La campagne présidentielle
aura de nouveau servi à une part
– grandissante – de la classe
politique à cibler l’islam et/ou les
banlieues dites « immigrées ».
Reste que, de part et d’autre du
spectre idéologique, quasiment
plus personne ne prend la peine
d’écouter ce qu’en disent ou en
pensent les premiers concernés
ou visés. Le parcours artistique
du rappeur Kery James fut aussi
sinueux que son vécu, entre trafics
illicites et violences, jusqu’à
l’éclosion de son groupe Idéal J
et sa conversion à l’islam. Ses
morceaux les plus conscients
pèsent d’autant plus qu’il n’a cessé
de déconstruire une certaine
mythologie de la rue qui n’offre
que « deux issues, la mort ou
la prison ».
Ce qu’en dit Kery James
Kery James
Kery James, 92.2012, EMI