Le tableau présenté ici (cliquez pour ouvrir l’image) résume l’évolution du nombre d’élus régionaux dans la France métropolitaine.
La gauche est à son niveau le plus bas depuis que les élus régionaux sont issus du suffrage universel. Elle a perdu un peu plus la moitié des sièges acquis en 2010. Ce recul est plus sensible pour le Front de gauche, qui perd les deux tiers de ses sièges, et pour les Verts qui en perdent les trois quarts. Après leur moisson exceptionnelle de 2010, les Verts sont ramenés à leur niveau plus modeste de 1998.
Le PCF est en décrue sensible. En 1998, il avait pour la première fois fait le choix d’aller à la bataille électorale sur des listes de "gauche plurielle". Cela lui avait alors valu une poussée sensible du nombre de ses conseillers régionaux (152) confirmée en 2004 (183). Avec 29 conseillers régionaux, le PCF est donc à moins d’un cinquième de son score de 1986. Il est désormais exclu de sept assemblées régionales, alors qu’il était présent partout en 1986.
La droite, quant à elle, enregistre le nombre le plus élevé de conseillers élus depuis 1986 (1.148 contre 946). La droite parlementaire s’approche de son meilleur score, celui de 1986 (790 contre 807). Mais c’est bien sûr le FN qui engrange le succès le plus éclatant. Il fait plus que tripler le nombre de ses conseillers régionaux et s’installe pour la première fois dans tous les parlements régionaux.
En Midi Pyrénées Languedoc Roussillon,EELV a réussit à s’accaparer les voix du pcf .
Au lieu de préserver ses intérêts,le pcf ,sous la houlette de dirigeants nationaux a préféré livré son potentiel à Onesta et quelques uns de ses ’amis’,pour certains même pas membre d’eelv.
Copinage et népotisme ont permis à cette ’bande’ de s’accaparer des dizaines de sièges.
C’est le retour des magouilles,tripatouillages et népotisme,sous couvert d’un ’Nouveau monde’...
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