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Accueil > actu | Par Guillaume Liégard | 29 janvier 2017

Pour Benoît Hamon, les problèmes, c’est maintenant

Le vainqueur de la primaire socialiste n’aura pas le temps de savourer, car sa victoire risque d’avoir l’effet d’un séisme sur le PS : si le candidat à la présidentielle a le choix entre le recentrage et l’émancipation. Dans tous les cas, la synthèse sera impossible.

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Au terme du second tour de la primaire organisée par le Parti socialiste, Benoît Hamon vient de l’emporter largement sur Manuel Valls et disons-le d’emblée, c’est une excellente nouvelle. Cette primaire a certes été poussive dans sa capacité à déplacer un électorat nombreux, elle a même frisé le grand guignol avec l’invraisemblable tripatouillage sur le nombre de votants après le premier tour, mais elle délivre un message clair en offrant de grandes vacances au libéral-autoritaire Manuel Valls.

Il y a un an à peine, le débat politique s’organisait autour de deux propositions qui concentraient tous les renoncements de ce quinquennat : la déchéance de nationalité et la première mouture de la loi Travail. Que Manuel Valls, principal artisan de ces mesures, soit sévèrement battu est donc un signal fort envoyé à tous les sociaux-libéraux de ce pays.

Incertitudes au PS

Reste que la victoire de Benoît Hamon ouvre désormais pour lui une période de difficultés à surmonter face à des choix stratégiques potentiellement contradictoires. Son succès est à la confluence d’un double électorat : un réel vote d’adhésion à l’orientation qu’il a défendue tout au long de sa campagne, mais aussi un vote de rejet de Manuel Valls – sans qu’on puisse dire quel est le poids relatif de chacun de ces suffrages. Si le premier constitue sans doute un socle pour l’ancien ministre de l’Éducation, la direction que prendra le second est d’autant plus incertaine qu’existent deux autres candidatures : celle d’Emmanuel Macron et celle de Jean-Luc Mélenchon.

La première question, immédiate, est de savoir quel va être le comportement des secteurs du Parti socialiste qui, peu ou prou, ont soutenu la politique gouvernementale depuis 2012. Annoncée de longue date, la transhumance d’un certain nombre de responsables socialistes, voire gouvernementaux, vers la candidature Macron devrait prendre de l’ampleur dès ce lundi. Quelle en sera l’ampleur, c’est évidemment toute la question, mais la réalité de ce phénomène ne fait pas de doute et les défections affaibliront mécaniquement le vainqueur de la primaire.

[Lire aussi : "Comment Valls, de Rugy, Pinel et les autres s’apprêtent à trahir les électeurs de la primaire"]

L’entourage de l’ancien ministre l’Economie le sait tellement qu’il a d’ores et déjà déclaré qu’il n’y aura pas de place pour tout le monde ! Si le fort peu élégant « On ne prendra pas les crevards » a été relativisé, au profit d’un plus diplomatique « Nous n’accueillerons pas systématiquement les dupes de la primaire à l’issue du second tour le 29 janvier prochain », le message venant de la macronie est parfaitement clair.

Se recentrer ou s’affranchir

Mais à supposer que le mouvement vers Macron soit à peu près contenu, il restera un autre problème de taille pour Benoît Hamon, celui de la réalité politique des 400 candidats investis par le Parti socialiste pour les prochaines législatives. Ceux-ci sont à l’image de l’actuel groupe parlementaire et sont, pour l’écrasante majorité d’entre eux, fidèles au président François Hollande, voire à Manuel Valls. Désignés à l’issue d’un vote des militants, ces candidats seront une épée de Damoclès pour le nouveau candidat.

Fort de sa nouvelle légitimité, le candidat nouvellement élu peut-il redistribuer les cartes ? C’est sans doute indispensable s’il veut agréger des alliés, mais cela aggraverait les tensions au sein du PS. En a-t-il la volonté et les moyens ? Deux choix s’offrent donc à Benoît Hamon : rassembler d’abord son propre parti au risque d’un certain recentrage ou s’en émanciper avec le risque de se retrouver bien isolé et sans les moyens financiers indispensables à une campagne présidentielle.

Débat après débat, le candidat a toujours affirmé qu’à l’issue du scrutin, il s’adresserait aux deux autres candidats : Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. L’éventualité d’une synthèse entre les deux n’aura évidemment pas lieu car ces deux électorats ne sont pas compatibles. Les résultats mêmes de la primaire sont là pour le rappeler.

Des propositions compatibles avec le système

La mesure phare de Benoît Hamon sur le revenu universel a déjà suscité bien des commentaires. Si le premier volet consistant à étendre des droits sociaux revalorisés aux 18-25 ans et à mettre en place une allocation d’étude pour les étudiants ne fait guère de débat à gauche, la généralisation à l’ensemble du corps social n’est pas sans poser quelques difficultés.

Notons qu’une telle proposition n’est pas un marqueur entre gauche et droite, mais une différenciation qui traverse tous les camps. Ainsi des expérimentations ont été réalisés au Canada, aux Pays-Bas, et la Finlande a annoncé qu’elle testerait début 2017 un revenu de base universel versé chaque mois à chaque citoyen. En aucun cas, ces politiques ne sont une quelconque remise en cause des standards de la globalisation. L’approche de la Finlande sur le sujet de la dette grecque, parmi les plus dures du continent européen, devrait en convaincre aisément.

[Lire aussi : "Le revenu universel, un piège libéral ?"]

En France, des personnalités de droite comme Frédéric Lefebvre prônent une allocation universelle de « 800 à 1.000 euros ou plus » « sans aucune contrepartie et dès la naissance » (lire ici). Même si les montants ou les modalités peuvent varier des personnalités comme Christine Boutin ou Dominique de Villepin ont la même approche.

Une dynamique incertaine

Dès lors, quoiqu’on pense de la proposition du candidat socialiste, la question clef est donc la suivante : s’agit-il d’une proposition qui laisse intacte les mécanismes de la mondialisation et de la dérégulation libérale ou bien s’inscrit-elle dans une stratégie visant à remettre en cause cette dernière ?

Un élément de réponse apparaît avec le positionnement du candidat socialiste sur la question européenne. Au cours du débat de l’entre-deux tours, il a tenu à préciser que sur ce sujet, il avait un désaccord avec Jean-Luc Mélenchon, et n’a pas repris Manuel Valls quand celui-ci a affirmé que les deux candidats avaient une approche commune sur l’Europe. Or c’est bien là le problème. Sans remise en cause des mécanismes qui gouvernent l’économie mondialisée, il y aura peut-être un revenu universel, mais dans sa conception libérale, et il n’y aura ni transition écologique et encore moins émancipation de la société.

Au fond, la question qui synthétise les problèmes de Benoît Hamon peut s’exprimer ainsi, quelle est la fonction politique d’un vote pour lui ? Avec Emmanuel Macron, la fonction est d’offrir une perspective crédible à celles et ceux qui ne veulent pas d’un second tour Fillon-Le Pen. Avec Jean-Luc Mélenchon, il s’agit de sanctionner le gouvernement sur sa gauche, préalable indispensable à une reconstruction d’ampleur de la gauche. Benoît Hamon est pris dans cet étau. Peut-il bénéficier d’une dynamique en sa faveur et bousculer le champ politique à gauche ? Rien n’est moins sûr mais cette présidentielle semble être celle des surprises.

@silicium17

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Vos réactions

  • Cinq années de Sarko-fillonisme + cinq autres de Hollando-vallsisme ont écrasé les français. C’est dire quelle perception peuvent avoir les Français de la politique gouvernementale qui va s’achever en quenouille.

    La victoire de Benoit Hamon n’en n’est pas une. Il va devoir choisir une politique inverse du social-libéralisme instituant la politique de l’offre, consacrant ainsi toute l’orientation du néolibéralisme. Il n’en n’a pas les moyens cohérents et même la volonté, compte tenu du carcan dans lequel le PS est enfermé depuis des décennies.

    Reste une politique d’alliance avec Macron pour les sociaux-libéraux d’un côté et d’un Hamon avec Jadot si celui-ci ne peut pas se présenter....et il n’y a toujours pas de programme.

    Devant ces magouilles de fond de panier, il va falloir faire émerger du neuf. Heureusement la France insoumise, qui non seulement avance sur le contenu du programme mais aussi sur le financement, bataille depuis maintenant une année pour avancer. L’opportunité de la victoire apparaît de plus en plus clairement !

    Max Le 29 janvier 2017 à 23:33
       
    • Ni Macron, ni Mélanchon trop grosses têtes style RTL pour moi, et pourtant de gauche et depuis toujours !
      Au moins je vais pouvoir voter au premier tour, pour quel avenir on verra bien et rêvons un peu ....
      Et si le PS faisait un retour à ses origines ?

      Alex Le 30 janvier 2017 à 22:14
    •  
    • @ alex, c’est le clown du Ps ? on dirait.

      rodydecoue Le 1er février 2017 à 20:02
  •  
  • La victoire de Benoît Hamon à la primaire est plutôt une bonne chose pour celles et ceux qui considèrent qu’il faut rassembler pour sortir du schéma Fillon-Macron versus Le Pen, la peste ou le choléra.

    La victoire de Benoît Hamon, c’est la mort du PS Mitterrandien, celui de l’hégémonie de la sociale-démocratie devenue social-libéralisme. Les socialistes retrouvent un chemin que le PCF ou Ensemble n’ont cessé de creuser : celui de l’unité à gauche. La loi Travail et le 49.3, Valls vient d’en payer le prix. Valls est maintenant hors-jeu, la sanction du quinquennat Hollande est venue des socialistes eux même, du moins de presque 2/3 d’entre-eux. Il y a du grain à moindre pour rassembler au delà de la candidature Mélenchon et ce malgré le sectarisme et la politique de l’entre-soi. J’approuve la déclaration faites par Hamon : « Je ne crois pas en l’homme providentiel, je ne prétends pas détenir la vérité, je préfère toujours le "nous" au "je" ». La victoire de Hamon rebat donc les cartes à gauche. Il faut maintenant travailler au rassemblement le plus large, de Mélenchon en passant par Jadot jusqu’à Hamon. il n’y a pas d’autres solutions pour battre le droite. Chacun de leurs côtés, les différentes forces de gauches ne passeront pas le premier tour. Ensemble, elles peuvent gagner, à la présidentielle comme aux législatives. L’union est un combat.

    Stéphane Le 29 janvier 2017 à 23:42
       
    • Hamon a dit qu’il sera candidat donc c’est plié ! Sa candidature vise à torpiller celle de la france insoumise qui n’est pas un parti, donc JLM n’a aucune possibilité de se retirer...cqfd : hamon, valls peu importait, l’ennemi c’est mélenchon.

      christian Le 30 janvier 2017 à 00:40
    •  
    • Hamon, Venise, c’est fini !

      Hier soir, Hamon a bien réaffirmé sa filiation rocardienne, donc plus capitalisme que socialiste proudhonien, donc encore moins socialiste marxiste.

      Maintenant le bal masqué est terminé.

      Déjà on nous fabrique de vrai sondage, c’est à dire de fausses statistiques -le roman toujours plus vrai que la réalité, c’est chez gens là- pour nous imprimer nos esprits que Hamon est devant Melenchon. Ceci démontre que c’est bien un candidat faux coup de balais. En tant que "frondeur", il n’a jamais été au bout de la démarche contre le loi el khomery !

      L’éducation populaire est longue, car c’est une éducation sans professeur, juste par discutions et expériences personnelles. L’important est de transformer les consciences pour change le réel. Car sans transformation intellectuelle et morale, le changement est illusoire, c’est à dire socialiste de la rose.

      Hamon, c’est la gauche de la "gôche" ; donc quand même pas tout à fait une gauche.

      La Renaudie Le 30 janvier 2017 à 10:40
  •  
  • Hamon est un habile politicien qui a compris que des militants socialistes voulaient s’accrocher à un erzatz de pensée de gauche, il a sorti le revenu universel...qui nous ramène au seuil de...pauvreté ! C’est ni fait ni à faire mais ça fait l’affaire en interne. Son rôle sera maintenant d’affaiblir mélenchon en faisant le coup de l’union de la gauche ! et le plus pathétique reste filoche qui lui saute au cou alors que le même hamon a permis à valls d’être premier ministre...et dire que je lui ai acheté son bouquin sur la loi khomri ! Décidemment le PS et bien le vrai problème pour la gauche

    christian Le 30 janvier 2017 à 00:33
       
    • Tout à fait. Hamon est le candidat PS rêvé pour l’oligarchie. Son emballage "de gauche" est là pour contenir Mélenchon et la FI tout en laissant le champ libre à Macron. Autour duquel va se recomposer un "parti démocrate", qui trouvera dans ce qui restera du PS sa "caution de gauche".
      Et dans l’histoire, plus personne pour assumer la politique des gouvernements Hollande. La candidature de Valls aurait été beaucoup plus gênante : empiétant sur Macron, nous laissant à nous le champ libre, et assumant directement le désastre du quinquennat.
      La bataille va être rude, il ne faut pas tomber dans le "piège Hamon", c’est un leurre et rien de plus...

      raphaël Le 30 janvier 2017 à 00:55
  •  
  • Voilà des positions bien intransigeantes.
    Comme si Mélenchon était le leader suprême, le seul, l’unique ! Alors que nous sommes nombreux à nous réjouir de l’effondrement de Valls et d’Hollande, devenus minoritaires dans leur propre parti, les insoumis ne voient dans la victoire de Hamon qu’un gêneur de plus.
    Les communistes ? Des boulets.
    Les Socialistes même avec Hamon ? Des traîtres au service de "l’oligarchie" pour qui "l’ennemi c’est Mélenchon" et même "un piège".
    EELV ? Ils n’ont pas de programme.
    Les autres sont toujours de trop, sont toujours en trop.
    Croyez-vous insoumis que vous pouvez être la gauche à vous tous seuls ?
    Vous vous enfermez dans la même logique que Lutte ouvrière sur le plan électoral. Celle du repli sur soi, sur son propre mouvement. Ce n’est pas l’insoumission, c’est l’intolérance.
    Le résultat de cette politique : c’est la victoire assurée de la droite avec Macron, Fillon (pour le moment) ou Le Pen.
    L’équation est simple : soit les gauches y vont chacune de leurs côtés, soient aucunes ne passera le second tour.
    Pour moi, Mélenchon ou Hamon comme candidat, peu importe s’ils travaillent ensemble, c’est la gauche qu’il faut rassembler même si j’ai bien des réserves sur l’un comme sur l’autre. Ensemble, ils gagnent, séparés, ils perdent, nous perdons et la droite gagne aux présidentielles comme aux législatives. Il est plus qu’urgent de se rassembler. Ce rassemblement que les communistes n’ont cessé de défendre, que les insoumis ne veulent pas sauf à s’aligner sans broncher derrière eux, derrière Mélenchon, de signer leur Charte.
    Il est urgent de reconstruire cette gauche en ruine. Cela passe par l’acceptation des autres et non par leur soumission.

    Stéphane Le 30 janvier 2017 à 01:43
       
    • Le problème n’est pas l’intransigeance mais le fait que le PS vise à sa survie. Le PCF en est presque mort de cette logique partidaire. Le démarche attrappe tout sur des bases floues de hamon ne mènerait qu’à une redite du dernier quinquennat. Il faut être plus ambitieux. Et la comparaison avec LO est assez stupide vu le travail de LFI et sa démarche.

      christian Le 30 janvier 2017 à 02:16
    •  
    • "...Ce n’est pas l’insoumission, c’est l’intolérance..."
      Donc selon vous il faut être tolérant :

       pour accepter un candidat qui a soutenu comme ministre toutes les mesures de l’austérité
       pour accepter un candidat qui a voté pour le traité de Lisbonne
       pour accepter un candidat qui à éviter de faire chuter le gouvernement pour éviter le loi El Khomri
       pour accepter un candidat qui a déclarer il accepterai de soutenir Valls comme vainqueur des primaires PS plutôt que soutenir Mélenchon au deuxième tour ... Je m’arrête la.

      Votre dit "tolérance" est plutôt un salade des couleuvres, de la confusion avec l’intention de continuer les magouilles d’arrière boutique, l’entre soi des appareils. Le mouvement de "la France insoumise", rassemblement citoyen hors cartel des parti, sur un programme élaboré en collectif, cette manière de faire la politique autrement est en train de donner un coup de pied dans la fourmilière des apparatchiks.

      Quelle drôle d’idée de retomber dans les habitudes pourries parce-que le PS a élu son croquemort.

      Xantrius Le 30 janvier 2017 à 16:13
  •  
  • Ha Stéphane ! pour une fois je suis d’accord avec vous, il faut se rassembler.
    Des aujourd’hui des rencontres pourraient être programmées entre le PCF et le PS d’HAMON.
    Que le PCF , dors et déjà propose de rejoindre ce nouveau pole et que des accords se fassent sur les législatives .
    Des aujourd’hui reprenez votre soutien a JLM, rejoignez Hamon a gauche ; allez quoi ! soyez chic laissez nous seul.
    Bravo a Hamon ! vive une alliance PCF PS .
    Bravo et encore merci HAMON , récupérez le mistigri PC.

    buenaventura Le 30 janvier 2017 à 08:51
       
    • Je répondais à Christian....
      Néanmoins, je reconnais là Buenaventura et son ironie qui lui sert d’argument. Franchement, ça va faire vachement avancer le débat votre anticommunisme viscéral !
      Le Mistigri vous salut bien

      Stéphane Le 30 janvier 2017 à 09:23
    •  
    • Le sectarisme des Insoumis est impressionnant.
      Impossible d’avoir un candidat de gauche au second tour sans rassemblement ?
      N’oublions pas que l’élection présidentielle n’est pas démocratique. Les législatives seront l’occasion d’une expression large et diversifiée.
      Comment vont se saisir de l’évolution de la situation politique les Insoumis sans structure ? Que va dire l’homme providentiel ?
      Et si nous organisions un vote citoyen de grande ampleur pour faire choisir le candidat ? Une mise en pratique de la 6ème république ?

      Berthier G Le 30 janvier 2017 à 09:32
    •  
    • Je ne fais pas partie de la France Insoumise, mais j’ai de la mémoire. Cela fait 35 ans qu’on nous fait le coup de "l’union" de la gauche pour battre la droite et l’extrême-droite, et cela fait 35 ans que ça se termine par une politique de droite une fois arrivés au pouvoir, et l’inévitable renforcement de la droite et de l’extrême-droite. Alors c’est clair que si on recommence, je n’en suis pas, il y a un moment où même le plus idiot finit par comprendre !

      Seb Le 30 janvier 2017 à 12:00
  •  
  • Je pense que le problème est mal posé quand vous dites, que le "PS vise sa survie etc." Toute organisation (appelez cela "parti", "mouvement", "ligue", "coordination" etc. car ce n’est jamais quelle nom de l’organisation que l’on se donne) lutte pour sa survie, pour la défense de sa démarche politique, pour faire gagner ses idées dans le combat politique. Le tout aujourd’hui est de savoir s’il faut rester entre soi ou s’il faut rechercher l’unité la plus large à gauche pour combattre la droite Fillon-Macron et l’extrême-droite Le Pen.

    Si Hamon s’adresse à toute la gauche à l’exception de Macron qui n’en est pas, cela m’intéresse, car cela montre qu’il y a un mouvement de fond au sein de ce parti qui souhaite sortir de la logique sociale-libérale. Je suis au PCF et je discute avec les uns comme avec les autres - je ne suis pas sectaire - et je vois bien qu’à la base, les socialistes ne sont pas tous hollandistes, loin de là. D’ailleurs les partisans du social-libéralisme sont en train de quitter le PS pour Macron, c’est plutôt une bonne chose. Contrairement à vous et à Mélenchon, je ne souhaite pas la mort du PS (la stratégie du marteau Mélenchon et de l’Enclume Macron ou de la "tenaille"), je souhaite sa refonte sur les bases de gauche qu’il n’aurait jamais dû abandonner. Abandon qui avait commencé à l’époque où Mélenchon en était membre dans les années 1980 et 1990 (les 20 ans de Bad Godesberg pratique du PS de Mitterrand). Mélenchon l’a quitté à juste titre au début des années 2000. Néanmoins, il n’est écrit nul part que les socialistes ne peuvent pas évoluer. Autour de moi, j’ai vu des électeurs socialistes aller voter au second tour de leur primaire alors qu’ils n’y avaient pas été au premier parcequ’ils ne croyaient pas que ce soit possible que Valls soit éliminé. Que l’appareil du PS avec Cambadelis ne laisserait pas faire. Je crois que la vague a été trop forte. Lorsque le rapport des forces change, on peut tourner le dos ou s’y intéresser. Pour moi, cela change la donne même si je reste sceptique car le PS (ses cadres) ne va pas changer en deux jours mais, à la base, il y a des socialistes avec qui nous pouvons travailler. Je le sentais depuis la loi El-Khomri où l’unité s’est fissurée.

    Reste la question des convergences. Je n’ai pas dit que c’était gagné. Ce qui me gène c’est cette attitude rigide et unilatérale des insoumis, c’est que l’on mette tout le monde dans le même panier. Avec cette logique que l’Autre est là pour nous détruire. Les premiers posts suite à cet article en disent long : Hamon est un "leurre", une machine à "torpiller Mélenchon". Comme si ce réflexe de lutte pour la survie dont vous parliez commençait à vous gagner. Au bout du compte cela donnera un combat fratricide aux présidentielles comme aux législatives dont la droite pourra se frotter les mains. On va tous se tirer une balle dans le pied comme dirait pierre Laurent. Même les sondages les plus favorables à Mélenchon ne le placent pas au second tour, le dernier en date le place même derrière Hamon. Et même s’il ne faut pas trop les écouter (plus le temps passe moins ils sont fiables et pour cause ils sont manipulés ou dépassés dans leur façon d’analyser un paysage électoral mouvant), ils montrent au moins que ce que disait François Ruffin dans un autre article est juste : "personne à gauche ne peut gagner tout seul".

    Stéphane Le 30 janvier 2017 à 09:19
       
    • Bonjour Stephane, vous avez un bon sens de l’écriture et c ’est un plaisir de vous lire. Je suis moins subtil que vous dans mes écrits. Moi je vais vous résumer encore plus radicalement ce que je vois. Melenchon , et son Coquerel ne sont qu’une poignée d’opportuniste qui veulent le pouvoir pour la gloire, l’Argent, le pouvoir. Ils ne savent parler que pour casser leurs collègues de gauche PS et du PCF, le PG (Les insoumis, officiellement) ont passés 5 ans à casser du Hollande, pas de chance, il ne se présente pas. Les derniers mois, ils ont voulus se rabattre que l’argument "Ceux qui ont aidés le gouvernement Hollande, là aussi, ils se sont encore plantés, ce sont les electeurs du PS qui l’ont eux même désavoué. Il leur reste Hamon, qui a pratiquement le même programme que les insoumis, mais plus démocrate à l’international, et même plus de gauche que Melenchon, Hamon avec son revenu universel qui voudrait donner de l’argent à tout le monde, en commencant surtout par les plus pauvres, et là, les insoumis se retrouvent à un mur. Leur objectif étaient de tuer le PS, puis le PCF et de devenir la principale force de Gauche, quitte à faire passer Fillon, ils s’en foutent. Donc ils se retouvent face à un Hamon qui est encore plus à gauche que eux, et qui fait partie du PS. Mais les insoumis ne sont pas des marionettes aux ordres de leur gourou et de ses lientenants. ILs vont voter librement pour Hamon, parce que ’il a les mêmes programmes que Melenchon, mais en plus concret, en moins Poutine, en moins crise de nerfs, et en plus gentil et democrate. Donc ils vont nous inventer je ne sais quel pretexte pour casser du Hamon, le seul problème est qu’il ne savent pas quoi lui reprocher, c ’est un frondeur du PS, donc il s peuvent même lui dire qu’il en a fait partie du quiquenat Hollande, puisqu’il a claqué la porte du gouvernement, et puisque Melenchon aussi était un ancien ministre du PS de Jospin, donc on và avoir droit à un magnifique festival de salades contre Hamon, juste pour que Melenchon garde sa position de principal force de la gauche et Coquerel, député aux législatives. Melenchon baisse dans les sondages, il en reviens à un 10 % et à mon avis il và descendre encore plus à force de ne pas parler de son programme et de ne consacrer son temps qu’à démollir ses adversaires. C ’est lamentable. Allez, moi je suis pour Hamon, sur ce coup là. Une réunification de tout les electeurs (Et non pas leur leader proximo) pour contrer la droite et l’extreme droite, et surtout avoir un programme humaniste et de gauche, qui va distribuer de l’argent aux plus pauvres.

      BDPIF Le 30 janvier 2017 à 10:18
  •  
  • "Benoît Hamon vient de l’emporter largement sur Manuel Valls et disons-le d’emblée, c’est une excellente nouvelle."
    Ben moi,je pense au contraire que c’est une très mauvaise nouvelle pour la construction d’une vraie alternative.
    cette candidature va continuer à empêcher que les vraies questions sur les moyens d’une autre politique ( l’Europe, la maitrise des flux financiers, des marchandises etc.) soient posées.
    Hollande en 2012 c’était "plus à gauche que moi tu meurs"
    le même type d’opération se met en place

    Dniel93 Le 30 janvier 2017 à 10:11
       
    • Et le revenu Universel, vous en pensez quoi ?

      BDPIF Le 30 janvier 2017 à 10:26
    •  
    • Bien évidemment. Et B. Hamon s’est fait le chantre auprès de Hollande du "serrer à gauche pour ouvrir à droite" lors de précédentes élections. Dialectique oratoire à gauche pour une pratique de l’évitement constante. Et nous arrivons à une abstention massive pour cause de trahison du contrat politique et social. Hamon ou un énième visage de la trahison des élites.

      Vassivière Le 30 janvier 2017 à 10:46
    •  
    • Merci à BD Pif pour sa réponse.
      Chacun dit les choses comme ils les pensent. Ce que je déteste ce sont les insultes.
      Politiquement, ce je que je souhaite c’est que contrairement à ce que disent les insoumis nous puissions dépasser les murs, c’est l’objectif du Front de gauche et ce n’est pas nous communistes qui avons cassé l’outil. Ce que vous écrivez confirme les craintes que j’ai tenté de faire connaître dans plusieurs contributions : par son intransigeance, la France insoumise pousse à s’en éloigner. Ils rejettent plus qu’ils ne rassemblent et leur dynamisme marque le pas. Par le passé, nous aussi avons eu ce genre d’attitude au PCF (cela remonte à des lustres et je n’étais pas né mais je ne peux l’ignorer) et nous avons appris de l’histoire. Les insoumis font campagne, on ne peut pas le leur reprocher. Simplement, il faut choisir ses amis et nous sommes ici traités en ennemis par certains d’entre-eux. C’est là le drame car au final cela fera gagner la droite. Marx disait qu’il faut toujours se demander quel est l’intérêt de l’adversaire pour choisir à contre sens une position. Alors que dirai justement le quidam du Figaro ou du parti LR s’ils nous lisait ici ? Que les forces antilibérales se bouffent entre elles, c’est bon pour nous, répondrait-il. Voilà pourquoi je considère mortifère la stratégie de la France insoumise. On se casse la gueule et ensuite on se retrouvera dans les mêmes manifs à faire le même chemin jusqu’à la prochaine fois. J’approuve la position du PCF de tout faire pour l’unité. Simplement, ce que souhaite certains ici avec un brin d’ironie c’est que nous les communistes nous partions, nous sommes des gêneurs. C’est à cause de cela que certains camarades iront finallement voter pour Hamon au lieu de Mélenchon. Tu n’es pas le seul, de plus en plus vont le faire. Moi je reste fidèle aux choix des militants pour l’option 1 même si j’étais pour l’option 2. Aux insoumis qui m’insultent, je ne ferme pas la porte et je crois à les lire que ça leur fait du bien sans le savoir car ils préférèrent trop le confort de l’entre-soi, sans contre-débat, dans des "one man-show" (bientôt holographiques) où l’on ne risque pas la contradiction. Deux d’entre-eux m’ont même demandé d’aller voir ailleurs ce que moi je ne leur demande pas, c’est dire s’ils aiment le débat. Nous les plaçons devant leurs contradictions d’où leur amertune. Pour eux nous sommes le Mistigri comme le dit l’un d’entre eux plus haut. Je pense que cette intransigeance, ils la payeront tôt ou tard à cette élection ou à une autre. Il ne suffit pas d’un leader charismatique qui se la joue maître d’école à l’ancienne, omnipotent et omniscient, pour faire basculer le rapport des forces et ce ne sont pas 200000 clics derrière un clavier qui le feront basculer non plus. Toutes les grandes conquêtes sociales se sont faites dans un vaste mouvement de fond, d’union malgré les différences et les contradictions.

      Stéphane Le 30 janvier 2017 à 10:50
  •  
  • Tout à fait d’accord avec Christian et Raphaël.

    Dans la période que nous vivons, l’urgence d’un programme de vraie rupture (que présente la FI même si à mes yeux persistent quelques insuffisances), est de mise. le programme Hamon ne présente rien sur des points fondamentaux :
     Quid de l’irruption nécessaire des salariés dans le rapport capital / travail ?
     quid de la remise en question du droit issu de la propriété lucrative des moyens de production ?
     Quid des traités néo-libéraux de cette UE / euro, carcans auxquels Hamon reste encore attaché ?
     Quid de la réappropriation des biens communs que la droite rose ("PS") a largement privatisés ?
     Quid de la "réforme" de l’enseignement de Peillon qu’a largement défendue et mise en œuvre Hamon ?
     Quid d’une Constituante selon ce que propose de façon fort démocratique, la FI ?
     Quid d’un projet global chez Hamon ?

    J’en arrêterai là de cette énumération non exhaustive.
    Quant à ce qui serait un entre-soi à la LO, dire cela est faire preuve d’une totale ignorance ou mépris vis-à-vis du processus de coproduction citoyenne, tel que lancé depuis un an par la FI

    Babeuf

    Babeuf Le 30 janvier 2017 à 10:34
       
    • d’accord avec gracchus ! Mais tenons compte des électeurs sincères du PS qui se redonnent une santé (fictive selon moi) en s’accrochant au discours new look de leur parti. Il est légitime qu’un militant aie du mal à voir son parti se décomposer (songeons à nos amis, pour la plupart, communistes encartés). Le débat doit porter sur le programme pas sur les procès en sorcellerie social-libérale (les gens ont compris la réalité politique, mais certains ne veulent pas franchir le pas). Et de toute façon nous avons affaire à des politiques rompus à ce genre de manoeuvre au sein du PS !!! Mélenchon lui-même en était, donc ce n’est pas une tare à condition d’en sortir !

      CHRISTIAN Le 31 janvier 2017 à 09:15
  •  
  • Les" insoumis" ?

    Heureusement qu’ils ne se résument pas à ces quelques activistes du petit doigt sur le clavier du Web quand il n’est pas "sur la couture du pantalon" gauchiste traditionnel , anticommunistes viscéraux , diviseurs et démobilisateurs qui font depuis bientôt un siècle le jeu des adversaires du monde du travail, se déclarant maintenant opportunément "Insoumis" mais toujours doctrinaires de la soumission totale et sans discussion pour les autres.

    Ces "Totalitaires idiots", voilà le vrai problème de Mélenchon dont il ne pourra pas faire "Fi" trop longtemps , car les "partageux" comme il aiment à dire doivent savoir partager....et là on attend des actes plus que des discours .

    Arthurr Le 30 janvier 2017 à 10:57
       
    • je pense qu’il y a plus de communistes au sein du mouvement des insoumis qu’au sein du PCF lui-même, et certains sont dans les deux mouvements ! n’oublions pas l’hémmorragie d’adhérents du PCF en quelques décennies. Donc déclarer que les participant.e.s à la FI sont anti communistes est une "contradiction in adjecto" comme dit Marx dand le capital. D’autre part (relisez lucien sève !) beaucoup de communistes n’ont jamais été dans le parti, c’estce ui sauve cette idée, ce projet, à mon avis

      christian Le 30 janvier 2017 à 18:49
  •  
  • Hamon a voté le CICE, l’ANI, la réforme des retraites ... Janus !

    Vassivière Le 30 janvier 2017 à 10:58
       
    • Il a même volé des bonbons quand il était petit.

      BDPIF Le 30 janvier 2017 à 10:59
    •  
    • @ BDPIF
      Voila le résumé de vos phrases bien tournées :

      Vassivière : " Hamon a voté le CICE, l’ANI, la réforme des retraites ..."
      Réponse BDPIF : "Il a même volé des bonbons quand il était petit."

      La comparaison de la destruction massive des conditions de vie pour la population française avec un vol des bonbons, ça dit tout non ?

      Xantrius Le 30 janvier 2017 à 16:28
    •  
    • c est vrai qu il volait des bobons hamon ...excellent formule que seuls les cerveaux étroits n ont pas compris .......cela se reflête dans le niveau d leur réflexion :
      ça me rapelle une chanson sur baader :

      Baader mangeait ses crottes de nez
      Baader faisait pipi par terre
      Baader était très mal él’vé
      Baader faisait pleurer sa mère
      Baader vendait au marché noir
      Des bonbons blancs à la vanille
      Qu’il volait en rentrant le soir
      Baader tirait les ch’veux des filles

      sans remonter au vol de bonbons, maastricht le programme commun, les 5 dernières anénes sufisent pour discréditer hamon et le PS

      ducono Le 31 janvier 2017 à 10:31
  •  
  • La forme et le fond.
    La France Insoumise n’est pas un parti, mais un mouvement.

    La différence ? c’est que s’y retrouvent indifféremment des socialistes, des communistes, des écologistes et de bien d’autres tendances idéologiques et parmi tous une masse, majoritaire, considérée comme des républicains, mais non engagée sur une base partidaire. Quel dénominateur commun entre toutes ces "options" ?
    La charte.

    La charte qui les rassemble tous. Cette charte n’est pas une structure de parti, c’est une orientation de fond qui se concrétise par un programme : l’Avenir en commun avec pour point de départ "l’Humain d’abord", programme du FdG en 2012 et depuis, au fil des contributions auxquelles chacun d’entre nous peut toujours participer, des études programmatiques permettent de structurer, de chiffrer, d’orienter, mettre à jour. Rien n’est figé et c’est là tout l’intérêt et la différence avec un parti, quel qu’il soit, avec ses statuts, rigidifiant l’ensemble. La base est commune et à été "consacrée" à la Convention de la France Insoumise à Lille en octobre 2016. Ce n’est donc pas seulement de Jean-Luc Mélenchon dont il s’agit !

    La candidature PS de Hamon est déjà très encadrée à gauche et à droite en son sein. Dépasser les décisions d’orientations politiques et économiques sur les questions sociales, environnementales, financières, européennes qui ont été prises depuis cinq années avec Hollande et Valls relève de la quadrature du cercle. Benoit Hamon va-t-il changer de braquet ? Alors qu’il a bien contribué à l’arrivée de Valls dans ce quinquennat, il faudrait plus que rétro-pédaler.
    Rassembler la gauche, c’est de la phraséologie de comptoir au bar du pmu politique. Se payer de mots, les Français ont donné ! des actes ! la loi El khomri, la loi Macron, le nucléaire, la politique de l’offre, ne serait-ce que seulement ça, quelle décisions peut-il prendre ?
    Chacun d’entre nous doit réfléchir sur la campagne contre la France insoumise, les médias ont déjà commencé à tirer !

    Max Le 30 janvier 2017 à 11:31
       
    • Helas Max, vous vous tirez une balle dans le pieds tout seul.
      On a lu vos arguments, c ’est trop facile de vous répondre que Hamon faisait partie du gouvernement Hollande, Melenchon a fait partie du gouvernement Jospin, qu’il a voté Maastrich, etc, etc ... Hamon a claqué la porte du gouvernement, Melenchon a voulu faire son mouvement tout seul. Hamon s’est récupéré le PS, pas vous, arrétez de vouloir tout le temps casser l’adversaire, pour essayer de vous en récupérer les décus, cà ne marche pas, cà n’a jamais marché depuis 5 ans. Parlez de votre programme, et puis de Poutine, la chine, etc ; de tout ce qu’on veut pas voir à Gauche ; et puis vos insoumis, c est juste le PG sous un autre nom. Vous me fatiguez tous. Ma dernière intervention sur cet article.

      bdpif Le 30 janvier 2017 à 12:17
  •  
  • @BDPIF
    Si vous assimilez voter les 3 plus graves mesures du mandat Hollande à un simple vol de bonbons c’est que votre conscience politique est tombée au niveau de vulgaires intérêts partisans dont nous crevons tous. Sans moi.

    Vassivière Le 30 janvier 2017 à 11:35
       
    • Et toutes les lois de régression votée par Mélenchon sous Mitterrand après le tournant de la rigueur ? Et le traité de Maastricht qu’à défendu bêtes et ongles Mélenchon en 1992-1993 ? Si vous voulez laver blanc, commencez par vous même et vôtre grand leader.

      La plus grave mesure du quinquennat Hollande, c’est le loi Travail qui a mis des milliers de gens dans la rue. Je n’ai pas connaissance que Benoît Hamon l’ait approuvé pas plus qu’il n’a approuvé le prolongement à outrance de l’état d’urgence, mesure liberticide.

      Après Hamon, Mélenchon... qu’importe s’ils peuvent travailler ensemble à construire une alternative crédible au schéma d’un second tour droite / extrême-droite. Je ne veux pas revivre 2002.

      Nous communistes travaillons à la convergence des partis, mouvements, ligues, collectifs etc. qui ne veulent pas de ça.

      Stéphane Le 30 janvier 2017 à 12:02
  •  
  • Je vai quitter un instant l ironie pour poser une analyse plus poussée, analyse que je produit dans ces tribunes assez souvent mais que vous ignorez superbement, je retire mon donc le terme "schizophrénie" pour diagnostiquer plutôt une " surdité".

    La question du PC est d’ailleurs secondaire a mon sens , elle a été réglée par votre vote de soutien à JLM en décembre 2016.

    La question d une campagne commune est implicitement écartée et chacun fera la sienne.

    Les désignations des candidats FI en ce qui nous concerne sont terminées , voici aujourd’hui le constat de la situation a la FI , sans commentaires, ni critiques , c’est un simple état des lieux .

    La primaire PS et le résultat du vote confirmant le premier tour ? HAMON ! oui et alors ?.

    La réaction de Jean Luc Mélenchon dimanche soir est explicite non ? " tant mieux si les mots qui ont entrainés les électeurs du PS a choisir Hamon, sont ceux déployés par les insoumise au lieu d être ceux qui défendaient le bilan hollande "

    Félicitations a Hamon : point barre. Et maintenant ? vous imaginez quoi ?

    Nous oublions et les électeurs aussi ( qui n’appartiennent a personne) oublient le discours du Bourget ?

    On s’assois sur les traités européens alors que la FI et Hamon on des avis complètements différents sur ce sujet ?

    On oublie le vote des "frondeurs " sur la question du SMIC ?
    Sur tout les votes du gentil Hamon depuis 5 ans a l’assemblée nationale .

    On adhère donc au revenu universel , que le patronat appelle de tous ses vœux pour en finir avec le smic comme référence et une partie de la droite également , qui veux en finir avec la sécu, la cmu et les prestations sociales ?

    dans une autre tribune j écrivais ceci mais vous préférez vous en tenir a "l ironie " au lieu de me répondre sur le fond.

    Jusqu’à présent le parti socialiste a toujours eu plusieurs fers au feu, un pour la « vraie » gauche, comme dans le passé, Mauroy, Emmanuelli, Lienemann, Mélenchon, plus prés de nous Montebourg, Hamon.

    Le fer « gauche de gouvernement » Fabius, Jospin, royal, hollande. : Les sociaux démocrates.
    Le fer « gauche dite réaliste ou de rupture » Rocard, Vals, Macron : les sociaux libéraux.

    Toute les fois, lors d élections, un social démocrate réalisait la synthèse parmi les 3 grands courant et donc logiquement était présenté aux élections : Jospin, royal , Hollande.

    Le tour était joué, les contestataires retournaient dans les permanences et autres emplois publics, « associatifs monsieur le maire » ou para public.

    Les sociaux démocrates retrouvaient leur « fiefs », mairie, députation, régions, collectivités locales.
    Les sociaux libéraux, leur pantouflage lucratif, dans les grandes entreprises du privé ou du publique nationale ou régionale.

    Le peuple dit de gauche serait son frein, les dents, les poings et encaissait des mesures saupoudrées d un zeste de mesures sédatives sociales en attendant des jours meilleurs, et en se disant que se serait pire avec la droite

    Mais depuis l’adhésion de tous « TOUS » , les partis socialistes européens aux thèses du social libéralisme, il n y a plus de volonté au PS de la réaliser cette synthèse pire , le préposé dévolu depuis 2 décennies a cette tache , a savoir le jésuite HOLLANDE , s’est converti au social libéralisme lui aussi.

    Incapable de se régénérer de l intérieur, de s’ouvrir a l’extérieur sur sa gauche, fossilisé par des « sénateurs rentiers » des ors de la république, la fuite en avant du parti socialiste a été de se caler par « réalisme » sur les politiques économiques des droites et des sociaux démocrates les plus libérales

    Le parti socialiste est tout sauf naïf , le renoncement d hollande devrait vous éclairer sur ce point
    Qui le pousse dehors ? Hamon ? Montebourg ? et bien non ce sont VALS et HEYRAULT .

    Le PS a fait son choix : l’impasse sur les 5 ans a venir
    2017 c’est mort ! donc ce qui compte c’est de ne pas laisser JLM être a la tète de la gauche ( oui de la gauche ! et pas de le gauche de la gauche comme LO que vous citez par ironie).

    Donc on envoi Hamon fédérer les forces de gauche , on marginalise JLM et on prépare la "réunification d’ un PS"
    social libéral avec les Vals, Macron , et on sera prêt en 2022

    Macron 35 ans, vals 59 et Mélenchon 70 ! allez y a plus qu’a !

    Et pendant ce temps , les idiots utiles a gauche vont bêler " unité ! unité " , union de la gauche, gauche plurielle , FDG et dernière tarte a crème " le France en commun " . ( Strapontin quand tu nous tiens)

    Ne comptez pas sur nous pour cette mascarade !

    Comme le dit le leader " minimo" ( vous l’appelez comme ca non ?) " la deuxième fois ou te fait avoir c’est de ta faute " ( proverbe berbère)

    Ca c’est de l ironie camarade Stéphane et en bon zélote je répète la phrase du maitre .

    buenaventura Le 30 janvier 2017 à 12:07
  •  
  • j sens un léger de vent de panique devant la victoire de Hamon....
    pour ma part je l attaquerais seulement sur son action comme ministre et député
    quelle a t il admis en étant ministre ? quel texte a t il voté comme député" ?
    en décembre il a voté la confiance à Cazeneuve qui n a pas voulu donner un coup de pouce au smic comme on dit !
    je pense que FI comme le PC devraient nous sortir tout ce qu il a approuvé comme ministre et comme député, cela nous donnerait plus d arguments que les éternelles rengaines anti socialistes dont ils en chanté bcp de refrain

    ducono Le 30 janvier 2017 à 13:00
  •  
  • « il serait temps que la campagne commence et que tout le monde se jette dans l’eau du débat démocratique comme Jean-Luc Mélenchon l’a fait depuis des mois. Donc, non l’urgence n’est pas de rentrer dans un débat d’état-major dont le ticket d’entrée serait le ralliement au candidat et au programme socialiste. C’est tout le peuple qui doit pouvoir être pris à témoin des différences entre les programmes des uns et des autres, et même des convergences si elles se font jour. Les principaux médias ont su organiser des débats programmatiques entre les candidats des primaires ? Ils ont d’ailleurs montré l’appétit des français pour la politique. Je propose qu’ils organisent dès maintenant de tels débats thématiques pour la vraie campagne entre les candidats déclarés. Voilà qui fera avancer les choses et éclairera »
    Eric Coquerel
    http://www.eric-coquerel.fr/node/571

    Alfred Le 30 janvier 2017 à 15:12
  •  
  • Thorez ? Marchais ? c’est vrai que des grands résistants comme ca devraient être au panthéon

    buenaventura Le 30 janvier 2017 à 15:26
  •  
  • Tatcher nous a laisse des petits rejetons:la finesse de l’humour,un anticommunisme obsessionnel,margaret bueaventura a tout de sa mère spirituelle !!

    barnola Le 30 janvier 2017 à 16:47
  •  
  • Ah, je viens de lire que Mélenchon était en train d’adoucir son discours sur Hamon. Il dit même sa "satisfaction" devant sa désignation à la primaire. Il était temps parce que les premiers messages des insoumis de cette chaîne semblait nous orienter vers un hamonbashing. Allez un petit effort et Buenaventura ira "prendre un café" avec Hamon.

    Pour le reste Maurice, je dirai que les propos que je lis chez les insoumis sur ce site relèvent plus d’une haine viscérale envers le PCF qu’autre chose. Point de bienveillance même si Buenaventura s’inquiète pour mon audition, ma santé mentale... en bon Diafoirus de Molière il va me prescrire une saignée (il en rêve) ou me couper un bras. Il passe son temps à déclarer le PCF cliniquement mort mais s’énerve dès que la contradiction lui est portée par ... un mort. A moins qu’il craigne que le cadavre bouge encore !

    Quant à Mélenchon, il peut citer les classiques du communisme, les grandes figures de la résistance et imiter Georges Marchais pour faire prolo, cela ne trompe que ceux qui veulent être trompé.

    Je vais voter pour un bon comédien, c’est certain mais je risque de me retrouver un peu seul si d’autres camarades las des attaques anticommunistes de ses partisans préfèrent un type moins agressif comme Hamon. Et de toute façon, si je quitte ce site pour un site pro-Hamon, Buenaventura sera trop content, ainsi que René-Michel. Je ne vais pas leur faire ce plaisir.

    Stéphane Le 30 janvier 2017 à 16:50
       
    • A vous lire j’ai de plus en plus de mal à croire que vous soyez réellement membre du PCF ! Ou alors vous faites partie d’une minorité en a pesanteur politique. Mais il est vrai que,comme nous le confie lucien sève dans ses récents ouvrages, G.MARCHAIS ne croyait pas du tout que le communisme soit un objectif crédible pour l’humanité ! Donc tout est possible et son contraire, donc sans intérêt le dialogue avec un locuteur qui ne vut pas construire

      christian Le 30 janvier 2017 à 18:59
  •  
  • Quelle journée de rupture ;-)

    Alexis Bachelay (sud ouest) , "il est souhaitable que le président dise qu’il soutient le candidat issu de sa famille politique", même si "le résultat de la primaire indique que beaucoup de Français de gauche portent un regard critique sur le quinquennat."

    un autre dans le Monde :« Est-ce que le bilan de François Hollande est indéfendable ? Certains l’ont dit, Benoît Hamon ne l’a pas dit », a également déclaré le député de Seine-Saint-Denis, soucieux de tendre la main aux soutiens de Manuel Valls. Soulignant trois divergences fortes avec la politique gouvernementale – « la déchéance de nationalité, la loi travail, l’utilisation du 49-3 » – M. Hanotin a ajouté : « En dehors de ça, il s’est quand même passé beaucoup de choses au gouvernement et beaucoup de choses sur lesquelles à titre personnel, [et] Benoît Hamon lui-même, nous avons voté les lois », a-t-il assuré.

    et pour finir Hamon sortant de Matignon
    "Je sors de cet entretien satisfait et heureux de voir que les bases du rassemblement sont posées sur des bases extrêmement claires"

    Bobo Le 30 janvier 2017 à 17:29
  •  
  • Stéphane
    je note que vous ne me répondez pas sur le fond sur le post plus haut concernant la tactique PS pour 2022
    éclairez moi de votre science marxiste !

    buenaventura Le 30 janvier 2017 à 18:08
       
    • Buenaventura
      Je ne suis pas un spécialiste de la tactique du PS pour 2022, déjà décrypter les stratégies des insoumis, des verts etc. en 2017 c’est pas rien lorsque l’on observe la vitesse à laquelle celle-ci changent. Je ne vais donc pas vous répondre sur des conjectures, je n’ai pas la boule de cristal.
      Mais répondez plutôt sur "l’union", cela ne vous plaît pas trop cela "l’union", prônée par Hamon. Qu’en pensez-vous ?
      Vous joindrez-vous à l’appel signé par des communistes, des insoumis (si-si), des socialistes ou des écologistes ce matin ? Déjà plus de 20000 signatures. A ce rythme, dans dix jours les 200000 clics seront atteints !
      Allez : vous signez le premier et moi je signe après ? On fait ça ?
      Je vous laisse le lien :
      change.org/p/pour-une-coalition-entre-benoît-hamon-jean-luc-mélenchon-et-yannick-jadot

      Stéphane Le 30 janvier 2017 à 18:31
    •  
    • Tu pèses moins de 2% mais qu’est-ce que tu saoules !

      René-Michel Le 31 janvier 2017 à 22:50
  •  
  • @Stéphane, c’est le nouveau troll (de service) version PifPaf, en moins hard. Donneur de leçons, toujours à voir la paille et non la poutre. Qu’il vote pour Hamon et qu’il honnisse Mélenchon, ça ne nous intéresse pas du tout. Toujours le même refrain, on veut nous forcer la main pour nous obliger à nous ranger derrière le PS. Eh bien, non, c’est terminé et bien terminé. Le débat est politique. Il ne faut rien y voir d’autre. Hamon, n’est pas le problème. Attendons un peu qu’il se découvre, qu’il nous annonce ses véritables intentions. Lui et ses amis n’ont jamais voulu rompre le lien ombilical avec le PS, seulement l’adapter à la marge, ce n’est pas maintenant qu’ils vont le faire alors qu’ils sont à deux doigts de prendre la machine à cash.
    Nous sommes sortis de la politique politicienne qui voudrait agglomérer des sociaux-libéraux et la force des Insoumis qui ont un programme, un candidat à la présidentielle et des candidats dans toutes les circonscriptions pour les législatives, programme qui comporte notamment : (Plan B sur l’Europe ’sortie de l’Euro ???, du nucléaire, pour la 6ème république, sortie de l’Alliance Atlantique, suppression du sénat, une nouvelle constitution, la proportionnelle...). C’est bien de cela dont on parle et pas de mayonnaise politique politicienne propice aux magouilles. C’est la fin d’un système, aidons-le à mourir ou c’est lui qui nous tuera. Hamon ou pas, les uns partiront chez les libéraux pour garder leurs places, les autres continuerons de faire ce qu’ils savent faire le mieux faire, de l’opportunisme électoral au gré de leurs intérêts alimentaires avec leurs baronnies locales. Quant au PCF, il pourrait tout perdre s’il continue de louvoyer et d’être tenté continuellement d’assumer le mariage ente la carpe et le lapin. Il faut mieux perdre sur ses convictions que de gagner sur des compromissions. La recomposition se fera, quoiqu’il en soit, quel que soit le résultat des élections, dans la douleur certainement après les législatives et en fonction des rapports de force qui existeront à ce moment-là. Hamon n’est pas rendu très loin, il n’a pas de programme, que des slogans et des incantations opportunistes. Attendons qu’il se découvre. Le Ps reste le Ps et le demeurera. Il ne changera pas, sauf s’il en est contraint. 
    Dans cette situation, que certains y trouvent matière à compromis, ça les regarde. Nous non. Ce n’est pas du sectarisme ou de l’anti quoique ce soit, mais un choix politique. Il n’y aura pas d’alliance avec le PS ni à la présidentielle ni aux législatives. On a déjà donné. Il en va de notre crédibilité, de notre cohérence et de la confiance des 270 000 Insoumis, des actions, tractages, réunions... déjà faites. Il n’y aura sans doute pas d’accord avec le Pcf aux législatives puisque nous ne savons pas encore s’il ne va pas changer de casaque. Certains l’y poussent, ses cadres y sont majoritairement favorables. Ce serait dommage. Mais, nous gagnerions en clarté et cohérence. Si l’on veut casser ce système pervers, à bout de souffle, il faut savoir en assumer les conséquences.

    Dernière trouvaille la pétition de note donneur de leçon en chef, sorte de yaka plus fautcon : on danse tous ensemble. On ne sait pas encore sur quelle musique et qui fera le danseur, celui qui guide l’autre. On peut s’initier à la farandole, on tourne on tourne, 3 petits tours et puis s’en vont...

    rodydecoue Le 30 janvier 2017 à 18:45
       
    • Il n’y aura sans doute pas d’accord avec le Pcf aux législatives puisque nous ne savons pas encore s’il ne va pas changer de casaque.

      Ne pas travestir les faits. L’absence d’accords aux législatives n’a rien à voir avec ce que fera ou ne fera pas le PCF. Le refus de tout accord est une position de principe de la FI. Elle n’est pas un parti (du moins, le prétend-elle), donc elle ne négocie pas avec des partis (ni le programme, ni le candidat, ni les législatives). Le tout est à prendre ou à laisser.
      Le problème, c’est qu’elle est un parti (au passage, identifié par le seul microcosme militant... une seule discussion avec des collègues suffisant à dissiper toute illusion à cet égard : "JLM ? C’est le Front de Gauche"), ce qui conduit inéluctablement à la concurrence avec les autres partis aux législatives.

      florent Le 30 janvier 2017 à 22:22
    •  
    • @ rodydecoue

      1) Je ne suis pas un Troll et je ne suis pas "de service". Evitez ce genre d’accusation gratuite. Je suis comme vous derrière un clavier, je ne vous demande pas si vous êtes un Troll ou je ne sais quoi. Je suis communiste (encarté depuis quelques années mais électeur depuis ma majorité, j’ai surtout milité sur le plan syndical et je navigue entre les deux en fonction du temps qu’il me reste). Ici, je vous porte la contradiction ,c’est tout. A moins que vous considériez que ce site vous appartient. Je m’exprime là où je veux quand je veux. Pour l’accusation de donneur de leçon, je vous retourne la politesse - relisez-vous donc sur ce plan vous faites la même chose sinon pire, l’humour en moins.

      2) Je ne vous ai pas invité à signer une pétition, c’était une pic - un clin d’oeuil - adressé à Buenaventura qui ne me loupe pas non plus sur le ton de l’ironie, ton qu’il ne se gène pas d’utiliser à mes dépens. Moi-même, je ne sais pas si je vais la signer, cette pétition, je ne fais jamais cela sur un coup de tête.

      3) Ce que je constate avec certains insoumis, c’est qu’ils semblent un peu tendus depuis qu’Hamon a gagné sa primaire. Franchement, c’est plutôt une bonne nouvelle, vous préfériez Valls ? Je ne dis pas que je vais voter pour lui, mon parti a fait le choix que vous savez. Je dis simplement que votre attitude que je qualifie de sectaire n’est pas faites pour faire gagner la gauche, pour éviter un 2002 à l’envers. Je trouve aussi que de parachuter des candidats là où le PCF a des députés sortants qui ont été à la pointe du combat contre le loi El-Khomri à l’Assemblée ce n’est pas bon non plus. Nous relèverons le gant mais si nous perdons vous savez bien à qui cela servira. C’est tout. J’ai essayé de vous convaincre du contraire, depuis, la rencontre entre les insoumis et le PCF s’est terminée par une rupture. Nous allons donc nous tirer une balle dans le pieds à gauche, j’ai le droit de le dire.

      Je ne vous ai pas attendu pour critiquer le PS, je dénonce son orientation "droitisante" depuis des années et cela bien avant que Mélenchon ne le quitte. Néanmoins, je ne mets pas tous les socialistes dans le même panier et je sais que ceux avec lesquels je discute dans ma commune ne sont pas tous des sociaux-libéraux. J’espère que cela aboutira à une réorientation en profondeur du PS, un aggiornemento salutaire. Vous votre position est différente, vous voulez la mort du PS, la mort du PCF (certains parmi vous ont déjà envoyé le faire part, ce qui m’interroge sur le temps que vous perdez à écrire à des morts). Je crois que votre hostilité envers Hamon vient surtout du fait qu’il fait de l’ombre à votre champion.

      Pour le reste, nous ne parlons pas le même langage. Quand je parle d’union, de rassemblement, d’alliance vous répondez magouilles, trahisons etc. Vous êtes manichéens.

      Allez une dernière fois pour rire, Mélenchon partagera-t-il un café avec Hamon en hologramme ?

      Stéphane Le 30 janvier 2017 à 22:43
  •  
  • honnêtement Stéphane ? l union avec Hamon ?
    Et bien je maintiens mon opposition a toute alliance avec Hamon, pour les raison évoquées plus haut.
    j’essaierai de peser dans les débats internes a la FI dans ce sens, pour garder la candidature et la dynamique JLM 2017.
    je reste confiant pour la suite de la campagne JLM
    comme vous je ne lis pas dans le marc de café , donc j ignore tout de la suite.
    Je ne signerai pas l’appel et si les communistes ou des insoumis veulent le faire c’est leur droit le plus strict.
    Je respecte leur choix mais ne partage pas leur avis

    buenaventura Le 30 janvier 2017 à 18:57
       
    • L’union avec Hamon, vous y viendrez un jour ou l’autre... En politique, il ne faut jamais dire jamais.
      Je vais être sérieux maintenant, moi Mélenchon et Hamon je ne les vois pas se rapprocher tant que la présidentielle ne sera pas passé. Après, je pense que tout est possible.
      Je persiste à dire que "personne à gauche ne peut gagner tout seul". Vous vous pensez le contraire. C’est conviction contre conviction.
      PS : "j’ai raison et vous le savez" !

      Stéphane Le 30 janvier 2017 à 23:02
    •  
    • @stephane Mais t’as vraiment rien à foutre de tes journées ?
      Va tracter pour Hamon, prend l’air et oublie nous !

      René-Michel Le 30 janvier 2017 à 23:25
    •  
    • @ René-Michel.

      La contradiction, c’est dur René-Michel. "Stéphane" n’a rien d’autre à foutre que d’écrire sur ce site, dis-tu ? (je passe sur le langage fleuri). C’est toi que je vois depuis longtemps sur ce site. Le militantisme du net, c’est bien, mais il est temps maintenant d’aller sur le terrain.

      Florent Le 31 janvier 2017 à 09:08
    •  
    • @Stéphane et à @ Florent : Hamon comme Hollande qui était allé aussitôt élu se recueillir devant Merkel, vient de faire allégeance à Hollande, qui va lui donne selon toute certitude, le baisé qui tue. Quelques heures auparavant, nous avons eu le droit la photo des faux frères Hamonus, Vallus et Tristus s’embrasant au siège du PS.
      Et maintenant quelle est la suite ? Qui rentre dans la danse ? Union, Union, Union nous hurle t-ils. Il faut battre la droite et l’extre droite. Toijours le même refrain pour la même chanson.
      (reprise dernier article de François Cocq sur son site que je partage) Le scrutin est passé mais la comédie médiatique va continuer pour mettre le story-telling de la primaire au service du projet Macron. Prochains épisodes en date ? Les débauchages de cadres du PS pour rejoindre Macron. Il faut dire que Benoît Hamon est un bon client pour conforter la candidature Macron : quand ce dernier cherche par tous les artifices à échapper au bilan gouvernemental qu’il a pourtant insufflé depuis les alcôves de l’Elysée jusqu’à Bercy, Hamon est lui de fait le candidat officiel du PS puisque tel était l’objet de la primaire qui l’a vu le désigner. Et il revendique cette filiation et l’héritage qui va avec : ne s’est-il pas précipité à Solférino dès le soir des résultats pour une photo souvenir sur l’air du « Retrouvons-nous tous ensemble » avec Manuel Valls ? Avant d’aller dès le lendemain chercher consignes à Matignon auprès de Bernard Cazeneuve et faire allégeance à l’Elysée chez François Hollande ? A moins que ce ne soit l’inverse.
      La primaire est désormais derrière nous. Elle a permis de désigner le candidat du parti socialiste. C’est en soi déjà beaucoup au regard de l’état de décomposition de ce parti. Elle aura aussi servi à plus que ça, en gelant la surface médiatique pendant un mois pour laisser à M. Macron le temps d’essayer de produire enfin ce qui pourrait s’apparenter à un programme. Elle a retardé également le temps médiatique du « Pénélope gate », les médias ayant surinvesti la primaire du PS et n’ayant pu dans un premier temps se saisir de ce qui s’annonce pourtant comme « l’empeachment de la magouille » du candidat de la droite. Mais elle n’aura pas pour autant servi de rampe de lancement pour une dynamique populaire pour le candidat qui en est ressorti. En prenant des intérêts dans l’affaire et parce qu’ils ont bien compris que le temps est à l’insoumission généralisée, les médias ont transformé leur rapport direct aux primaires, qui les voyait jusqu’à présent désigner par ce biais leur futur champion, en outil de campagne pour mettre en scène des choix faits par ailleurs. Les primaires ne bénéficient plus à ceux qu’on croit. Mais ce sont pourtant toujours les mêmes qui tirent les ficelles.

      rodydecoue Le 31 janvier 2017 à 10:04
  •  
  • Hamon = gôche caviar. Ce type vit avec une cadre dirigeante de chez LVMH, le numéro 1 mondial du luxe. Dégageons-les !

    Durruti Le 30 janvier 2017 à 23:10
       
    • "Dégageons-les" ?
      Il faudrait un jour faire le bilan de toutes les nécrologies du PS annoncées depuis 30 ans. Ca aurait un intérêt : il y a une réalité -qu’elle nous plaise ou non- et il serait temps d’arrêter de prendre nos désirs pour la réalité.
      Alors, oui, c’est la gauche caviar et après ? "Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant « dégagisme ! », « dégagisme ! », « dégagisme ! » mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien".

      Florent Le 31 janvier 2017 à 09:15
    •  
    • La gauche caviar passe mieux alliée à l’ancienne gauche vodka ? C’est ce que VOUS pensez bien sûr. Hamon était chez Cazeneuve hier et prend l’apéro avec flambi aujourd’hui. La primaire PS a changé la face du monde. La magouille a de beaux jours devant elle.

      René-Michel Le 31 janvier 2017 à 10:16
    •  
    • Gauche caviar, gauche vodka, gauche quinoa....
      Peu importe.
      Il ne s’agit pas de dire "vive Hamon". Il s’agit de rappeler une évidence : il n’est pas possible d’y arriver seul. Et les réactions à l’élection de Hamon sonne comme un retour au réel pour la FI.
      Bien sûr, on peut nier tout ça et jouer les fiers à bras, mais c’est de la pure incantation.

      Florent Le 31 janvier 2017 à 15:10
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  • pour les semaines qui viennent l’urgence, me semble-t-il, est de ne rien concéder sur le programme, en mouvement, de la F.I. Rien ne serait plus dangereux politiquement que d’imaginer d’ores et déjà une "synthèse" type social-démocrate pour construire une nouvelle "gauche plurielle" qui nous a conduits où nous en sommes. Par contre travailler sur les alternatives concrètes en cas de victoire peut renforcer notre crédibilité : sur les réactions inévitables du patronat français et international, sur les réactions des pays européens accrochés au libéralisme (allemagne et satellites), sur les coopérations internationales à favoriser (chine, russie, afrique du nord, grèce...), sur les mouvements sociaux à susciter pour accompagner la venue au pouvoir (songeons à l’épisode front populaire et aux grèves qui ont pu faire que les réformes sont advenues), créer les conditions de l’élargissement du mouvement F.I. après l’élection (il ne s’agit pas d’un mouvement du candidat mélenchon mais l’inverse !). En bref, le plus dur n’est pas l’élection mais ce qui suivra (quel que soit le vainqueur !!!)

    CHRISTIAN Le 31 janvier 2017 à 09:08
  •  
  • Alexis Corbière vient d être clair sur France inter : Sarkozy ;Juppé,Vals, Hollande c’est le "dégagisme ".

    Ce n’est pas a "travers les vieux parti et institutions que se fera le renouveau a gauche" , nous sommes sur la 6ieme république .

    Ce n’est pas parce que" le PS nomme son candidat que tout doit se recomposer autour de lui"

    Le droit opposable a l’emploi, est une belle idée dans le programme de JLM , et non pas "un minimum" de 800,00 euros qui n’est même pas le seuil de pauvreté.

    " nous désobéirons aux traités européens" politique qui s’appuiera "sur la souveraineté populaire".

    donc rien heureusement n’évoque une "réunion " et encore moins un "accord" avec le nouveau candidat du PS

    buenaventura Le 31 janvier 2017 à 09:10
       
    • Le problème de Corbière, c’est qu’il ne voit de la réalité que ce qui l’intéresse.
      Un exemple qu’il ne prend jamais, pas plus que JLM d’ailleurs, c’est l’Angleterre et le parti travailliste. Soyons clair, ce n’est pas le scénario que je souhaite pour la France. Mais c’est une réalité à regarder en face au lieu de prendre ses désirs pour la réalité. Le parti travailliste avec Corbyn fait l’objet d’un réinvestissment populaire massif. Il est le premier parti de Grande Bretagne en terme d’adhérents, de nombreux jeunes l’ont rejoint, etc.
      Alors encore une fois, les prétentieuses annonces de la mort du PS devraient se faire avec plus de prudence. Le PG fait cela à chaque élection, sans jamais expliquer ensuite pourquoi cela s’est avéré faux. Un exemple aux municipales : répétée à tue tête par tous les cadres du PG, l’idée que nous serions en 1788, dans une situation prérévolutionnaire, etc. De là découle l’idée qu’il ne fallait pas, nulle part, jamais, sous aucun prétexte, d’alliance, (puisque Corbière depuis son salon parisien sait ce qui se passe dans toutes les municipalités de gauche de France). Au lieu de nous expliquer leur erreur d’appréciation de la situation concrète (il n’y a pas eu de révolution française en 2015), ils préfèrent accuser le PCF d’avoir détruit l’espoir (bla, bla, bla). Avec ce paradoxe au passage : le PCF, annoncé mort toutes les 5 mn, a tout à coup la force surpuissante d’arrêter les révolutions en cours.

      Florent Le 31 janvier 2017 à 09:28
  •  
  • le seul accord possible, selon moi, est celui qui se baserait sur un programme qui irait au-delà du programme F.I. et non en deçà version social-libérale ou même social-démocrate ! les français ont assez pris de gifles avec les fausses promesses, ce serait suicidaire de reculer sur notre programme qui, selon moi toujours, est a minima pour essayer de régler les problèmes sociaux et environnementaux. Mais pour cela il faut renforcer le mouvement pour augmenter la pression populaire ! Du pain sur la planche certes mais l’enjeu est de taille.
    Et, de grâce, assez de pseudo-discussion avec des gens qui ne construisent rien d’autre que de la polémique de diversion.

    CHRISTIAN Le 31 janvier 2017 à 09:26
       
    • Le programme d’abord. Je ne développe pas. La référence au programme du Front de gauche peut être bien utile. Ensuite une négociation pour aborder le paquet présidentielles ET législatives. Des compromis sont indispensables.

      Un conflit pourrait être réglé par un vote citoyen à plusieurs millions de participants. Mais il faut faire vite !

      Un pronostic :
      si le sectarisme de JL M continue (tous autour de moi), la FI va se dégonfler comme un soufflé et MACRON soutenu par l’oligarchie va se faire élire.

      Berthier G Le 31 janvier 2017 à 11:31
  •  
  • @Berthier G : Un petit coup d’anti Mélenchon qui serait sectaire (il en oublie certainement, nationaliste, pro poutine, Trumpiste, grande gueule, trotskyste...), et l’on en passe des meilleurs, ça ne nuira pas aux opportunistes libéraux de tout poil qui cherche une porte de sortie et hop on se fait prédicateur de la déroute des Insoumis. Un jour devin et l’autre dans le purin du loto gagnant et de ses pronostics. Nous verrons bien à l’arrivée. Pour l’instant , on même notre campagne sur le fond, le programme et nos propositions. On laisse le soin aux carambouilleurs de préparer la sauce à la grimace. Non et non, pas de compro-missions avec les libéraux du PS , on c’est déjà fait avoir sur la marchandise (on attend leur programme et propositions rassembleuses sans concession à l’Europe de la finance et du 4/40 ???? en harmonie avec les préconisations de la commission européenne...) qui viennent pour les uns de rallier Macron et les autres faire la révérence à Hollande et Valls.
    Et comme la baudruche, nous nous dégonflons (tous autour de moi le disent et même plus, tous les sondages et tous les journalistes. Pourquoi donc autant de tapage pour un candidat qui n’existerait plus ?
    Dans cette vertueuse hypothèse d’un fin pronostiqueur, ma voix ira (et tous autour de moi, même mon nombril) donc au vote blanc ou nul quel que soit le cas de figure, au second tour de la présidentielle et idem à la législative. Je vais de ce pas chercher des jeux à gratter. Sans rancune !

    rodydecoue Le 31 janvier 2017 à 12:20
  •  
  • La désignation de Benoit Hamon à la primaire socialiste ne doit pas affoler les Insoumis.

    Depuis quelques jours les pétitions fleurissent qui appellent à l’union de la gauche ou à l’union des candidatures Hamon-Jadot-Mélenchon (par ordre alphabétique). Je soumets la réflexion suivante.

    Une candidature à l’élection présidentielle c’est une personne, un programme et une organisation militante.

    Sur le programme, notamment sur le programme écrit, tout le monde convient qu’il y a de fortes convergences entre les trois candidatures. Et pour cause, le programme de Benoit Hamon est un copié-collé de L’Avenir en commun, copié-collé qui s’est cependant arrêté aux titres et intertitres, laissant dans le flou une part considérable des intentions précises. C’était toutefois assez pour tenir les prétendus débats de la primaire et pour faire une interview quatre pages dans Libération… Je vois déjà venir l’objection : « Et le revenu universel alors ! ». C’est le gadget médiatique, le papier tue-journaliste. Et il a fonctionné à plein ! Regardons plus précisément, pour autant qu’on le puisse… A horizon de cinq ans la mesure consiste à verser une allocation aux jeunes et à augmenter les minimas sociaux. Ca tombe bien, c’est le programme de la France Insoumise. Pour la suite, un vrai débat pourrait être ouvert en cours de mandature à propos du revenu universel ou, mieux, du salaire à vie (Jean-Luc Mélenchon s’y est déjà dit favorable). Donc sur le programme, l’essentiel est déjà dans L’Avenir en commun et sur le reste, rien ne semble insurmontable, même sur la question communautaire/européenne puisque personne ne se satisfait de l’Union actuelle et que la stratégie plan A/plan B est inclusive (un mandat de l’Assemblée précisera le contenu du plan A porté par le président).

    Sur les personnes, malgré les différences, toutes se valent, chacune avec ses qualités et ses défauts. Il y en a assez des procès. Bien sûr ces trois hommes ont des ego surdimensionnés, et alors ? Vu les taches qui nous attendent, il vaut mieux avoir des fortes têtes pour porter nos voix.

    C’est sur l’organisation que les vraies différences se font. Les trois candidats sont encartés mais tous ne s’appuient pas sur le même type de formation. Les membres de France Insoumise et d’abord les candidats aux législatives ont signé une charte qui les engagent moralement à soutenir le programme et avant cela à faire campagne sous la même étiquette. On peut considérer qu’une même unité relative existe chez EELV. En revanche Benoit Hamon est le candidat d’un parti, le Parti socialiste, dont la grande majorité des adhérents ne partagent pas ses options. Déjà plusieurs centaines de candidats socialistes ont été investis pour les législatives qui sont fidèles à la ligne social-libérale de François Hollande, en opposition frontale sur de nombreux points cruciaux avec la ligne écosocialiste de la France Insoumise et, apparemment, du candidat Hamon. On imagine Myriam El Khomri, investie à Paris, voter pour l’abrogation de la loi qu’elle a imposée autoritairement au printemps dernier… On peut douter que l’unité de façade des socialistes tienne encore lorsque leur impétrant rédigera les paragraphes de son programme. On comprend dès lors que Benoit Hamon ait intérêt à maintenir le flou, à être un candidat ambigu. Cette tactique retorse porte un nom : la « synthèse ». Nous sommes nombreux à ne plus vouloir de cette ambigüité ; comme le répétait récemment son ami Montebourg : « quand il y a un flou, il y a un loup ». Si Benoit Hamon veut porter ses idées devant les électeurs, il devra se couper de l’immense majorité – les trois quarts peut-être – des hiérarques et des partisans socialistes ; s’il veut maintenir l’unité du parti, il devra renoncer à ses idées.

    Tout le monde est bienvenu à la France Insoumise, aucun bras n’est de trop, nous accueillons avec joie toutes les expériences civiques, militantes ou non (personnellement je n’en avais aucune jusque-là – j’ai néanmoins été investi par l’assemblée de ma circonscription). On ne demande pas à celles et ceux qui nous rejoignent de renoncer à leurs appartenances partisanes ou syndicales le cas échéant. Les communistes non encore ralliés sont les bienvenus, les socialistes aussi, tout le monde. Tous ces gens peuvent même être candidats pour le mouvement aux élections législatives ; des reversements financiers entre organisations sont d’ailleurs prévus. Mais il faut sortir de l’ambigüité et pour cela il y a un passage obligé, étroit mais sûr, la signature de la charte de la France Insoumise (étonnamment Emmanuel Macron utilise le même procédé ; d’une certaine manière Yannick Jadot est sur la même ligne puisqu’il demande à Hamon de prendre ses distances avec le PS). Puisque nous convergeons sur le projet et le programme, où est le problème ? Une candidature social-libérale (Macron), une candidature écosocialiste (Mélenchon, pourquoi pas en ticket avec Hamon s’il signe), et les 44 millions d’électeurs trancheront à la seule et vraie primaire, le premier tour !

    Olivier Le 1er février 2017 à 12:37
       
    • Désolé mais on tourne en rond.
      S’il y a, comme vous le dites, des convergences sur les programmes rien ne s’oppose alors à l’unité.
      De même les différences peuvent aussi être réglées. C’est bien là l’essentiel. Alors pourquoi faire de la signature de la charte un préalable ? C’est totalement secondaire. Un mouvement est en marche. Il faut épouser cette dynamique qui dépasse le candidat Hamon (dont la candidature n’est plus celle du seul PS mais de millions de gens qui cherchent l’unité) et la FI elle même. Sinon c’est l’existence de la FI qui devient l’obstacle au mouvement et qui boira cette division jusqu’à la lie

      Guillaume Le 2 février 2017 à 08:53
    •  
    • Je ne voudrais pas rentrer ici dans un dialogue mais je vais essayer de compléter mon propos et d’apporter du même coup une réponse à votre réaction.

      J’avais distingué très schématiquement trois éléments d’une candidature et vous faites fi de cette distinction. Qu’est-ce qui s’oppose à l’unité ? Plusieurs centaines de candidat-e-s investi-e-s par le PS sur la ligne social-libérale qui jamais ne voteront l’abrogation de la loi dite travail ni aucune des réformes ambitieuses qu’on trouve dans L’Avenir en commun (ni d’ailleurs dans La France en commun du PCF). Lisez ces programmes si ce n’est déjà fait, vous comprendrez très vite. Qu’est-ce que Benoit Hamon va faire de ces investitures ? Où est passée la dimension organisationnelle dans votre réponse ? Tout militant de terrain - je le suis depuis peu - voit ce que je veux dire. Mais sur ce point nous serons plus instruits dans les jours qui viennent...

      La charte est la garantie civique que nous ne feront pas du Hollande sauce Bourget. Elle n’exclut personne a priori, pas même des députés socialistes en place, mais clarifie les engagements (on l’a vu le mois dernier, le projet et le programme de la FI sont nettement moins flous que les propositions éparses de Hamon). Elle est le tamis d’un clivage profond de plus de trente ans qui aujourd’hui se fait fracture, comme aurait dit le vieux. Si bien sûr vous avez un autre moyen de donner cette garantie, je suis preneur. Non seulement beaucoup de gens sont échaudés par les manoeuvres solférieniennes mais surtout on a perdu des pans entiers de la classe populaire avec cette stratégie de l’ambigüité (60% du vote ouvrier exprimé à droite en 2012). Pour moi et, je crois, pour des millions de personnes, la clarté n’est pas totalement secondaire.

      Je n’analyse pas le vote à la primaire socialiste de la même manière que vous. Nombre de gens ont voté pour dégager Valls, sans enthousiasme particulier pour Hamon donné perdant à la vraie élection (sinon il y aurait eu beaucoup plus de votants). J’ajoute que parmi les deux millions que vous évoquez, à peu près 800 000 voteront pour Emmanuel Macron en avril.

      Je travaille tous les jours à ce que FI ne soit jamais un obstacle et reste un mouvement inclusif. J’ai les statuts avec moi puisque, comme je l’écrivais, tout le monde peut rejoindre ce mouvement, y compris en restant dans son parti le cas échéant. L’unité, oui, sur fond d’ambigüité entretenue et reconduite, non.

      Enfin, et puisque vous évoquez les suites d’une division, je les pense au moins aussi funestes pour Hamon s’il reste scotché au PS (voir le cas Royal en 2007 puisque comme elle il n’est pas soutenu par les caciques - Valls se prépare même à mettre la main sur le parti) que pour FI (gênée par l’âge de son leader charismatique).

      Au fait, à quoi aboutit en pratique votre raisonnement ? Formulez précisément les conséquences (aux trois niveaux que j’ai énoncés) et nous verrons bien ce qui est le plus raisonnable.

      Olivier Le 2 février 2017 à 10:39
  •  
  • Certes les sondages ne veulent pas dire grand chose à deux mois et demi du premier tour.

    Cependant on peut noter que compte tenu des marges d’erreur estimées à trois points les scores attribués à Macron (23%), Fillon (20%), Hamon (17%) ne préjugent pas de l’ordre d’arrivée. La gauche peut arriver au deuxième tour pour la première fois dans un sondage sur la présidentielle de 2017.

    Une info relevée par aucun media et qui risque d’être censurée ici.

    Morice Le 1er février 2017 à 19:06
       
    • Selon les derniers sondages Hamon serait en tête à 35% merci Mooorice !!! et Mélenchon à 1%.Info censurée sur ce site par les Insoumis selon notre célèbre Moooorice. Chouette on ira à la campagne en mai et juin.

      rodydecoue Le 1er février 2017 à 20:00
  •  
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