Glenn Close dans 'Mars attacks' au moment de la chute de son "lustre Nancy Reagan"
Accueil > Société | Par Guillaume Liégard | 26 février 2018

Inégalités : mettre au pas les riches avant qu’il ne soit trop tard

Le creusement des inégalités, la ségrégation socio-spatiale, la gentrification des centres-villes sont des phénomènes très documentés et commentés. Deux études récentes tendent à montrer qu’un nouveau palier a peut-être été franchi.

Vos réactions (12)
  • envoyer l'article par mail envoyer par mail
  • Version imprimable de cet article Version imprimable

Loin de la fable présidentielle sur les « premiers de cordée », c’est au contraire un processus de sécession des classes dominantes qui se dessine sous nos yeux. Une telle évolution est bien sûre lourde de régressions démocratiques, car il faudra bien contraindre par la force la masse des laissés pour compte.

L’enquête réalisée par le Compas pour l’Observatoire des inégalités, "Niveau de vie et inégalités : comment se situe votre commune ?", est une mine pour apprécier les dynamiques à l’œuvre dans les grandes agglomérations.

Pour chacune des 419 communes de plus de 20.000 habitants de la France métropolitaine, il est possible de connaître le niveau de vie médian, celui minimum des 10% les plus riches, celui maximum des 10% les plus pauvres ainsi que le taux de pauvreté et le niveau des inégalités selon l’indice de Gini. Les revenus des habitants ont été calculés en enlevant les impôts directs payés et en ajoutant les prestations sociales.

De Gif à Clichy : le piège des indices

Pour exemple, on relèvera, aux deux extrémités de ce classement, les cas de Gif-sur-Yvette dans l’Essonne et de Clichy-sous-Bois en Seine-Saint-Denis.

Gif-sur-Yvette se hisse au troisième rang du revenu médian le plus élevé avec 2.767 euros. Les 10% les plus riches sont au-delà de 4.950 euros mensuel quand les 10% les plus pauvres sont en-deçà de 1.391 euros. Le taux de pauvreté culmine à 5%, bien au-dessous de la moyenne nationale qui s’élève à 14,69%, et l’indice d’inégalité est assez bas à 0,28 (plus il tend vers zéro plus l’espace considéré est égalitaire).

À l’inverse, Clichy-sous-Bois dispose d’un niveau de vie médian de 1.088 euros, soit 21% de moins que le seuil des 10% les plus pauvres de Gif ! Le niveau des 10% les plus riches commence à 2.032 euros, dans une ville où le taux de pauvreté, un des plus élevé de France, atteint 44,23% – mais avec un coefficient de Gini de 0,27.

La quasi égalité, pour les deux villes, de l’indice d’inégalité montre que cet indicateur n’a en fait aucun intérêt pour des villes moyennes. Il a son utilité à l’échelle d’un pays, d’une métropole, mais dans le cas présent il traduit par un même chiffre une ville riche sans pauvres et une ville pauvre sans riches.

« Un processus de séparatisme social »

Cette extrême ségrégation pourrait apparaître comme le fruit de deux cas extrêmes si nous ne disposions pas d’une deuxième étude réalisée par l’IFOP pour la fondation Jean Jaurès : "1985-2017 : quand les classes favorisées ont fait sécession".

L’auteur de l’étude, Jérôme Fourquet, analyse l’évolution de la densité de cadres dans le cœur des grandes métropoles ; le comportement scolaire avec un recours toujours plus important à l’école privé des couches dominantes ; la quasi disparition des couches populaires dans le recrutement de quatre des plus grandes écoles.

Il décrit ainsi « un processus de séparatisme social qui concerne toute une partie de la frange supérieure de la société. Les occasions de contacts et d’interactions entre les catégories supérieures et le reste de la population sont en effet de moins en moins nombreuses ».

Étudiant les résultats du second tour de la présidentielle, il constate que « le représentant En Marche a atteint des scores hégémoniques oscillant entre 90 et 95% sur un très vaste territoire. Cet écosystème étant étendu (car englobant la majeure partie des arrondissements de la capitale ainsi que certaines communes aisées des Hauts-de-Seine, soit plusieurs centaines de milliers de personnes), ces populations peuvent parfaitement vivre en vase clos dans ce périmètre ».

Régressions sociales et reculs démocratiques

Le risque d’une classe dominante, s’autonomisant par rapport au reste de la société est donc bien réel. Dans son dernier livre, Où atterrir, Bruno Latour pose le même constat « Tout se passe en effet comme si une partie importante des classes dirigeantes était arrivée à la conclusion qu’il n’y aurait plus assez de place sur terre pour elles et pour le reste de ses habitants ».

Et d’ajouter : « Par conséquent, elles ont décidé qu’il était inutile de faire comme si l’histoire allait continuer de mener vers un horizon commun où tous les hommes pourraient également prospérer. Depuis les années 1980, les classes dirigeantes ne prétendent plus diriger, mais se mettre à l’abri hors du monde ».

Une classe ne domine pourtant pas durablement une société sans médiations, compromis sociaux, sans des sources de légitimité. Par dogmatisme, les élites déchirent le tissu social au nom de la liberté de mouvement du capital. Sans un minimum de consentement, le recours à la coercition ne peut qu’augmenter. Les régressions sociales devront donc s’appuyer sur des reculs démocratiques croissants. Dans la durée, il est douteux qu’une telle politique puisse se pérenniser dans un pays comme la France sans affrontements de grande ampleur.

Le cinéaste finlandais Aki Kaurismäki qui vient d’obtenir le prix du meilleur réalisateur à la dernière Berlinale en a profité pour déclarer : « Nous devons exterminer les riches et les politiciens qui leur lèchent le cul ». Le propos est sans doute outrancier, l’idée est là.

Vos réactions (12)
  • envoyer l'article par mail envoyer par mail
  • Version imprimable de cet article Version imprimable

Vos réactions

  • Bonjour
    Un bon article , qui apporte beaucoup d’éléments, qui confirme d’autres analyses, et particulièrement sur les immenses écarts de richesse, et surtout que les riches vivent entre eux, mais aussi les classes moyennes, la gentrification des centres villes (lire jean pierre Garnier), les banlieues résidentielles, ou populaires, ou périphériques (Guilluy), qui maintenant sont immigrés, ainsi de suite. comment le communautarisme s’installe de fait ......
    Mais , toute est fait dans ce sens, par la division du travail, l’organisation du travail, les villes , métropoles sont organiser dans ce sens, les transports (TGV), les aéroports....mais aussi internet
    le capitalisme re -modéle géographiquement , et les populations se regroupes en fonction de leurs affinités : les très riches et riches entre eux, les classes moyennes entre eux, les classe populaires entre eux, les immigrés entre eux.....
    Donc les catégories sociales ne se rencontrent plus, ne se fréquente plus, n’entre plus en contact, mais cela n’est pas nouveaux (autrefois le grand bourgeois ne rencontrer pas le prolo, n’habitez pas le mêmes quartier)), mais renforcer par la technologie, car avant le travail rester encore un lieue de rencontre , plus maintenant avec internet les transports modernes......Un cadre sup , peut au sein mêmes d’une entreprise ne pas rencontrer ses subalternes , les simples employés ; il fait tout par internet, téléphone, vidéoconférences....puis il prend sa voiture, tgv, avions, et rejoins sont quartier résidentielle sans voir rencontrer personne d’un autre milieux que lui.

    BOB Le 26 février 2018 à 14:47
  •  
  • Les illusions égalitaires véhiculées au sein de la gauche, que ce soit par ses élites, grandes écoles publiques, la presse et les journalistes dit engagés, ou bien par les syndicats et les partis politiques positionnés a gauche, toutes et tous ont paradoxalement été utilisées avec réussite par les classes dites dominantes.

    Et grandement aidé à la « spatialisation » de ces élites, par 4 vecteurs, l école, le logement, le commerce, l’immigration.
    L’école, j’entends pas là non pas les grandes écoles de type école de commerce ou d ingé, non l école primaire et secondaire.

    Que disait la gauche de l époque, et notamment le PS de JOSPIN ? : 80 % de réussite au bac !

    Allions nous mettre en place de classes a 25 élèves ? Des parcours différenciés ? Des filières dédiées ?

    Non ! Non ! Pas de sélection. Très bien !

    Que s’est il passé dans la « vraie vie » ? Et bien nous qui étions pour nos enfants ou pour nous-mêmes habitués a côtoyer a l école depuis la plus tendre enfance des enfants d ouvriers, d’employés et des enseignants, des catégories sociaux professionnelles dites « bourgeoises » cadres sup. et petit patron , profession libérale tout la s’est effondré par bribes successives.

    Il était évidemment admis, unanimement que le bac était un sésame magique qui permettait d intégrer quelque soit le niveau acquis les filières universitaires et /ou réussir dans des études supérieures.

    On connaît le vrai résultat, inutile de revenir sur les chiffres d échecs et sur les surcharges d inscription dans toutes les formations et surtout sur celles qui sont bouchées, au nom de la liberté de choix !.

    Seulement voila devant la baisse générale du niveau dans le primaire et dans le secondaire, la fuite s’est organisée d’elle-même d’abord par les classes supérieures qui se sont précipités dans le privé d élite, puis par les classes moyennes qui elles ont placé leurs enfants dans le privé « tout venant »

    Privé d élite qui se hissait au niveau du public d élite, privé du pauvre qui lui garantissait des études et cours de rattrapage après 17h00 et autre artifices de COM qui ont bien fonctionnés auprès de parents inquiets. les classes moyennes ont fuit a leur tour leur périmètre scolaire suivis des ouvriers .

    Les autres vecteurs ont fini le travail de ségrégation sociale et nous as emmenée dans le mur ou la société française se trouve actuellement.

    Les zones de résidences sont devenus des quartiers et par la suite des cités et la fausse bonne idée de 22 % de logement social sans y mettre les moyens de proximité, centre sociaux, maison de santé, police de proximité et emplois ont fini d’accélérer le processus de ségrégation sociale.

    A gauche nous chantions que l on soit au pouvoir ou pas la même rengaine, « égalité et des moyens » , les moyens oui mais pour quel résultat si les méthodes d enseignement ou de gestion restaient les mêmes ?

    Le commerce ? A droite et a Gauche chaque maire voulait ses rond points, ses zones artisanale, son centre commercial, sont pole sportif et culturel, tout cela sans réflexion globale ni mise en commun par communauté de pays ou d intérêts économique , achevant ainsi de désertifier les centres villes .

    L immigration ? La aussi pas de réflexion globale, ni sur les besoins et attente des arrivants ni sur les besoins de la France en tant que pas d’accueil.

    L’antiracisme nous servait de cache misère, et soulageait nos consciences .

    Evidement personne n’ a songé a regarder du coté du canada ou de la grande Bretagne ou ces problématiques on été prises en compte par le coté pratique sans idéologie ni dogme.

    Pourquoi ne pas s inspirer de ce qui se fait ailleurs ? tout simplement parce que la patrie de droits de l homme c’est NOUS !

    Qu ’importe si nous les foulons aux pieds , après tout on leur a filé des zones sensibles et la CMU, et puis quoi encore ?

    Au canada par exemple (ce Canada que bcp d étudiants citent en exemple), le niveau d’exigence est tout autre niveau des notes obtenues au DEC, sont élevées et souvent des « tests de niveau » suivant l université visée sont la règle et sans parler du processus d intégration lié également au logement comme préalable.

    Bien des nations industrialisées ne connaissent pas et ne vivent pas la ségrégation sociale qui s’est mise en place dans notre hexagone.

    buenaventura Le 26 février 2018 à 16:20
       
    • Au canada, "les étudiants de premier cycle ont payé en moyenne 6 191 $ de droits de scolarité. C’est l’Ontario qui a les droits de scolarité moyens les plus élevés (soit 7 868 $). Terre-Neuve a les droits de scolarité moyens les plus faibles (2 660 $), suivie par le Québec ($ 2 799) ...

      carlos Le 27 février 2018 à 10:20
  •  
  • Carlos

    prenez un calculateur sur la toile web sur un IEP par exemple

    2 salaires de cadres (pas forcement sup)( égalité homme femme) 35000 annuel par 2 = 84000 euros annuels

    avec 3 parts 2 enfants = 3860 ,00 par enfant droit de scolarité

    Et suivant le cycle , le cursus les frais spécifiques " établissement" barème master maxi : 14100 euros !!

    Tout ceci sans évidement transport logement, repas, livres

    Vous trouvez que l on est loin de l Ontario ???

    buenaventura Le 27 février 2018 à 10:41
       
    • Taux des droits de scolarité dans les établissements publics d’enseignement supérieur pour l’année 2016-2017

      Diplômes préparés


      capacité en droit
      DAEU
      DEUST
      D.U.T.
      D.N.T.S.
      diplôme national de guide interprète national
      licence, licence professionnelle
      D.F.G.S.M.
      D.F.G.S.P.
      D.F.G.S.O.
      DFGSMa

      Taux en euros Taux réduits en euros


      184€ 12€

      source : enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid20195/frais-d-inscription-pour-la-rentree-universitaire-2016.html (ajouter le préfixe utile pour accéder au site)

      carlos Le 27 février 2018 à 11:14
  •  
  • Carlos Vos chiffres sont bien sur exact

    Cependant une autre réalité chiffrée elle aussi fait jour .

    Pour info source :Educ Pro by l etudiant

    l y a les écoles sous tutelle de l’Enseignement supérieur... et les autres. En quatre ans, les établissements du MENESR ont vu leurs droits d’inscription augmenter de quelques euros, voire stagner à la rentrée 2015. Et ce, malgré les demandes régulières des directions, plaidant en faveur d’une hausse des droits.

    Le débat avait été relancé à la suite de l’initiative prise en 2014 par le ministère de l’Industrie, autorisant ses écoles à passer leurs droits de 850 € à 1.850 €. Soit 1.000 euros d’augmentation.

    Une autre étape a été franchie en 2015 lors de la création de CentraleSupélec. L’établissement, sous double tutelle Enseignement supérieur et Industrie, exige 2.200 € par an (2.500 € en 2017), contre 615 € pour Centrale (sous tutelle MENESR) et 2.300€ pour Supélec (de statut privé).

    Dans le privé, la barre des 10.000 € se rapproche
    Entre 2012 et 2015, les écoles de statut privé ont augmenté leurs frais d’inscription de 520 €. À la rentrée 2015, le coût pour une année de scolarité en école d’ingénieurs privée est en moyenne de 6.513 €.
    Les moins chères se situent à 4.800 € annuels, quand une poignée flirte désormais avec les 10.000 €, à l’image de l’Epita, l’ESME Sudria ou encore l’ECE. Un seuil symbolique franchi à la rentrée 2015 par quelques écoles de commerce.

    c est évidement difficilement supportable pour les familles

    buenaventura Le 27 février 2018 à 12:18
       
    • Supprimer des moyens puis s’empêcher toute réforme de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur conduit inévitablement à un échec programmé. Je ne m’étonnerai donc pas ensuite qu’un marché de l’enseignement "privé" tire profit de cet état de fait et de l’héritage de l’élitisme républicain qui a primé et conduit au phénomène de reproduction sociale mis en lumière par Bourdieu (modèle méritocratique dont on sait aujourd’hui qu’il tient plus du mythe que de la réalité et qui convainc malgré tout encore beaucoup de monde.)

      Ce n’est pas les "80% d’une classe d’âge au bac" qui ont posé problème, mais quand on voit l’inadaptation des moyens pour y parvenir dans les meilleures conditions, on ne peut que constater le manque de volonté politique pour le faire ! Filer du blé à des organismes sous contrats ou non avec l’Etat, comme cela se fait ailleurs, ne fera que renforcer les inégalités dans ce pays, elle ne les enrayera pas.

      carlos Le 27 février 2018 à 13:23
  •  
  • Ce n’est pas les "80% d’une classe d’âge au bac" qui ont posé problème, mais quand on voit l’inadaptation des moyens pour y parvenir dans les meilleures conditions, on ne peut que constater le manque de volonté politique pour le faire ! Filer du blé à des organismes sous contrats ou non avec l’Etat,

    entirement d’accord j’avais bien pris le soin de le préciser

    Allions } nous mettre en place de classes a 25 élèves ? Des parcours différenciés ? Des filières dédiées ?

    En suite sans le justifier mais en le déclinant je vous l’accorde peut être maladroitement, le phénomène de fuite vers les structures scolaires dites " d élites privé ou publique" a bien fonctionnée.

    La ghettoïsation des lycées et collèges a précédé celle des zones d’habitation. la preuve en est que Sarkozy ne s’y était pas trompé en supprimant la carte scolaire afin de finir le travail libéral de "privatisation" de l ’enseignement , par les parents eux mêmes ! un comble !.

    Apres les cohortes de " sam. suffit " et de villa "mon rêve" ont fuit les " quartiers " pour a la final se retrouver ghettoïsés a leur tour dans des réserves pour déclassés, les maires ex ruraux en périphérie ont fini le boulot en laissant s installer la grande distribution et autres vendeurs de canapés bon marchés .

    Précipitant chaque jours des milliers de gens sur les routes pour rejoindre une deuxième voire troisième couronne de ZI , de ZA , de pole technologiques etc etc .

    Aucune réflexion de fond n’a été entreprise pars les gens de gauche dont je fait comme vous partie , nous en payons les conséquences chaque jours .

    buenaventura Le 27 février 2018 à 14:11
       
    • @Buenaventura - Nous voilà tous autant que nous sommes assis sur une branche que nous avons (collectivement j’entends) méthodiquement contribué à scier...

      Je dois vous avouer que j’ai la conviction que nous sommes tellement avancés dans le processus de décomposition des idéaux républicains de liberté, d’égalité et de fraternité et plus globalement démocratiques, autant qu’enserrés dans un mode de vie destructeur pour notre environnement, qu’il m’apparaît quasiment impossible d’enrayer la catastrophe qui s’annonce sans en passer de toute façon par un bain de sang...

      Pour autant, ce pessimisme qui m’assaille parfois plus fortement par exemple lorsqu’on nous rappelle que le combat politique de demain s’annonce fatalement être celui entre une monarchie technocratique néolibérale (comme disait Bruno Lemaire épuisant d’un seul coup le seul éclair de génie qui lui restait) et une dictature néolibérale d’extrême droite, ne m’empêchera de faire ce qu’il faut pour lutter et contre l’une et contre l’autre...

      carlos Le 27 février 2018 à 17:30
  •  
  • carlos Le 27 février à 17:30.....................
    ........
    le combat politique de demain s’annonce fatalement être celui entre une monarchie technocratique néolibérale ...et une dictature néolibérale d’extrême droite, ne m’empêchera de faire ce qu’il faut pour lutter et contre l’une et contre l’autre...(sic)
    ....................................
    Dans le contexte d’une Guerre Civile ?

    buda Le 28 février 2018 à 09:54
       
    • @Buda - C’est justement pour éviter d’en arriver là que je fais ma part...

      carlos Le 28 février 2018 à 10:04
  •  
  • Sur le contexte d une guerre civile, soyons attetif a ce qui se passe en italie

    Berlusconi , la droite des affaires, mafieuse et les fachos de la ligue du nord sont aux portes du pouvoir.

    Des affrontements dans la rue ont lieu tous les jours entre les fachos et "l’extrême gauche" comme le titre la presse.

    Les Français , qui ne regardent que par la lorgnette étriquée de leur suffisante franchouillardise ne semblent comme d habitude au courant de rien sinon à disserter sur le retard des trains et la date des soldes .

    Méfions nous que les européennes qui s’annoncent ne nous laissent pas un gout amer dans la bouche.

    buenaventura Le 28 février 2018 à 15:24
  •  
Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.