Statue du Puritain d'Augustus Saint Gaudens, Birger Sandzén Memorial
Accueil > Société | Par Clémentine Autain | 9 janvier 2018

Le mot : "Puritain"

Dans la longue liste des inversions du sens des mots par les réactionnaires d’hier et d’aujourd’hui, le terme "puritain" figure en bonne place. Clémentine Autain prend le contrepied des auteures de la tribune du Monde

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Rubrique "Le mot" extraite du numéro d’hiver de Regards, en kiosque demain 9 janvier.

* * *

Le contresens est saisissant. La vague #metoo [1] a déferlé, marquant une étape décisive dans la libération des femmes et du désir. Or dans le même temps, nos oreilles ont pu entendre l’onde de la critique, celle d’une peur de l’avènement d’une société puritaine.

De prétendus libertaires comme de fieffés réactionnaires ont entonné ce refrain bien connu des mouvements féministes. Comme si dénoncer le harcèlement, les violences sexistes et sexuelles conduisait vers un monde austère, sans plaisir.

Les féministes, ces "mal baisées"

Historiquement, les puritains désignaient une secte presbytérienne anglaise très rigoriste. Persécuté au XVIIe siècle, ce courant calviniste voulait "purifier" l’Église d’Angleterre du catholicisme. Le sens moderne du puritanisme en est fort éloigné puisqu’il qualifie un rigorisme moral opposé à l’hédonisme. Rien de religieux désormais, plutôt un projet de nature philosophico-politique. Les synonymes de “puritain” trouvés dans les dictionnaires contemporains donnent le ton : chaste, prude, moraliste, pudique, rangé, ascétique…

Comment un mouvement exigeant la fin de relations violentes et dominatrices, revendiquant l’émancipation des femmes peut-il être taxé de puritanisme ? L’accusation n’est pas nouvelle, elle se traduit brutalement depuis longtemps par une idée reçue sur les féministes, ces "mal baisées". Ainsi, critiquer les normes traditionnelles de séduction et de sexualité reviendrait à rejeter la séduction et la sexualité.

Quelle aporie ! Serait-il si difficile d’imaginer le sexe et la drague en dehors des stéréotypes, de ces rôles imposés par la domination masculine et l’asymétrie entre les hommes et les femmes – le prince charmant et la belle au bois dormant, le sujet et l’objet, etc. –, au point que les remettre en cause mènerait à abolir la séduction et la sexualité elles-mêmes ?

S’émanciper des schémas imposés

Aspirer à d’autres rapports ne signifie en aucune manière viser, in fine, pas ou peu de rapports. Gageons même que la sexualité libérée de la peur d’être violée, la séduction libérée de la crainte d’être harcelée peuvent démultiplier l’envie d’accepter la rencontre, d’avoir une relation sexuelle.

Gageons encore que les hommes pourraient, eux aussi, ressentir davantage de plaisirs s’ils s’émancipaient des schémas imposés, des attitudes auxquelles ils sont sommés de se conformer. Rechercher le désir de l’autre et non sa domination : là se joue la profonde différence. Ce bougé radical dans la conception de la séduction et des rapports charnels entre les sexes suppose toujours d’attirer l’autre à soi, mais pas pour le posséder : pour nourrir une relation entre sujets libres et égaux.

Ce que porte #metoo, c’est le basculement vers un monde dépris de la vision historique du désir masculin comme nécessairement prédateur et du désir féminin comme définitivement passif. Est-ce pour autant la fin du désir et du plaisir ? Évidemment non. C’est peut-être même le début du désir et du plaisir, leur entrée dans une nouvelle ère, un nouveau genre. Rien de prude, de rangé ou de chaste. Mais tout de la liberté véritable.

Notes

[1"Moi aussi" : hashtag utilisé par les femmes sur les réseaux sociaux pour dénoncer, à la suite de l’affaire Weinstein, les agressions sexuelles dont elles ont été victimes.

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Vos réactions

  • Complètement d’accord avec Clémentine Autain,

    Je trouve que cette tribune est un ramassis de clichés et de beauferies soutenues par des bourgeoises qui manifestement se croient transgressives.
    Ce n’est pas étonnant de voir les noms de certaines signataires comme celui de cette écrivaine qui avait été invitée par Aude Ancelin à LBSJS et qui avait défendue une vision de la virilité à pleurer, du genre "un homme qui porte un bébé, c’est pas sexy.... " la seule invitée navrante dans ces interviews vidéos, toujours intéressantes par ailleurs.

    Ce genre de discours réactionnaire me fait penser au livre d’Andrea Dworkin "Les femmes de droite".

    Courage et force à toutes et à tous les féministes !!

    Arouna Le 9 janvier 2018 à 17:01
  •  
  • Bonjour
    Et bien non !, je suis plutôt d’accord avec l’appel de ces femmes , lancé par C. Deneuve et d’autres. Peut importe le mot Puritain, c’est plutôt l’hypocrisie ambiante , et les relations homme -femmes qui pose problème. C’est le coté unilatérale qui me gène dans cette campagne , très américaine, donc la- bàs, le puritanisme existe, et l’hypocrisie sexuelle particulièrement.
    Mais , au de la présenter tout les hommes , et uniquement les hommes, comme des porcs, des prédateurs potentiels, des pervers .....et non seulement faux, mais hypocrite. A croire que les femmes sont des blanches colombes, non pas de désirs, de pulsions, de fantasmes,mais ne seraient que des victimes.
    Mais il y aurait tant a dire sur les relations hommes-femmes, et sur le rôle que l’on nous fait jouer, par des années de conditionnements. Ce qu’il faut condamner, c’est la violence et l’agressivité, le harcèlement sexuelle , ou social. le reste la drague, la galanterie...on peut en rire, , mais pas la condamner.

    BOB Le 9 janvier 2018 à 17:42
  •  
  • Le sens du mot puritain est utilisé n’importe comment ;
    Le puritanisme fut en effet un dérivé du calvinisme, mais il n’a pas accouché que d’un Cromwell ou de la nouvelle Jérusalem des father pilgrims..

    Un des premiers propagandistes du libéralisme, Bernard Mandeville était un puritain anglais et pourtant sa vision de la prospérité était basée sur le laissez faire total en matière de commerce, de crime et de vice, déjà...
    Il fut notamment un farouche partisan du commerce des femmes en maison de passe, prétextant dans son ouvrage de « la fable des abeilles » que les citées vertueuses étaient destinées à la pauvreté.

    On peut dire que l’héritage ce gros connard est dans l’air du temps et que les puritains ne sont peut être pas ceux que les fieffés réactionnaires montrent du doigt à chaque fois qu’ils se croient cool du cul..

    En fait les gens confondent les puritains et les quakers qui furent les instigateurs des ligues de vertu et de la prohibition. Ces quakers furent par contre des grands défenseurs des peuples américains autochtones et n’hésitaient pas à combattre jusqu’à la mort pour défendre la cause indienne et anti esclavagiste.

    Arouna Le 9 janvier 2018 à 20:02
       
    • Les Quakers soutiennent aujourd’hui la cause palestinienne, sans bien sût abandonner un seul de leurs principes. Leur organisation vient d’être interdite d’entrée en Israël (elle soutient la campagne BDS).

      Zap Pow Le 11 janvier 2018 à 00:02
    •  
    • L’American Friends Service Committee, une association Quaker, est en effet sur la liste noire d’Israël, alors qu’elle avait obtenu en 1947 le prix Nobel de la paix pour avoir accueilli de nombreux réfugiés fuyant l’Allemagne nazie.

      Entre les renvois en masse de réfugiés africains et ce genre de listes noires, tous ces gouvernements de droite nationaliste qui ont pris le pouvoir en Europe, aux Amériques et en Palestine sont une honte pour l’espèce humaine.

      Arouna Le 11 janvier 2018 à 06:38
  •  
  • Il ne manquait plus que lui, il n’avait pas signé la tribune ?

    Zemmour : "Un courant très puissant veut délégitimer le mâle blanc occidental"

    Mais que font les détecteurs de complotisme du monde et de macronland ?

    Arouna Le 9 janvier 2018 à 21:00
  •  
  • Un auteur de BD, décédé, Gérard Lauzier, c était spécialisé dans les années 80 a pointer dans ses ouvrages , certaines dérives, travers et contradictions de la Droite et de la Gauche dite Caviar .

    L’un d’elle mettait en dessin, une femme jolie, élégante bourgeoise, qui viens de se faire agresser physiquement par un homme, elle s adresse a une association féministe pour être soutenue

    Je ne suis pas en mesure de vous décrire avec précision tout les détails, mais il s’avère qu’au fil des « bulles » l’agressée et en fait un « agressé », juif, transsexuelle et de droite et son agresseur est une femme palestinienne de gauche, dans les années 80 vous imaginez, un palestinien était un « héros » du peuple. Alors une femme palestinienne !

    Je ne sais plus la fin de cette bd parentale, mais je me rappelle de l’embarras des « féministes » qui voient leurs croyances bousculées et je crois me souvenir d’un final sous forme d une slogan généraliste et ridicule qui permet par une contorsion intellectuelle de sauver les apparences.

    En ce qui concerne la tribune du monde et bien, les féministes sont bien embêtées pour ne pas dire plus : des femmes apportent une vision non pas différente mais détonante dans la course a l indignation légitime et dénoncent des amalgames réducteurs sur les rapports hommes femmes, depuis les révélations Weinstein.

    Ce qui est gênant dans le concert des « indignées » c’est que cette indignation sous peine d être très vite oubliée ne doit pas être seulement une indignation paillette et strass, mais le réel point de départ d une prise de consciensc sur les harcèlements que subissent les femmes.

    Pas un mot depuis le début de me-too , sur les violences faites aux femmes dans les « quartier » par les « hommes en perte d identité issus de la diversité ».

    Le port du voile très fortement « suggéré » voir imposé
    La jupe, ne parlons même pas du mini jupe, interdite de « cités »
    Les dragues lourdes « té bonne » et autres insultes sexistes
    Les surveillances des filles par les grands et petits frères, tyrans familiaux
    Les mariages imposé au bled.

    Et dans l’entreprise

    Pas un mot sur les stagiaires « café »
    Les secrétaires préposées au courrier « vous le déposer, c’est sur votre chemin, vous serez gentille »
    Les intérimaires précarisées « en plus elle est mignonne non ? »

    Les jeunes qui ont une sexualité différente, les filles traitées de gouines, les garçons de pd

    La dénonciation « wensteniennne » ne doit pas se limiter pour ne vexer personne a la seule sphère du monde du spectacle sous peine de passer de mode

    buenaventura Le 10 janvier 2018 à 19:54
  •  
  • Désolé Clémentine, mais décidément, tu n’arrive pas à capter.
    Il y a du vrai dans les deux positions, mais le puritanisme reste plus proche de ton courant du féminisme (et vice-versa), j’en ai peur.

    D’abord, les puritains sont historiquement des extrémistes protestants, et même s’ils ne sont pas l’équivalent de l’adjectif "puritain", mais au contraire des gens chez qui la reproduction était un devoir, il y a un fond de vrai : l’hexis.
    Weber nous mettait en garde sur elle, ce corset mental protestant qui prétend juger chaque être humain sur ses manières, son port de tête, son rapport aux autres, son absence de chaleur, et son rapport à l’espace.
    En bon représentants de leur religion, nos amis détestent le corps, et ce trope influence encore la politique moderne aux Etats-Unis.
    Si on l’importe sans regarder, comme un abruti, on passe à coté.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Woman’s_Christian_Temperance_Union
    Ça, c’est l’une des organisations derrière la mise en place de la prohibition, emblématique de l’alliance entre les religieux et les féministes de l’époque.
    Frances Willard en était même présidente.
    Le féminisme américain a donc commencé sous la houlette de cul-serrées qui détestaient l’alcool, mais pas les religieux.
    Notez-le, on y reviendra.

    https://web.archive.org/web/20141024095031/http://osezlefeminisme.fr/article/gone-girl-ou-largumentaire-des-masculinistes
    Une archive de l’article d’OLF sur Gone Girl.
    Tout un rapport à l’art, qui ne s’est pas mis en place pendant la nuit.
    Staline payerait chez pour savoir ce qui s’échange sur la culture pendant les réunions de certaines féministes.
    D’ailleurs Deneuve en parle, où est la réponse, à part ce silence gênant ?
    Néanmoins, on retrouve le même rapport à l’art qu’à l’alcool de la prohibition.
    C’est mauvais, donc interdisons-le sans ménagement.

    https://www.bellica.fr/nancy-osez-feminisme-se-mobilise-lislamiste-marwan-muhammad-mosquee-se-reclamant-freres-musulmans/
    Par contre, les religieux, aucun problème.
    On s’associe à n’importe qui, on parle de féminisme islamique, on peut être voilée et militante féminisme, bref, n’importe quoi.
    Evidemment, l’excuse c’est qu’ils sont pauvres, mais ce qui compte vraiment dans le fond c’est : "les hommes, non, l’art, non, la religion, pas de problème".

    Donc oui, votre féminisme est américain, et oui, le puritanisme, passé et actuel, est de votre côté.
    On va donc vous proposez de relire votre histoire, et ensuite, de répondre sur ce paragraphe sur l’art.

    PS : Quand à savoir si vous "baisez mal", apparemment pas, même si les enquêtes montrent aussi que vous assimilez fréquemment une fessée à la domination masculine.
    Et là par contre, la confusion permanente, le soupçon comme idéologie, c’est l’inverse de l’érotisme.

    EvilWinkle Le 10 janvier 2018 à 20:07
  •  
  • Il en fallait en effet des gourdes pour se ruer pour protoger ces pov choux écrasés par des millénaires de domination féminine voire même féministe et qui vraiment n’attendaient qu’elles pour se sentir autorisés à donner libre cours à leur désir. Il était temps de les libérer de l’emprise où les tenaient ces harpies de bonnes femmes. Ha non c’est l’inverse.
    Que ne ferait-on dans certains milieux pour attirer un peu de lumière sur soi de raccourcis hazardeux, de raisonnements approximatifs, de généralités confondantes de sottise et se la jouer pensée élitiste complexe !
    Mais pour ces personnes le monde se limitant souvent au périmètre de leur petit nombril peu leur chaut que moins favorisée et fortunée qu’elles doive ou ait du subir le droit d’être importunée pour préserver carrière, emploi, ou garde d’enfants.
    Et puis lier liberté sexuelle et obligation de subir le droit des importuns si c’est là toute son expérience la pauvre femme.

    irae Le 10 janvier 2018 à 20:10
  •  
  • Se faire qualifier de féministes américaines est un bel hommage,
    se faire traiter de communistes californiennes, d’anarchistes texanes ou de socialistes américains pareillement.

    Special dedicace à Angela, Howard, Noam, Malcolm, Emma, Andrea..

    Arouna Le 10 janvier 2018 à 21:25
  •  
  • Bonjour
    Plutôt que de faire des débats sur puritanisme/libertinage, il faudrait revenir a des considérations plus politique.
    Je ne parlerais pas , de retour de puritanisme, mais surtout du retour du Maccartysme. Ou des Acteurs, réalisateurs, créateurs, artistes, écrivains, se sont retrouver sur une liste noir, interdit professionnels, leur vie cassé. sur de simple présomption , ou délation.Le monde du spectacle, du cinéma est la principale victime de ce déchaînement médiatique, de ce nouveau tribunal populaire que sont les réseaux sociaux, ou votre vie peut basculer sur une simple dénonciation. A l’époque le simple soupçon de communisme, vous condamner, a l’interdit professionnel. A notre époque cela sera, c’est autre chose, mais le fond n’a pas changer.
    La cause des femmes , y trouve quelques bénéfices, mais a qu’elle prix ?....et n’on t’elle pas s était utilisé ?.
    Allons nous vers une dérive libéral-autoritaire ?
    Il faut aussi replacer cela , dans la campagne de règlement de compte , post électoral, avec Trump. Toutes ces affaires n’arrivent pas par hazard : Weinstein, DSK, Lévinsky.

    BOB Le 11 janvier 2018 à 12:36
  •  
  • Et pourquoi pas chasse aux sorciers tant que nous y sommes.
    Le raccourci maccarthisme et tant qu’à friser le point godwin délations en période de guerre et libération de la parole contre les pratiques archaiques de domination masculine ne tient pas mais fait déjà les beaux jours des conservateurs de tout poil pour qui le monde machiste paternaliste est parfait tel quel et ils s’y sentent parfaitement. En effet quel est le lien entre la dénonciation à grande échelle de la pratique banalisée d’agressions sexuelles sous tous leurs modes (verbal, tactile, pénétrant) en partie pénalement répréhensibles et le mccarthisme opposant 2 idéologies politiques dominantes ?
    Ce qui m’étonne dans cette affaire c’est quelle arrive si tard. XXIè siècle pour que les pratiques sexistes soient enfin entendues...il est grand temps.
    Enfin s’il est un domaine où les inégalités h/f doivent être corrigées pour mener à bien la lutte pour le respect du droit des femmes à exercer leur sexualité à leur guise loin des importuns, c’est l’économique. Des fragilités professionnelles et sociales découle toute la domination machiste.

    irae Le 11 janvier 2018 à 13:28
  •  
  • Qu’elle est lamentable cette vaine tentative de revanche des porcs et des courtisanes des porcs.
    C’est long à venir l’égalité, on est en 2018... mais il viendra le jour où ils disparaitront dans les poubelles avec leur vieux monde d’exploitation dégueulasse.
    Ils ont leur place assurée dans le livre de la honte, aux cotés de tous les esclavagistes et de leurs oncles Tom.

    Soyons en sûr, ils vont dégager !

    Arouna Le 11 janvier 2018 à 14:56
  •  
  • ah ! comme il était doux le temps de la Conception Immaculée, et puis vrai que la forme du phallus déjà c’est belliqueux !
    Réglementons le Coït ! Encadrons l’Inconscient !
    Supprimons les reportages animaliers qui donnent le mauvais exemples aux enfants et disons leur que si maman crie , papa ne lui fait du mal.............(Amen)

    buda Le 11 janvier 2018 à 16:13
       
    • Et ben mon vieux buda , bien envoyé bordel !

      On peut dire que ça manque pas d’estomac cette réplique , le genre couillu et gentleman , sans jamais être belli-queue

      Ah AH AH !

      Claude Le 11 janvier 2018 à 21:33
  •  
  • Sur la domination masculine.
    A mon simple niveau ,en tant qu’homme,j’ai plutôt subie la domination masculine, que cela soit comme simple employé, chômeur....(Et peut importe identité ou orientation sexuelle)
    Si je rejoins Marx, ou il dit "la femme est le prolétaire de l’homme", je n’oublie , pour autant pas les ouvriers,écrasés par la hiérarchie patronale , et leur domination.Le droit de cuissage....
    A notre époque rien n’a beaucoup changé ! : Weinstein c’était qui , un patron qui abusé de sa fonction, de son pouvoir.
    Pour autant doit doit t-on inverser les rôle de façon mécanique, passer de la domination masculine à la domination féminine, et applaudir. Le fait d’avoir une présidente femme, et un patron femmes, et une chef femme, ne changeras pas beaucoup ma position de prolétaire, d’employé : je devrais jouer un autre jeux, vis avis de ma hiérarchie....et un jour me faire liciencié
    Mais bon, chez moi, peut être que je supporterais encore moins les injonctions de ma femme ....
    la crise d’adolescence de ma fille, obsédé de trouver un mec....
    Souvenons nous de la chanson de Renaud sur Magie Teatcher.
    Pour avoir un certains age, des femmes autoritaire, voulant porter la culotte, castratrice , j’en aie rencontré pas mal.....
    Elle savent ce faire respecter, et les mecs se font tout petit.
    Alors Oui !, dénonçons le viol, la violence et les agressions sexuelles, sur les femmes et les hommes, le sexisme lourd, et j’en passe...
    Réclamons l’égalité salariale, et la parité !
    Pour le reste faisons nous respecter aussi bien les hommes , que les femmes.!!!

    BOB Le 11 janvier 2018 à 17:01
  •  
  • Réclamons l’égalité salariale, et la parité !
    Pour le reste faisons nous respecter aussi bien les hommes , que les femmes.!!!

    Oui mais le déséquilibre est là y compris dans les mots.
    Un queutard c’est un don juan. Pour une femme c’est une salope (version XXIe) une marie couche toi là (version XXe).
    Un gueulard c’est une autorité. Pour une hysyérique.
    Un pinailleur un perfectionniste pour une chieuse.
    etc etc.
    Alors les tribunes de protection de la virilité en voie de disparition c’est tout juste bon pour un zeimour.

    irae Le 11 janvier 2018 à 20:11
       
    • Oui mais le déséquilibre est là y compris dans les mots. (sic)

      et oui, Dieu c’est du Masculin........il est temps de revenir au polythéisme(Grec et Romain) pour que les déesses aient du pouvoir.
      Les femmes qui dirigent un Etat ont elles des testicules ?
      en tout cas leurs discours répètent celui du Maître.

      buda Le 12 janvier 2018 à 01:13
  •  
  • l’exercice du pouvoir est asexué ainsi que la bêtise et la méchanceté crasse

    En politique : Teatcher = Reagan
    Morano = Sarkozy

    spectacle People : Christine Angot = Guy Carlier

    journaliste lèche-cul : Salamé = Pujadas
    Langlais = Saint Cricq

    Cathos rétrogrades : Boutin = Wauquiez

    buenaventura Le 12 janvier 2018 à 13:34
  •  
  • Il est dommage que beaucoup de féministes français et plus largement beaucoup de ceux qui aspirent a une réelle égalité entre les sexes se laissent embarquer dans la ronflante campagne Hollywoodienne. Qui peut croire à la sincérité de cette mise en scène du show-business qui miraculeusement aurait vu la lumière de la vertu ? C’est du mauvais Disney !
    Et les ploutocratiques médias américains annoncent maintenant que Oprah Winfrey, la très néolibérale porte parole de ce mouvement de réveil et de conversion (et par la même occasion gagneur d’un premier prix du Golden Globe), pourrait briguer une candidature présidentielle...the show must go on !
    Pour tous ceux qui aspirent sincèrement à une société dans laquelle la sexualité et l’amour pourrait s’épanouir davantage sans domination et violences, il est évidemment incontournable de combattre toutes les structures systémiques et pensées dominantes qui conditionnent et perpétuent les comportements sexistes dans la société.
    C’est pourquoi il serait illusoire et potentiellement dangereux de vouloir raccrocher la lutte pour l’égalité (sexuelle) hommes/femmes à un mouvement américain placé sous l’égide du show-business et des intérêts politico financiers en pleine fuite en avant.
    Le combat politique pour l’égalité hommes femmes dans tous les domaines, exige une confiance dans nos propres valeurs émancipatrices (droits économiques et sociaux), ce qui comporte aussi de vouloir changer la domination de nos médias par les puissances de l’argent et de ceux qui les servent.
    L’enjeu de l’émancipation dans tous les domaines est trop important pour ne pas participer à des liftings de surface pour sauver les apparences !

    bjarne mortensen Le 14 janvier 2018 à 11:18
  •  
  • Bonjour
    D’accord avec vous ! Mortensen
    Mais le cirque médiatique , ne parlez pas d’égalité des sexes, il me semble , mais des abus sexuelles, plus....
    Rappel , il faut savoir qui a plus ou moins déclencher la campagne contre Weinstein... (voie blogs Le monde :Big pictures in America, Roman farrow fils de W Allen et accusateur de Weinstein).
    Je pense que tout cela était nécessaire, il fallait faire le ménage, pour le reste, je reste prudent, particulièrement sur le plan politique.....

    le but n’est pas la libération, ou la sexualité et l’amour peuvent s’épanouir davantage sans domination et violence.Mais plutôt de contrôler , surveiller punir , la sexualité , aussi bien des hommes , que des femmes. la dessus je rejoins plus Marcela Iacub, qui dit que la révolution sexuelle est inachevé et que la volonté de certaines féministes est plus dans une volonté de contrôle. A l’image, des réacs qui demande encore plus de répression, pour tout, et que les sanctions ne sont jamais assez lourdes....
    Donc certains courants réactionnaires, moralistes, religieux peuvent récupérer, tout ce cirques.

    BOB Le 14 janvier 2018 à 12:38
  •  
  • us Marcela Iacub, qui dit que la révolution sexuelle est inachevé

    Pov marcella vendre son c.. pour vendre des torchons sur le queutard dsk...
    Vous voilà tombé bien bas bob

    irae Le 15 janvier 2018 à 08:11
  •  
  • Quant au fond
    les grandes bourges parisiennes n’ont pas à dicter au reste de la population les règles du bon comportement sexuel.
    Que des iacub ou angot couchent pour vendre du papier sans intérêt n’en fait ni des modèles à suivre ni à envier.
    Ca suffit maintenant les donneuses de leçon du haut de leur situation bien à l’abri de la précarité.

    irae Le 15 janvier 2018 à 08:16
  •  
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