Accueil | Par Catherine Tricot | 14 février 2018

Au PCF, c’est le moment du dégagisme

Cette semaine, deux textes rendus publiques et une réunion houleuse ont donné le ton de ce que sera le 38ème congrès du PCF. Pour la première fois de son histoire, la direction du PCF pourrait être mise en minorité.

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Secoué par les résultats des élections législatives de juin dernier (615 503 voix et 2,72%), le parti communiste était comme en état de sidération. La direction communiste a voulu prendre le temps avant de convoquer un congrès. Ce sera pour Novembre 2018. Cette semaine marque le véritable lancement du congrès avec deux textes et une réunion houleuse. On vous raconte.

Les premiers à dégainer furent ceux qui, il y a 18 mois, à l’automne 2016, mirent Pierre Laurent et la direction du PCF en minorité autour de la question cruciale : soutenir ou non la candidature de Jean-Luc Mélenchon lors de l’élection présidentielle. Surprise : ils avaient obtenu que la majorité des cadres intermédiaires se prononcent contre ce soutien. Engaillardis par ce premier succès qui montrait autant leur force que la faiblesse de la direction, ils repartent à l’assaut. Et cette fois leur objectif est de prendre le parti.

Mercredi 7 février, Igor Zamichei, le secrétaire de la fédération de Paris - qui était invité de La Midinale de Regards aujourd’hui, déjà chef de la rébellion de l’automne 2016, récidive et publie un texte signé par une trentaine de cadres. La liste a été finement soupesée : les signataires sont plutôt jeunes mais expérimentés, quelques intellectuels, des élus, des cadres du parti. Le message est limpide : nous sommes prêts à diriger le parti. Le titre de leur missive, « C’est le moment », sonne comme un cri de ralliement.

Leur texte ne fait pas dans les circonvolutions. Après avoir inscrit leur démarche dans la légitimité du parti « Comme nous y invite notre congrès » ils écrivent : « Soyons francs : malgré toute l’énergie des militant.e.s et des élu.e.s communistes, malgré toutes les initiatives prises pour répondre aux intérêts populaires, notre parti perd pied dans la vie politique nationale. Notre recul de plusieurs centaines de milliers de voix aux dernières élections législatives et le caractère inaudible de nos décisions nous conduisent à une marginalisation que la recomposition politique en cours peut rendre durable. Comme une majorité de communistes, nous ne nous y résignons pas. Jeunes dirigeant.e.s et élu.e.s du PCF, nous sommes convaincu.e.s que notre parti peut et doit redevenir une force politique nationale influente au regard de l’évolution du monde ».

« C’est le moment » porte un regard classique sur la société et sur le monde. Ils reprennent, sans les développer, les bases partagées du monde communiste sur « les communs », la recherche d’une alternative au « tout Etat » et au « tout marché ». Les signataires ne s’engagent pas en faveur de propositions ou d’une vision nouvelle. Eux, ils entendent « passer à l’offensive politique ». Le propos se précise : « Cessons d’opposer rassemblement et affirmation de notre parti. À l’approche des européennes, retenons la leçon des échéances présidentielles et législatives : chercher à rassembler sans affirmer nos idées et sans rapport de force revient à nous positionner comme une force d’appoint et conduit in fine à l’échec d’un rassemblement pourtant indispensable. »

Dans ce balancement entre rassemblement et affirmation de l’identité communiste se trouve la clé de cette prise de position de personnes qui n’ont « pas toujours fait les mêmes choix stratégiques par le passé ». C’est le moins que l’on puisse dire. On retrouve réunis les amis de Christian Piquet passés de la LCR au PCF, Ian Brossat, maire adjoint de Anne Hidalgo et Pierre Garzon, secrétaire de la section de Villejuif, ancien fief de Georges Marchais. Significativement, Igor Zamichei est la figure de proue de cet appel : il trace un pont entre l’affirmation identitaire et l’alliance complète avec le PS que pratique en même temps la fédération de Paris. Car le point commun de ces militants est l’idée d’une gauche structurée par les deux grands partis du XXe siècle, le PS et le PCF. C’est, pensent-ils, dans cette lignée que le PCF a construit sa place et qu’il la retrouvera. Cette alliance de cadres opposés à toute alliance avec France Insoumise et désireux de prendre l’appareil communiste se montre déterminée.

Qu’en dit la direction visée par l’offensive ? Elle doit encore se frotter les yeux. Igor Zamichei, Ian Brossat, Anne Sabourin, la « madame Europe » du colonel Fabien, ont été promu par Pierre Laurent. Pour le moment le cercle dirigeant prend la mesure du danger. Dernier épisode en date, la réunion du Conseil national du PCF ce week-end. Seuls une soixantaine de ses membres étaient présents, en majorité proches des nouveaux hussards. Au total, Pierre Laurent n’a pas pu être confirmé dans sa place de rédacteur du texte de ce que les communistes appellent la base commune (le texte de congrès). Contesté, le vote a été repoussé.

Quelle sera la réaction politique de Pierre Laurent et de ceux qui lui sont encore fidèles ? Pour l’instant rien ne permet de l’imaginer. Le texte « Stratégique » rédigé par le secrétaire national dans la perspective du congrès laisse ouvertes toutes les questions. On peine à imaginer que ce soit une base offensive contre ce qui semble se profiler : pour la première fois dans l’histoire du PCF, une direction mise en minorité et remplacée par une nouvelle garde. A moins que comme Robert Hue et Marie-George Buffet avant lui, Pierre Laurent ne parvienne à sauver sa direction en mobilisant, une fois encore, l’arc des opposants au replis.

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  • Significativement, Igor Zamichei est la figure de proue de cet appel : il trace un pont entre l’affirmation identitaire et l’alliance complète avec le PS que pratique en même temps la fédération de Paris. Car le point commun de ces militants est l’idée d’une gauche structurée par les deux grands partis du XXe siècle, le PS et le PCF. C’est, pensent-ils, dans cette lignée que le PCF a construit sa place et qu’il la retrouvera. Cette alliance de cadres opposés à toute alliance avec France Insoumise et désireux de prendre l’appareil communiste se montre déterminée.

    Oui enfin merci pour cet article , c’est la bonne voie ! une alliance complète du PCF avec le PS , et surtout pas avec la FI

    Merci vraiment ca met du baume au cœur, Ah les braves gens , enfin des communistes qui vont rouler sous leurs couleurs et qui toute les minutes ne viendront pas nous tirer par la manche en nous bêlant dans les oreilles " alliance bééééeee, accord béééeeee !

    Cependant un obstacle de taille risque de se lever est ce que le PS , enfin ce qu il en reste sera d’accord ? le risque est grand que certains rechignent a signer une " alliance complète" ?

    Nous a la FI et plus encore au PG qui sommes passés par le PS, on peut vous affirmer que le reflexe "Mitterrandien "est encore la et beaucoup ont des réticences ( c’est un euphémisme) a s’encombrer d’un parti/ boulet ; repoussoir des classes moyennes et du centre , tel qu’est le PCF.

    Enfin la ligne du PCF en place depuis 20 ans le " strapontinteisme" sera l objet de grand débat interne , intense entre les "permanents élus " et la base : Qui choisir ? une FI qui nous a permis de sortir de l’anonymat groupusculaire ou nous sommes depuis 1989, ou bien garder nous élus PC/municipaux avec le PS/perfusion ?

    Vaste dilemme idéologique ? alimentaire ! mon cher Laurent !

    buenaventura Le 14 février 2018 à 10:21
       
    • Cet article est à placer au rayon has been ou au rayon suicide collectif....Le PCF est mort...à quoi bon parler d’un mort ...pour faire revivre l’espérance....Nostalgie ?

      Dominique FILIPPI Le 14 février 2018 à 11:41
  •  
  • Le PCF lutte pour sa survie. De qui dépend-elle ? D’autres que lui. La maîtrise de son destin ne lui appartient plus. Il sera ce que la libéralité de ses rivaux lui accordera, en contrepartie de sa docilité. On lui permettra alors de sauver l’apparence d’une force révolutionnaire, d’un parti libre de ses choix, ferme sur son identité. La réalité est tout autre et l’optimisme ne peut la masquer : c’est la marginalisation, qui n’est pas une menace mais un fait. Elle est là.

    Le PCF n’existe plus désormais que dans quelques fiefs où persiste une culture communiste faite de tradition et de clientélisme. Peu de chose. Que faire pour continuer à assurer la carrière des apparatchiks, ce but ultime auquel tout est subordonné ?

    Revivifier l’identité idéologique ? C’est mettre en avant l’histoire du communisme, qui n’est pas à sa gloire. La renier ? C’est avouer qu’on aurait dû le faire un siècle plus tôt, au Congrès de Tours. Trop tard.

    Recréer un monde d’illusions ? C’est miser sur le recrutement des imbéciles, nombreux certes, mais de piètre utilité. Changer de nom ? Possible, à l’exemple de ce qu’a fait le PCI, mais c’est courir le risque d’une scission. Reprendre les valeurs des autres partis plus ou moins proches ? Ils feront savoir qui en a la propriété intellectuelle.

    Accepter le rôle définitif de parti municipal ? C’est peut-être la moins mauvaise perspective, mais les grandes villes sont dirigées par des responsables d’envergure nationale, solidement formés. Le PCF n’en ayant pas, elles lui échapperont. Il restera les villes de banlieue, mais là le PCF affrontera la concurrence du FN, redoutable.

    Glycère Benoît Le 14 février 2018 à 11:13
       
    • le PCF lutte oui et cela est sa raison de vivre .
      Lutte pour l’émancipation des masses lutte pour la disparition du Capitalisme, lutte pour la sortie de la France de l’OTAN pour la sortie de l’EURO lutte pour une souveraineté de la République Française lutte pour la paix lutte pour la limitation puis la disparition des armes nucléaires ;
      Tous ces desseins donc tous ces destins ne lui appartiennent pas mais ne sont pas près de s’éteindre .Même en 1939 ou le pays était livré à l’ennemi ou les polices et armées gouvernements compris vouaient sa disparition il s’en est remis .Même en 1948 ;en 1963 ou certains de ses dirigeants et militants furent condamnés et guillotinés ou emprisonnés il survit même en 1968 ou des gauchistes aidés de capitaux américains ou allemands téléguidé par un meneur soit disant étudiant il survit même en 2005 ou il fit paraitre en clair et diffusa le Traité Constitutionnel Européen qui fit gagner le NON il survit .
      Alors ce ne sont pas en 2018 ou de petits meneurs bourgeois ont certes pris les pouvoirs ou certains libertaires et leurs (petites et éphémères) nuits debout revendiquent l’unique opposition que le PCF risque de ne plus exister

      ouvrierpcf Le 15 février 2018 à 17:32
  •  
  • Bonjour,

    Sur le blog de Médiapart, " l’article PCF : c’est le moment ", on peut lire : " Par ailleurs pensons-nous encore qu’un rassemblement majoritaire soit possible sans intervention populaire de ses intérêts ? Le PCF a un rôle décisif à jouer pour aider à cette intervention par la mise en débat… "
    Et c’est quoi la Force Citoyenne constituée et qui se nomme LFI ? ce n’est pas ce que nous faisons ? En fait ce qui n’est pas dit mais sous-entendu est : pas de Force Citoyenne sans que ce soit le PCF qui la guide ! En d’autres termes et comme d’habitude le SUIVISME dénoncé par le philosophe Lucien SEVE dans son livre " Commencer par les fins ". Bon il faut en rabattre, nous ne sommes encore et toujours que des moutons à leurs yeux. Ils doivent se penser investis d’une quelconque divinité…
    Bof, il n’y a rien de nouveau, tout cela accouchera de trois fois rien. Le moment fort au PCF à venir, étant : on remplace des apparatchiks par des apparatchiks plus déterminés à être opposants à la Force Citoyenne. Des fossoyeurs de mouvements émancipateurs par des fossoyeurs plus déterminés. Leur partenaire ? le PS, un parti de droite sur lequel il faut absolument s’adosser.
    Quel avenir !
    Espérons qu’une troisième force va surgir d’ici le congrès, celle des militants communistes qui ont compris que la force d’un parti est de se mettre au service du mouvement citoyen émancipateur. Après tout, n’est-ce pas ce vote qui a gagné et mis en défaut tous ces usurpateurs qui ne sont que des sociaux-démocrates déguisés ?
    Allez militants communistes prenez la direction de cet outil et travaillons ensemble. Mais pour ça il faut virez ces imposteurs en amont !

    ecureuil66 Le 14 février 2018 à 11:17
       
    • Si l’idée de ces "dissidents PCF"est dans la lignée alliance PCF/PS, ce texte relève de la posture et rappelle le sectarisme qui se dégageait lors de la réunion des cadres du parti qui s’étaient opposés au soutien de la candidature de JLM et que l’ensemble des communistes avait contredit.
      il est clair que les alliances à géométrie variable du PCF entre 2012/2017 a laissé de graves séquelles entre PCF/LFI mais cette dernière ne peut s’en tenir à la position : "la LFI est ouverte à tout le monde qui se reconnait dans son programme !!!" ce qui revient à un refus déguisé. tout cela relève de la politicaille, n’est pas à la hauteur de la situation et contraire aux accords et aux batailles communes à l’assemblée. De plus que signifie ces appels du pied à Hamon et Maurel.
      Une clarification du PCF sur sa position sur l’Europe, qui a ce jour est dans l’incantation, pourrait éclaircir l’avenir et redonner espoir au peuple de gauche.

      Ghislaine1951 Le 14 février 2018 à 12:23
  •  
  • Ghislaine.

    Ce n est pas un refus déguisé mais assumé.

    Le pcf en tant que parti allie est un boulet pour la Fi.

    Nous avons donné une bonne fois toutes aux regionnales avec les accords a geometrie variable nous ont vaccines.

    Bon congres au PCF et bonne chance a lui pour ses futures alliances avec qui il veux.

    Mais pour nous c est fini

    buenaventura Le 14 février 2018 à 13:14
  •  
  • Une première constatation s’impose à la lecture des noms cités dans l’artIcle et signataires de cet appel , il symbolise parfaitement ce qu’est devenu le PCF . Une grandes majorités de gens diplômés voir très diplômés, n’ayant jamais été dans le secteur privé et parlant majoritairement au nom des employés et des ouvriers.

    Je doute que I Brossat , ancien élève du très parisien et très prestigieux lycée Henri IV , professeur agrégé de lettre moderne , que À Sabourin , détentrice d’un master en sciences politiques, soit les mieux placés pour représenter le monde du travail au nom duquel ils parlent .

    Quel est la cohérence d’un projet qui dit vouloir renouer avec le communisme, la lutte de classe , la socialisation des moyens de production, et qui pour y parvenir , veut s’allier à la social démocratie qui à très largement démontrée, qu’elle n’est qu’une composante du néolibéralisme.

    Si ces cadres du PCF parviennent a prendre le pouvoir au sein du PCF , que va-t-il se passer avec les députés communistes élus, qui n’avaient pas de candidats Insoumis en face d’eux, et qui ont été soutenus par la FI, et qui ne pas sur les positions des signataires de cette appel.

    Je crois que le PCF est face à une de ses principales contractions, avoir pour objectif de renverser l’ordre établit (le TINA) en s’alliant avec des forces décribilisées qui ne partage pas cet objectif au contraire. Sommes nous au bord d’une scission ?

    Gege Le 14 février 2018 à 13:23
       
    • Précision : quand je dis « ce qu’est devenu le PCF « je parle de ses cadres , de ses responsables.

      Gege Le 14 février 2018 à 13:32
  •  
  • Je doute que I Brossat , ancien élève du très parisien et très prestigieux lycée Henri IV , professeur agrégé de lettre moderne , que À Sabourin , détentrice d’un master en sciences politiques, soit les mieux placés pour représenter le monde du travail au nom duquel ils parlent écrit donc SERGE
    et Jean LUC Mélenchon quand a til tenu un tournevis ou une pelle la dernière fois ? Danielle SIMONET c’est quoi son emploi ? son activité ? et ainsi de suite Le populisme n’a jamais fait avancer les causes ouvrières ni ses revendications les causes ouvrières c’est ni le monde du travail ni le monde capitaliste MARX n’a jamais tenu de tournevis mais moi électricien je vous assure qu’il m’éclaire encore !! Jean Jacques ROUSSEAU n’a certainement jamais fauché les blés pourtant à relire le Contrat Social on mesure combien il a apporté à Notre République française

    ouvrierpcf Le 14 février 2018 à 14:21
       
    • @ouvrierpcf

      JL Mélenchon n’est pas la FI à lui tout seul , et ne représente pas la diversité de l’électorat de la FI , de ses députés , de ses responsables. Électorat dont toute les études ont montrés la diversité. Quand à D Simonnet elle n’occupe pas de responsabilité à la FI.

      Un parti qui qui prétend représenter et parler au nom des ouvriers et des employés, devrait avoir de nombreux responsables issus de ces deux catégories sociaux professionnelles, ce qui n’exclut pas la présence d’autres catégories. Les employés ne manient pas nécessairement le « tournevis ».

      Gege Le 14 février 2018 à 15:35
  •  
  • Le texte des signataires de "c’est le moment" est surtout d’une indigence idéologique confondante. Tout y est : le jeunisme comme argument ultime, le discours "super- syndical", la confusion entre contenu politique et communication, la simplification à outrance de l’analyse et jusqu’au vocabulaire d’apparatchik.

    Ce quarterons d’opportunistes réunis par l’ambition veut prendre les clés du camion (bon, allez, de l’estafette) pour conserver des strapontins locaux auprès du PS. En fait, depuis le congrès de 2008 et l’hallucinante tractation entre la direction et les "identitaires" (suspension du congrès pendant 2h pour imposer des membres de la liste de Gérin), ces derniers attendent que l’appareil soit suffisamment affaibli pour en prendre les rênes.

    Et là, ils pensent que "c’est le moment". Si ils y arrivent, fin du PCF et transformation en groupuscule d’appoint.

    Si la direction veut éviter ce scénario (est-il encore temps ?), il va falloir reprendre la trajectoire de la "métamorphose" défendue (entre autres) par Georges Séguy, lui qui nous appelait à explorer des voies nouvelles pour ne pas trahir nos idéaux.

    Mais, est-il encore temps ? Et les dirigeants sont-ils prêts à risquer des places de sénateurs, conseillers régionaux, députés européens... pour une construction politique dont ils ne seront (évidemment) pas les seuls pilotes ?? that is the question....

    Marc Le 14 février 2018 à 14:35
       
    • @Marc. Les idéaux du communisme sont des idéaux politiques. Ils n’ont rien à voir avec les idéaux de la morale et les principes fondateurs du droit.

      Glycère Benoît Le 14 février 2018 à 19:53
  •  
  • @Marc Le 14 février à 14:35
    "Et les dirigeants sont-ils prêts à risquer des places de sénateurs, conseillers régionaux, députés européens... pour une construction politique dont ils ne seront (évidemment) pas les seuls pilotes ??"
    Ce n’est pas une question ...la réponse est dans la question. Pour qu’ils s’unissent à LFI, il faut que LFI soit en situation de leur garantir le strapontin que le PS leur concède jusqu’à présent...Leur démarche n’est absolument pas politique...simplement se vendre à qui garantit le mieux la gamelle. Pour Brossat par exemple s’il sent que la gamelle Hidalgo n’est plus assurée...Pas besoin se triturer les méninges pour comprendre çà...C’est purement alimentaire...Reste à savoir où est l’intérêt de LFI de s’allier avec des gens qui ne pensent qu’à leurs gamelles ....

    Dominique FILIPPI Le 14 février 2018 à 15:40
  •  
  • Dominique FILIPPI Le 14 février à 15:40

    Ce n’est pas une question ...la réponse est dans la question. Pour qu’ils s’unissent à LFI, il faut que LFI soit en situation de leur garantir le strapontin que le PS leur concède jusqu’à présent...Leur démarche n’est absolument pas politique...simplement se vendre à qui garantit le mieux la gamelle. Pour Brossat par exemple s’il sent que la gamelle Hidalgo n’est plus assurée...Pas besoin se triturer les méninges pour comprendre çà...C’est purement alimentaire...Reste à savoir où est l’intérêt de LFI de s’allier avec des gens qui ne pensent qu’à leurs gamelles ....
    La France a besoin que le PCF se réidentifie, sans remonter aux calendes grecques, après la gauche plurielle( plus rien) les comités antilibéraux et le FDG ce sont des échecs, et pour ce qui me concerne ces échecs sont le fruit de l’effacement du Pcf qui a été intériorisé par ses dirigeants. Quant à la gamelle, les élus du Pcf non aucune leçon à recevoir, l’important patrimoine de Mélenchon acquis en 40 ans de vie politique (certes légal) et larmes crocodile de Corbière chez Ardisson le nouvel ami du couple pitoyable

    leon Le 14 février 2018 à 16:48
       
    • N insultons pas le Pcf. La gamelle ou pas on sen fout !.

      Ce qui est important c est que le PCF puisse s ouvrir des perspectives quelles quelles soient.

      En ce qui concerne la FI c est un soulagement de voir que peut etre. Nous allons echapper au harcelement que le PCF nous impose depuis 5 ans.

      Esperons que l appareil ne va pas reprendre en main le parti comme cela s est fait a prague ou deja du temps de mg buffet.

      Le PS enfin une partie du PS va se retrouver avec le mistrigri espérons la aussi que les jeunes ne se souviendrons pas du temps ou le PCF voulait plumer la volaille socialiste.

      Bonne chance et tiens bon camarade Gerin

      buenaventura Le 14 février 2018 à 18:22
  •  
  • Que deviendra la Fi lorsque Mélenchon ne sera plus candidat aux présidentielles ?

    Maurice Le 14 février 2018 à 18:26
       
    • Maurice

      Il n est de sauveur suprême comme dit la chanson

      La Fi et ses affiliés feront autre chose, contineront ou pas .

      Un mouvement ce n’est pas une fin en soi .

      Un parti non plus n est ce pas Maurice ?

      buenaventura Le 14 février 2018 à 18:40
    •  
    • Vous aimez bien poser souvent la même question. Alors faisons la même réponse. Sans doute il y aura un autre candidat ou une autre candidate de valeur. Votre commentaire qui tend à réduire le FI en une écurie présidentielle est contredite dans les faits. Sur le terrain il se passe pas mal d’évènements qui permettent d’ancrer la FI durablement dans la vie politique française. C’est un jeune mouvement qui avance en cherchant, mais qui avance et c’est bien la l’essentiel. En tous cas pour ceux qui sont soucieux d’agréger les Français autour d’une vision solidaire de la société.

      choucroute Le 19 février 2018 à 14:54
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  • Je ne suis pas un spécialiste du PCF et de son histoire, mais il me semble que cette fuite en arrière toute vers l’alliance avec le PS risque de marquer le coup de grâce dans la lente agonie du PCF.
    Remarque qui n’engage que moi ...

    Citoyen74 Le 14 février 2018 à 18:48
  •  
  • Oui, le vrai Parti Communiste c’est le PRCF, qui tout en critiquant certains aspects de la politique de LFI, a soutenu JLM pour la présidentielle, qui dans son organe mensuel " initiative communiste" soutient JLM quand il est attaqué bassement par tous les valets des média.

    PRCF qui a de plus en plus de succès , il n’y avait qu’à voir la foule qu’il y avait sur le stand à la dernière fête de l’huma. Il ne faut rien attendre de ces rigolos qui viennent de signer ce texte.

    Ce n’est que la lutte des clans.

    Mais il reste des communistes et élu.e.s honnêtes comme Elsa Faucillon.

    didier olmos Le 14 février 2018 à 19:11
  •  
  • Si les parvenus en question avaient tenu précisément les mêmes positions, mais en déclarant une abdication sans condition en faveur de la FI, Regards ne tarirait pas d’éloge sur les restes décomposés de son ancien géniteur...
    Le PCF est déjà mort et le communisme survivra à travers les hommes le soutenant par l’esprit, pas par la couleur des vêtements ou des cartes d’adhérents (idem pour le socialisme).
    Quant à la FI, plus le temps passe, plus j’ai l’impression que son soleil noir idéologique prend de l’importance et que seule la tactique importe, que la FI, en bon parti attrape-tout, s’accomoderait de n’importe quelle idéologie "progressiste" pour exister. Je lui souhaite la réussite (d’un oeil toutefois pessimiste). Mais cette route empruntée me semble le mener sur le même sentier que celui du PS (dont elle a récupéré une partie de l’électorat), les places avant les idées.
    SIC TRANSIT GLORIA MUNDI

    Nergal-Satan Le 14 février 2018 à 23:26
       
    • Le communisme a disparu en tant que régime. Lui imaginer un avenir suppose qu’il réapparaisse, qu’un parti communiste prenne le pouvoir dans un État et applique les principes du marxisme-léninisme à l’exemple de ce que firent les bolcheviks à partir de 1917 en Russie ou de 1949 en Chine. Ce scénario de répétition historique est des plus aléatoires. Le fait que la Chine justement, avec un parti communiste au pouvoir, suive pour son économie la voie du capitalisme, lui apporte un éclairage cruel. L’histoire ne se répète pas, l’évolution ne revient pas en arrière. Votre prophétie, en ce sens, est caduque.

      Reste maintenant le parti communiste. Il existe dans la démocratie avec un statut qu’il partage avec les autres partis, à égalité. Il le doit à un régime qui le lui garantit et que pourtant il veut détruire, puisque le communisme ne peut exister que si les partis politiques sont interdits, tous sauf un, celui qui se réclame du marxisme-léninisme. Les esprits qui soutiennent cette absurdité – reconnaître une chose et la nier en même temps – et la créditent d’un avenir sont marqués par une faible intelligence. Votre prophétie devient alors : il y aura toujours des imbéciles.

      Reste enfin la philosophie marxiste. Cette grande pensée restera à côté d’autres existantes ou encore à venir qui se partagent un champ théorique où la confrontation des idées est pacifique. Aucune n’y est réfutée absolument, aucune n’y exerce un magistère suprême à moins qu’un régime répressif ne l’impose. Votre prophétie devient alors : les hommes auront toujours des idées, contradictoires entre elles.

      Glycère Benoît Le 15 février 2018 à 07:28
  •  
  • Béni Benoît, point de prophétie, cher homme de paille (ou lecteur malhabile) , le communisme n’existe pas en tant que régime (l’URSS n’était même pas communiste selon ses propres dires, c’était un but à atteindre), mais en tant que courant de pensée. En cela, le communisme a existé, existe et existera encore. Aussi ne s’agit-il pas de « répétition de l’histoire », mais de sa continuité.

    Ensuite, la « démocratie » n’en est justement pas une selon le communisme, mais une « dictature de la bourgeoisie » dans laquelle les partis ne sont pas égaux, certains étant plus privilégiés économiquement que d’autres, possédant plus d’audience médiatique, etc… Ce « régime » ne lui garantit qu’un rôle d’opposition de papier et prend bien soin de l’écarter loin des forces centripètes du pouvoir.

    Le communisme peut co-exister avec d’autres partis politiques (sans prendre les exemples nombreux de PC au pouvoir et maintenant la « démocratie » comme vous l’entendez : Chypre, Népal, Guyana, Saint-Marin…). Il n’existe par ailleurs pas que le marxisme-léninisme comme pensée communiste, renseignez-vous. De plus, certains courants communistes défendent une vision pluri-parti, considérant que des choix différents doivent être pris dans une commune égalitaire. Marx lui-même vantait le bénéfice du libéralisme dans l’essor de la production à certaines périodes historiques.

    Mais, cher hiérophante de l’histoire incréée et oracle de l’intelligence oxymorique, votre toute puissante substance assurant la coexistence pacifique d’idées se joignant dans une apothéose contre la violence semble de fait contredire votre chère réalité évolutive, qui n’est emplie que de violence et de destruction créatrice. Votre dialectique des idées toutes équanimes, se valant toutes et se regardant d’un air menaçant pour ensuite se saluer dans la concorde y déroge également, là où l’hégémonie culturelle de certaines classes sociales est indéniable sous la moindre analyse sociologique qui soit. Votre totem des régimes vous enferme dans un fétichisme institutionnaliste digne d’un apprenti science-po, vous faisant perdre votre chère réalité et les évolutions conceptuelles qui s’y déroulent.

    A vouloir vivre dans la tautologie, vous vous assurez de confirmer vos propres aruspices que vous prêtez à d’autres. Vous vous assurez ainsi d’être en accord avec vous-même, dans l’intelligence et la lumière. Personne ne viendra vous disputer cette intelligence insigne, oh grand dialecticien .

    Nergal-Satan Le 15 février 2018 à 11:36
       
    • Cher concitoyen, nous sommes donc d’accord : le communisme continuera d’exister en tant que courant de pensée. Il faut en toute rigueur l’appeler le marxisme-léninisme. Bien nommer les choses doit être l’exigence de chacun. Y manquer c’est risquer de se faire mal comprendre, voire d’égarer les esprits, le pire étant de le faire volontairement.

      Était le cas ici ? Appeler, ce que vous faites, une idéologie du nom d’un état futur de la société est imprécis, mais le sens de la phrase n’est pas altéré. De mon côté, parler de régime communiste au lieu de régime socialiste est aussi un manque de rigueur, confinant à l’impropriété. Vous avez raison de le faire remarquer, au temps pour moi. Je voulais par là bien le distinguer de la social-démocratie, et aussi mettre l’accent sur le fait que dans le régime socialiste – le vrai – c’est le parti communiste qui est au pouvoir. Là non plus, pas d’altération de la phrase sur le fond : le socialisme en tant que régime a disparu, c’est ce que je voulais dire et qui ne vous a pas échappé.

      Vous mettez des guillemets à démocratie, moi non. J’entends par là le régime parlementaire, expression plus précise. On dit aussi régime représentatif, pour inclure le régime présidentiel. Là non plus, pas d’altération sur le fond, les deux termes sont corrects et mettre des guillemets me paraît fumeux. Ce régime, fondé sur le suffrage universel, est incompatible avec celui fondé sur le marxisme-léninisme, quoi qu’en ait dit Karl Marx.

      Votre souci de la correction lexicale vous honore. Je vous encourage à continuer vos progrès en ce domaine. Je vous y aide, ainsi qu’à rejeter le charabia. Deux exemples : un aruspice est une personne, non une idée ou une forme de pensée. L’équanimité, état d’esprit, s’applique à une personne, non à une idée. Des idées équanimes, ça ne veut rien dire. Encore un effort, ô grand sémanticien, dirais-je pour me permettre un peu d’ironie – que vous aimez bien, en plus que le bon usage.

      Glycère Benoît Le 15 février 2018 à 13:12
  •  
  • @Glycere

    Toujours la même rengaine, toujours le même discours anti communiste emballé dans de jolies phrases savante... Et la démocratie et bla bla bla...

    Franchement, que faites vous sur le forum de Regards ?
    Vous trollez ? Vous cherchez de l’attention ? De l’amour peut-être ?

    En tout cas si vous pouviez nous épargner vos discours idéologique répétitif et inintéressant, tout le monde y gagnerait ici.

    Merci d’avance.

    Mackno Le 15 février 2018 à 14:08
       
    • @Mackno. La filiation entre Regards aujourd’hui et son ancêtre du même nom de 1932 n’est pas linéaire. L’obédience communiste est maintenant plus malléable, le lien est intriqué mais toujours là. Il est donc normal qu’une bonne part des débats portent sur le communisme, phénomène majeur du siècle dernier. Or un débat est toujours contradictoire. Les communistes y ont leur place, les anticommunistes aussi. Personne ne trolle, tous les participants ont de bonnes raisons de débattre, il n’y a pas lieu de leur en chercher de mauvaises. On ne regarde que leurs arguments.

      Quoi qu’on pense de leur qualité, on ne peut exclure personne du forum au motif qu’ils seraient répétitifs et inintéressants. C’est votre avis personnel quant aux miens. Ce n’est pas une généralité. Je suis au regret de ne pouvoir accéder à votre demande. Maussade sans pouvoir me censurer, vous voulez me faire taire en m’en priant. Mais que je compatisse reviendrait à vous obéir. Des raisons de principe suffisent donc à ce que je m’y refuse. Désolé.

      Glycère Benoît Le 15 février 2018 à 21:34
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  • @ benedict

    Vous découvrez l’allégorie (idées équanimes) et la personnification (aruspice-idée), c’est merveilleux oh professeur de lycée !

    Et encore une fois, le marxisme-léninisme n’est pas la seule forme de communisme, il existe des formes de communisme non léninistes et non marxistes. Cette identification que vous faîtes n’est pas nécessaire, "quoi qu’en ait dit Marx".

    Nergal-Satan Le 15 février 2018 à 15:37
       
    • @Nergal-Satan. Pourquoi déformer mon nom ? Quel intérêt ? On retrouve là cet outil classique des communistes qui consiste avant tout débat à dégrader l’adversaire, en le mal nommant comme ici, souvent en le ravalant à l’animalité. Ce sont là des procédés que je m’interdis absolument. Ce point nous différencie, et c’est déjà beaucoup.

      Dans l’acception courante le communisme désigne un ensemble formant un tout cohérent, fondé sur le marxisme-léninisme, l’idéologie de référence des partis communistes, y compris le PCF. Le régime socialiste en est la réalisation concrète, État de type nouveau. C’était principalement l’URSS, le premier d’entre eux, avec lequel le PCF avait des liens organiques. Cette dépendance fonde son identité et engage sa responsabilité. Deux aspects de son passé qui le minent. Aujourd’hui il compte sur l’oubli pour se refaire une virginité politique.

      Glycère Benoît Le 15 février 2018 à 21:57
    •  
    • Monsieur Béni oui-oui donne de "l’imbécile" et s’offusque qu’on se rit de son nom ! Et monsieur Ulcère parle "d’animalité" et de "mal nommer" ! Votre mauvaise foi démontre amplement que vous ne méritez pas la moindre attention.

      Et non, votre ignorance n’est pas une acception courante, il existe de très nombreux courants communistes ne se réclamant pas du marxisme-léninisme et le rejetant ouvertement (tous les anarcho-communistes, conseillistes, situationnistes, anarcho-syndicalistes , primitivistes pro-décroissance et plein d’autres).

      De plus, vous présumez de mon communisme sans en rien savoir. Une fois de plus, sophisme de l’homme de paille.

      Bilan : vous avez invectivé gratuitement, pondu toute une longue réponse absconse sur deux de mes lignes pour finalement tomber d’accord dessus, argué que communisme=marxisme-léninisme (faux), tenté de jouer les profs de français misérablement (les figures de style, c’est au collège) quand vos arguments se révèlent boîteux (souvent) et finissez par crier au loup sur de simples boutades quand vous avez fait pire, sans oublier de parler à la place d’autrui et de présumer de l’opinion d’autrui sans en rien savoir. Comme Don Quichotte, vous combattez des géants sortis de votre imagination. Mais en plus de lui, vous imitez les moulins à vent :

      vous êtes venu pour parler seul et avoir raison seul, face à votre imagination. Je suis heureux que vous reconnaissiez notre différence.

      Nergal-Satan Le 16 février 2018 à 01:47
    •  
    • @Nergal-Satan. Je ne m’offusque pas, je m’interroge. Vous me prêtez des attitudes qui ne sont pas les miennes. Votre pratique du débat, pour n’en rien dire sur le fond, rappelle celle des communistes, mais je ne vous ai pas rangé parmi eux. Je n’ai pas non plus rangé parmi les imbéciles. Que vous les côtoyiez ou non je n’en sais rien et peu importe. J’ai seulement dit qu’un imbécile c’est celui qui défend à la fois une ligne politique et la ligne contraire. En l’espèce, qui défend le régime parlementaire et en même temps le régime socialiste. Ce crétinisme n’est pas grave quand il se limite à la parole.

      Vous rejetez l’origine marxiste-léniniste du communisme, du moins son exclusivité. Pour vous, dire qu’il y a un lien entre cette idéologie et le régime qui l’a appliquée est faux. Non, c’est vrai. Le communisme dont se réclame le PCF, fondé en 1920 à l’instigation de l’URSS, via le Komintern, et pour la soutenir, repose au contraire sur ce lien exclusif. Le communisme est une réalité, il n’a rien d’imaginaire. Une réalité historique maintenant. C’est d’elle qu’il s’agit lorsqu’on le cite, non de formes primitives d’organisation sociale ou des doctrines pré marxistes qui n’ont rien à y faire.

      Le PCF, qui naguère la vantait, essaie aujourd’hui de la faire oublier, ainsi que ses liens avec le PCUS. En droit, il ne lui est pas interdit de les renier, de mentir sur leur existence et de se dérober ainsi à ses responsabilités. Il peut s’il le souhaite abandonner le marxisme-léninisme, changer de nom, remodeler ses statuts, choisir un nouveau corps de doctrine opposé au précédent, et même renverser ses alliances. Il pourra peut-être survivre au prix de ce rhabillage. Mais ce serait reconnaître alors que tout ce qui a fait son identité et son combat depuis son origine est caduc.

      Glycère Benoît Le 16 février 2018 à 09:21
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  • Laissons le PCF faire son congres et choisir sa ligne.
    Quelle importance ? De toute maniere la Fi lance son référendum sur le nucléaire.
    Avec un PCF pro nucleaire. Productiviste et pour la force de frappe on ne peux rien envisager.
    Donc ce n est pas notre problème.

    buenaventura Le 16 février 2018 à 21:43
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  • Le pcf n’est plus un sujet. Les guéguerres intestines pour la prise du pouvoir sont pathétiques surtout que sur le fond les conceptions convergent. Alliance voir plus avec ce qui reste du ps et de ses excroissances. Rien qui permette de sortir du marécage.

    choucroute Le 19 février 2018 à 14:46
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  • Sur l’avenir de la FI, voir sur le site legrandsoir.info l’excellente contribution de Georges Gastaud et Antoine Manessis (PRCF) :
    "France soumise ou franchement insoumise ? La FI à la croisée des chemins".
    Au lieu de s’appuyer sur les résidus des partis en déliquescence (devenus repoussants aux yeux des citoyens), et autres "personnalités" aussi versatiles que médiatiques, se tourner vers les classes populaires qui ont dit Non au TCE de 2005 et tout faire pour les mobiliser !

    Autrement Le 19 février 2018 à 23:25
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  • C’est marrant comme au final, tout ceux qui rêvent de la mort du PCF se rassemblent. L’anti communisme c’est rassembleur ! Même si c’est pas nouveau...

    florian Le 21 février 2018 à 23:37
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  • Quand on lit dans l’ article : Buffet, Piquet robert Hue , un inventaire a la Prévert s impose !

    On pense a cette exposition " Histoire idéale de la mode contemporaine -les années 70 et 80- au musée des Arts Décoratifs" et d épeler.

    Les piles Wonder, la Renault 12 , Marchais , les bonbons créma , le savon persil , l huile Lesieur, la pie qui chante, Lajoinie,le bébé cadum, la bière Valstar , les mobylettes 103 Peugeot, les malabars, Fiterman, les cocotes minutes SEB, la moutarde Olida , le chocolat meunier , les pates milliat frères , Herzog, les gâteaux de l’alsacienne, le café rival , les huiles labo .

    l’avenir radieux en somme .

    buenaventura Le 23 février 2018 à 22:19
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