Après le blocage de la flottille de la liberté par la Grèce - arrivée ce soir à
Paris des derniers militants français qui étaient à bord du Dignité/El Karama-,
c’est au tour des militants de « Bienvenue en Palestine » d’être bloqués à
Paris, Berlin, Genève...
Environ 200 militants pro-palestiniens n’ont pas été autorisés à monter ce vendredi
à bord d’avions à destination d’Israël. Selon le quotidien Yedioth Ahronoth, les
autorités israéliennes avaient transmis aux aéroports européens une liste de 342 militants
présumés qu’ils ont promis d’expulser en cas d’arrivée à l’aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv, aux frais
des compagnies concernées.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a justifié cette décision en
arguant du risque de troubles à l’ordre public à cause de ces « provocateurs ».
Un argument reconnu de façon laconique par le Ministère des Affaires étrangères
françaises qui annonçait hier dans un communiqué que « Les autorités
israéliennes, seules compétentes en matière d’entrée et de sortie sur leur
territoire, ont indiqué qu’elles ne laisseraient pas y entrer les personnes
qu’elles considèrent représenter un trouble pour l’ordre public. »
Les militants partis de Toulouse, entre autres, qui sont arrivés à l’aéroport
Ben Gourion sont actuellement dans l’attente d’être expulsés. La liberté de
circulation prend de nouveau du plomb dans l’aile !