photo cc min. des Relations extérieures du Pérou
Accueil > actu | Par Roger Martelli | 3 novembre 2016

2017 : une révolution pour le "vote utile" à gauche

Candidat "naturel" mais virtuel, mis en concurrence dans son propre camp, en disgrâce dans l’opinion, François Hollande n’a pas dit son dernier mot. Mais, petite révolution, c’est Jean-Luc Mélenchon qui est en position d’incarner le "vote utile" à gauche.

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La sortie du livre de confidences attribuées à François Hollande a mis le feu au lac. Jean-Christophe Cambadélis s’en est ému. Le premier ministre en place, a-t-il suggéré, fait partie des "présidentiables du PS", « celui sûrement qui a le plus de possibilités » en cas d’absence du chef de l’État. Depuis, on ne cesse de gloser, sur l’affaiblissement de l’un, sur les ambitions nouvelles de l’autre et, au total, sur la sourde lutte qui oppose les deux têtes de l’exécutif. Hollande définitivement hors-jeu ? C’est encore à voir…

Le social-libéralisme au cœur de la tempête

Le fond de l’affaire a le mérite d’une certaine clarté. En janvier 2012, le candidat François Hollande s’inscrivait formellement dans la continuité d’une tradition socialiste que Lionel Jospin avait formalisée en 1997, en se démarquant de son homologue britannique Tony Blair : « Oui à l’économie de marché, non à la société de marché ». De façon moins académique, Hollande claironnait en 2012 le célèbre « Mon adversaire, c’est la finance ». Beaucoup, dès cette époque, ne manquaient pas de faire remarquer que le même candidat, si combatif dans son nouveau parti pris anti-finance, avait choisi comme directeur de sa communication – un directeur de campagne bis, disait-on alors – le plus "social-libéral" de ses camarades de parti, un certain Manuel Valls. Mais la confirmation définitive n’est venue que deux ans plus tard, avec l’installation de Valls à Matignon.

La rupture était nette et, cette fois, pleinement assumée. L’arrivée du chef de gouvernement au menton volontaire disait que le socialisme français cessait de tergiverser : le "libéral" définirait désormais les cadres stricts du "social", la compétitivité d’aujourd’hui ferait le social de demain… La gestion de la réorientation était confiée à Matignon ; mais le signal était envoyé par l’Élysée. Le problème est que ce tournant est survenu en France à un moment où le social-libéralisme est à la fois archi-dominant et… archi-contesté dans les rangs mêmes du socialisme européen. Son pays de naissance, le Royaume-Uni, ne s’est-il pas décidé à remplacer les héritiers "néo-travaillistes"de Blair par un réputé "archéo-travailliste", Jeremy Corbyn ?

Si la politique était le règne de la pure logique, la cause serait entendue depuis longtemps : détenteur d’un record absolu d’impopularité, le président Hollande serait bien inspiré de laisser à d’autres le soin de sortir le socialisme de son bourbier. Mais par qui remplacer celui dont la pratique de la Ve République a fait un "candidat naturel" ? Pas facile de sortir une carte incontestée, dans un parti où à peu près tout le monde, "gauche" et "droite" confondues, a longtemps validé l’orientation générale choisie à l’Élysée et à Matignon.

Ajoutons que nous sommes en France et pas au Royaume-Uni. Le régime n’y est pas parlementaire, mais monarcho-présidentialiste. Si, à Paris comme à Londres, les socialistes choisissent leurs candidats, ils le font moins à partir des orientations qu’ils souhaitent, qu’à partir de l’idée qu’ils se font d’un vote efficace contre la droite. Or, sur ce terrain, la carte Montebourg, par exemple, ne brille pas par la dynamique électorale qu’il semble susciter dans l’opinion.

Le mauvais candidat est-il celui qu’on croit ?

Théoriquement, l’inflexion vers le centre étant majoritairement vilipendée à gauche, une primaire socialiste devrait être a priori favorable à la gauche du parti, et donc à son bateleur par excellence, Arnaud Montebourg. Mais l’inflexion du socialisme de gouvernement vers le centre n’est pas un choix conjoncturel. En admettant que l’ancien ministre du Redressement productif gagne la primaire, il est difficilement envisageable que ne se déclare pas, à côté de lui, une candidature portant ouvertement les couleurs d’un choix social-libéral. Vers la fin de l’été, Emmanuel Macron est sorti du bois : il est le héraut de la "modernisation" et il n’est pas tenu par la discipline d’un parti auquel il n’appartient pas. Si Hollande jette l’éponge, si Valls n’est pas chaud pour aller au massacre, il est la carte idéale de la "nouvelle" gauche. Mélenchon d’un côté, Macron de l’autre : Montebourg est en passe d’être carbonisé, quand bien même il serait intronisé.

Par la magie des grandes manœuvres, revoilà le loser de l’Élysée de retour dans le jeu. Il a certes tout piloté de la politique qui a jeté la France de gauche dans la rue. Mais Valls incarne une vision du socialisme que les socialistes ont balayée lors de la primaire de 2012 et, avec Macron, Hollande a trouvé plus à droite que lui. Il est donc repositionné… au centre, entre Montebourg et Macron. Au centre, et ainsi en position de rassembler un peu mieux que tous les autres, tout en entérinant les choix assumés depuis 2012. S’il n’y a vraiment pas d’alternative à une gestion du pouvoir sociale-libérale, autant que son initiateur et pilote en chef en défende la logique, contre vents et marées. Face à la perspective d’un retour prévisible de la droite, mieux vaut assumer la continuité logique d’un recentrage engagé voilà bien longtemps. Qui, mieux que son maître d’œuvre, pour la défendre ?

Restait à tester l’hypothèse d’une candidature du premier ministre. L’affaire des déclarations "off" du président permet de le faire. Devant l’émoi à gauche, Manuel Valls est contraint d’envisager une possible entrée en lice. Crédible ? Les sondages suggèrent qu’elle l’est pour une majorité relative de personnes interrogées, notamment dans la mouvance socialiste. Mais dans l’hypothèse d’une participation à la primaire socialiste, Montebourg le menace. Ajoutons qu’un chef de gouvernement sortant n’a pas la cote dans une présidentielle : aucun premier ministre en exercice ne l’a emporté à l’élection clé du système politique.

Résultat, pour une majorité d’interrogés, c’est Macron qui aurait davantage de chances de talonner la droite et l’extrême droite. Or même Macron est bien loin de l’emporter au bout du compte. Dès lors, tout se passe comme si le grand maelstrom tactique de l’automne n’avait qu’un point d’arrivée possible : la candidature du président le plus mal aimé de toute la Ve République.

Mélenchon, ou quand le vote utile change de cap

Macron, Montebourg, Valls… En réalité, le problème est ailleurs. Il est bien sûr dans l’échec total du couple Élysée-Matignon. Il est surtout dans le fait qu’une autre hypothèse s’est installée, celle de Jean-Luc Mélenchon. Pour l’instant, il continue de surfer sur la vague favorable qui, dans les sondages, le situe dans une fourchette qui va de 12,5 % à 15 % des intentions de vote déclarées. Un sondage n’est pas un vote réel ? Nous sommes loin du scrutin ? Sans doute, mais la déclaration de proximité est cette fois confortée par un effet d’image : quand on demande aux sondés quelle est la personnalité qui incarne le mieux la gauche, la plupart du temps la réponse Mélenchon vient en premier. Depuis que le Parti socialiste est passé devant le PCF en 1978, c’est la première fois qu’un candidat de la gauche de gauche est en position de surpasser un candidat socialiste.

Il est vrai que la logique de l’élection présidentielle a habitué les électeurs à des choix d’utilité présumée. Or les appels rituels au rassemblement de toute la gauche, surtout quand ils sont au profit d’un socialiste, ont fait surtout la preuve, au mieux de leur inutilité, au pire de leur nuisance. Quand bien même un sursaut de l’électorat met les socialistes en position de gouverner, comme en 1997, cela se traduit par une poussée de la droite et, plus encore, par un élan de la droite la plus extrême.

Pour la première fois depuis longtemps, on annonce, sans que l’option contraire convainque, que la gestion socialiste a trop épuisé la gauche pour qu’elle puisse gagner. C’est si vrai que, comble du comble, une partie de la gauche envisage d’aller voter à la primaire des Républicains ! On croit si peu au moindre mal à gauche, que l’on s’apprête à peser pour un moindre mal à droite…

Mais c’est donc aussi la première fois que la notion jusqu’alors mortifère du "vote utile" peut se retourner contre ses utilisateurs patentés. Et si le vote utile à gauche était cette fois un vote qui permet de remettre les pendules à l’heure ? Et si remettre les pendules à l’heure revenait à stopper radicalement une logique de renoncement à gauche engagée depuis plus de trente ans ? Or aucun socialiste en place ne peut incarner ce renoncement. Mélenchon a plus d’arguments pour le faire.

Tenter franchement autre chose

Qu’il ne soit pas nécessairement le point de convergence de toute la gauche de gauche est possible. Mais qui peut l’être ? Qu’il accompagne son projet d’un discours de légitimation – le "populisme de gauche" – plus emprunté à l’exemple latino-américain ou à Podemos qu’à la tradition française est une autre chose. Mais les électeurs votent-ils pour une doctrine ou pour une stratégie ? Votaient-ils communiste naguère pour la "dictature du prolétariat" ? Et pour Mitterrand parce qu’il avait juré jadis qu’un socialiste ne pouvait pas être autre chose qu’un anticapitaliste ?

En revanche, Mélenchon a pour lui de mener une critique de la gauche gouvernementale cohérente depuis de nombreuses années. Il a longtemps tenté la carte du socialisme officiel et il en est revenu, et pas seulement depuis hier. Depuis bien des années, il a été des grands combats menés contre les effets de l’ultralibéralisme et contre sa logique la profonde, concurrentielle et technocratique. Il s’est identifié à l’expérience porteuse du Front de gauche, dont il a brillamment porté les couleurs en 2012.

On peut alors penser ce que l’on veut du style politique du candidat. On peut ou non apprécier ses références, à Mitterrand, au populisme de gauche, à la logique du "eux" et "nous". On peut se reconnaître ou non dans les projets politiques de restructuration de la gauche qu’il énonce parfois. Pour une grande part de l’opinion, il est le plus à gauche, le plus représentatif de la gauche, mieux à gauche que tous les tenants de la gauche des gouvernants.

Hollande a pour lui sa cohérence, et contre lui sa politique. Valls et Macron ont pour eux l’image respectable du pouvoir, mais sont contestés, sur leur gauche comme sur leur droite. Mélenchon a pour lui l’élan d’une histoire récente. Il a le parfum sulfureux de ce que les travaillistes britanniques ont réalisé avec Corbyn et que les démocrates américains ont été à deux doigts d’obtenir avec Sanders : sanctionner rudement le pseudo-réalisme des accommodements au centre…

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Vos réactions

  • Bien dit !
    Enfin un avis qui fait appel à la raison.

    Arnaud Le 3 novembre 2016 à 15:20
  •  
  • Quel manque manifeste de conviction dans cet article qui n’évoque même pas le combat écologique, pour sauver la planète, indissociable de la lutte anti- capitaliste dans le programme des insoumis porté par JLM ! En lieu et place d’un appel urgent à la mobilisation sociale pour en finir avec les laquais de tous bords à la solde du MEDEF, de l’Europe otanisée, de Wall Street qui nous mènent à la barbarie capitaliste depuis des décennies, M.Matrtelli nous inflige un pensum d’intrigues de basse-cour, de calculs politicards de vautours déplumés. Dans toute cette fange corrompue JLM pourrait représenter le "vote utile". Merci Roger pour ton engagement courageux voire téméraire.

    René-Michel Le 3 novembre 2016 à 16:46
       
    • " Il [JLM] a le parfum sulfureux de ce que les travaillistes britanniques ont réalisé avec Corbyn..."
      Visiblement Martelli votera "utile" (comprendre "populiste") en se pinçant le nez, par défaut. Un dépit qui en dit bien long sur la position hors-sol et l’isolement politique du PCF.

      Victor Le 3 novembre 2016 à 17:59
  •  
  • Hollande, Valls, Macron, Montebourg ... et d’autres, on connaît leurs programmes ?
    Non !
    Dans la mesure où ces politiciens seraient encore crédibles !

    Mélenchon, on connait son programme réalisé démocratiquement par les insoumis !
    357 mesures ! Il n’y a pas donc pas photo !
    Le premier livret sur l’agriculture est disponible.

    Pierre Magne Le 3 novembre 2016 à 18:01
  •  
  • « qu’un candidat de la gauche de gauche »

    Et le NPA il est à gauche de la gauche de la gauche. Lutte ouvrière, on vous raconte pas de quelle gauche qu’elle est.

    Mélenchon râle à juste titre contre ceux qui ne font plus l’effort de lire et de comprendre les analyses de fond. On pourrait s’attendre de la part d’un intellectuel matérialiste à autre chose que des formules qui ne signifient plus rien.
    S’il vous plait, les amis, lisez l’ère du peuple ou si c’est trop dur, plus simplement visionnez la vidéo du débat entre C.Mouffe et JL Mélenchon. JL Mélenchon propose une analyse novatrice qu’il situe en prolongement du matérialisme. Cela mérite au moins que l’on y accorde une attention curieuse mais de grâce arrêtez avec vos formules nullissimes du style de celle portée en tête de ce commentaire.

    choucroute Le 3 novembre 2016 à 20:02
       
    • Je crois qu’il faut lire ce texte comme un vrai soutien à la candidature de JLM.
      De la part d’un intellectuel communiste de renom, ancien dirigeant du PCF, c’est déjà pas mal, non ? Surtout par les temps qui courent...
      Cordialement.

      François 70 Le 3 novembre 2016 à 20:59
    •  
    • @choucroute
      Ma fréquentation des forums et des réseaux sociaux devrait m’avoir vacciné, mais là, mais j’avoue être épaté par le mélange de bêtise, de gratuité, de condescendance et de malveillance qu’exprime votre commentaire. Dommage que ce bel effort pour annihiler tout débat – pour un motif dérisoire – n’ait pas été consacré à comprendre le texte de Roger Martelli.

      Parizon Le 3 novembre 2016 à 22:46
    •  
    • @ Parizon
      Dérisoire ? Je confirme donc mon commentaire en vous y associant. Le débat lancé par JL Mélenchon est tout sauf dérisoire. Nous sommes bien ici au centre des difficultés entre les différentes sensibilités du mouvement progressiste.
      Gauche de gauche, franchement , le débat mérite mieux que ce genre de"concept" sans bords et sans contenu précis.

      choucroute Le 3 novembre 2016 à 23:12
    •  
    • Choucroute, Martelli ne parle pas de "gauche de LA gauche" mais bien de "gauche DE gauche", ce qui justement évite l’écueil de classer Mélenchon à l’extrême-gauche.

      Du coup c’est vous qui réagissez un peu trop vite.

      Chip Le 4 novembre 2016 à 11:34
    •  
    • Si vous voulez faire "l’effort de lire et de comprendre les anelyses de fond" et notamment matérialiste lisez plutôt Période http://revueperiode.net, et vous aurez peut-être un autre regard sur le débat. J’avoue n’avoir encore regardé que la première heure (merci de rappeler cette conférence, je vais la terminer de suite :-) ) et je trouve les prémisses de JLM tout à fait juste, j’en tire cependant des conclusions parfaitement opposées sur l’abandon du concept de lutte des classes, de celui de Gauche, au profit de celui de Peuple, mais également sur son nationalisme et centralisme assumé ; son idée - qui n’est pas novatrice, cf les malthusianiste ou les démographes - de l’histoire sociale guidée par le nombre devrait plutôt l’amener, je crois, à défendre la décentralisation, voir le fédéralisme par exemple. En ce concerne les positions de C. Mouffe, je la trouve à l’image de sa discipline, la science politique, totalement superficielle et engluée dans la vision sociale démocrate du monde, c’est à dire une acceptation du monde tel qu’il est nommé, ou décrit, combinée avec une croyance dans la volonté politique comme actrice majeure du changement ou, du moins, de la défense des travailleurs. Vous remarquerez à ce propos que l’une et l’autre (JLM) sont deux socio-démocrates déçus. Curieux de leur faire aveuglément confiance, il me semble plutôt que, médias à l’appui, JLM soit effectivement un "vote utile", qui a pourtant de grande chance de decevoir, s’il est élu, celleux des classes populaires (moyennes ?) qui le soutiennent avec tant de ferveur. Qui vous dit, en effet, que ce n’est pas un nouveau 1983 qui vous attend, au prétexte que l’on n’était pas préparé à la violence de la réaction des détenteurs du capital et à la réalité du fonctionnement de l’économie globalisée, voire aux choix du Peuple pour la nouvelle constitution (peine de mort ?, droit du sang ?) ?

      Rien à voir avec votre commentaire, mais soit dit en passant que la plupart des gens autour de moi qui ont voté pour le FDG en 2012, ne compte pas voter Mélenchon, moins encore les abstentionistes qui n’avaient déjà pas voté pour lui parce que le personnage ne leur plait pas. En guise de comparaison, certains avaient voté pour Besancenot en 2002 parce qu’ils trouvaient le facteur (c’était important qu’il ne soit pas un politicien) sympathique. J’ai bien peur que la candidature JLM, contrairement aux candidat-e-s d’amérique latine ou de Podemos ne soit perçue par la plupart comme une candidature classique et non comme une nouveauté et encore moind comme une rupture. J’ai bien l’impression que vous, les Insoumis-es soyez, à votre corps défendant, trop imbibé-es de logique de militants voire partisane pour vous en rendre compte (cf votre fixette sur le PCF par exemple). Heureusement le sort n’en est pas encore jeté.

      cazueladepolo Le 6 novembre 2016 à 20:47
  •  
  • Merci à Roger Martelli et Regards pour cette analyse approfondie, argumentée, fine, lucide, pour cette synthèse et ce point de vue marquant. Comme souvent chez Martelli, c’est assez clarifiant et "oxygénant"...!
    J’ai relevé une petite étourderie qu’il me semblera utile de corriger : "Or aucun socialiste en place ne peut incarner ce renoncement. Mélenchon a plus d’arguments..."
    Je pense que vous vouliez écrire : "Or aucun socialiste en place ne peut ne peut incarner ce changement. Mélenchon a plus d’arguments pour le faire.."

    Pierre PifPoche Le 4 novembre 2016 à 02:28
  •  
  • @ François 70
    Relisez l’avant dernier paragraphe du texte de Martelli. On ne peut pas dire que son engagement et son soutien soient des plus convaincus : il voterait JLM en raison du penchant d’ "une grande part de l ’opinion" (laquelle d’ailleurs ?).

    Victor Le 4 novembre 2016 à 08:32
       
    • L’opinion ? Ben celles des résultats des sondages qui sont souvent commandés par le figaro, BFM, ect

      Des sondages qui font monter le Melenchon. Parce qu’ il ne produit rien de lui même pour se faire monter dans les sondages. Son programme, son nouveau programme, fait il y a une semaine ou deux, personne ne le connait.

      Autant les organes de droite, ont fait tomber Jospin, avec leur campagne de l’insécurité dans tout les journeaux télé. Autant aujourd’hui, l’intéret de la Droite, c ’est d’avoir son Melenchon, qui coupe la gauche en deux, leurs medias l’encourage donc.

      Avoir la gauche divisée, c ’est l’assurance pour la droite, de passer et repasser, en sachant très bien que la gauche divisés se bat entre elle. Comme en Espagne, Podemos et compagnie.

      Quand on parle de vote utile, il s’agit de toute evidence, dans la logique, d’empécher de faire passer la Droite ou l’extreme droite au second tour, ou au moins que la gauche passe au second tour.

      Mais pas cette année, le but des nouveaux insoumis, c ’est de faire passer la droite en ayant la compensation de passer devant le PS. D etre la principale force de l’opposition. D ’annexer toute la gauche. C ’est une trahison pour les ouvriers, tout simplement, à qui l’on demande de se taper 5 ans de droite pour laisser Melenchon faire son nouveau concept (ephemere).

      bdpif Le 4 novembre 2016 à 12:43
    •  
    • @Bdpif
      à lire ceci de votre part :
      " le but des nouveaux insoumis, c ’est de faire passer la droite en ayant la compensation de passer devant le PS. D être la principale force de l’opposition. D ’annexer toute la gauche. C ’est une trahison pour les ouvriers, ..."
      on ne peut que sourire (ou se désoler) quand on se remémore un tant soit peu certaines alliances lors des derniers scrutins électoraux avec le parti de nos actuels gouvernants et leur politique néolibérale.

      Victor Le 4 novembre 2016 à 14:05
    •  
    • @bdpif Les ouvriers n’ont pas vu la différence entre Sarko et Hollande, Valls, Macron, El Khomri et Gazneuve si ce n’est en pire ! Laisse les tranquilles, ils ont assez des médias pour leur pourrir la vie ! Occupe toi plutôt de changer la perf du PCF qui a lui même creusé sa tombe et passera pas l’été.

      René-Michel Le 4 novembre 2016 à 17:32
  •  
  • Le pire texte de Martelli en soutien à Mélenchon ! Ou quand la devise "avec de tels amis on a pas besoin d’ennemis" trouve une énième illustration. Merci Roger !

    Vassivière Le 4 novembre 2016 à 10:16
       
    • Clairement on avait déjà lu des textes plus pointus du même auteur. Sans doute le reflet des hésitations et des soubresauts qui agitent une fraction du mouvement Ensemble.

      Francis Le 4 novembre 2016 à 11:16
  •  
  • Curieux que Martelli ne donne pas l’argument essentiel :
    le but de la combine Juncker-Medef par l’entremise de Cohn-Bendit, la "grande primaire", est de maintenir à flot le PS (le PS des ’installés’, y compris en changeant éventuellement son nom, selon les voeux de Valls), comme gouvernance de recours dans le cadre du bi-partisme ainsi perpétué. Avec le verrouilallge du FN, pas d’espoir d’en sortir : la France reste asservie, le débat politique confisqué, le vote entre euro-Medef et euro-Medef réduit à une formalité dépourvue de sens.

    La candidature ou non de Hollande est donc tout-à-fait secondaire par rapport à cette exigence. Il a d’ailleurs tout prévu pour ne pas se représenter (y compris un aimable petit scandale publicitaire) ; il lui suffira d’un coussin doré au conseil constitutionnel ou de conférences grassement rétribuées (comme c’est le lot de tous les repris de justice qui se présentent comme candidats), et il pourra toujours dire qu’il se fiche "royalement" des devoirs de réserve, du moment qu’il se voit débarrassé de ses corvées de chef d’Etat.

    Ce qui couve depuis longtemps, c’est la candidature Montebourg, resté soigneusement assis entre deux chaises (frondeurs ou fidèles) : cela permettrait de redorer le blason du PS (toujours celui des ’installés’) afin d’abuser et de racoler quelques électeurs "de gauche", et de garantir ainsi l’avenir du bi-partisme ; les amis financiers de Hollande, ceux du Luxembourg, de Francfort ou de la City, se moquent bien de qui sera roi, à "gauche" ou à droite, pourvu que leurs petites affaires continuent à prospérer, avec le consentement arraché au bon peuple par leur truquage-spectacle. Montebourg, le Young-Leader chouchou des pervers et des ahuris !

    Donc pour rompre ce carcan et avancer vers une 6éme république, où les citoyens retrouveront leur souveraineté, il n’est pas d’autre voie que celle de la France insoumise, dont seul le programme est en rupture à la fois efficace et réalisable, par rapport à la situation où nous nous trouvons (d’autant que la primaire de droite fait aussi le lit du FN). Ce sera le moyen d’ouvrir une nouvelle voie à la mobilisation et aux luttes, sans lesquelles rien ne pourra aboutir. Mélenchon a les défauts et les qualité qu’on lui connaît. Mais raisonner encore en termes de personnes, c’est rester prisonnier de la monarchie de plus en plus autoritaire et violente qui se profile en cas de toute autre option. La question principale est celle d’un rapport de forces. Des citoyens conscients et actifs, agents par eux-mêmes de la vie politique, unis sur une base de résistance au désordre établi par le capitalisme prédateur, voilà ce qu’il faut pour un grand renouveau.

    Autrement Le 4 novembre 2016 à 11:12
       
    • Des citoyens conscients et actifs, agents par eux-mêmes de la vie politique, unis sur une base de résistance au désordre établi par le capitalisme prédateur, voilà ce qu’il faut pour un grand renouveau.

      Rien du tout. Vous n’aurez plus rien de nous. On a passé 2012, à vous coller les affiches, à vous soutenir pendant 5 ans à casser du PS. On se fait casser du sucre en suivant, en se faisant traiter de traitre, parce qu’on n ’ adhère pas à votre programme et qu’on veut pas vous rejoindre. Vous n’aurez plus un centime de notre part, ni une heure à vous consacrer. Les politiciens sont payés une fortune pour exprimer leur programme ; nous rien. A chacun ses taches. Eux, à convaincre, nous à voter. Tout simplement.

      bdpif Le 4 novembre 2016 à 12:53
    •  
    • L’autre comique qui se fait passer pour un membre du PCF. Il s’imagine que nous avons la mémoire courte et que nous avons oublié ses dithyrambes à la gloire de moi président.
      On se marre bien tout de même sur ce fil.

      choucroute Le 4 novembre 2016 à 14:13
    •  
    • @ bdpif "A chacun ses taches." On est bien d’accord. Reste où t’es, bouge pas et continue à nous insulter c’est très bien comme ça !

      René-Michel Le 4 novembre 2016 à 17:41
  •  
  • Martelli ne peut abandonner cette notion de la « gauche » dont la loi « Travail » vient de signer définitivement son arrêt de mort sans aucune possibilité de renouvellement : le Ps ayant rejoint ses acolytes européens dans le camp libéral et n’a donc plus aucune chance de « manger » sur sa gauche (le Pcf étant déjà à l’agonie)...Le « Programme commun » n’est pas « L’avenir en commun » mais le nouveau cours de « l’insoumission » de radicalisation irréversible qui avec la « Constituante » pour stratégie révolutionnaire ne peut se réaliser à « froid », mais par le réveil progressif de la résistance de tous les insoumis que sont tous ceux qui pour vivre sont obligés de vendre leur force de travail. C’est une toute autre vision de l’avenir qui semble dépasser l’entendement de l’historien Martelli !

    Vacher Roland Le 4 novembre 2016 à 11:25
       
    • Je vais être franc, vous nous enquiquinez un peu avec vos insoumis. La gauche, c ’est pas une "Notion", et vous n’allez pas la remplacer. Et monsieur Martelli, fait ce qu’il veut, il ecrit comme il veut. Moi je suis pas d’accord avec son article, mais je vais pas commencer à l’enquiquiner, comme vous, par ce qu’il n’est pas encore à la notion de ce que vous voulez qu’il ecrive. Pourtant, il en dis du bien, de vos insoumis, et de son soutien à Melenchon. Et alors, il est où le problème ? C ’est pas tout à fait comme vous le vouliez ?

      Et alors, c ’est son droit, et nous sommes en démocratie et toute le monde ecrit comme il l’entends Ne vous en déplaise.

      Vous commencez , les insoumis, après avoir lu vos commentaires, votre Facebook, votre you tube, à me sortir déjà par les yeux, et pourtant, vous etes tout frais.

      bdpif Le 4 novembre 2016 à 13:07
    •  
    • @ pifdesolfé
      personne ne vous oblige à supporter les commentaires qui sont fort heureusement libre ici.
      J’aimerais que l’on puisse en dire autant des sites de votre club.

      choucroute Le 4 novembre 2016 à 13:15
  •  
  • il fallait lire "L’avenir en commun" n’est pas le ’Programme commun" ...

    Vacher Roland Le 4 novembre 2016 à 11:27
  •  
  • Cette analyse de Mr Martelli est bien plus intéressante que de nombreuses caricatures anti ou pro Mélenchon, trop passionnées ou si amères...
    il s’agit de partir du réel, de l’existant !
    Et de ne pas baisser les bras, jamais !
    Je suis communiste et depuis 2012 je suis pour le vote Melenchon.

    Arnaud Le 4 novembre 2016 à 12:54
  •  
  • En fait ce qui apparaît depuis 2008 , date de la création du parti de gauche et du FDG " marque déposée " par JLM , c’est que ce dernier grâce à des analyses politiques fines, des références historiques, une force de conviction, une vision politique construite, est devenu un élément incontournable de la "gauche " .

    Le fait qu’ il soit "un bon client " des medias dans cette époque d image , le fait classer par les vieilles barbes et les bien pensants comme étant populiste , insulte suprême pour les has been et les prétentieux de tout poil.

    En fait Méluche est populaire, entouré au PG de jeunes qui maitrisent les codes de communication du WEB et la fluidité que réclament notre société pressée.

    Martelli dans ce texte , pas si mal que ca , ne fait que reconnaître du bout des lèvres qu’ à la "gauche de la gauche " il n y a personne en tant que "force motrice " pour incarner un changement , un espoir, une vision d’une autre société.

    Tout les autres acteurs politiques a gauche sont soit hors jeu, soit "pas au niveau ".

    Ne nous attardons pas sur le PS , a la sauce HOLLANDE , VALLS et MACRON qui n est plus que le pale reflet français d un social libéralisme anglo saxon , alternance d une droite dure affairiste .

    MONTEBOURG ( Bourgeois ?) : Faut il que le PCF , soit ras les pâquerettes idéologiquement pour en faire un possible candidat de la GAUCHE " en 2017 , lui qui rentrera dans le rang moutonnier du PS, dés que le capitaine de pédalo sifflera la fin de l’escale des primaires.

    Hamon , Lienemann , Filoche , qui sont en recherche perpétuel d un congrès d ’ Epinay " ou leur influence dépasserait ( enfin) les 5 % , ne sont pas des alternatives crédibles , mais font parti de l alibi de la fausse démocratie interne en vigueur au PS.

    BESANCENOT , l éternel poupon de la révolution, lui aussi fils prodigue des médias en son temps et qui coupé de la base politique des ses pairs n’est plus qu’ un "avatar " qui ressort tout les 5 ans , comme feu la maman fouettarde de LO , mémé ARLETTE. Coqueluche des médias , vous savez "celle qui n’as pas changé " !

    LO et POI : RAS et RAB.

    JP LAURENT , aussi charismatique qu’ ’un lavabo en faïence , et qui essaie de réaliser des "synthèses " de type Hollandienne sans en avoir ni le talent , ni la rouerie nécessaire.

    Jonglant perpétuellement entre ses "historiques " ses identitaires, ses pragmatiques ( a vot cœur M’sieur dames PS pour un élu sans électeur ! " et s ’ abritant derrière le cache sexe de la "discipline a gauche du report des voix " ou de la "nécessaire union des forces de gauche qui bla bla bla !.

    Comme pour le POI et LO , Chassagne et Tartignole ne sont que de pales sous lieutenant inconnus du grand public.

    HULOT , lui aussi éternel " espoir " ou "recours " est le "Keyser soze" de l écologie, qui est censé faire peur , une légende que l’ont ne voit jamais et qui dans son cas est" usuellement suspecté " de manquer pour le moins de moelle.

    L ’armée mexicaine de L ’ écologie dite politique avec DUFLOT (qui coule a pic) RIVASI et autres JADOT qui des leur adhésion ont luttés surtout pour des "placés " soit avec le PS , qui les as strapontintisé depuis des années ou qui flirtent avec JLM suivant leur humeur stratégique du moment.

    l ’Astérix " syndicaliste paysan " ( sans vaches) José BOVE , qui bave et marche dans les pas de son illustre et très girouette , donneur de leçon , Cohn bendit ( con bénit ?) , bufférisé lors de la "grande bataille du TCE , chanson de geste de la gauche radicale, en fait une muleta qui a aveuglé le peuple de gauche jusqu’au réveil de JLM.

    Malgré les réticences des partenaires de feu le FDG et les "a peu près" que le programme des insoumis comporte encore, force est de constater, comme le fait MARTELLI , que le seul " BANKABLE " a gauche de la gauche est pour 2017 Jean Luc MELENCHON.

    Qui mieux que JLM peux incarner et restaurer les valeurs de la gauche que le PS a galvaudé depuis 2012 ?.

    MARTELLI , lui aussi, dernier "intellectuel" Banquable du PCF commence a apporter sa caution à JLM , prenons le pari que cet adoubement timide , est le début d une Canossa attitude qui verra le PCF se ranger logiquement derrière la bannière de la FI .

    Que de temps de perdu et de contorsions pour ce qui apparaît depuis 2012 comme une évidence : JLM est le seul candidat possible .

    (ps) BANKABLE : Lorsqu’on parle du cinéma américain, un acteur banquable est un acteur rentable (et de même pour un réalisateur), qui permet un bon retour sur investissement

    buenaventura Le 4 novembre 2016 à 13:31
       
    • C’est Martelli qui va être content que tu le prennes pour un intellectuel du PCF ! Des fois, chassez le naturel, il revient au galop.

      René-Michel Le 4 novembre 2016 à 17:54
  •  
  • À bdpif : Je comprends que ça « enquiquine » tous ceux qui vainement ne cherchent qu’à rénover, reconstruire ou ressourcer la « gauche » incapables d’argumenter leur projet et qui se rallient en dernier ressort à JLM faute de meilleur porte-parole, en se portant sur son flanc droit dans l’espoir de pouvoir freiner ce cours nouveau qui échappe à leur entendement...Il n’y a rien d’insolent en disant cela. Il vaudrait mieux nous dire comment vous comptez ressusciter la « gauche », puisque vous continuez à utiliser ce terme dans vos commentaires...

    Vacher Roland Le 4 novembre 2016 à 19:25
  •  
  • La question n’est pas de se positionner sur tel ou tel. Qui est capable de dire aujourd’hui qui sera réellement candidat en 2017 ? Hollande ? Valls ? Macron ? Sarkozy ? Juppé ? Mélanchon ? Chassaigne ? Poutou ? Arthaud ? Cosse ? Placé ? L’essentiel n’est il pas de définir une orientation politique radicalement différente de ce qui plombe le pays, l’Europe et le monde depuis des décennies. En finir avec le capitalisme, oui, mais par quoi le remplacer ? En finir avec le libéralisme économique, oui, mais par quelle gouvernance le remplacer ? Ou sont les idées vraiment neuves pour avancer, pour gouverner et surtout pour CONSTRUIRE. La politique c’est AGIR et FAIRE, mettre les mains dans le cambouis, pas seulement tenir des banderoles...

    Lucien Matron Le 5 novembre 2016 à 07:55
  •  
  • "accommodements au centre", c’est un peu trop gentil au vu de la politique menée ces cinq dernières années.

    "à tribord toute" serait plus exact.

    C Le 5 novembre 2016 à 11:22
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  • Donc les cadres du pcf ne veulent pas de Mélenchon...tu parles d une surprise...quant à soutenir une candidature interne ça fait rire tout le monde si c était vrai...ce qu’ ils veulent c est inventer une candidature en espérant que Montebourg gagné la primaire et s y rallier.....
    Que dira la base ?????

    ducono Le 5 novembre 2016 à 18:21
       
    • En principe le vote devrait être similaire. Le PCF est donc bel et bien coupé en 2 parties sensiblement de même force.
      Laissons donc le PCF suivre son chemin. C’est aux adhérents de régler leurs différents.
      Ce commentaire sera mon dernier sur le sujet. Jai été électeur et sympathisant du PCF depuis plus de 40 ans. Mon histoire avec lui se termine aujourd’hui.

      Francis Le 5 novembre 2016 à 19:29
  •  
  • La question pratique qui se pose, maintenant que le PCF est coupé en deux : est-ce que les élus qui ont voté pour ou qui soutiennent la candidature de Mélenchon vont lui donner leurs signatures ou vont-ils suivre la discipline de parti et réserver leurs signatures pour "le candidat du parti" (vraisemblablement Chassaigne... ou Montebourg) ?

    Michel Davesnes Le 6 novembre 2016 à 06:09
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  • Le PCF en tant qu’organisation politique a raté son RV avec l’histoire dans les années 90, au moment de l’effondrement du système soviétique. Depuis Jacques Duclos ( plus de 21%à l’élection présidentielle en 1969), tous les candidats communistes ont enregistré des échecs cuisants : Marchais, Lajoinie....jusqu’à Marie Georges Buffet à moins de 2%, avec des pertes sèches d’électeurs de plusieurs millions de voix. L ’ analyse a toujours été faussée par des explications externes au Parti ( la faute aux socialistes, au néolibéraux, aux écologistes, aux fachistes, etc....) et très peu par des explications internes ( fonctionnement du parti, orientation, alliances....). C’est cette faille qui ressurgit à chaque élection présidentielle. La question est de savoir, si le PCF se contente de se positionner comme parti d’opposition, quelle que soit la majorité de gauche en place, ou si le PCF se positionne comme parti de rassemblement à gauche avec la volonté gouverner.
    La position du CN d’hier est significative de cette situation idéologique non clarifiée par un congrès. Ne pas se rallier à une candidature de gauche non communiste, tout en prônant un rassemblement de la gauche de gauche ( derrière une candidature communiste) est un exercice d’équilibriste qui ne peut que se terminer très mal pour l’influence communiste et le parti lui-même .

    lucien matron Le 6 novembre 2016 à 08:27
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  • bon moi je vais distribuer des tracts sur la santé et la poste tout ça on s’en fout

    ouvrier pcf Le 6 novembre 2016 à 10:15
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  • Ouf on l’a échappé belle, mais l histoire n’est pas finie , et il y a fort a parier que la "démocratie " interne en vigueur au PCF , va encore être mise a mal ; On imagine mal JP LAURENT , ne pas tenter " d’envoyer des messages fort " a la base via les fédés .

    Car il tient a son idée première :soutenir le PS sans en avoir l’air tout en restant "ferme" dans le discours sur les principes ( toujours bafoués par le PS ) de la gauche plurielle .

    Pour arriver a enfumer tout le monde 3 principes.
    A) surtout pas de candidat communiste : le syndrome buffet
    B) alliance alimentaire avec le PS , "le danger de la droite"
    C) Tout Sauf JLM , l hégémonie a gauche c’est nous.

    Mais ce que je m’acharne a écrire dans la tribune qu’ offre regards et ce depuis assez longtemps , c’ est le fait et je ne suis pas le seul au sein de FI et du PG a le penser : l’apport du PCF est plus une enclume au pied d’un nageur qu’ une bouée de sauvetage !

    Evidement , des que cela est dit ou écrit soit on est taxé de "troll du FN " porteur de division soit de provocateur du PS, de droite, du PC , du PG , des martiens, ou des sectes etc etc .

    Alors que cette affirmation " le PC est un boulet " est juste la conclusion d’une analyse logique et politique.

    En premier lieu et en sortant du microcosme de la gauche radicale , pour les 20 45 ans , dépolitisés ,ou citoyen Lambda , le "parti communiste " n’est qu’ une résurgence d’ un passé lointain, brumeux et ( idéologie bourgeoise aidant ) suspect .

    Pour un candidat qui veux une ouverture sur la " société réelle " jeune, active et informée en ligne en permanence ;le PCF n’est pas mais alors loin de la une marque de modernité ni un gage d’avenir radieux .

    Pour des militants avertis ou chenus, il est fini le temps, du grand parti des travailleurs ou l hégémonie du PCF , imposait sa visions sur la gauche et l’extrême gauche.

    La chute du mur de Berlin est passée par la et l histoire a renvoyée au oubliettes les icones et les illusions marxistes.

    L’ anticapitalisme a un nom , la gauche radicale , mais le PC ne l’incarne plus et les "jeunes " décroissant, écolos, urbains, politisés ne s inscriront jamais dans une prose et démarche marxistes .

    Pour l opinion publique et pour les observateurs politiques , la rupture avec le PS c’est JLM et le PG , pas le PC qui reste un vassal en quête d élus et d’alliance a tout prix.

    Pour l opinion publique et pour les observateurs politiques , Le FDG ,sa création et L embellie a gauche modeste mais sensible, qui en a découlé est a mettre au crédit de JLM pas a Laurent ni au PCF .

    Pour l opinion publique et pour les observateurs politiques , la candidature de JLM est porteuse , pas celle de CHASSAGNE , JL LAURENT ou MONTEBOURG.

    Pire , la confusion qu’apporte le PCF par ses atermoiements, la cacophonie interne et son discours inaudible est plus un facteur de démobilisation qu’ un élan de rassemblement.

    Comme je l écrivais dans une autre contribution rendez nous service " par pitié ne nous soutenez pas " partez sous vos couleurs , mais ne nous imposez pas vos incessantes et interminables palabres pour votre soutien et vos éternelles jérémiades pour " vos députés " et "élus " qui vous bla bla .

    Bon vent camarades , vive le PCF libre !

    buenaventura Le 6 novembre 2016 à 11:11
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