Les manifestations contre la réforme des retraites ont provoqué une belle énergie créative : autocollants « Je lutte des classe » du collectif Ne pas plier distribués par dizaine de milliers, billets de 500 euros détournés par le NPA, autocollant « Insurgé-e » mais aussi créations individuelles. L’université populaire de Saint-Denis, Dionyversité, offre un cycle de conférences autour des signes qui s’invitent sur les murs : affiches, pochoirs, graphs, autocollants...
« Mauvaise herbe des panneaux, du mobilier urbain », ces signes sont les animateurs des conflits sociaux et des manifestations. Le 7 décembre, il s’agissait de s’interroger sur les différences entre le graphisme militant, la publicité et la propagande. Le 14, une présentation sous la forme d’un diaporama d’affiches anti-franquistes durant la guerre d’Espagne. Fin du cycle le 21 décembre avec une conférence intitulée « La lutte des signes, un siècle d’autocollants politiques français ».
Rémi Douat
Les 7, 14 et 21 décembre, à 19 h, à la bourse du travail de Saint-Denis, métro Porte de Paris .