photo Pè a Corsica
Accueil > actu | Par Roger Martelli | 4 décembre 2017

Corse : nationalistes vent en poupe

Le premier tour des élections territoriales en Corse a consacré le triomphe annoncé des nationalistes. La seule liste de gauche, présentée par la Corse insoumise, le PCF et Ensemble, a eu un score médiocre. Pourtant Jean-Luc Mélenchon exulte. Tour d’horizon.

Vos réactions (90)
  • envoyer l'article par mail envoyer par mail
  • Version imprimable de cet article Version imprimable

Deux ans après leur accession à la tête de la région et quelques mois après leur sans-faute législatif, les nationalistes confortent leur hégémonie sur les institutions insulaires. Le total des formations qui se réclament de l’autonomie ou de l’indépendance dépasse désormais les deux tiers des suffrages exprimés contre un peu plus d’un quart en 2015.

En 2015, la droite et l’ensemble de la gauche socialiste et radicale faisaient à peu près jeu égal avec les nationalistes (27% pour la droite hors FN et 2% pour les radicaux et les "divers gauche"). Le FN et le Front de gauche étaient loin derrière avec respectivement 10,6% et 5,6%. En 2015, si l’espace de feu le Front de gauche conserve ses timides 5,7%, le FN s’effondre et se contente d’un plus que modeste 3,3%.

Le total de la droite insulaire classique et du FN est passé de près de 38% à 16% et la gauche des radicaux, laminée par les scandales, a pour l’instant disparu des radars. Le parti du nouveau président, lui, est loin de confirmer ses résultats du printemps : ses 11,3% régionaux sont loin des 35 et 17% engrangés aux dernières législatives en Corse-du-Sud et en Haute-Corse.


L’élection s’inscrit dans un climat de crise politique aiguë. Des années de politique clanique, entre la droite traditionnelle et une gauche pour le moins "modérée", ont émoussé le sens civique, longtemps contrôlé par des réseaux notabiliaires dépassés. Entre 2015 et 2017, l’abstention a progressé considérablement, de près de 7 points. Le niveau atteint ce dimanche se rapproche des plus forts scores atteint en juin 2017 : 47,8 % contre 52,6 % (Corse-du-Sud) et 49 % (Haute-Corse).

Si, dans ce désert politique insulaire, le nationalisme apparaît comme un horizon régional crédible, il est loin de répondre à une crise politique que les contenus incertains de la demande nationaliste se surmonter à ce jour. L’analyse des cinq dernières années électorales confirme plutôt le constat. Il peut se résumer en cinq points.


1. Pendant plusieurs décennies, jusqu’à l’orée des années 1980, le panorama politique de la Corse se caractérisait par une hégémonie globale de la droite, plus prononcée en Corse-du-Sud (la vieille "Terre des seigneurs") que dans la Haute-Corse (l’antique "Terre du Commun"). Au sein de la gauche, le radicalisme conservait ses racines, le socialisme n’était pas parvenu à percer et le communisme, conforté par son aura résistante insulaire, contribuait à donner un ton plus populaire et plus combattif à une gauche globalement assoupie.

2. Comme partout, la droite insulaire s’est droitisée dans ses habits claniques habituels. Jusqu’à la fin des années 1990, elle est parvenue, comme en Alsace, à contenir la poussée du Front national. À la charnière des deux siècles, le sentiment de délaissement et le ressentiment qui l’accompagnait ont vu la percée consécutive d’un nationalisme plus ou moins converti à la lutte institutionnelle légale et d’un FN surfant sur les tentations de "l’identité".

Quant à la gauche, elle s’est progressivement déséquilibrée, au bénéfice d’un radicalisme enfoncée dans une gestion de plus en plus douteuse et au détriment d’un PC qui a perdu ses points d’ancrage, dans les territoires urbanisés et plus industrialisés du Nord comme dans ses bastions du Sud (la perte emblématique de Sartène, malgré le poids politique considérable de son maire, Dominique Bucchini).

Plus que dans d’autres territoires métropolitains, les communistes furent ainsi peu à peu grignotés par le déclin d’une gauche dont ils critiquaient les errances, mais sans vouloir attiser le risque d’une rupture à gauche aux effets plus qu’incertains. Malgré leur pugnacité, ils ne furent donc pas épargnés par le discrédit d’une certaine gauche, dont ils ne s’étaient pas assez éloignés.

3. Le Front national n’a pas réussi, comme naguère le socialisme mitterrandien, à traduire localement la percée enregistrée en 2012 et en 2017, dans les scrutins les plus nationaux (13,8% et 13,6%), malgré l’existence de fortes tensions "identitaires" dont a été trop souvent victime la population insulaire immigrée. Si l’obsession identitaire a été politiquement traduite, c’est avant tout par un nationalisme politique qui a su dans l’ensemble – mais non sans ambiguïtés – naviguer sur la ligne de crête qui sépare le désir de reconnaissance et la logique nationaliste de l’exclusion de tout ce qui ne correspond pas à "l’identité corse".

4. À gauche, le déclin du PCF n’a pas été vraiment compensé. Il est significatif que les résultats départementaux de Jean-Luc Mélenchon en 2017 aient été en Corse les plus modestes de tout le territoire métropolitain. Et à deux reprises, en 2012 et en 2017, les résultats du Front de gauche et ceux cumulés du PCF et des Insoumis sont restés en retrait à la fois des scores anciens du PC et des résultats présidentiels de Jean-Luc Mélenchon. Aux législatives de 2017, la responsabilité en incombe pour une part à un PC resté bien frileux face au leader de la France insoumise et refusant alors toute dynamique de convergence électorale.

En sens inverse, aux territoriales de ce mois de décembre, l’attitude de Jean-Luc Mélenchon a sans nul doute pesé lourdement dans la balance. Alors que le PCF s’était finalement résolu à soutenir sa candidature présidentielle, fût-ce du bout des lèvres, dans une île où la symbolique communiste reste liée au grand souvenir de la Libération de 1943, Jean-Luc Mélenchon s’est opposé à tout rapprochement entre les anciens alliés du Front de gauche. Une alliance de la Corse insoumise et du PCF, a-t-il alors déclaré, relève de la « tambouille politicienne »… ce qui n’est pas le cas d’une alliance avec les écologistes à Grenoble ou de la reprise des discussions avec Benoît Hamon. Allez savoir…

Non content de ne pas approuver l’alliance insulaire à gauche, refusant de valoriser le fait que les héritiers du Front de gauche restaient les seuls hérauts de la gauche sur l’île, il est allé plus loin, en déclarant que la seule solution en Corse était d’entamer des négociations avec des nationalistes devenus brusquement des opposants au libéralisme macronien et des tenants d’une "République une et indivisible". Ne pas soutenir les siens est une chose ; encenser les adversaires des siens en est une autre.

5. « En Corse, le dégagisme, c’est Simeoni. Bravo ! », a twitté dans la soirée d’hier la figure de proue de la France insoumise. Jean-Luc Mélenchon se hâte donc de plaquer la réalité corse sur un de ses schémas favoris. Si l’on s’en tient à ces propos, c’est l’annonce d’un processus imminent de négociation tel qu’il a été évoqué il y a peu. Le problème tient sans doute à l’interprétation du score des nationalistes. Il a d’incontestables racines locales, dans une île où la politique a été progressivement discréditée, dans des proportions sans commune mesure avec le reste du territoire national, et où l’État, au fil des décennies, a tourné le dos à la fois aux demandes sociales et aux attentes politiques et culturelles.

Mais la revendication nationale telle que la portent les organisations nationalistes ne se réduit pas aux demandes populaires de respect et de dignité. Elle n’est pas à l’écart de mouvements politiques de fond qui, eux-mêmes, n’échappent pas au dualisme de la gauche et de la droite. Dans un électorat corse qui s’abstient pour moitié, aussi bien aux législatives qu’aux territoriales, comment ne pas voir que la concomitance de la percée nationaliste, de l’effondrement du FN et de l’écrasement de la gauche n’est pas une bonne nouvelle ?

Je me refuse pour ma part à faire, de la revendication d’un "populisme de gauche" l’objet de nouvelles guerres de religion. Mais comment croire que, en l’espace de cinq mois, le "dégagisme" a atteint toutes les forces politiques sans exception ? Balayés la droite conservatrice d’aujourd’hui, le mépris du peuple macronien, la vindicte du Front national (28,6 % et 27,2% pour Marine Le Pen en avril 2017) ? Allons donc ! La Corse a l’habitude de ces décalages entre scrutins nationaux et scrutins locaux. La propension de droite peut, selon les cas, se porter vers telle ou telle formation, rarement les mêmes à tous les types de scrutin.

Pour l’instant, on peut faire l’hypothèse que les forces nationalistes locales se sont plutôt nourries d’un déplacement venu d’abord de la droite de l’échiquier. Peut-être Jean-Luc Mélenchon pense-t-il que le dialogue avec les nationalistes va conforter sa propre lecture du "dégagisme". Mais il est difficile d’ignorer que, à ce jour, le "dégagisme" en Corse favorise avant tout le côté droit, faute d’une gauche offensive. « Dégagistes de tous les pays et de tous les courants, unissez-vous »… Si l’on allait jusqu’à cette extrémité – et je ne veux pas croire un seul instant que nous y soyons – nous nous préparerions à de rudes désillusions.

Il n’est pas trop tard pour que la raison retrouve ses droits, le combat pour la dignité populaire ses repères et la dynamique d’une gauche bien à gauche son allant. Nos combats communs ont relancé la donne populaire et démocratique de ce pays et, en 2017, elles ont précipité la crise d’une gauche de renoncement. Le poison de la désunion dans un espace qui s’en était heureusement dégagé serait une calamité. Faisons tout pour la conjurer.

Vos réactions (90)
  • envoyer l'article par mail envoyer par mail
  • Version imprimable de cet article Version imprimable

Vos réactions

  • L’alliance de quelques insoumis avec le PCF était à mon avis une erreur tant ce dernier est discrédité et n’a plus rien à voir avec le PCF issu de la résistance : vieilli, souvent bien compromis avec les clans radicaux,ne comprenant pas l’émergence du mouvement autonomiste , il survit et s’éteint inexorablement en perdant ses derniers bastions (rappelons que BUCCINI a perdu SARTENE qu’il avait hérité de BENEDETTI). La seule voie à mon avis est la reconstruction patiente de la gauche dans notre ile en dialoguant effectivement avec les autonomistes. ( tout en prenant en compte la diversité de ses composantes et de ses courants). De fait la position de la FI au niveau national et de JLM me semble salutaire loin du potage des alliances de circonstance purement tactiques avec un PC local qui n’a plus malheureusement comme seule ambition que de survivre organisationnellement)

    centuri Le 4 décembre 2017 à 10:52
       
    • A part le PCF qui d’autres parmi vos adversaires ?
      sinon le Fn par ses copinages avec une majorité de "nationalistes" , se porte bien .

      buda Le 4 décembre 2017 à 11:38
    •  
    • Entièrement d’accord...de la part d’un corse insoumis à un autre corse Centuri (?)insoumis lui aussi comme à des milliers de membres de la vraie gauche en Corse. Le PCF en corse est un cadavre...comme ailleurs...

      Dominique FILIPPI Le 4 décembre 2017 à 14:49
    •  
    • Je crois que le mieux c’est encore pour apaiser les choses qu’on arrête d’évoquer les dérives du PCF à tout bout de champ... et de se concentrer sur les projets d’avenir.

      carlos Le 4 décembre 2017 à 17:02
  •  
  • La prise de position de JLM, que j’approuve, n’est pour rien dans le résultat aussi lamentable que prévisible de la liste PCF. Peut-être aurait-elle fait 5,8 au lieu de 5,7...
    La vérité est que la vieille gauche du XX° siècle PS-PCF est rejetée par le peuple, en Corse comme ailleurs !
    Un soutien de JLM à la liste tambouillarde de la gauche fossile aurait eu pour seul effet d’interdire le développement ultérieur de la France insoumise en Corse.

    françois70 Le 4 décembre 2017 à 11:25
       
    • Entièrement d’accord. Roger Martelli a un logiciel has been.

      Dominique FILIPPI Le 4 décembre 2017 à 14:51
  •  
  • La liste "PCF/FI" était, en fait, une liste presqu’à 100% P"c"F composée de FI membres du PC ou démissionnaires récents pour raisons tactiques opportunistes. AH, les entourloupes "colossale finesse" des dinosaures de la place du Cl Fabien ! Le pire c’est qu’ils croient toujours que ça va marcher...

    René-Michel Le 4 décembre 2017 à 11:30
       
    • Au pays de Trolls , les Mélenchonistes sont les rois !

      buda Le 4 décembre 2017 à 11:41
  •  
  • La Corse n’a jamais par le passé vraiment voté a gauche même quand la métropole l était, sous Mitterrand, Jospin ou hollande.

    Ce n’est donc pas une surprise de voir le score de cet attelage improbable « Pcf – Corse insoumise » ( quésaco) , capitaliser seulement 5,7 % des suffrages .

    Il s’agissait ici comme dans d’autres régions de sauver l’appareil du PCF, ce dernier ne pouvant plus compter sur les aumônes « strapontines » d’un PS moribond : Tenir pour Pierre Laurent en attendant une hypothétique reconstruction avec les scories « Hamon génération » semble être désormais la seule ligne politique.

    Invisible depuis 2007 malgré la perfusion du Front de gauche, les dernières élections ont fini de le marginaliser en corse comme ailleurs.

    Jean Luc Mélenchon l’a bien anticipé avec sa vista politique acérée en se démarquant très rapidement de ce conglomérat hétéroclite alimentaire que représentait la fusion de ces deux listes.

    Refusant pour reprendre ses termes : « (Des insoumis ont engagé 1 liste avec le PCF en Corse sans prendre aucun avis. Je ne soutiens pas cette initiative et condamne cette tambouille »

    Les résultats sont là , les électeurs corses n ont pas suivi loin s’en faut cette initiative vouée a l échec des le départ , l avenir de la gauche en corse ne pouvait décemment emprunter les oripeux d une coalition si hétéroclite.

    Le twitt après résultat de JLM est d’ailleurs très clair « le dégagisme c’est Simeoni. Bravo ! Macron sévèrement puni. Le FN ridiculisé. L’usurpation d’identité et la tambouille du PCF ont été durement sanctionnées »

    Au delà de ces prévisions et analyses judicieuses et clairvoyantes , force est de constater que les positions des régionalismes en corse , en métropole ou en Europe commencent a peser d un poids politique certains et que les partis traditionnels ne pourront l’ ignorer encore longtemps.

    Les résultats a cette élection en Corse en l illustration .

    buenaventura Le 4 décembre 2017 à 11:43
       
    • Petit rappel utile :
      Les députés nationalistes n’ont pas CONTRE les ordonnances sur le code du travail, ni contre le budget de la Sécurité sociale.

      Berthier g Le 5 décembre 2017 à 16:51
  •  
  • A l’intention de M. Martelli : cette phrase est intellectuellement malhonnête : " Une alliance de la Corse insoumise et du PCF, a-t-il alors déclaré, relève de la « tambouille politicienne »… ce qui n’est pas le cas d’une alliance avec les écologistes à Grenoble ou de la reprise des discussions avec Benoît Hamon. Allez savoir… ".
    L’alliance avec les écologistes à Grenoble c’était en 2014, la FI n’existait pas et sa ligne du refus de toute tambouille/alliance au détriment d’un programme clair sur lequel on ne transige pas n’existait pas non plus.
    Quant à la reprise des discussions avec Benoît Hamon, elle ne remet pas en question ce refus de la tambouille : il n’y a, à ma connaissance, aucune alliance de prévue avec son mouvement. Ce sont des discussions entre forces politiques qui partagent certaines convictions mais en aucun cas il n’est prévu de tambouille qui transigerait sur certains point du programme.
    Ne déformez pas les faits pour servir votre argumentaire s’il vous plaît ! Le reste de l’article était par ailleurs tout à fait intéressant.

    Léo Le 4 décembre 2017 à 12:30
       
    • @Léo

      J’aurais pas dit mieux. Tout à fait d’accord avec vous. On peut ajouter les candidatures de députés communistes et écologistes ou F Ruffin qui ont ont été soutenu par la FI parce ce que d’accords avec le programme l’Avenir en Commun , en soutenant la candidature de JL Mélenchon.

      Gege Le 4 décembre 2017 à 13:36
    •  
    • "Non content de ne pas approuver l’alliance insulaire à gauche, refusant de valoriser le fait que les héritiers du Front de gauche restaient les seuls hérauts de la gauche sur l’île"

      Décidément Roger Martelli décline les raccourcis qui l’arrangent même si cet article résume bien les difficultés a se structurer a gauche en corse.

      Les "héritiers" du front de gauche ? mais qui sont ils ? ceux qui sont passés en 2015 de 95 a 29 conseillers régionaux ?

      Surement un repli stratégique comme seul pierre Laurent a le secret ! les "Héraults" de Roger Martelli sont loin d être des héros . et s’appuyer seulement sur un historique de Luttes et de présence remontant a la libération ne suffit plus .

      A tout hasard une des pistes possibles ? n aurai t’ il pas été plus judicieux dés 2015 , de mettre en orbite la future liste électorale de décembre 2017 en s’appuyant sur le Programme de la France insoumise au lieu de jouer la carte de la Corse insoumise ?

      Quand a Grenoble l ’alliance si décriée avec les écologistes a permis le gain de la ville !

      La problématique et le clivage entre Lobby pro nucléaire dont le PC fait parti et les anti nucléaires de quelques partis que ce soit n’a jamais été levé et reste un point bloquant et clivant .

      Grenoble n’est pas un exemple monsieur Martelli pour justifier la Mascarade Corse insoumise , personne n’a été dupe, ni les électeurs ni vous.

      buenaventura Le 4 décembre 2017 à 15:13
  •  
  • focaliser sur JLm comme la presse pro Macron...
    Les Insoumis en tant que mouvement ? Martelli s’en balance ! pourtant il y a une charte et elle dit que les groupes d’appui doivent prendre contact avec le national pour décider de la stratégie ce qui n’a pas été fait

    Bobo Le 4 décembre 2017 à 14:28
       
    • C’est qui le national ? c’est quoi le national ? des gens auto-proclamés, des gens élus ? la quasi totalité du secrétariat du PG ?
      Qui décide de qui, qui décide de quoi ? La convention a-t-elle répondu à ça ? à mon avis pas vraiment. Vais-je rester chez les Insoumis où toute réflexion critique me vaut les foudres ?
      En tout cas me suis bien amusée de l’amendement des nationalistes corses http://www.assemblee-nationale.fr/15/amendements/0164/AN/435.asp

      Isa Le 7 décembre 2017 à 17:41
  •  
  • Voilà un éclairage des plus explicites et efficaces sur la situation Corse, avant et après cette élection. Quant à la suite... Je serai tenté de confirmer la conclusion de Roger tout en m’inquiétant : "Le poison de la désunion dans un espace qui s’en était heureusement dégagé serait une calamité. Faisons tout pour la conjurer". La conjurer, oui. Mais si les principaux concernés ne cessent pas de s’entre suicider, comme garder espoir ?..

    Luc Quinton Le 4 décembre 2017 à 14:33
       
    • Le seul espoir est de rejoindre la FI.
      Aucune autre forme d’alliance n’est envisageable.
      Aucune autre solution n’est possible.
      Le PCF , le PS, le NPA, LO ont coulé la France en 30 ans hégémonie politique. Des millions de chômeurs et de pauvres.
      Assez ! C ’en est assez !
      Le PCF ne nous sert plus à rien. Il doit disparaître.

      Le seul espoir que vous pouvez garder est de nous rejoindre.

      Colombe Le 4 décembre 2017 à 22:10
  •  
  • La catalogne demande son indépendance, en suivant les nationalistes et indépendantistes Corses gagnent des élections. Logique.

    (Fin de mon analyse)

    bdpif Le 4 décembre 2017 à 14:37
       
    • @bdpaf Une analyse d’urnes ?

      René-Michel Le 5 décembre 2017 à 00:59
  •  
  • Aucune configuration électorale, aucune particularité locale n’aboutit à autre chose qu’à constater le déclin du PCF. Ses causes sont profondes et n’ont rien à voir avec les enjeux de l’avenir de la Corse, qui s’arbitreront sans lui. Déjà hors du temps, quasi fantomatique dans un monde où les régimes communistes ont disparu, ne survivant plus que par inertie, le PCF s’efface sans même laisser de vide politique. Il n’intéresse plus que les historiens.

    Glycère Benoît Le 4 décembre 2017 à 14:52
  •  
  • "Non content de ne pas approuver l’alliance insulaire à gauche, refusant de valoriser le fait que les héritiers du Front de gauche restaient les seuls hérauts de la gauche sur l’île"
    Décidément Roger Martelli décline les raccourcis qui l’arrangent même si cet article résume bien les difficultés a se structurer a gauche en corse.
    Les "héritiers" du front de gauche ? mais qui sont ils ? ceux qui sont passés en 2015 de 95 a 29 conseillers régionaux ?
    Surement un repli stratégique comme seul pierre Laurent a le secret ! les "Héraults" de Roger Martelli sont loin d être des héros . et s’appuyer seulement sur un historique de Luttes et de présence remontant a la libération ne suffit plus .
    A tout hasard une des pistes possibles ? n aurai t’ il pas été plus judicieux dés 2015 , de mettre en orbite la future liste électorale de décembre 2017 en s’appuyant sur le Programme de la France insoumise au lieu de jouer la carte de la Corse insoumise ?
    Quand a Grenoble l ’alliance si décriée avec les écologistes a permis le gain de la ville !
    La problématique et le clivage entre Lobby pro nucléaire dont le PC fait parti et les anti nucléaires de quelques partis que ce soit n’a jamais été levé et reste un point bloquant et clivant .
    Grenoble n’est pas un exemple monsieur Martelli pour justifier la Mascarade Corse insoumise , personne n’a été dupe, ni les électeurs ni vous.

    buenaventura Le 4 décembre 2017 à 15:16
  •  
  • Peut-on construire un rassemblement majoritaire de la gauche alternative dans ce pays aux élections locales et nationales quand on sait que Mélenchon fera tout pour le faire capoter ?
    Si l’insoumission a un sens que les bouches s’ouvrent !

    michel valentin Le 4 décembre 2017 à 15:18
       
    • ça capote depuis un siècle, sans Mélenchon mais avec le PC et le PS ça c’est sur !

      René-Michel Le 5 décembre 2017 à 01:03
  •  
  • Après une piteuse prestation médiatique , il est tombé dans un traquenard comme un bleu, il pensait dominer le plateau, n’est pas Georges Marchais qui veut, il en est sorti lessivé ,une audience en berne, une semaine de merde pour notre grand homme. Heureusement il a repris des couleurs, contre la droite et les fascistes vous pensez, non ! il s’est félicité du faible score de ses anciens camarades du PCF en Corse.
    LAMENTABLE

    leon Le 4 décembre 2017 à 15:21
       
    • Vous ne comprenez pas que le peuple et sa jeunesse ont tiré un trait définitif sur le P"S" et sa succursale P"C"F qui n’a plus de communiste que le nom ?

      françois70 Le 4 décembre 2017 à 18:36
    •  
    • Qui voudrait être Marchais ? Fais les valises Léon, on rentre en URSS !!!

      René-Michel Le 5 décembre 2017 à 01:08
    •  
    • @leon

      46% d des téléspectateurs on trouvé JL Mélenchon convaincant, 53% chez les électeurs socialistes , 34% des des téléspectateurs trouvent le programme réaliste, tout ça en à peine plus d’un an. Et vous en concluez qu’il « est sorti lessivé ». Ce qui est « lamentable » comme vous dites ce sont vos conclusions. Quand on est à ce point aveuglé par ses convictions, on est plus dans le débat démocratique.

      Gege Le 5 décembre 2017 à 08:23
  •  
  • Mélenchon "exulte" ? À quand "éructe" ?
    Je n’aurais pas cru Roger Martelli capable d’énoncer une telle sottise.
    Non, Mélenchon n’exulte pas, et la FI ou ses soutiens non plus.

    Constater une fois de plus que la malhonnêteté, faussement unitaire, non seulement ne paie pas, mais retombe sur nous tous, - et que malgré tout le Pcf officiel s’y obstine -, n’a vraiment rien de réjouissant.
    Se dire "Insoumis" alors qu’on n’a pas adopté le programme de la FI "l’avenir en commun" est une usurpation d’identité : il ne peut y avoir de rassemblement durable et mobilisateur, ni de politique efficace, même locale, sur la base d’un barbouillage. La preuve.

    Quant à la question de l’autonomie, puisqu’elle paraît être une aspiration importante en Corse ( il y a d’ailleurs autonomie et autonomie...), il est de bonne politique d’en discuter pour justement prévenir les dérives.

    Autrement Le 4 décembre 2017 à 16:03
  •  
  • A toutes les réactions précédentes qui critiquent l’analyse de Martelli et approuvent la réaction de Mélenchon concernant l’"usurpation" j’ai une question simple : Casamarta, tête de liste et les trois autres candidats aux législatives qui figuraient sur la liste étaient ils des usurpateurs lors des législatives ou non ? Que l’on sache ils avaient bien été reconnus par l’instance d’aval des candidatures à l’époque.
    Quant à la position des députés autonomistes concernant les ordonnances sur le code du travail a-t-elle une signification ou non ?

    Gérard Badéyan Le 4 décembre 2017 à 17:11
  •  
  • Mais enfin cher ami insoumis "autrement" vous n y pensez pas !

    "C ’est-le-parti-de-la-classe-ouvrière- qui—représente-l ’espoir- a -gauche-et-s ’appuie-sur-les-milliers-d hommes-et-de-femmes- le-glorieux-PCF-qui-seul-peux- avec-les-forces-de-progrès- qu’ attend-le-peuple-de-France ? bla-bla- bla "

    Apres sa "piteuse prestation médiatique" n’est pas marchais qui veux ! on touche le fond avec cette remarque.

    En effet JLM aurait du s’appuyer sur l’exemple du si peu démagogue et si peu populiste Marchais pour préparer l’ émission de la 2 ; Peut être en lisant , les mémoires de guerre de ce résistant de la première heure qu’ était le secrétaire perpétuel du PCF.

    le parcours du combattant imposé l autre soir a JLM a été honteux de la part d une chaine de l’ex service public , j imagine bien l intellectuel Chassagne soumis a telle épreuve.

    Et évidement avant des élections régionales de régions ! la prestation de JLM fut "globalement positive" voir l’appréciation des spectateurs mais évidement nos camarades eux n exultent pas bien sur ! les braves âmes.

    le score parle de lui même, attendons la suite , les municipales a ce titre nous donnerons un baromètre de votre influence grandissante dans l opinion publique.

    buenaventura Le 4 décembre 2017 à 17:22
       
    • toujours mi-facho-mi-bobo. Ah ! C’est la bonne aventure que le zig-zag Libé/Libération. Mais les 40% d’abst. en augmentation, comme ailleurs, pas un mot ;

      michel.mourereau Le 4 décembre 2017 à 18:00
  •  
  • l’abstention et la confirmation du succes des indépendantistes est le resultat de l’austérité voulu par la commissions européenne le peuple voit plutôt une dislocation de l’Europe qui est plus en plus soumise a la puissance des états unis qui a peur d’un rapprochement avec la russie qui par sa richesse sibérienne un poids important pour les échanges et peut créer une Europe puissante et démocratique.

    MOREL Le 4 décembre 2017 à 17:58
  •  
  • Rabâcher le faux n’en fait pas le vrai ! Usurper quoi ? Bon certes de Dunkerque à ...Bonifacio c’est la France donc la Corse insoumise c’est...? Des contacts furent pris avec "Paris" en temps et heure pour s’ entendre dire "pas de soutien" au processus en cours.
    Si on a pu faire grief au PC de tirer (fortement) à lui la couverture FdG, leur interdire de rejoindre et j’insiste sur ce mot la position de la Corse insoumise, préexistante, relève là de la "tambouille" recuite ! Une telle ignorance du tissu local et des militants sur le terrain est effarante , présenter cette liste comme PC "pur sucre" est un déni de réalité.
    Mettre en avant autonomistes comme indépendantistes sans programme social, le "petit livre" est désuet,c’est une courte vue !
    Garder onze groupies dont un "lonzu"farceur c’est un calcul qui mettrait à mal le plus caricatural des apothicaires. Vae victis

    Tim Pesta Le 4 décembre 2017 à 18:17
  •  
  • Encore une fois, je répète que le sectarisme de la FI atteint des sommets. Avec la théorie du "dégagisme" souvent vide de proposition, on peut craindre le pire.

    BERTHIER G Le 4 décembre 2017 à 18:26
       
    • Vide de propositions ? Et l’avenir en commun ? le seul programme digne de ce nom de toute la présidentielle ! Fainéant et grande gueu— Berthier !!

      René-Michel Le 5 décembre 2017 à 01:15
  •  
  • la corse insoumise n’existe pas c’est un non-être

    buenaventura Le 4 décembre 2017 à 18:28
  •  
  • Je ne comprends rien dans la France insoumise...entre Clémentine Autain qui soutenait la liste de Casamarta et Mélenchon qui parlait de tambouille politicienne et appelait à voter pour les autonomistes, où allions nous ? En tout les cas ce n est pas en crachant sur les communistes ou anciens du PCF comme moi que nous ferons changer les choses.
    Dorénavant, vous chercherez d autres imbéciles que moi, pour coller vos affiches, distribuer vos tracts et faire du porte à porte.
    FORTI SEREMU SI SEREMU UNITI

    Ribeddu Le 4 décembre 2017 à 18:37
  •  
  • Oh, le beau champ de ruines ! Après la déculottée électorale du printemps dernier et l’implosion du PS,on pouvait croire que la gauche avait touché le fond. À l’occasion des élections corses de cette fin d’automne ,on découvre qu’ il n’y a pas de fond !
    Une abstention massive , notamment dans les quartiers populaires d’Ajaccio et de Bastia, une "gauche traditionnelle" réduite à 5% des exprimés et une FI aux abonnés absents, ouvrent une avenue à la droite corse qui , dans toutes ses nuances , depuis "La République en marche" jusqu’aux nationalistes , est désormais assurée de dominer le nouvel exécutif régional.
    En la circonstance, JLM nous aura une fois de plus montré qu’il est aussi bon orateur que mauvais stratège. Il sera apparu comme un diviseur des forces de gauche et un fourrier du nationalisme corse qui n’en demandait pas tant.Combien de temps faudra -t-il pour remonter la pente et recoller les morceaux ?

    Jean Guidicelli Le 4 décembre 2017 à 20:11
       
    • Un diviseur des forces de gauche qui a fait plus de 19% à la présidentielle soit dix fois plus que le PC en 2007 et 3fois plus que Hamon qui s’il s’était retiré, au vu des sondages , aurait permis à JLM d’être au 2 ième tour à la place de Le Pen. Mais Hamon comme par hasard tu ne le traites pas de diviseur !!! Tu as voté pour lui comme une bonne partie du P"C"F .

      René-Michel Le 5 décembre 2017 à 01:25
    •  
    • Ce n’est pas du tout un champ de ruine pour Melenchon, au contraire, c ’est la victoire pour lui.

      Et c ’est un fin stratège. Il n’a jamais eu l’intention de gouverner.
      Sinon, il se serait tout simplement présenté aux primaires du PS ; C ’était ouvert à tous.

      Non, il s’est imposé sur des bases populistes. N’a jamais été choisi par ses militants par vote. C ’est un dictateur.

      Non, il voulait l’age avancant, devenir une icone de la gauche, comme Chavez. C ’est fait, et Macron et quelques amis de certains médias proche de lui l’ont institué "Principal opposants de Gauche pour ce role" sachant très bien qu’il ne sera jamais élu.

      Et Melenchon s’entends très bien avec Macron.

      Il a passé 5 ans à casser du PS, il faut bien lui trouver une utilité maintenant, donc casser les restes de la gauche, les syndicats, etc .

      Il se représentera seul dans 5 ans, la droite ou le centre droit repasseront alors.

      Quel est donc l’intéret de ce mouvement faussement nouveau (C ’est le PG, pas la FI) ? Gagner une victoire personnelle d’ego, du Fric pour une poignée de dirigeants. Victoire complete.

      bdpif Le 5 décembre 2017 à 13:03
  •  
  • C’est tout de même marrant tous ces commentaires.

    1/ D’un côté, le PCF est mort, foutu, passé, dépassé, etc. Et on ne peut que s’incliner devant des experts aussi impartiaux de la question, qui militent très fort du clavier.

    2/ De l’autre, que d’énergie consacrée à encore et encore lui taper dessus. On ne tire pas sur l’ambulance, comme on dit.

    Alors il faudrait savoir ! Ambulance ou pas. En tout cas, côté FI, sur le terrain, pour être passé par pas mal de ville, je ne sais pas si ça sent l’ambulance, en tout cas, c’est au point mort...

    florent Le 4 décembre 2017 à 20:35
       
    • Dans tes rêves !!! Les médias tapent sur JLM, pas sur le PC comme par hasard , la voiture balais !

      René-Michel Le 5 décembre 2017 à 01:30
    •  
    • @Florent

      Vous estes réellement doté d’un don extraordinaire ! Vous passez dans les viles et grâce à votre pif vous sentez que la FI est au « point mort » dans toutes sans exception. Je ne sais si vous rendez de ce que vous dites, mais après cela ne soyez pas étonné que l’on ne vous prenne pas au sérieux.

      Gege Le 5 décembre 2017 à 07:59
    •  
    • Fi est au point mort, pas le chef, qui lui est bien installé dans les médias (le meilleur opposant de Macron au sens où c’est ce genre d’opposition qui lui va le mieux). Mais au niveau du terrain, ce n’est pas du pif. Il suffit de consulter les agendas militants, de regarder les centaines de pages facebook, de chaines youtube inactives, les groupes d’appui qui ne snt pas réunis depuis des mois (j’en sais quelque chose, j’y partcipe)

      florent Le 5 décembre 2017 à 13:55
    •  
    • @Florent

      Vous ne servez plus à rien pour la FI. Vous êtes de la main d’oeuvre gratuire, ils vous rapelleront avant les elections.

      bdpif Le 6 décembre 2017 à 12:06
    •  
    • @Florent

      Comment pouvez vous imaginer un seul instant qu’on peut croire, que vous vous allez de ville en ville participer aux réunions des groupes d’apui , surtout vue le mal que vous pensez de la FI et de JLM . Et quand bien même vous le feriez , vous n’etes pas la Sofres à vous tout seul. Avez vous une seule enquête sérieuse à fournir pour étayer votre propos . Vous parlez de « militants du clavier » dans votre genre vous y contribuez pas mal . Vous mesurez un mouvement à l’aune des partis traditionnels , difficile de se défaire des vielles habitudes.

      Gege Le 7 décembre 2017 à 07:12
  •  
  • Monsieur Martelli, tant que vous méconnaitrez à ce point ceux que vous appelez les nationalistes ou les régionalistes, vous ne comprendrez pas ce qui se passe en Corse, ni ailleurs, d’ailleurs. Les vicissitudes des aparatchiks du PCF n’intéressent quasiment plus personne. Les usurpateurs "communistes" sont désormais sans base sociale. Mais malheureusement ils semblent ne savoir que s’entéter dans leur aveuglement historique. En Corse, les véritables forces de gauche sont à chercher chez les Corses et non pas chez les Gaulois brailleurs d’hymne xénophobe et sanguinaire. Evidemment, pour l’heure, tactiquement, ces forces ont fait le choix d’une alliance modulée avec certaines forces du centre-gauche et du centre-droit., parce qu’en Corse, comme ailleurs, d’ailleurs, pour résister aux rouleau-compresseurs du libéralisme comme du jacobinisme, il faut faire front, concrêtement, véritablement, efficacement, sincèrement... Je suis plutôt ravi que JLM sache se positionner avec autant de lucidité. :)

    Xan ANSALAS Le 4 décembre 2017 à 21:35
       
    • @Xan Ansalas

      Vous commettez un anachronisme, cet à dire que vous jugez et condamnez les paroles d’un chant révolutionnaire datant de 1789 , avec les yeux et les yeux d’une personne vivant en 2027 ignorant l’histoire.

      Le « sang impur » c’est celui des nobles , qui ont émigrés dans différents pays d’Europe, qu’ils mobilisent afin d’envahir la France et rétablir l’ancien régime. Il n’y a rien là de sanguinaire et de xénophobe , mais simplement la lutte d’un peuple pour la déclaration des « droit de l’homme et du citoyen » , liberté , égalité, fraternité » . Quand à la fable des « gaulois nos ancêtres », à leur époque la France n’existait pas encore, de nombreuses peuplades ont envahi la région, dont les francs un peuple germanique qui sont à l’origine du nom France.

      « L’histoire de France commence avec les premières occupations humaines du territoire correspondant au pays actuel. Aux groupes présents depuis le Paléolithique et le Néolithique, sont venues s’ajouter, à l’Âge du bronze et à l’Âge du fer, des vagues successives de Celtes, puis au iiie siècle de peuples germains (Francs, Wisigoths, Alamans, Burgondes) et au ixe siècle de scandinaves appelés Normands. » Wikipedia

      On est très loin de l’image que vous en donnez.

      Gege Le 5 décembre 2017 à 09:32
  •  
  • Suis surpris par la compréhension dont font preuve, des responsables politique de "gauche", pour ces personnages politiques corses.
    47,8 % des votants, ramené aux inscrits cela fait un petit peu plus de 23 %.
    Nationalisme, population allogènes, la France occupante, etc ,ce sont des mots qui ont un sens.

    dan93 Le 5 décembre 2017 à 09:02
  •  
  • Bonjour
    je ne comprends pas que dans une élection , ou il y a plus de 40% et mêmes 50% d’abstention on peut parler de victoire des nationalistes !? . Pour moi il devrait y avoir un seuil de participation, en dessous de ce seuil , toute élection est invalidé.
    Comment peut -on dire que les Corse veulent l’indépendance, alors que la moitié électoral ne se déplace pas, et , que une bonne parti n’a pas voter nationaliste. Ce genre d’élection devrait être annulé. cela vaut pour la Corse, la Catalogne, la nouvelle Calédonie. j’en reviens toujours a ma marotte. Les élection devraient être obligatoire, obligation de voter, surtout sur des référendum d’indépendance.

    BOB Le 5 décembre 2017 à 13:58
  •  
  • Une analyse de Roger Martelli.
    On peut au moins respecter. ...
    Et 40 messages pour le descendre.

    A la gloire d’un homme.

    Minables.

    jadau Le 5 décembre 2017 à 14:04
  •  
  • Victoire des indépendantistes ? ca ne veux pas dire victoire pour l indépendance de la corse . Ne confondons pas les hommes politiques qui se positionnent sur un "créneau" et les électeurs qui seraient "réellement" en faveur de l ’ indépendance.

    Personne en Corse comme ailleurs dans les départements d outre mer ne veux réellement l indépendance sauf quelques retraités percevant une pension de la métropole et des artistes subventionnés pour la plupart via le statut des intermittents, ou via les subventions culturelles du ministère de la culture ou de la Région.

    Tout les autres habitants ne réclament rien de tout cela et la plupart s’en moque . Quand aux autonomistes qui il soient issus de Corse, des Antilles ou de la nouvelle Calédonie , ils ne souhaitent surtout pas l indépendance .

    L’indépendance , la vraie comme CUBA, ( références géographique) ou Madagascar ( ref historique) personne n’en veux en corse comme ailleurs, cette indépendance là signifierait : Monnaie propre, drapeau, armée, justice, santé ,éducation, culture, payés par les seules ressources du pays a coup de sacrifices, de travail et de renoncements a beaucoup de confort avec une prise de risques maximum.

    L’autonomie elle très souvent se résume à : " donne moi les subventions, les accords préférentiels, les aides directes et indirectes et tire toi !" évidement tu continue a payer nos retraites et par humanité laisse en place ( provisoirement pour 3 ou 400 ans les services de santé et d éducation) .

    Evidement on se partage ca entre nous ca ne te regarde pas !

    L’autonomie et l indépendance qui vient en catalogne et qui pourrait subvenir en Ecosse ou dans le brabant en Belgique n’est en rien comparable entre ces régions riches et industrieuses avec des territoires dont le tourisme est la principale source de revenus et d’activités .

    le gouvernement de Madrid est en a ce point conscient qu il est presque prêt a une intervention militaire pour sauvegarder 40 % de PIB .

    Le gouvernement anglais serait lui aussi prêt a rejouer l épisode des "malouines" si l Ecosse s ’avisait de quitter le royaume uni , la manne du pétrole, lui échappant ainsi .

    Qui serait prêt dans les départements et les territoires d outre mer a se diriger vers l indépendance réelle ? sans tenir compte des réalités économiques.

    L indépendance est la plus noble cause qui soit mais c’est la plus difficile a mettre en place dans le " village mondial ubérisé"

    Il n y a pas de bonnes indépendances ou de mauvaises indépendances mais simplement des régions ou c’est possible économiquement et d’autres ou cela n l’est pas .

    buenaventura Le 5 décembre 2017 à 14:42
  •  
  • A mettre dans le débat article de Martine Billard sur son blog. A lire absolument avant de dire des inepties comme le marchand de sable bien maladif et à la peine dans ses vocifération anti Mélenchon PIFPIFPlouf. C’est notre Léa Salamé local ou il pourrait être aussi la fifille Debray.
    Extraits :
    "Le leitmotiv principal de toute la campagne aura été de voter pour la seule liste de gauche et contre les nationalistes. Ce slogan n’aura pas suffit à convaincre les électeurs qui ne se retrouvaient ni dans la liste autonomiste ni dans la liste En Marche. C’est ne rien avoir compris au moment politique que nous vivons et encore moins à sa traduction en Corse que d’avoir tout centré autour de ce thème. D’ailleurs en 2014 le PCF de Porto Vecchio avait été plus attentif à la situation concrète puisqu’il avait fait liste commune avec des autonomistes emmenés par Jean-Christophe Angelini, aujourd’hui troisième sur la liste de Gilles Simeoni. . A l’époque ils étaient fréquentables, aujourd’hui c’est le diable. Entre les deux les électeurs ont raison d’être perdus car si la mémoire électorale peut être fugace, il reste quand même toujours des traces des positionnements pris par les partis et les individus au cours des élections précédentes.
    De même la mise en cause des votes des députés nationalistes à l’assemblée nationale (en général abstention sauf un vote contre le budget) aura eu peu d’impact dans une élection locale.
    Il faudra étudier comment se répartit l’abstention (est-ce dans les communes habituées à voter PRG ?) ainsi que les fluctuations du vote FN.
    Maintenant il est évidemment facile de rejeter la responsabilité de l’échec sur Jean-Luc Mélenchon alors que les mêmes nous expliquaient que les décisions venues de Paris n’avaient pas d’importance. Je pense qu’il serait bien plus utile de faire un bilan lucide de ce qui s’est passé. Ainsi à la lecture des résultats, il est aussi significatif qu’entre les deux listes de droite, celle qui arrive en premier se réclamait de la droite régionaliste. Voilà pourquoi il faut se réinterroger sur les clivages pertinents en Corse faute de quoi toute idée d’alternative aux politiques libérales et productivistes s’appuyant sur les spécificités locales mais dans le cadre d’un pays commun, la France, sera balayée."

    rody Le 5 décembre 2017 à 14:45
  •  
  • j invite les anti JLM et FI a twitter sur les hashtag suivants.

    si vous trouvez encore plus odieux et bien Le gagnant emporte un abonnement a l humanité dimanche

    jean Luc Mélenchon # tue des petits chats
    jean Luc Mélenchon # fait peur aux petits nenfants
    jean Luc Mélenchon # est a l origine de la chute historique du pc
    jean Luc Mélenchon # fait pleuvoir sur la fête de l huma
    jean Luc Mélenchon # a des taritfs sur les langoustes de cuba
    jean Luc Mélenchon # a couché avec un allemand en 42
    jean Luc Mélenchon # se lave pas les mains en sortant des WC
    jean Luc Mélenchon # a un appartement de 600 m² a Caracas
    jean Luc Mélenchon # est député-maire-sénateur-Cons gêné.
    jean Luc Mélenchon # fait pipi sur la lunette des toilettes
    jean Luc Mélenchon # lit des SAS de Gérard de Villiers
    Jean Luc Mélenchon " regarde la star académie a la télé

    buenaventura Le 5 décembre 2017 à 16:28
       
    • Jean Luc Melenchon en divisant la gauche a fait passer Macron, et encore heuresement qu’il y avait Le canard enchainé car sinon, celà aurait été Fillon.

      Jean Luc Melenchon n’a pas appelé à voter contre le FN.

      Jean Luc Melenchon a des complaisances avec le régime Syrien et Venezuelien.

      Etc ...

      bdpif Le 5 décembre 2017 à 18:00
    •  
    • Les commentaires affligeants de JLM et de ses comparses , ici même, sur les résultats du premier tour de l’élection en Corse montrent bien que LFI est constituée de zozos foireux et furieux qui préfèrent la victoire de la droite nationaliste à celle de la gauche.

      C’est pour beaucoup la fin d’une illusion que l’histrion Mélenchon aura semé depuis 2012, avec le soutien de ceux qu’il jugent aujourd’hui infréquentables.

      Les divers sondages d’opinion de ces derniers jours sont là pour mesurer une désaffection réelle due à l’ incapacité de mobiliser la " France qui souffre" tant contre la politique Macron/Medef que sur un programme faramineux qui apporterait le bonheur universel sans coup férir .

      Avoir galvaudé ainsi en quelques mois le capital de confiance qu’ils avaient acquis en multipliant les prises de position sectaires et incohérentes, il fallait le faire . Ils l’ont fait.

      Rodolphe T Le 5 décembre 2017 à 20:12
  •  
  • Heureusement pour combattre macron et le medef .il y a le parti communiste avec ses centaine de milliers d adherents jeunes et actifs qui ont le soutien de leurs millions d électeurs.

    buenaventura Le 5 décembre 2017 à 20:53
       
    • Réveillez-vous ! Où sont les centaines de milliers de jeunes et les millions d’électeurs de LFI... sur les Champs Élysées ? Arrêtez de délirer , vous êtes pitoyables !

      Roger G Le 6 décembre 2017 à 08:11
    •  
    • Mais où sont passés les "centaines de milliers de jeunes" et" les millions d’électeurs" soi-disant enrôlés sous le bannière de LFI ? Plus modestement , on nous apprend que 69 000 clicqueurs seulement ont participé à la dernière consultation des adhérents et sympathisants FI ... Alors il semble bien que , tel un soufflé, l’engouement en faveur de LFI est en train de retomber. Les gesticulations populistes de JLM n’y feront rien : Le reflux est amorcé. Il serait temps de s’atteler sérieusement à la tâche de reconstruction de la gauche, pour lui redonner perspectives mobilisatrices et dynamiques unitaires.

      Lionel P Le 6 décembre 2017 à 21:01
  •  
  • Il est clair que les Insoumis Corses et Jacques Casamarta à leur tête ont été excommuniés car celui-ci a refusé de jouer le rôle d’hologramme de qui vous savez...
    JLM déconsidère cette liste qui comprend nombre "d’anciens communistes".
    Il est vrai que parmi les militants de la France Insoumise figurent d’anciens communistes, j’en connais personnellement...
    J’ai même ouï dire qu’il y aurait d’anciens socialistes, et même que certains d’entre-eux se seraient infiltrés jusqu’à la direction du mouvement...

    Francis GIUNTINI Le 5 décembre 2017 à 21:21
  •  
  • Et d autres seraient meme toujours menbres du pcf mais chutttt c est secret.

    buenaventura Le 5 décembre 2017 à 21:56
       
    • Ça délire sec à la FI : victimisation, complotisme... anti communisme, et maintenant nationalisme corse ! Et quoi ensuite ?

      Victor Gocci Le 6 décembre 2017 à 08:18
  •  
  • Communiqué de A Manca Alternativa/Ensemble

    Un vif remerciement aux 6788 électrices et électeurs qui ont choisi le vote du changement avec la liste l’Avenir, la Corse en commun – l’Avvene, a Corsica in cumunu.

    Cette liste, représentant la gauche sociale et environnementale, a réalisé 5,68 % lors de cet important scrutin. Par rapport à la liste du FDG de 2015, elle progresse très légèrement en pourcentage, mais elle ne se maintiendra pas au deuxième tour, car elle ne fusionnera avec aucune autre liste. Elle ne négociera pas de strapontins. Elle restera claire dans ses intentions politiques et elle ne soutiendra personnes pour ce second tour.

    Il faudra dans les jours qui viennent, avec tous les militant(e)s engagé(e)s dans la démarche de rassemblement, tirer tous les enseignements de cette campagne qui a été rendue très difficile par les violentes attaques verbales et l’entreprise systématique de dénigrement dont la liste a été victime. Cette situation a pesé lourd dans les résultats. Des esprits malsains, au sein même de notre mouvement FI et de cette gauche de la transformation sociale, ont conduit à empêcher la Corse d’avoir une représentation démocratique de notre liste au sein de l’Assemblée Territoriale. Ils ont, de ce fait, exclu la gauche de cette institution la laissant uniquement entre des mains libérales.

    Ajaccio, le 5 décembre 2017.

    BERTHIER G Le 6 décembre 2017 à 22:20
  •  
  • Je pense que l’analyse et l’avis de Roger Martelli méritent mieux qu’une invective lapidaire. La joie de JLM dont j’ai fait 2 fois la campagne était choquante. À qui sert la disparition totale de la gauche dans l’assemblée de Corse ? les services publics et les luttes sociales perdent là de solides points d’appui. Les enjeux de cette élection n’ont pas été débattus ni les compétences accrues de la nouvelle assemblée. Se réjouir de cela est une vraie faute de la part de quelqu’un pour qui j’aurais volontiers voté aux 2 tours de la Présidentielle. Pourquoi tant de haine ? PMP

    Magro-Peraldi Patrick Le 7 décembre 2017 à 00:21
       
    • Présidentielle 2002 R Hue 3,37%, présidentielle 2007 MG Buffet une amie de la FI 1,93% , à cette époque la FI n’existait pas, et JL Melenchon n’occupait pas la place qu’il occupe aujourd’hui dans l’espace politique . Les chiffres parlent d’eux même, ni la FI ni JLM sont à l’origine de la descente aux enfers du PCF, sur le continent , comme en Corse. JLM ne se réjouit pas de la victoire de la liste autonomiste et indépendantiste, il en prend acte, c’est un démocrate. Par contre il se réjouit de l’échec d’une usurpation, d’une tromperie, dont est coupable la liste la Corse Insoumise. Il est intéressant de noter au passage que des gens qui ne sont ni indépendantistes, ni autonomistes, choisissent de se nommer CI , plutôt que FI. Contrairement à ce que certains disent ici, JLM propose de dialoguer avec les autonomistes, qui veulent rester dans la république Française pour éviter de renforcer les indépendantistes, qui eux veulent en sortir. La position de JLM est une position politique, la haine n’a rien à faire ici, on peut ne pas être d’accord, mais II y en a assez de la psychologie de bazar, qui ne conduisent qu’à détourner l’attention des vrais questions.

      Gege Le 7 décembre 2017 à 14:35
  •  
  • Sinon à cette élection, qui a soutenu le programme "l’avenir en commun" ? Personne ? Bon ben je crois que les choses sont dites, pas besoin d’y revenir ...

    Carlos Le 7 décembre 2017 à 06:54
  •  
  • Bonjour
    Outre l’abstention, qui pose problème sur la , validité d’une élection.
    il y a quelque chose qui me tracasse un peu, et qui demande réflexion. l’engouement de certains, mêmes parmi les jeunes pour le nationalisme régionale. Qui pour eux , peut être semble différent du FN, d’ou le reflux du FN et de l’échec de la gauche....
    Résultat peut être du "vivre ensemble" et de "vivre et travailler au pays", , de façon écolo, mais entre Français , mêmes si on a rien contre les immigrés ???. Une nouvelle génération. Je vois les dégats politique , chez moi de ce vivre ensemble, dans les campagnes. Il n’y a plus de solution nationales, ni d’internationalisme, mais des solutions locales, qui passe par des micro-révolutions interne, se changer soit mêmes, mais pas chercher à changer la société, agriculture bio,commerce équitable.... a creuser.

    BOB Le 7 décembre 2017 à 16:28
  •  
  • "comité électoral national sera composé de membres de l’équipe de campagne nationale, de représentants des espaces associés à la campagne (espace politique, espace des luttes…) et de représentants tirés au sort parmi les initiateurs de groupes d’appui."

    Bobo Le 7 décembre 2017 à 18:20
  •  
  • @Gege
    Dommage que je ne puisse répondre directement à votre réponse car cela rend très difficile tout échange constructif.
    Bref, je vous retourne le compliment., c’est vous qui est malheureusement en plein anachronisme. La "Marseillaise" a un sens aujourd’hui, celui d’aujourd’hui, au présent de l’indicatif pour celles et ceux qui la chantent dans les stades et ailleurs. Quand les foules reprennent en choeur ce "aux armes citoyens", au-delà de la métaphore bien entendu, elles ne sont pas dans la "mémoire révolutionnaire" mais dans la déclaration guerrière lorsqu’elles se retrouvent face à un adversaire qu’il faut vaincre en lui faisant verser son sang impur (c’est bien entendu métaphorique je veux bien vous l’accorder, mais pas moins inexcusable pour autant). Alors, je persiste et signe, la "Marseillaise" est un hymne guerrier et xénophobe, valeurs qui dans le contexte présent sont au minimum de droite extrême et au pire carrément raciste et fasciste... Et quant à votre prétendue Histoire de France, elle a été écrité à la fin du 19ème siècle par une bourgeoisie expansioniste qui a conjugué l’invention du nationalisme français avec celle de l’impérialisme (colionalisme extérieur et intérieur tout à la fois). Je suis Basque et ami de la Corse, vous l’aurez peut-être deviné, et à ce titre je me targue de comprendre bien mieux que vous la situation actuelle en Corse. Que vous le vouliez ou non, les peuples vont décider de leur devenir, le peuple corse, comme le peuple catalan ou le peuple basque. Vous pouvez bien entendu continuer, vous entêter à leur refuser ce droit au nom d’une "unité nationale" qui n’a jamais servi que les bourgeois et les nantis, mais la vraie histoire, pas celle que les vainqueurs écrivent, mais la vraie histoire est, elle, inexorable. Votre ouverture d’esprit pourra toutefois participer à la rendre moins sanglante et plus fraternelle, ça je continue à l’espérer. :)

    Xan ANSALAS Le 7 décembre 2017 à 19:20
       
    • @Xan ANSALAS

      Je constate que vous ne connaissez pas le sens du mot anachronisme, je vous fait un copier coller de la définition du Larousse :

      « Erreur qui consiste à ne pas remettre un événement à sa date ou dans son époque ; confusion entre des époques différentes. »

      Contrairement à vous je ne considère pas différent de mes contemporains, pas supérieur à eux, et quand je suis dans un stade ou ailleurs, et que je chante La Marseillaise, chant révolutionnaire , j’en connais le sens et contrairement à vous je n’ai pas la vanité de croire que je suis le seul. J’ai confiance dans les êtres humains.

      Vous ne voulez pas tenir compte de l’histoire pour expliquer le présent de l’indicatif, pourtant votre manichéisme vous conduit à affirmer je vous cite :
      « Histoire de France, elle a été écrité à la fin du 19ème siècle par une bourgeoisie expansioniste ... » Donc quand il s’agit de La Marseillaise il est interdit de faire référence à so histoire, mais quand il’es question de l’ecriture de l’Histoire il faut tenir des conditions historiques dans lesquelles elle a été écrite dans le passé’ tout cela me semble très confus . Sachez néanmoins que nous sommes au 21e siècle et que des chercheurs, des historiens réécrivent l’Histoire tous les jours .

      Contrairement à vous je n’ai jamais prétendu connaître la réalité Corse. Je ne comprend pas le sermon que vous me faite sur la Corse car je ne vous en aïe jamais parlé. « Et quant à votre prétendue Histoire de France »je n’ai rien prétendu du tout, je vous est parlé de votre fable sur « nos ancêtres les gaulois et je vous ai fait un copier coller de Wikipedia . Je n’en suis pas l’auteur , à oui j’oubliais c’est écrit par des bourgeois. Là encore on est en pleine confusion.

      Quand à vos origines, je vous renvoie à la chanson de G Brassen :
      « La ballade des gens qui sont nés quelque par » mais peut être que c’est trop bourgeois pour vous.

      Gege Le 8 décembre 2017 à 09:35
  •  
  • Le PCF et le Front de gauche ne sont hélas plus des sujets.

    choucroute Le 8 décembre 2017 à 12:13
  •  
  • Le PCF et le front de gauche ne sont tant mieux plus des problèmes.

    buenaventura Le 8 décembre 2017 à 16:25
       
    • Je disais hélas eu égard à la prestigieuse histoire du PCF.

      choucroute Le 8 décembre 2017 à 17:49
    •  
    • Grognards de LFI ,vraiment, vous êtes pathétiques à cracher continûment sur ce qu’il reste du PC d’antan alors que vous êtes incapables aujourd’hui de faire aussi bien sinon mieux qu’il n’a fait au temps où il était plus qu’un simple parti politique, une vaste galaxie incluant l’associatif de terrain, le syndicalisme de masse et de lutte d e classes et le culturel.

      René B Le 10 décembre 2017 à 18:26
    •  
    • @ René B Le 10 décembre à 18:26
      Nous avons participé à cette histoire. La question à laquelle ni vous, ni les directions successives du PCF et surtout celle d’aujourd’hui ne voulez ou ne pouvez répondre est de savoir pourquoi ce parti au passé aussi prestigieux a périclité à ce point de non retour .Quand à savoir si nous ne ferons pas mieux, c’est un peu tôt pour le dire. Une chose est certaine, ce n’est pas en regardant en permanence dans le rétroviseur que l’on avance. La chanson ne dit-elle pas que du passé il faut faire table rase ? C’est quoi être révolutionnaire aujourd’hui ? En tous cas tenter de sortir du marasme dans lequel la gauche a été plongée par les opportunismes et électoralismes de type alimentaire.

      choucroute Le 11 décembre 2017 à 09:33
    •  
    • Il ne s ’agit pas de regarder en permanence dans le rétroviseur en redoutant d’être dépassé par des suceurs de roue qui, après avoir contribué à faire imploser la "gauche traditionnelle", ne savent plus vraiment par quoi la remplacer. On voit le résultat : paroles, paroles, paroles pour couvrir l’absence de perspectives mobilisatrices et un opportunisme qui conduit, comme en Corse ,à applaudir la victoire électorale de la pire des droites libérales.

      Georgio A Le 11 décembre 2017 à 10:26
  •  
  • je constate que le blog de M Martelli est tout ce qu’il reste à la FI pour débattre.
    Le cirque tapageur marketing de la dernière convention FI -j’étais une tirée au sort- a fermement mis les points sur les Is de ceux qui pensaient qu’un mouvement politique démocratique était fait pour ça.
    Avec le gaz le risque est que cela s’évapore dans l’atmosphère. NB

    Sylvie haute loire Le 8 décembre 2017 à 18:55
       
    • et tu t’attendais à quoi ?
      fallait se renseigner au préalable auprès des nombreux adhérents PG de 2012, dépités par les méthodes jml/bompard & Co et qui sont vacinnés pour un moment contre toutes forme de parti/mouvement... la direction PG a réussi en 2 ou 3 ans à dégoutter bon nombre de militants sincères.

      gil Le 10 décembre 2017 à 00:02
    •  
    • @Sylvie haute loire@gil

      Pourquoi venir ici nous dire que vous avez des désaccords, sans dire de quels désaccords il est question , tout en profitant de l’occasion pour jeter le discrédit sur des personnes et sur la FI ? Drôle de procédé, quel est votre objectif ?

      Gege Le 10 décembre 2017 à 07:51
    •  
    •  ????
      * Je n’ai pas exprimé de "désaccords", simplement relaté des faits, qu’il est bon de connaitre pour savoir où l’on s’engage. Si ca c’est dejà trop et la critique est interdite, effectivement on va avoir du mal à débattre.
      * En ce qui concerne le "discrédit" sur autrui, ce n’est pas ce qu’il manque dans les posts ci-dessus...
      * Enfin, je ne savais pas qu’il fallait porter allégeance à FI pour intervenir sur le site de Regards, qui existe depuis bien longtemps, malgré de nombreuses péripéties, bien avant la création de FI.
      Cordialement

      gil Le 10 décembre 2017 à 12:01
    •  
    • J’espère que vous rendez compte de l’énormité de vos propos car reprocher aux citoyens qu’ils soient sympathisants de la FI ou non de débattre sur un texte qui appelle le débat, c’est franchement limite. Que vous considériez que la FI ne correspond pas à vos attentes , c’est parfaitement votre droit et en tirer la conclusion que ce mouvement n’est pas fait pour vous également. Sachez simplement que nous sommes très nombreux ne plus goûter aux charmes de la discutaillerie permanente et de la réunionite chronique ou l’on décide de changer le monde.....demain. Nous sommes unis sur un programme transformateur, maintenant il faut convaincre pour unir. La FI est un tout jeune mouvement d’action qui s’invente en marchant.

      choucroute Le 12 décembre 2017 à 11:05
    •  
    • le cirque tapageur Marketing de la FI ? vous avez trouvez que les jeunes insoumis de la FI avaient été "bridés" "bâillonnés"
      C’est loin d être l avis de nombreux participants d’autres régions.

      Il est vrai que vous êtes des spécialistes en haute Loire des " clowns " blancs

      Apres Barrot élu pendant 40 ans , vous élisez depuis 15 ans Wauquiez a la mairie du puy en Velay .c’est dire le niveau d exigences des alti ligériens !

      Vous avez été tirée au sort ? heureux département rural qui permet a une "observatrice " impartiale comme vous semblez l être de participer a un " cirque tapageur"

      On mesure a travers votre remarques les limites du " mandat impératif"

      buenaventura Le 12 décembre 2017 à 17:06
  •  
  • @gil

    le désaccord s’adressait à Sylvie haute loire, pas à vous . Vous faite semblants de ne pas comprendre par pure envie de polémiquer.

    Il semblerait que vous vous confondiez lancer des accusations et rapporter des faits. Accusez n’est pas démontrer. Si pour vous le départ de militants des partis politiques traditionnels est un signe de dépérissent des partis, vous en parfait accord avec la FI . Dans ce cadre ce n’est pas le PG qui le plus de soucis à faire,
    suivez mon regard...

    Vous m’accusez de vous obliger à « porter allégeance à FI » , relisez mon texte , c’est totalement faut , c’est une fausse accusation .

    Gege Le 11 décembre 2017 à 07:15
       
    • @gil

      P.S.
      Pour moi le concept « d’allégeance » relève plus du champ religieux et n’a rien à faire dans le champ politique.

      Gege Le 11 décembre 2017 à 07:21
  •  
  • La boucle est bouclée après mon premier commentaire du 4 décembre . Les quelques manipulateurs issus de la FI et le PC Corse ont malheureusement payé très cher leur magouillage groupusculaire.
    Reste à s’éloigner de ces naufragés bavards et incapables de comprendre les raisons de ce sinistre autrement qu’en l’attribuant à JLM ! et à reconstruire un mouvement social , écologique, citoyen s’appuyant sur nos racines ,notre histoire , notre identité spécifique mais aussi sur nos valeurs républicaines dans grande la tradition de la révolution de 1789

    centuri Le 12 décembre 2017 à 18:07
       
    • Mais non ! arrêtez d’avoir la grosse tête à LFI. Vous étiez hors course en Corse et pour le coup, les absents ont toujours tort. Mélenchon, le premier, qui a passé son temps à dénigrer la liste unitaire de la gauche corse depuis le continent.

      Bernardo L Le 13 décembre 2017 à 18:19
  •  
  • Monsieur Bernardo L,
    j’ai peur que l’on ne puisse difficilement échanger, vu le degré de vos certitudes ; le PCF corse par son discours passéiste en boucle n’a malheureusement pas saisi les tendances de fond d’évolution de notre île d’ou son déclin inexorable amplifié pars ses alliances douteuses avec les clans PRG ZUCARELLI, GIACOBBI ..... et son tropîsme de conservation de l’appareil avant tout.
    Reste plus qu’à se gargariser du mot "gôche unitaire avec quelques insoumis"égarés" souvent ex PCF, de faire de la figuration en trouvant des bouc émissaires à ce naufrage.
    Cela dit reste aussi à fonder et enraciner, en s’éloignant des tambouilles groupusculaires , un pôle social, écologique et citoyen dialoguant certes avec les autonomistes et indépendantistes mais sur des bases antilibérales et anti productivistes claires pour ne pas voir se reproduire une nouvelle logique clanique mais au profit de la nouvelle majorité élue et de ses intérêts cette fois ci et ce n’est naturellement pas une mince défi qui incombe notamment à la FI mais pas qu’à elle de relever

    centuri Le 14 décembre 2017 à 15:10
       
    • Ben voyons, quand on est pas de la crémerie LFI , on ne peut être qu’ un"égaré", "un ex-PC" ( hou que c’est vilain !) , voire un amateur de "tambouille" électoraliste, pour parler comme le leader maximo Mélenchon...Effectivement avec de tels jugements, il est difficile d’échanger.

      Depuis qu’elle a été consacrée par les grands medias "premier opposant à la politique de Macron", LFI a décidément "le melon", comme on dit dans le sud du continent, à défaut d’avoir le vent en poupe !

      Mais, outre le fait que cette distinction est pour le moins suspecte quand elle est donnée par une presse audiovisuelle qui est la "honte de la France", passible d’un "tribunal "déontologique, on attend de LFI autre chose que des envolées , des parlotes et des oukases dirigées en permanence contre une gauche réputée depuis longtemps passéiste ou moribonde.

      Bernado Le 16 décembre 2017 à 20:12
  •  
  • Sur la situation du PCF en corse qui est quand même le sujet de cet article, aucun argument, juste les généralités en boucle de victimisation habituelle du style " vous êtes anti - communiste et la FI se prétend la seule opposition de gauche" , argumentation que je ne défends aucunement.
    Bref , propos creux car peu argumentés ; On peut s’interroger sur votre connaissance réelle de la situation et le contexte politique de l’ île en méconnaissant la façon dont, depuis la libération, la gauche (et d’ailleurs aussi les clans ce la droite ) s’est progressivement discréditée, avec ses dynasties claniques radicales, le malthusianisme et les compromissions du PCF avec ces derniers notamment en corse du nord et enfin la difficulté des écolos et de l’extrême gauche à représenter une alternative crédible anti libérale laissant ainsi le champ libre aux autonomistes et indépendantistes

    centuri Le 17 décembre 2017 à 10:18
  •  
  • Bonjour
    les intervenants passe leur temps a se chamailler, sur des questions électoralistes, de qui, a raison entre Fi ou le PCF, sur le plan local ou national, mais les vrais et grandes question ne les motives pas. Ce qui compte pour eux c’est faire des croches pas à l’autre , leur voisin, leur camarade mais pas a celui d’en face !?
    minable....

    BOB Le 17 décembre 2017 à 16:35
  •  
Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.