Accueil > actu | Par Roger Martelli | 21 décembre 2017

En Corse ou ailleurs : un nouveau souffle démocratique pour les territoires

La victoire des nationalistes en Corse et les aspirations indépendantistes catalanes témoignent d’une crise qui invite à repenser la "question nationale"… mais seulement avec la question sociale et la question démocratique.

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La crise catalane et le triomphe des nationalistes en Corse nourrissent la conviction que le temps est revenu de la vieille "question nationale" ou "nationalitaire". Ce qui autorise chacun, de droite comme de gauche, à puiser dans l’arsenal des citations, des mots et des concepts d’hier pour apporter des réponses aux préoccupations d’aujourd’hui. C’est à mes yeux une redoutable erreur de perspective.

Nulle analyse ne peut ignorer l’épaisseur de l’histoire, de ses impasses passées et de ses conflits. Elle ne doit surtout pas contourner le fait majeur qui délimite tout champ du possible et de l’impossible. C’est celui d’une crise, qui ne naît pas d’aujourd’hui, mais qui se noue désormais en crise globale où s’imbriquent tous les domaines, crise de "régulation" sociale (après celle du soviétisme, puis de l’État-providence, celle de l’ultralibéralisme…), crise de la politique, crise de civilisation, crise de projet collectif.

La séparation contre la solidarité et la coopération

Penser que l’on peut aujourd’hui dissocier quelque forme territoriale que ce soit de la dynamique sociale qu’elle abrite fonctionne dès lors comme un piège. Le nationalisme et l’autonomisme – tout comme d’ailleurs l’européisme ou le mondialisme – sont les affirmations d’un plein illusoire face à un vide généré par la crise.

Au XIXe et au XXe siècle, la rigidité antidémocratique des empires a débouché sur l’idée que leur dislocation était le préalable à toute souveraineté. Mais force est de constater que la séparation qui en résulta n’a pas toujours débouché sur une souveraineté épanouie : le fascisme de l’entre-deux-guerres y a puisé en Europe une part de ses ressorts. Et on peut légitimement se demander, dans un monde où l’interdépendance des destins humains devient une réalité massive, si le préalable de la séparation est le meilleur moyen de travailler à la solidarité et à la coopération qui sont désormais des conditions de la survie.

Symptôme d’un vide, effet d’une carence de l’action publique, la dominante de l’option nationalitaire présente un double désavantage. En revalorisant la construction légale de nouvelles frontières, elle institutionnalise l’importance du "in" et du "out" et, ce faisant, elle clive les populations en légitimant la distinction, sur un territoire donné, entre les "nationaux" et ceux qui ne se reconnaîtraient pas comme tels. Elle accentue donc les coupures, dans un monde polarisé, déchiré par les inégalités et par les discriminations.

Par ailleurs, en faisant passer la distinction nationale avant le débat de société, elle fait courir le risque que le territoire légalement "émancipé" soit placé de facto sous la subordination d’une logique transnationale, celle qui relie aujourd’hui la concurrence, la gouvernance et l’obsession de l’identité-sécurité. Est-ce en se fragmentant que l’on échappera aux fourches caudines uniformisantes de la mondialisation ?

L’indépendantisme, antichambre de la soumission sociale ?

Aussitôt enregistrée la suprématie des nationalistes corses – en oubliant au passage qu’elle se construit sur l’abstention de la moitié des électeurs corses – s’amorcent les grandes manœuvres autour de la possibilité d’un pacte "girondin", parfaitement conséquent avec le "macronisme" de notre temps. On remplacerait donc deux siècles de bonapartisme par le grand retour au libéralisme de souche prétendument girondine. Il se dit que cela pourrait se faire avec la bénédiction d’une partie des héritiers des Jacobins. J’ai du mal à m’y résoudre.

L’indépendantisme n’est pas la clé de l’indépendance ; je redoute qu’il ne soit l’antichambre de la soumission sociale. Le droit à l’autodétermination est certes indivisible et imprescriptible ; aucune portion de l’espace ne peut a priori être exclue du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Mais, en France comme ailleurs, il n’est pas bon de s’accoutumer à un exercice permanent de ce droit, aboutissant à l’émiettement des espaces de pouvoir, quand il faudrait que l’humanité apprenne à vivre ensemble au lieu de se séparer. En fait, mieux vaut expérimenter d’autres voies, qui concilient la cohérence de territoires assez vastes et la reconnaissance sans frilosité de toutes les particularités.

Il ne serait pas bon que l’arbre cache la forêt, que le cas paroxystique de la Corse masque le dysfonctionnement du cadre territorial global de la démocratie française. S’il faut penser des réponses corses spécifiques, le plus raisonnable est de le faire au sein d’une République et d’une décentralisation refondées. En cela, l’horizon d’une VIe République est le seul qui, dans un cadre solidaire, puisse satisfaire tout à la fois les grandes exigences communes, économiques, sociales et écologiques, et les besoins particuliers des collectivités.

Quels projets de recomposition ?

Dans les dernières années, dans la gauche de gauche, il n’a pas manqué de projets intéressants pour recomposer le cadre territorial d’une démocratie à la française. Ils n’ont jamais débouché sur de larges débats publics. Il est plus que temps de s’y atteler. Les lignes qui suivent ne visent pas à énoncer le détail des projets possibles, mais d’énoncer les principes généraux qui me paraissent devoir être à la base de toute ambition transformatrice.

1. Jusqu’à ce jour, la multitude de projets en matière de refonte territoriale ont reposé sur le démantèlement des responsabilités publiques et nationales et sur l’exigence réitérée des règles de la compétitivité. On peut penser au contraire que la coopération libre et volontaire des égaux devrait se substituer à la logique éradicatrice de la concurrence entre les territoires.

2. Trois objectifs de même importance mériteraient ainsi d’être poursuivis : assurer le droit pour les citoyens à gérer eux-mêmes leurs propres affaires, là où les questions se posent ; développer entre les territoires toutes les formes de solidarité qui fondent l’existence d’un espace commun ; garantir l’efficacité de gestions publiques et de services publics adaptés aux enjeux de notre époque.

Les principes de compétence générale et de subsidiarité sont en cela des repères utiles : une collectivité a la possibilité de prendre en charge toute activité demandée par la population qui réside sur son territoire ; une collectivité plus étendue ne prend en charge que les activités que la collectivité moins étendue ne peut assumer, ou celles qui lui sont attribuées par accord de partenariat.

3. La diversité du territoire français interdit tout modèle uniforme d’organisation, absolument identique pour l’Île-de-France, le Centre, les Hauts-de-France ou la Corse. Mais la prise en compte de la diversité ne peut s’accommoder, comme c’est le cas aujourd’hui, d’une croissance irrépressible des inégalités. Un cadre réglementaire national doit donc être défini, à l’issue d’un débat public sanctionné par la volonté directe des électeurs français. C’est dans ce cadre partagé que peut s’inscrire la reconnaissance légale de toute particularité, en Corse ou ailleurs.

4. Aucune autonomie d’action n’est possible sans moyens adéquats pour son exercice. Une décentralisation sans financements accrus est une parodie de démocratie. Le principe de l’autonomie financière des collectivités est en cela une piste intéressante : c’est aux instances démocratiques propres à chaque collectivité de faire l’inventaire des richesses disponibles et de l’utilisation des fonds recueillis. En revanche, le principe de l’autonomie fiscale n’est qu’une manière d’imposer la logique ultralibérale du "chacun pour soi" contre les règles de l’égalité et de la solidarité. Sans un cadre national de la fiscalité et sans mécanismes de péréquation, c’est la loi de la concurrence inégale qui prévaudrait entre les territoires.

La redéfinition des règles communes d’allocation des ressources est la seule manière de permettre aux collectivités d’assumer justement leurs missions et de parvenir à leurs objectifs démocratiquement décidés. Cela suppose à la fois d’améliorer les dotations de l’État, de réformer profondément la fiscalité locale et de réorienter les formes existantes de financement et de crédit. Un Fonds national de coopération, appuyé sur un pôle financier public (Caisse des dépôts et consignations, Caisses d’épargne, Poste) fait partie des hypothèses possibles pour soutenir cet effort. La mobilisation concertée des autres agents, banques mutualistes, réseaux de l’économie solidaire et banques privées elles-mêmes est une façon complémentaire d’y contribuer.

5. L’État demeure l’instrument de mise en œuvre de la volonté collective nationale. Sous le contrôle renforcé du Parlement, il a pour mission de veiller aux cohérences des politiques territoriales. Il a pour devoir de maintenir l’égalité de traitement entre chaque habitant de notre pays. La loi votée par le Parlement fixe donc les grandes orientations nationales en matière de développement et d’aménagement du territoire.

Dans le cadre de ces orientations, c’est aux collectivités territoriales qu’incombe localement la mise en œuvre de la volonté publique, avec l’aide de l’État central. Elles le font en tenant compte de la réalité de leurs territoires et en usant de compétences étendues, y compris sous forme de pouvoir d’adaptation négociée des textes réglementaires. Elles disposent de moyens financiers adéquats ; elles usent des ressources des administrations, dont les agents restent régis par le Statut de la Fonction publique.

6. Enfin, la République souffre de ce que, tout comme les citoyens, les collectivités territoriales ne sont pas associées de façon active à l’élaboration de la loi. Cette association devient nécessaire, dès l’instant où elle s’inscrit dans le respect de trois principes : la solidarité nationale, sans lequel la reconnaissance nécessaire de la singularité débouche sur les inégalités du "chacun pour soi" ; l’implication législative des citoyens, sans laquelle la démocratie se limite à la seule représentation ; le respect de la souveraineté nationale qui, à défaut de consulter le peuple tout entier, donne à ses représentants, c’est-à-dire au Parlement et à lui seul, la responsabilité en dernier ressort du vote de la loi.

Il est vrai que l’esprit républicain a trop souffert de la confusion établie entre l’égalité et l’uniformité, entre le "tous égaux" et le "tous pareils". Il est vrai qu’elle a trop longtemps recouvert l’unification jacobine des habits du centralisme bonapartiste. Mais ce n’est pas parce que la piste du commun n’a pas été suivie qu’il faut se réfugier dans le culte de la différence. Ce n’est pas parce que l’égalité a marqué le pas qu’il faut se laisser aller aux vertiges de l’identité ou aux refuges illusoires des communautés de repli.

Refonder la République est une tâche tout autant mentale que matérielle et institutionnelle. Y parvenir suppose d’associer toutes les fractions du peuple ; certainement pas en cantonnant l’une d’entre elle dans la clôture de ses particularités.

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  • Les propositions de réformer le cadre démocratique français pour permettre une alternative possible à l’indépendantisme est intéressant... Sauf que le chemin suivi par les gouvernements successifs empreinte plus la voie d’une technocratisation accrue du pouvoir qu’il n’indique une ambition à vouloir redonner au citoyen, se trouverait il en Corse ou en île de France, le contrôle sur les décisions politiques !

    Le debat proposé aurait pu prendre place lors d’une assemblée constituante discutant d’une future 6eme république cependant, les français en ont décidé autrement à la dernière élection présidentielle. Et ça n’aurait pas empêché le fait que quelqu’en fut le résultat, dans un contexte similaire, le résultat d’une consultation légale organisée en Corse resterait incertain... Dans ce cas, faire preuve d’un "relativisme" sur le droit à l’auto-détermination des peuples sous-prétexte que nous serions en République s’avérerait la marque d’une hypocrisie indigne (ce ne serait pas la 1ère) d’un pays qui affiche aux frontons de ses mairies "liberté, égalité, fraternité" ! Une volonté d’indépendance actée par le vote (forcément local, et non national... question de logique) resterait absolue et incontestable ( la question du pourcentage d’abstention pourrait être envisagée comme conditionnant une "nullité" dudit scrutin... obligeant à sa reconduite ultérieure).

    Du coup, si l’on ne s’en tient qu’aux faits, l’indépendance dont les conséquences en termes sociales, économiques et politiques pour la population dépendent de la bonne volonté des parties impliquées et pas nécessairement d’un principe de causalité inéluctable amenant peste et choléra, reste du point de vue du contexte liberticide technocratique plébiscité par une idéologie néolibérale au pouvoir en France, une solution viable, quoique douloureuse pour les corses (mais il en serait de même pour les catalans) afin d’arriver à la construction d’un système politique favorisant le contrôle du citoyen sur l’appareil d’Etat. Maintenant, puisque rien n’est écrit, cela pourrait tout aussi bien mener au contraire comme vous semblez apparemment le croire...

    Quoiqu’il en soit, je serai bien curieux de voir si un tel débat pourrait être repris par la majorité au pouvoir à l’Elysée et dans l’hémicycle... J’en doute fortement en tous cas.

    Carlos Le 21 décembre 2017 à 14:17
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  • Il n’y a pas de trace de socialisme dans ce projet, présenté au nom de la gauche de la gauche. Le mot n’y figure pas une seule fois. Y en aura-t-il dans celui de la gauche ? Comme il n’est pas envisageable qu’il y en ait dans celui de la droite et de la droite de la droite, qui ne reconnaissent que le social, faut-il admettre que le socialisme ait disparu du paysage politique en tant que projet de société ?

    Glycère Benoît Le 22 décembre 2017 à 06:29
       
    • Votre volonté a montrer que vous avez de l’esprit, n’a d’égale que la confusion que vous entretenez sciemment afin d’étayer vos affirmations . Comme tous les gens de la droite, vous tordez le cou à la réalité au profit de vos thèses et de l’ordre existant. L’ordre existant , l’ordre établit vous donne un avantage, c,est le fameux TINA . Votre objectif annoncer la disparition du socialisme.

      Sachez , que contrairement à ce que vous affirmez crânement, R Martelli ne représente pas la gauche à lui tout seul , il ne dispose d’aucun mandat pour le faire. R Martelli est un citoyen comme tout le monde et s’exprime en son propre nom , puisque sa position le lui permet . Il exerce son droit de citoyen, d’intellectuel, participer au débat , pas plus , et propose de débattre à partir des propositions qu’il énonce, sans plus.

      Vous avez une vision de la « gauche » , concept aujourd’hui passablement dévalué, très, très réductrice, très simpliste.

      Gege Le 22 décembre 2017 à 12:48
    •  
    • @gege. D’accord en tous points avec vous.

      René-Michel Le 22 décembre 2017 à 13:21
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    • @Gege. Vous me prêtez des intentions inexactes. Le faire est de toute façon déplacé, hors sujet. Mon seul but est de défendre le régime parlementaire, c’est-à-dire la démocratie, contre le socialisme qui lui est antinomique. On ne peut défendre ces deux régimes simultanément. Il faut choisir, quoi qu’on pense de l’un et de l’autre. Le simplisme est de croire qu’on puisse éviter un tel choix et faire une synthèse.

      Bien sûr Roger Martelli parle en son nom, il n’est pas un chef de parti engageant sa responsabilité dans l’expression de la ligne générale. Mais il est frappant que, Directeur de publication d’un média proche de la mouvance communiste, il signe un texte ayant la dimension d’un projet de société ne comportant aucune référence au socialisme.

      Dernier point : je n’annonce pas la disparition du socialisme. Je la constate. C’est une réalité, dont je m’efforce de comprendre, à l’aide de moyens intellectuels que vous avez devinés très médiocres, la cause.

      Glycère Benoît Le 22 décembre 2017 à 18:55
    •  
    • Après l’élection de D.Trump à la présidence des States, le Brexit anglais, les élections présidentielles françaises qui auront vu une nouvelle fois une candidate d’extrême droite au second tour, les élections autrichiennes, italiennes , allemandes ( plus de 90 députés néo nazis sont entrés au Bundestag : une première depuis 1945 !), corses, et à présent celles de Catalogne... ajoutons-y la situation politique qui prévaut dans la plupart des pays de l’Est post-communistes, et l’on constate que la droite et l’extrême droite ont partout le vent en poupe.

      Un repli identitaire , fait de nationalisme exacerbé mâtiné d’indépendantisme , de xénophobie et d’anticommunisme, apparaît comme la solution à la crise profonde d’un capitalisme néo libéral sauvage et d’une crise migratoire sans précédent. Face à cela , les partis ou mouvements progressistes alternatifs au capitalisme sont mis hors jeu "démocratiquement" . Ce qui doit faire plaisir ici à notre grand "démocrate" Glycère B qui s’effrayait tantôt du retour d’une" dictature prolétarienne" (sic) !

      Plus sérieusement, et maintenant, que pouvons -nous faire pour inverser le cours des choses ?

      Rodolphe T Le 22 décembre 2017 à 20:00
    •  
    • @Rodolphe T. Moi, effrayé par un retour du communisme ? Vous plaisantez. Et le ‘sic’ est inapproprié, je n’ai pas employé l’expression que vous citez. Menteur. Fanfaron de surcroît : vous mettez des guillemets au mot démocrate me concernant, pour ironiser. Est-ce vous alors, le vrai, le grand, le seul démocrate ? Vous n’êtes sûrement pas le plus modeste.

      Sachez que je ne prétends à rien de particulièrement grand par des qualités que je me serais attribuées moi-même. Je suis votre concitoyen, rien de plus. Rien de moins. Avec les mêmes droits que vous.

      ‘Que pouvons-nous faire pour inverser le cours des choses ?’ vous demandez-vous. Mettez vos espoirs dans la démocratie, justement, puisque vous la chérissez au point de ne pas accepter que vos adversaires politiques s’en prévalent. Réprimez en son nom tous ceux qui comme moi n’en sont pas dignes. Pas de démocratie pour les ennemis de la démocratie, voilà la réponse à votre question. Joyeux Noël.

      Glycère Benoît Le 22 décembre 2017 à 20:46
    •  
    • @ Glycère Benoît

      « je n’annonce pas la disparition du socialisme. Je la constate. »

      Vous constatez rien du tout Monsieur le donneur de leçon en démocratie , avec un parlement qui n’est qu’une chambre d’enregistrement. Vous souffrez du syndrome du Canada Dry : « le Canada Dry est doré comme l’alcool, son nom sonne comme un nom d’alcool… mais ce n’est pas de l’alcool. » Dans votre immense ignorance , et vos affirmations simplistes vous ignorez tout des valeurs de la gauche. Vous êtes resté bloqué sur l’URRS , votre modèle en matière de socialisme, qui etait au socialisme ce que le Canada Dry est à l’alcool. Car dans votre vision simpliste manichéenne de la réalité, vous êtes persuadé qu’il suffit que quelqu’un ou qu’un ensemble d’indIvidus se revendiquent de quelque chose , pour qu’il le soit automatiquement, qu’ils faut les croire sur parole , religieusement.

      De plus vous n’etes pas très courageux car vous n’assumez pas ce que vous écrivez, mais l’écrit laisse des traces , un exemple : je vous cite

      « ...ce projet, présenté au nom de la gauche de la gauche. »

      Et lorsque que l’on pointe l’énormité de ce que affirmez crânement, vous répondez :

      « Bien sûr Roger Martelli parle en son nom »

      Tres grosse ficelle, vous faite le coup à chaque fois

      Gege Le 23 décembre 2017 à 08:20
    •  
    • @Gege. Certes mon ignorance est immense. Je ne savais pas que le PCF, depuis sa fondation en 1920, avait toujours dénoncé la trahison du socialisme que représentait l’URSS. Les communistes français l’ont toujours combattue, leur parti s’est toujours désolidarisé des décisions du gouvernement soviétique, c’est évident. Mon simplisme me ravale au rang d’élément antisocialiste. Mais je vais bénéficier des leçons que vous me donnez.

      Glycère Benoît Le 23 décembre 2017 à 09:18
    •  
    • Vous êtes vraiment impayable Glycère ! Non seulement vous ne répondez pas sur le fond aux objections qui sont faites à votre discours pseudo démocratique, mais encore vous insultez ceux qui vous contredisent. Ainsi le visage du réactionnaire bon teint réapparait vite sous le vernis d’un verbiage policé. Pour finir cette année en beauté, je vous invite à partager le réveillon solidaire de mon comité de quartier où survivent plus de 56% de mes concitoyens tout heureux de connaître le bonheur d’être les exclus de votre démocratie néolibérale.

      Rodolphe Le 23 décembre 2017 à 09:50
    •  
    • @Rodolphe. Gege pratique l’attaque ad hominem, m’imputant ignorance et simplisme, sans développer. C’est plutôt lui qui est insultant. Il n’attaque pas les arguments, qui sont pourtant attaquables, comme ils sont défendables.

      Mon discours, que par ailleurs vous qualifiez sans non plus développer, consiste à dire que le régime socialiste n’est pas un régime parlementaire. En quoi dire cela est-ce du verbiage, est-ce réactionnaire ? C’est cette position que Gege - ou vous – pourriez attaquer, en défendant l’idée contraire, que socialisme et démocratie sont consubstantiels.

      Glycère Benoît Le 23 décembre 2017 à 10:09
    •  
    • Glycère , où avez-vous vu que le socialisme n’était pas un régime parlementaire ? La délégation de pouvoir existe depuis 1789 dans notre pays et chaque fois que l’union de la gauche ( socialiste , communistes et radicaux en 1936, 1945,1981) a été portée démocratiquement au pouvoir , il y a eu des élections législatives et des majorités parlementaires. Même dans la Russie de 1917 que vous haïssez, ce sont les soviets qui désignèrent Lénine et ses camarades pour les représenter...Alors arrêtez de raconter n’importe quoi et posez -vous la question de la "démocratie formelle ". En effet, ce n’est pas parce qu’il y a des élections et un régime parlementaire qu’une société est forcément moins inégalitaire ou plus démocratique.

      Robert C Le 23 décembre 2017 à 12:08
    •  
    • Ce sont vos afirmations que je démonte , 2 exemple sinon je pourrais y passer des heures

      Réduire la gauche en la personne de R Martelli c’est faux, c’est simpliste , c’est réducteur et c’est ignorez ce qu’est réellement la gauche

      Dire que la démocratie représentative, parlementaire, est le seul et meilleur système démocratique ,c’est faux , on peut le constater tous les jours, c’est réducteur, simpliste et c’est ignorer qu’il existe d’autres formes de démocratie,directe, participative, tirage au sort comme dans la démocratie grecque, etc ...et d’autres formes à inventer.

      Dire que « le socialisme a disparu du paysage politique » c’est faux , c’est ignorer que pour beaucoup de citoyens cela reste un idéal à approcher , que l’Avenir en Commun , la 6e république sont les premiers pas vers cet idéal. C’est ignorer ce qu’est le paysage politique français, c’est réducteur et par conséquent simpliste.

      Faut pas donner le bâton pour ce faire battre.

      Gege Le 23 décembre 2017 à 12:39
    •  
    • @Robert C. Je l’ai vu partout où les communistes prirent le pouvoir et l’exercèrent de façon durable dans le cadre qu’ils avaient fixé. De votre côté où avez-vous vu que ce cadre était celui d’un régime parlementaire ? Avez-vous des exemples ? Ceux que vous donnez valident ma position : le scénario de 1936 en France n’a rien à voir avec celui de 1917 en Russie. Rien. La France a connu une alternance politique normale dans le régime parlementaire, le gouvernement Blum s’appuyait sur une majorité au parlement devant lequel il se présenta le 6 juin 1936.

      Les communistes russes eux abolirent l’assemblée constituante élue au suffrage universel parce qu’ils y étaient minoritaires et la chassèrent du palais de Tauride le 23 janvier 1918.

      La France en 1936 resta une démocratie, ce qu’elle était déjà, et le demeura après. Elle n’est pas devenue un régime socialiste. La constitution ne fut pas changée. Sur le plan économique, elle resta capitaliste. Un capitalisme social, mais ce n’est pas le socialisme.

      C’est le principe même du suffrage universel, base du régime parlementaire, qui est incompatible avec le socialisme. Ce n’est pas parce qu’il y a des inégalités sociales injustifiées que la démocratie est bafouée dans ses principes ni même dans ses modalités. Arrêtez de dire n’importe quoi et posez-vous la question de la légitimité du pouvoir dans le régime socialiste.

      Glycère Benoît Le 23 décembre 2017 à 12:54
    •  
    • Première nouvelle ! En mars 1917, une assemblée constituante élue "au suffrage universel " ??? alors que seuls les russes de l’Empire tsariste, et encore, ceux des beaux quartiers et de quelques usines des grandes villes participaient aux élections. 85% des Russes étaient alors des paysans illettrés que l’on faisait voter pour les candidats de l’aristocratie ou de la bourgeoisie qui possédaient les grands domaines où ils trimaient... Mais bon, selon Glycère, cette pseudo démocratie valait mieux que l’affreux totalitarisme léniniste d’octobre 1917...

      Patrice L Le 23 décembre 2017 à 14:54
    •  
    • Les nouvelles mettent du temps à parvenir à Patrick L.

      L’Assemblée constituante russe fut élue le 25 novembre 1917 après que le gouvernement provisoire de Kerenski l’eut décidé en juin 1917, en accord avec l’ensemble des partis, y compris les bolcheviks. Ceux-ci, parvenus au pouvoir le 7 novembre 1917, hésitèrent à maintenir cette élection puis finalement l’autorisèrent. Elle eut lieu à la date prévue, au suffrage universel, les femmes votèrent et la participation fut de 60 %. L’assemblée se réunit le 15 janvier 1918 au Palais de Tauride. Les bolcheviks y étaient minoritaires : 168 sièges sur 703. Alors Lénine décida de la dissoudre.

      Glycère Benoît Le 23 décembre 2017 à 18:07
    •  
    • @Gege. Vous faites des moulinets avec votre bâton pour brasser du vent, rien de plus, sans battre personne ce qui de toute façon n’est pas le but d’un débat d’idées.

      Je n’ai pas réduit la gauche à Roger Martelli et je n’ignore pas ce qu’elle est. Elle n’est pas homogène : c’est un ensemble de partis, très différents dans leurs fondements. Le texte de Martelli, personnalité influente – et respectée – de l’intelligentsia médiatique n’en est pas moins une vision de gauche de la société, d’une portée dépassant un simple commentaire en privé. Son texte a un côté programmatique où l’absence de toute référence au socialisme m’a paru significatif d’une évolution de la pensée de gauche. Mais de là à dire qu’un Bad-Godesberg généralisé est en route est évidemment excessif.

      Je n’ai pas non plus dit que le régime parlementaire était le meilleur possible, moins encore le seul concevable. J’ai dit et je répète que le régime socialiste n’est pas un régime parlementaire. Vous ne répondez pas sur ce point.

      J’ai posé la question de la disparition du socialisme du paysage politique français. Sans apporter de réponse tranchée, ne m’en prêtez pas. Le fait que le PCF n’invoque désormais presque jamais le marxisme-léninisme, alors qu’il est censé le promouvoir, rend cette question pertinente.

      Glycère Benoît Le 23 décembre 2017 à 19:13
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    • " faut-il admettre que le socialisme ait disparu du paysage politique...?" et plus loin : " le PCF lui-même ne fait plus référence au marxisme léninisme ...Bigre ! on ne vous savait pas aussi soucieux de l’identité idéologique de la gauche française.
      Pourtant vous devriez être au fait que depuis les années 70, le PCF a officiellement abandonné toute référence à la dictature du prolétariat en tant que concept politique opératoire pour la transformation de la société française au moment où la centralité ouvrière était en train de disparaitre en raison de la destruction massive des emplois industriels et du tissu ouvrier avec la mise au chômage de millions de travailleurs.
      Le passage au socialisme devant désormais s’appuyer sur l’ensemble du salariat...
      Quant au "léninisme", s’il fut à l’origine de "la bolchévisation" de la majorité du parti socialiste en 1920 et de la naissance du PCF, et reste, de ce fait une référence historique datée , il n’est plus une théorie et/ou une pratique politique pertinente pour mener la lutte anticapitaliste aujourd’hui et ici.
      D’ailleurs certains -comme le philosophe marxiste Lucien Sève - considèrent qu’il est totalement périmé, que ce soit en matière de stratégie ou d’organisation. cette question sera , avec d’autres ,débattue lors du prochain congrès des communistes français en novembre 2018...

      daniel L Le 23 décembre 2017 à 20:29
    •  
    • Il s’agit de l’identité idéologique du PCF, non de celle de la gauche française dans son ensemble qui n’est pas, comme je l’ai dit ici, homogène. Si le PCF, ayant abandonné la dictature du prolétariat, abandonne aussi le marxisme-léninisme, il ne restera rien de ce qui légitimait son acte fondateur, l’adhésion au Komintern au Congrès de Tours en 1920. C’est en effet donner raison à ceux qui l’ont refusé. Cet acte fondateur sera donc caduc.

      Glycère Benoît Le 23 décembre 2017 à 20:52
    •  
    • Toujours la même grosse ficelle , nier ce que vous avez écrit pour étayer vos affirmations , qui de ce fait , n’ont plus aucun fondement. Je vous cite :

      « ...CE PROJET( celui de R Martelli ) PRÉSENTE AU NON DE LA GAUCHE DE LA GAUCHE » Ce n’est pas une question c’est une affirmation .

      Lorsque je vous dis que cette affirmation est fausse, réductrice, et révèle une certaine ignorance . Voilà votre réponse :

      « Bien sûr Roger Martelli parle en son nom »

      « Je n’ai pas réduit la gauche à Roger Martelli »

      Gros menteur, dès que vous êtes pris la main dans le sac , vous faite l’oie blanche , ha mais j’amais dis ça ! C’est systématique de votre part .

      Gege Le 24 décembre 2017 à 07:23
    •  
    • ..."Il ne restera rien, dites-vous, de ce qui légitimait l’acte fondateur de 1920"...
      Primo, qu’en savez-vous, n’étant pas vous-même un militant communiste et apparemment très éloigné de la "planète rouge" ?

      Secundo,l’acte fondateur de 1920 n’était pas uniquement, et loin de là , justifié par l’avènement de la révolution de 1917 en Russie . Cette dernière en fut une conséquence indirecte qui a agi dans un contexte national propice.

      Il faut pour le bien comprendre remonter à "l’Union sacrée" de 1914 et à la faillite de la IIe internationale, à la boucherie des tranchées à l’avant et aux luttes de classes syndicales à l’arrière, à l’échec des grèves de 1920 en partie torpillées par la direction réformiste et SFIO (Léon Jouhaud) de la CGT d’alors...

      Le déroulement de l’histoire n’a jamais eu une cause unique. Comme toute histoire, celle de la naissance du communisme français répond à des causalités diverses et lourdes échappant largement aux volontés individuelles.

      il semble donc que votre partialité et votre méconnaissance flagrante de l’histoire de la France contemporaine et de son mouvement social et politique vous autorisent à la caricaturer pour les besoins de votre cause. La période des fêtes d’année serait sans doute propice à l’achat de quelques ouvrages sérieux sur le sujet et la période.

      Richard C Le 24 décembre 2017 à 10:12
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    • @Richard C. La culture politique n’est pas une conséquence directe de la militance. Point n’est besoin d’être encarté à un parti pour s’intéresser à son histoire, ses mécanismes internes, l’idéologie qui lui donne sa raison d’être et inspire son action, la nature du régime qu’il défend. Vous-même vous interdisez-vous de commenter l’action des partis de droite et de juger de leurs références théoriques au motif que vous n’en êtes pas membre ? Non, je présume et vous avez raison. Alors ne l’interdisez pas à autrui. Méfiez-vous du sentiment de la supériorité intellectuelle, il est souvent une illusion et la posture qui s’en nourrit une fanfaronnade.

      L’adhésion au Komintern, le soutien à l’URSS, les vingt-et-une conditions jouent un rôle central dans l’identité PCF. Maintenant que tout cela est tombé, objectivement pour user d’un terme familier, y compris le marxisme-léninisme qui n’est plus cité en référence, les communistes cherchent une nouvelle identité sans lien avec son histoire pour recréer une dynamique militante. C’est compter sur l’ignorance des générations qui n’ont rien connu de tout cela pour en attirer une frange. Autant dire un pari sur la médiocrité. Confronté à la concurrence des partis qui chassent la même clientèle sans avoir le passif historique de la sujétion à feu l’URSS, la position du PCF sur le marché politique ne lui permet guère de perspectives.

      Glycère Benoît Le 24 décembre 2017 à 16:56
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    • ..."Un passé de sujétion à l’URSS" qui ne lui permet guère de perspectives"...Ainsi, selon vous, tout est dit et l’affaire est définitivement entendue.
      Pourtant , là où vous voyez de "la sujétion", d’autres y voyaient de "la solidarité internationaliste" avec la"patrie de la révolution socialiste", conscients de participer à un grand combat émancipateur planétaire à leurs risques et périls et qu’on ne pouvait mener "en gants blancs" (Lénine)"face à un adversaire qui lui imposa 4 années de guerre civile (1917 -1924) et lui opposa le fascisme et une seconde guerre mondiale. Excusez du peu.
      Vous ignorez (ou le feignez )que les 21 conditions de l’adhésion volontaire et démocratique à la IIIe Internationale communiste décidée au congrès de Tours en décembre 1920 par les socialistes français, furent discutées et pour certaines abandonnées car jugées inappropriées à la situation française.

      Ce que vous appelez "sujétion", c’est l’entrée en résistance contre le fascisme et l’hitlérisme avant bien d’autres, c’est l’initiative des Fronts populaires en Europe pour les contrer tandis que vos chères "démocraties" occidentales, au mieux s’en lavaient les mains (Espagne 1936) ,au pire, acceptaient le réarmement allemand , les annexions , et pactisaient avec eux ( Munich 1938). Après la seconde guerre mondiale, la Grande Bretagne et les USA , au nom du "refoulement du communisme" déclenchèrent une guerre froide entre l’Est et l’ouest qui menaçait à tout instant de se transformer en affrontement nucléaire , la "sujétion" était alors de combattre pour la paix et de refuser le plan Marschall ... À l’évidence, Glycère,nous ne mettons pas les mêmes réalités derrière les même mots ; Ce qui est le propre du dialogue de sourds.

      Enfin,s’agissant des perspectives du combat progressiste, qu’il soit socialiste ou communiste, dans les circonstance actuelles, je vous le concède aisément ,elles ne sont guère brillantes. Vous me permettrez de le déplorer autant que vous vous en réjouissez, tout en sachant que l’histoire n’est pas finie...

      Rodolphe T Le 24 décembre 2017 à 19:10
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    • @Gege. Vous me lisez mal. Le texte de Roger Martelli n’a pas de caractère officiel et n’engage aucun parti, certes. Son auteur s’exprimait néanmoins en tant que directeur d’un média peu ou prou porte-voix de la gauche radicale, il a même une filiation avec le PCF. Le texte fait même référence à la ‘gauche de gauche ‘ ce qui revient, sans formellement parler en son nom, à délivrer un message qui témoigne du positionnement politique, plus ou moins nuancé, des partis qui la composent.

      De façon générale, il y des relais d’opinion dont disposent les partis, à droite comme à gauche, qui leur permet de dire ce qu’ils n’ont pas envie de dire officiellement. La personnalité de Roger Martelli et sa fonction à la tête de Regards, pour ne rien dire de sa notoriété ou de sa réputation de compétence, bref son sérieux, donnent une portée politique à ses écrits que n’auraient pas ceux d’un simple citoyen.

      Dire cela n’est pas une critique au contraire, et le texte de Martelli est intéressant, argumenté, n’a rien de délirant ou de démagogique, qu’on soit d’accord ou non sur le fond. J’ai de mon côté été frappé par le fait qu’il ne faisait pas référence au socialisme. C’est ce point qui à mon avis est remarquable, entre autres, et qu’il aurait été intéressant de commenter plutôt que les querelles que vous me faites.

      Glycère Benoît Le 24 décembre 2017 à 19:52
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    • @Rodolphe T. Le dialogue de sourds c’est quand au moins l’un des interlocuteurs parle la langue de bois. Il devrait pourtant être facile de l’éviter à propos d’histoire : les faits ne peuvent être niés et le combat politique, progressiste dites-vous, ne saurait les travestir. Au fait le progrès n’est pas la propriété exclusive de la gauche ou de l’extrême gauche, chaque parti ayant sa propre conception du progrès.

      Contrairement à ce que vous affirmez, je ne me réjouis pas. L’histoire est tragique par essence et le reste après la disparition du dernier régime totalitaire européen. Vous en brossez un portrait flatteur, comme pour le figer dans l’éternité, rayonnant de ses bienfaits. J’y vois des crimes. Nous n’usons pas des mêmes mots pour désigner les réalités du régime communiste. Nos avis divergent pour le qualifier, l’unanimité pouvant se faire sur le constat de sa mort. Qu’il ressuscite me paraît improbable.

      Pour revenir à l’histoire, celle-ci nous montre qu’il y eut bien sujétion du PCF au PCUS, dans la logique de l’internationalisme prolétarien, dominé par l’URSS, patrie du socialisme .Le centre de l’IC était à Moscou et le PCF en dépendait, dans un rapport de petite à grande puissance, cela du début à la fin de l’URSS.

      La politique du PCF suivit celle de Moscou, avec une faible marge de manœuvre. On peut trouver cette politique justifiée, bonne, émancipatrice, c’est une position cohérente avec la conception marxiste-léniniste de la société. La position inverse, qui la trouve mauvaise, asservissante et la condamne, est aussi cohérente. Les deux contribuent également à la formation de l’opinion publique.

      Glycère Benoît Le 25 décembre 2017 à 09:18
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    • Décidément c’est un florilège de poncifs anticommunistes que vous nous offrez pour cette fin d’année ! "Après la" sujétion ", consubstantielle du Pcf au parti frère, maintenant le" coup de Prague" qui fut une pure invention de propagande de guerre froide.
      Quand aux crimes dont s’est rendu coupable le régime stalinien, je vous renvoie aux textes du 20e congrès du PCUS et à celuidu fameux rapport Khrouchtchev ’(annexes y compris) ; Vous y découvrirez que les premières victimes en furent les communistes eux-mêmes. La Perestroîka a soulevé de grands espoirs , mais elle ne fut qu’un feu de paille et "la liberté "des soviétiques s’est faite au prix d’un retour à un capitalisme féroce et de l’installation au pouvoir d’une oligarchie qui ressemble beaucoup à la nôtre dans notre démocratie bourgeoise ... Je forme le voeu que vous feuilletiez "le livre noir du capitalisme" dont les victimes se comptent par centaines millions du XIXe siècle à nos jours.

      Rodolphe T Le 25 décembre 2017 à 11:59
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    • @Rodolphe T. C’est bien un dialogue de sourd, vous ne croyiez pas si bien dire. Le seul sourd c’est vous. Ce que vous dites est faux. Les travaux des historiens sur le coup de Prague, et sur tout le reste, le montrent. Mais vous ne les consulterez pas, vous continuerez à nier, aveuglé par votre foi, pour justement la maintenir aveugle. Continuez alors. Continuez à vénérer vos idoles et leurs prophètes, les apôtres et les martyrs. Continuez à croire. Cesser de le faire vous conduirait au reniement de soi, ce qui, intellectuellement, est un exercice difficile.

      Vous atteignez le risible à vouloir me renvoyer au rapport Khrouchtchev, comme si je ne le connaissais pas. La presse communiste ne l’a même pas publié et le PCF fit de l’obstruction pendant des années, parlant du rapport ‘attribué’ à Khrouchtchev. Aujourd’hui que le voile est déchiré, vous ressortez le sophisme standard que le PCF serine à l’usage du militant lambda, en vertu duquel le XXème congrès du PCUS démontre la capacité du socialisme à surmonter ses pires épreuves et à en sortir aussi victorieux que blanchi. Mais c’est un raisonnement sans valeur, une argutie hypocrite.

      Loin de cela, le XXème congrès du PCUS apporte la preuve ultime, celle qui ferme la boucle, que le régime communiste est en soi pervers et criminel. Dans un régime rationnel, tout parti politique convaincu d’être responsable de crimes tels que ceux avoués doit quitter le pouvoir et n’y revenir jamais. Or là, on vit que le PCUS resta au pouvoir, dans la normalité propre au monde socialiste. Cela montre définitivement que ce monde est étranger aux principes fondamentaux de l’État de droit.

      Allez, je vous laisse le dernier mot. Passez la trêve des confiseurs dans les fêtes, joyeuses, bonne année etc., après bercez-vous. À tout prendre c’est ce que vous avez de mieux à faire. Ce sera votre innocence. Champagne, ensuite opium (du peuple).

      Glycère Benoît Le 25 décembre 2017 à 19:33
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    • @glycere - j’ai suivi vos échanges et je ne souhaite pas entrer dans le débat sur le communisme que vous entretenez avec d’autres, mais revenir à votre description de la proposition de R. Martelli. J’y vois au contraire un fond très "socialiste" sur l’approche hautement solidaire des territoires et sur la nécessité de faire de l’Etat l’instrument de la décision collective... Le fait qu’il ne qualifie pas son projet ne lui en enlève pas pour autant ses caracteristiques.

      Maintenant, peut être n’attribuez vous au socialisme que le visage des seuls régimes totalitaires historiques dont ils se réclamaient mais il n’en reste pas moins qu’il existe toute une frange de ce courant idéologique qui rejette en bloc tout régime non démocratique... Depuis les années 70 d’ailleurs, la critique de la démocratie vient moins de ce camp là que de celui qui voit dans l’économie toute puissante et son "affirmateur", le droit, l’aboutissement ultime viable et la seule alternative aux régimes démocratiques actuels : au danger du "totalitarisme politique" d’extrême droite comme d’extrême gauche vient s’y ajouter celui, plus agressif et plus puissant (car il ne dit pas son nom et avance masqué) du "totalitarisme économique" ! Seuls symptômes pour qui veut bien les reconnaître : un "droit" préservant les intérêts des plus pluissants (y compris si cela favorise la destruction de la planète), une confiscation du pouvoir citoyen au profit d’un pouvoir technocratique et bureaucratique (avec le déplacement du décisionnaire dans leurs "lieux") et la perenisation d’une crise des régimes démocratiques qui subissent les deux premiers avec une montée factuelle plus qu’inquietante de l’extrême droite (car plus compatible avec l’individualisme et la concurrence entre peuples y compris que le néolibéralisme affirme comme une de ses valeurs centrales, quoique soumettant malgré tout toute réalité humaine à un tout-puissant marché éthéré invoqué à chaque instant) !

      Quoiqu’il en soit, s’il est respectable de lutter contre un totalitarisme d’extrême gauche, il semble que le danger viennent aujourd’hui plus du totalitarisme néolibéral et de la montée de l’extrême droite qu’il suscite... Or, lorsque je vous lis, j’ai plus l’impression que vous faites le diagnostic contraire car je ne vois pas d’autres "ennemis" aux régimes parlementaires que le socialisme dans votre discours, au risque de le réduire à un socialisme "réel" unique fort éloigné des ambitions théoriques de ses multiples déclinaisons ( socialisme républicain, etc...). Je dois admettre que, compte tenue de la situation actuelle du monde, libérée de la guerre froide depuis longtemps mais sous le feu continu d’un néolibéralisme qui se veut "sans alternative", c’est inquiétant et pour le moins perturbant...

      Carlos Le 26 décembre 2017 à 09:39
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    • @Carlos. Votre commentaire nous ramène au thème central de l’article de Roger Martelli, une réflexion sur la structure de l’Etat. On s’en était éloigné, sans toutefois sortir du sujet, mais il est vrai que l’effacement du socialisme porte sur le régime de l’Etat, ce qui n’est pas pareil.

      La crise n’est plus analysée comme effaçable par une révolution assignant au prolétariat international d’agir selon un scénario scientifiquement déterminé. Le centre de gravité des tensions politiques n’est plus, dans l’Europe post communiste, la défense du parlementarisme contre le socialisme. Il s’oriente vers la redéfinition du périmètre de compétence du parlement et la redistribution des recettes fiscales.

      L’acteur principal de la politique n’est plus le prolétaire mais le citoyen, toutes classes sociales confondues, consubstantiel soit à un Etat centralisé soit à une des entités nationales existant en son sein. L’Etat est alors plurinational, sans que le régime cesse d’être parlementaire, c’est-à-dire démocratique, ce type de régime faisant consensus.

      Le centralisme de l’Etat est en crise aujourd’hui en Europe, c’est évident. L’analyse de Roger Martelli est intéressante, ses propositions non moins. J’observe en particulier que leur volet économique, très fourni, accorde une large part à l’économie administrée et se méfie du libéralisme.

      Vous vous faites Carlos l’écho de cette méfiance. Elle est à mon avis excessive. La balance entre interventionnisme et libéralisme est affaire de dosage. Ajouter les préfixes néo- ou ultra- au mot libéralisme c’est jouer à faire peur et à se faire peur. Avec ou sans préfixe, et sans c’est le mieux, le libéralisme est toujours encadré par le droit. Il n’a jamais été la loi de la jungle, le législateur parvenant toujours in fine à réduire les abus et combler les retards et vides juridiques générés par l’imagination des entrepreneurs. Le libéralisme n’est pas un régime politique. Il ne contient pas les dangers dont la politique peut être porteuse. Il ne préjuge ni de la structure de l’Etat, fédéral ou centralisé, ni de son régime, démocratique ou autoritaire, ni de sa forme, royaume ou république.

      Glycère Benoît Le 26 décembre 2017 à 23:26
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    • @glycere - je vous suis tout à fait sur le fait que la place centrale du "prolétaire" dans le combat politique d’aujourd’hui, se voit remplacée par celle du "citoyen", même si dans l’idée que je m’en fais, sa dimension forcément collective à travers l’Intérêt Général commun qu’il affirme, trouve sa matérialisation dans le terme, certes ambivalent, de "peuple".

      Pour le reste, je vois que vous n’êtes pas sensible aux arguments que je vous oppose et que si vous vous concentrez sur le préfixe "neo" plutot que sur l’adjectif "totalitaire, il semble de toute façon que vous en contestiez des deux la justesse...

      Le danger que je perçois à travers certains symptômes et indices (mais qui n’en sont manifestement pas pour vous) et qui relève peut être de la paranoïa ou d’un alarmisme relevant du maladif, c’est celui d’un totalitarisme neoliberal (que j’inscris dans une evolution de la pensée liberale... et je m’en excuse) qui tente de réduire toute réalité humaine à une économie financiarisée globalisée, a su choisir son outil de légitimitation à travers le droit (car je ne crois pas que les legislateurs, dont nous avons le meilleur des exemples avec la majorité siegeant dans notre assemblee soit exangue de toute idélogie) et porte en lui la bestialité et la monstruosité d´un régime qui bien que lorsqu’il porte le titre pourtant de démocratique, s’en voit bien éloigné de part notamment la confiscation des instances décisionnaires par une minorité possedante ainsi que la mise en place d’un Etat hautement technocratique qui se soumet aux règles toutes puissantes du sacro-saint marché.

      Alors je dois admettre que ceci fait que je sois inquiet... Et que je ne me soignerai de cette inquietude que par le vote qui s’impose. ;)

      carlos Le 27 décembre 2017 à 09:01
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    • @Carlos. L’adjectif totalitaire s’applique à des régimes, non à l’économie, quelle que soit la ligne suivie par le gouvernement : interventionnisme, libéralisme, économie de l’offre, économie de la demande, protectionnisme, libre-échangisme, etc.

      Monstrueux, bestial dites-vous pour qualifier tel régime. Lequel au juste ? Le nôtre en France je présume. C’est le régime parlementaire. Est-il si monstrueux ? Il vous permet de voter justement, car il est fondé sur le suffrage universel, ce qui soigne vos inquiétudes. C’est déjà ça.

      Glycère Benoît Le 27 décembre 2017 à 09:38
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    • @glycere - pour ma part, l’adjectif totalitaire qualifie non pas un régime mais une idéologie majoritaire philosophique, politique et sociale aujourd’hui qui fait de l’économie l’alpha et l’omega de la réalité de toute société humaine... Et non l’economie elle-même ! Ideologie qui s’accomode de n’importe quel régime comme je vous l’ai déjà dit, fusse t’il democratique, à partir du moment où c’est lui qui en fixe les limites !

      Par contre, il s’accomode très mal des politiques de regulation dont il ne décide pas et réfute à ce titre tout contrôle démocratique qui se substiturait à celui du seul valable, à savoir celui du marché...

      C’est dans sa profonde inhumanité que cette idéologie qui s’affirme comme quasiment "scientifique" voir "naturelle" (au sens ou elle s’impose aux Hommes) selon l’école de pensée à laquelle ses défenseurs appartiennent, que réside sa brutalité et sa monstruosité. Et le danger que vous ne semblez pas percevoir c’est qu’à ce rythme là, le régime parlementaire que vous paraissez defendre et le droit de vote notamment, qui soigne pour l’heure mon immense inquiétude, finiront par n’etre qu’un souvenir lointain...

      carlos Le 27 décembre 2017 à 10:40
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    • le suffrage universel et les élections, garantiraient les peuples contre le césarisme et le totalitarisme politique ? l’histoire montre qu’il n’en fut rien et qu’il n’en est rien. Quant au Droit, avec un grand D, qui protègerait contre toutes les dérives ci- dessus indiquées, il n’existe que dans les esprits fumeux. Le droit et la loi sont le produit d’un rapport de forces économiques , sociales et politiques à un moment donné de l’histoire.
      C’est d’ailleurs pourquoi la célèbre formule " c’est la liberté qui opprime et c’est la loi qui protège" est discutable : la liberté aboutit en effet à l’affrontement de tous contre tous et in fine au triomphe du plus fort, certes,mais la loi ne protège pas forcément les dominés des dominants quand elle sert à codifier le pouvoir de ces derniers sur la société.

      Marc L Le 27 décembre 2017 à 13:38
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    • @Carlos. Les régimes démocratiques où l’économie est libérale ne se réfèrent à aucun des principes et ne pratiquent aucune des méthodes propres aux régimes totalitaires avérés. De ceux-ci rien ne vous permet d’affirmer qu’ils ne l’étaient pas et que par ailleurs les démocraties parlementaires en font partie ou même leur ressemblent.

      Que vous en teniez pour l’économie administrée est une opinion respectable. Pour respecter celle de vos concitoyens qui ne la partagent pas et qui eux vous respectent il vous suffit de bien nommer les choses. Je vous invite à consulter le dictionnaire, vous y trouverez le vrai sens des mots.

      Glycère Benoît Le 27 décembre 2017 à 23:32
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    • @Marc L. Effectivement ils n’offrent pas cette garantie, la démocratie est un régime difficile à défendre militairement. Elle est stable dans ses principes mais moins dans la pratique. Elle a quand même le mérite d’exister. Préconisez-vous sa suppression, au motif qu’elle ne protège pas du totalitarisme ? A mon avis ce serait la politique du pire. Au moins dans la démocratie les gens se parlent. C’est bien ce que nous faisons ici.

      Glycère Benoît Le 27 décembre 2017 à 23:38
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    • @glycere - je vous retourne l’injonction du respect en évitant donc de déformer mes propos : à quel moment vous ai-je dit que les principes de la démocratie étaient les mêmes que ceux du totalitarisme neoliberale s’il vous plait ?

      Je suis pour ma part capable, sans devoir m’en retourner à mon dictionnaire, de comprendre la distinction, fort academique, que vous faites entre ce qu’on pourrait generiquement convenir d’appeler un "régime politique" d’une part et une "politique economique" d’autre part, et je note que tout votre discours renvoie, classiquement, à une subordination du second au premier (qui en limiterait ainsi le cadre aux droits de l’Homme pour rester le plus general possible). Pour autant, êtes-vous en mesure d’imaginer alors le danger que represente une ideologie faisant de l’economique et du financier l’alpha et l’omega de toute realite humaine sur le globe, revendiquant que ce lien de subordination soit inversé ? Je vous parle d’une idéologie néolibérale qui elle est donc par nature totalitaire et qui s’accomode parfaitement de la démocratie à partir du moment ou elle en fixe drastiquement les limites dans les faits !

      Comment par exemple ? Cette ideologie ne s’imposant pas à nous par une operation divine, elle s’inscrit dans le cadre usuel des "luttes de pouvoir" au coeur d’une niche que certains voulaient "à droite", mais qu’on peut plutot située chez ceux qui se revendiquent d’un "pragmatisme passif" voyant dans l’ordre du monde, pourtant marqué de l’empreinte d’une finance mondialisée et de l’ideologie qui la promulgue, un ordre naturel auquel on s’adapte. Or, lorsque le pragmatisme devient le referentiel commun, je vous laisse reflechir par vous-meme à la place qui reste à celui qui fonde nos democraties modernes et l’Etat de droit : les droits de l’Homme ( pour reprendre une notion familière). C’est pour cela que la seule maniere pour l’idéologie totalitaire neoliberale de s’incruster dans un cadre democratique c’est d’augmenter son capital de legitimité. Voici, pour l’exemple, quelques manieres d’y arriver :

       de maniere pragmatique (son leitmotiv), en s’accaparant les "contre-pouvoirs" deja existants,

       d’apporter sa propre interpretation des droits qui seraient "inviolables" avec un bataillon d’expert,

       de faire d’un "Etat de droit", sous-entendu, des droits de l’Homme, un "Etat de droit", simplement technocratique.

      Or, il a fallu franchir pour cela la barriere qui séparait le pouvoir économique (son milieu naturel) du pouvoir politique (chose faite depuis la fin des annees 70 et 80) et ce sont donc bien des individus qui, de maniere normative tirant interet du systeme en place, usent de l’influence que la democratie leur offre pour tenter, cyniquement d’instiler la resignation necessaire à leur ascension au pouvoir politique... L’objectif etant d’instituer un "droit" (dont je vous ai déjà dit qu’il servait d’outil de légitimation à cette ideologie) qui va s’avérer notamment en mesure de museler la contestation sociale à la faveur d’un contexte terroriste terrible ou de limiter constitutionnellement le pouvoir économique et fiscal du Parlement de façon à l’empêcher d’apporter comme réponse politique à la demande sociale, ce qu’elle qualifierait d’excès de dépenses publiques ( ce que le 9 août 2012, le Conseil constitutionnel permet en indiquant que "la ratification du Pacte budgétaire européen par la France ne nécessitait pas une modification de la Constitution", pacte instituant sa "règle d’or", et donnant lieu à une loi organique l’année d’après), etc... Je peux continuer la liste des indices et symptômes qui indique clairement que la democratie est mise en danger par cette idéologie de la meme manière qu’elle peut l’être par l’arrivée au pouvoir "democratiquement" des representants d’un extremisme politique ou religieux...

      Alors oui, je le répète, le totalitarisme néolibérale est "compatible", parce qu’aussi "pragmatique" que peut l’être un parasite qui s’adapte a plusieurs hotes, avec la démocratie et ses institutions, quoique n’en partageant aucun des principes, à partir du moment ou il profite de la fragilité que tout le monde lui reconnait pour la tirer vers un modèle qui va s’avérer profondément inégalitaire et dont la seule manière de le pereniser va consister à confisquer le pouvoir au profit d’une technocratie au service d’un idéal simple : c’est le marché qui gouverne, et non le peuple...

      Je pense avoir clairement exposé mon inquietude et assez monopolisé la parole sur le sujet... Je vous souhaite donc de bonnes fêtes et m’en vais continuer à calmer mon angoisse en votant à chaque election (tant qu’on le peut encore) pour un programme politique amenant à plus de justice (et aujourd’hui pour etre parfaitement transparent, il s’agit de "l’avenir en commun")... ou blanc si les circonstances m’y contraignent. Pour autant, je reste bien sûr ouvert à la discussion.

      Carlos Le 28 décembre 2017 à 09:09
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    • @Carlos. Dans votre monde imaginaire les libéraux n’existent pas. Est-il un reflet du monde réel ? Dans celui-ci, les libéraux existent, mais vous ne les voyez pas. Alors vous inventez un mot, le néolibéralisme, crée par tous ceux que la disparition des régimes socialistes a désorientés. Ayant inventé le mot vous en concluez que, puisque le mot existe, la chose existe et que cette chose a les caractéristiques que votre discours, et votre langage qui l’exprime, lui attribue pour le conforter.

      Certes un néologisme n’est pas quelque chose de condamnable a priori sur le plan sémantique. Mais il y a des règles à respecter faute desquelles on tombe vite dans l’abus lexical et les vices de raisonnement qui en découlent. Je vous mets en garde contre ceux-ci.

      Admettons que l’école néolibérale existe, après tout c’est admissible dans le cadre d’un débat politique. Dont acte. C’est une école de pensée économique. Elle n’a jamais préconisé l’instauration d’un régime politique totalitaire avec suppression des libertés publiques, instauration d’un parti unique, répression des opposants, suppression des droits de la personne.

      Il faut admettre, dans le cadre du même débat, que l’école libérale existe aussi. Elle est différente de l’école néolibérale, puisqu’il vous a fallu un mot nouveau pour la distinguer de la première que sans cela on aurait confondue avec elle. Cette école libérale, issue d’une tradition plus longue, n’a pas les vices que vous imputez à votre bête noire favorite nouvellement nommée. Elle constitue, à côté de la social-démocratie, un courant important de la pensée économique et politique qu’il serait fallacieux de donner pour disparu.

      Glycère Benoît Le 28 décembre 2017 à 10:09
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    • @glycere - Je vous remercie pour le compliment quant à ma capacité à creer un monde imaginaire et à inventer des mots... Peu de gens de mon entourage partagent votre avis et m’attribuent ce talent, qu’au demeurant il me plairait d’avoir ! Plus sérieusement, votre raisonnement part d’un postulat que vous tranchez comme une réalite incontestable à savoir que le néoliberalisme n’existe pas et que seul le libéralisme est. En l’occurence, voici ce qu’avec la regularité d’un metronome j’ai indiqué :

       Le neoloberalisme n’est pas qu’un mot vain et il n’est pas le liberalisme, explications à l’appui. Ce qui implique qu’être libéral ne conduit pas nécessairement à supporter l’idéologie néoliberale... même si vous admettez finalement que d’une certaine "façon" (mais laquelle ?), l’école néolibérale diverge de l’école libérale... sans pour autant aller au bout de l’exercice, et j’ai bien compris qu’aucun argument aussi appuyé soit-il ne vous fera creuser plus cette petite incohérence que vous laissez apparaître...

      Ensuite, lorsque vous vous prêtez malgré tout de bonne grâce, à l’exercice de l’hypothèse de l’existence de l’école néolibérale, vous continuez à appliquer pour la résoudre la même ancienne grille de lecture reproduisant les cases "trop étroites" que sont la séparation entre politique et économique avec la préeminence du 1er sur le 2nd, pour l’idéologie totalitaire qu’est le néolibéralisme (je ne parle donc pas du liberalisme en soit). Et vous oubliez se faisant ainsi completement qu’elle demande la soumission de la chose politique à l’unique et vraie vérité qu’est la réalité du "marché".

      Ce qui implique que ce totalitarisme néolibéral peut prospérer autant dans une démocratie que dans un regime politique totalitaire car il n’a pas besoin de :

       "supprimer" les libertés publiques, juste de leur fixer les limites qu’il est en mesure de tolérer,
       "Instaurer" un parti unique, puisqu’il cherche à se légitimiser par l’application d’un droit technocratique supérieur, une constitution qui grave dans le marbre la marge des politiques publiques admissibles et à déplacer de fait les instances décisionnaires loin des citoyens et donc du peuple,
       "réprimer" des opposants qui n’ont de fait pas un accès "libre", mais limité, aux medias de masse (le web n’etant pas à proprement un media de masse en soit puisqu’il privilégie le confinement des communautés entre elles, contrairement aux medias de masse qui touchent indifferemment tout le monde en pénétrant directement les "espaces privés" comme la télé par exemple parvient à le faire... Le Web pour autant reste un allié sûr pour propager des discours d’opposition) et qui lui cumulent le handicap de ne pouvoir représenter qu’une utopie face à une réalité économique, sociale et politique qui se veut "sans alternative",
       "supprimer" des droits de la personne, qui comme les libertés publiques, doivent juste voir leurs limites revues en fonction de son seuil de tolérance.

      Bref, je me saoule moi-même à ressaser ce qui n’est au final q’une opinion argumentée (pour le coup en long, en large et en travers) basée entrautre sur l’obervation de symptômes vérifiables pour autant sans certitudes aucunes mais avec de grosses inquiétudes... je m’excuse auprès de tous ceux qui en bavent en me lisant.

      Je renonce donc à prolonger cette torture inutile.
      Encore une fois, bonnes fêtes à tous !

      carlos Le 28 décembre 2017 à 11:55
    •  
    • @Carlos. Moi aussi, par absence de méchanceté.

      Ah, une petite erreur de forme au début de mon post, au temps pour moi. Au lieu de [Alors vous inventez un mot, le néolibéralisme, .... Ayant inventé le mot] il faut lire [Alors vous utilisez un mot, le néolibéralisme, .... Ayant agréé le mot]. Mais il est vrai que vous auriez pu l’inventer directement vous-même ex nihilo. Ça ne change pas grand-chose sur le fond. Bonnes fêtes.

      Glycère Benoît Le 28 décembre 2017 à 22:27
    •  
    • @glycere - bonnes fêtes à vous également !
      Note : sur le fond et pour apporter de l’eau au moulin de votre réflexion, là ou le libéralisme veut moins d’Etat, le néolibéralisme lui veut un État "fort" capable d’imposer la loi du marché et d’en créer de nouveaux, supportant et donc par la-même faisant supporter aux citoyens le coût de fonctionnement de ceux-ci... La radicalisation d’une doctrine mène au paradoxe... Et ca change tout !

      Carlos Le 29 décembre 2017 à 08:28
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  • Après Martelli, le silence c’est encore du Martelli . Nous vivons une époque épique. Noyeux Joël à tous !

    René-Michel Le 22 décembre 2017 à 10:04
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  • Juste "en passant" pour celles et ceux qui ne connaissent pas la Corse.
    Le Saviez-vous ? Les secrets de l’histoire… « de France » A méditer ?
    C’est au couvent d’Orezza en Castagniccia, au milieu du 18ème siècle, que fut votée la première constitution démocratique de l’histoire. Dans un manifeste du 28 août 1769
    Pasquale Paoli définit et c’est la première fois au monde : - « Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes »
    La Corse a été indépendante (1755-1769) avec un régime constitutionnel qui fit l’admiration de l’Europe des Lumières et inspira la constitution des Etats-Unis. En effet, six localités des USA portent encore de nos jours les noms de Paoli et deux le nom de Corsicana. Pascal Paoli propose que tout citoyen homme, femme (veuve ou célibataire) ait le droit de vote à partir de 25 ans. (Pour information : En France les femmes votent pour la première fois le 29 avril 1945 sur ordonnance du général De Gaulle. Aux Etats-Unis en 1869, en Nouvelle Zélande et en Australie en 1893)
    1768, Gênes vend la Corse à la France pour 2 millions de lires.
     « Reste à savoir si, des hommes ont le droit de vendre d’autres hommes » (Voltaire)
     3 mai 1769 :- « N’épargnez ni les moissons, ni les vignes, ni les oliviers de ceux qui refuseront de se soumettre, c’est le seul moyen de leur imprimer la terreur et de les ramener à l’obéissance ». (Le comte de Vaux)
    Les patriotes de Paoli sont écrasés par les nombreuses troupes françaises à Ponte Novu.
     « L’expédition de Corse, inique et ridicule, qui choque toute justice, toute humanité, toute politique et toute raison » (J.J Rousseau)
    « J’avoue, messieurs, que ma première jeunesse a été souillée par la conquête de la Corse. On dirait messieurs que le mot « Liberté » fait ici sur quelques hommes la même impression que l’eau sur les hydrophobes. (Mirabeau à l’Assemblée Nationale).
    Bonaparte : juin 1789 : - « Je naquis quand la patrie périssait, 30 000 Français vomis sur nos côtes, noyant le trône de la liberté dans le sang ».Bonaparte évoque à Brienne : « Mes compatriotes chargés de chaînes qui baisent en tremblant la main qui les opprime. » "Français, non contents de nous avoir ravi tout ce que nous chérissions, vous avez encore corrompu nos mœurs" (3 mai 1786).Il voulait écrire un livre sur la Corse en 1789, et il ajoute : « Je sens qu’il soulèvera contre moi la nombreuse cohorte d’employés français qui gouvernent notre île, mais qu’importe il y va… de l’intérêt de la patrie ».
    Au-delà de la brutale répression militaire, tout un corps de textes vient énoncer des mesures draconiennes alors que le gouvernement s’assure l’aval des notables en attribuant des terres aux « collaborateurs » et en anoblissant « 78 familles corses ».
    Le monopole du pavillon et les premières lois douanières protectionnistes (afin que les produits corses ne fassent pas concurrence aux produits Français) datent de septembre 1770. Elles séviront jusqu’en 1811, puis reprendront le 21 avril 1818 jusqu’en 1912. Même certains produits transformés sur place sont interdits. (Au total : 96 ans de lois scélérates afin d’écraser toute la production locale). En 1976, le président G. d’Estaing propose que l’Etat prenne en charge le surcoût de transport maritime. M. Rocard constate, 8 ans après : « l’aide financière est toujours à sens unique « Continent Corse ».
    Une dernière phrase lue dans « l’histoire de France » : « 14 juin 1944, Bayeux, première ville française libérée »…Alors que, De Gaulle, de passage à Ajaccio a déclaré : « La Corse a la fortune et l’honneur d’être le premier morceau libéré de la France » c’était le 8 oct.43. Trouvez l’erreur !Décidément, l’histoire est toujours écrite par les vainqueurs. Pasquale Paoli disait : « Je veux donner à mon peuple les richesses de l’intelligence » et proposait à l’Etat français, après la défaite de Ponte Novu « Une autonomie pour la Corse » toujours refusée, aujourd’hui même par le « conseil constitutionnel » C’est donc, plus de 2 siècles après…toujours d’actualité.
    Quant a l’application des lois par l’Etat, voir le site de « U Levante » Main basse sur une île.

    Dumè Gambini Le 22 décembre 2017 à 19:55
       
    • Merci pour ces rappels historiques salutaires et glorieux qui font cependant l’impasse sur la période napoléonienne durant laquelle un certain buonaparte oublia Paoli et fit main basse sur la République au profit de son clan... comme s’efforcent de le faire aujourd’hui les Talamoni, Siméoni et consorts.

      Angel guidicelli Le 22 décembre 2017 à 20:11
    •  
    • Personne en Corse comme ailleurs dans les départements d outre mer ne veux réellement l indépendance sauf quelques retraités percevant une pension de la métropole et des artistes subventionnés pour la plupart via le statut des intermittents, ou via les subventions culturelles du ministère de la culture ou de la Région.

      Tout les autres habitants ne réclament rien de tout cela et la plupart s’en moque . Quand aux autonomistes qui il soient issus de Corse, des Antilles ou de la nouvelle Calédonie , ils ne souhaitent surtout pas l indépendance .

      L’indépendance , la vraie comme CUBA, ( références géographique) ou Madagascar ( ref historique) personne n’en veux en corse comme ailleurs, cette indépendance là signifierait : Monnaie propre, drapeau, armée, justice, santé ,éducation, culture, payés par les seules ressources du pays a coup de sacrifices, de travail et de renoncements a beaucoup de confort avec une prise de risques maximum.

      L’autonomie elle très souvent se résume à : " donne moi les subventions, les accords préférentiels, les aides directes et indirectes et tire toi !" évidement tu continue a payer nos retraites et par humanité laisse en place ( provisoirement pour 3 ou 400 ans les services de santé et d éducation) .

      Evidement on se partage ca entre nous ca ne te regarde pas !
      L’autonomie et l indépendance qui vient en catalogne et qui pourrait subvenir en Ecosse ou dans le brabant en Belgique n’est en rien comparable entre ces régions riches et industrieuses avec des territoires dont le tourisme est la principale source de revenus et d’activités .

      le gouvernement de Madrid est en a ce point conscient qu il est presque prêt a une intervention militaire pour sauvegarder 40 % de PIB .

      Le gouvernement anglais serait lui aussi prêt a rejouer l épisode des "malouines" si l Ecosse s ’avisait de quitter le royaume uni , la manne du pétrole, lui échappant ainsi .
      Qui serait prêt dans les départements et les territoires d outre mer a se diriger vers l indépendance réelle ? sans tenir compte des réalités économiques.

      L indépendance est la plus noble cause qui soit mais c’est la plus difficile a mettre en place dans le " village mondial ubérisé"

      Il n y a pas de bonnes indépendances ou de mauvaises indépendances mais simplement des régions ou c’est possible économiquement et d’autres ou cela n l’est pas .

      buenaventura Le 22 décembre 2017 à 23:17
  •  
  • cet appel raisonnable à cesser de "cultiver les différences et les particularités" au nom de la reconstruction d’un espace républicain démocratique et universel a pour l’instant peu de chances d’être entendu ... à gauche y compris . Il suffit de regarder les comportements sectaires de LFI et de son chef qui hypothèquent toute reconstruction de la gauche radicale et alternative dans notre pays.

    Charles M. Le 22 décembre 2017 à 20:23
       
    • La gauche "radicale" n’a donc plus qu’à se construire sans LFI... Après tout, je ne doute pas vue la description que vous en faites que ce soit un soulagement pour ceux qui partagent votre sentiment que ses sympathisants sectaires n’y participent pas sous peine de la saboter non ?
      Sinon, il y a toujours moyen de discuter programme et points de divergences... Mais ça implique d’éviter la "personnalisation" et donc de consentir à un effort légèrement plus étoffé que celui de porter un jugement hâtif et de surcroit insultant sur les porteurs du programme eux-mêmes !

      Carlos Le 22 décembre 2017 à 20:40
    •  
    • les comportements sectaires de la FI ? dites vous ?

      Il est vrai que les communistes sont des spécialistes des comportements sectaires , pour preuve de l’enthousiasme de "l’espace républicain " que vous appelez de vos vœux pieux
       : aucun peuple dans le monde ne veux plus de votre gouvernance

      Reconstruire avec vous ? ,mais vous êtes des repoussoirs pour les citoyens , qui se réclame encore du parti communiste en 2017 ?.

      Reconstruisez donc avec les démocrates de Lutte ouvrière , ceux du NPA vous combattent depuis 50 ans.

      buenaventura Le 22 décembre 2017 à 23:26
  •  
  • Décidément, après les cocos" moribonds", "tambouilleurs, qui tendent la sébille au PS (?), les voici " repoussoirs" ; bref devenus définitivement et irrémédiablement infréquentables. Continuez à cracher sur leur tombe toujours vide, si cela vous chante et bon Noêl quand même.

    René L Le 23 décembre 2017 à 09:57
       
    • C’est quand les communistes sont au pouvoir qu’ils ne fréquentent personne. Rien n’existe à part eux. Mais ce ne fut pas irrémédiable.

      Glycère Benoît Le 23 décembre 2017 à 11:24
    •  
    • D’abord, où avez -vu que les" communistes " étaient au pouvoir ? Il semble que ce soit plutôt leurs adversaires , et depuis (trop) logtemps, non ? Ensuite , chaque fois ils ils partagèrent avec leurs alliés ce pouvoir, et soit ils en furent chassés antidémocratiquement( 1947) soit ils le quittèrent de leur propre chef ( 1983).Enfin, l’histoire de France montre que leur passage aux affaires se traduisit par des améliorations sensibles apportées à ceux qui travaillent .What else ?

      Robert C Le 23 décembre 2017 à 12:26
    •  
    • D’abord en Russie de 1917 à 1991.

      Glycère Benoît Le 23 décembre 2017 à 18:10
    •  
    • Mettez votre montre à l’heure ! Comme c’est bizarre, chaque fois que vous êtes court sur un sujet, le vieux réflexe anti communiste reprend le dessus. On vous parle de l’histoire française et vous prenez le train pour l’Est pour nous infliger votre énième vomissement sur l’URSS entre 1917 et 1991 où vous n’avez jamais vécu. remettez - vous sinon vous allez gâcher votre réveillon.

      Albert S Le 23 décembre 2017 à 18:32
    •  
    • Elle y est, je suis de mon temps. Court sur quel sujet au fait ? Je répondais à une question sur l’endroit où l’on avait vu des communistes au pouvoir. J’ai répondu la Russie, qui à l’époque s’appelait l’URSS. Vingt-deux millions de kilomètres carrés, ce n’est pas rien, tout de même. En France, les communistes n’ont jamais pris le pouvoir. Ils ont obtenu à pendant quelques périodes des ministères, non régaliens au demeurant, mais ce n’est pas cela le pouvoir communiste.

      En démocratie exprimer une opinion n’est jamais un vomissement, quelle qu’elle soit, communiste ou anticommuniste par exemple. Ce n’est pas non plus un réflexe. Merci enfin pour votre sollicitude quant à mon réveillon, mais il ne risque rien, rassurez-vous. À propos, bon réveillon à vous.

      Glycère Benoît Le 23 décembre 2017 à 20:10
  •  
  • Monsieur le démocrate, les communistes n’ont jamais eu de" ministères régaliens", comme vous dites savamment, mais ils ont contribué grandement à créer l’État providence en France en un temps record et dans un cadre démocratique que leur rôle dans la Résistance avait permis de restaurer.

    Albert S Le 24 décembre 2017 à 15:21
       
    • Monsieur le communiste, l’engagement du PCF dans la Résistance ne l’excuse pas d’avoir soutenu des régimes criminels. Son rôle dans la France de l’après-guerre a répondu aux services qu’on attendait de lui comme des autres partis, dans un pays qui resta démocratique parce qu’il n’y prit jamais le pouvoir. Il n’y eut pas de coup de Prague à Paris.

      Glycère Benoît Le 24 décembre 2017 à 20:00
    •  
    • Glycère, terminer l’année par un tel florilège d’âneries sur notre histoire contemporaine montre bien que votre anti communisme viscéral vous aveugle au point d’en perdre tout contrôle et toute retenue.
      Même le prix Nobel de littérature 2015 ,Svetlana Alexievitch, qui sait ,elle, de quoi on parle, dans "la fin de l’homme rouge"ne va pas aussi loin que vous, et reconnait que "la liberté des Soviétiques s’est faite au prix d ’un passage au capitalisme féroce, d’une humiliation nationale,et d’un pillage des richesses par Eltsine et les autres oligarques , tandis que le peuple russe connaissait misère et désillusions.

      Nota Bene ; À propos du prétendu "coup de Prague" d e 1948 , puisque vous vous montrez incapable de fournir une historiographie sérieuse et documentée , je vous renvoie à " le coup de Prague de février 1948" Jean Gacon CHIMT n° 9 Paris 1968, p.11 à p.21, François Fejtö " le Coup d e Prague 1948, le Seuil Paris 1976, F,Fonvieille -Alquier, "la grande peur de l’après-guerre 1946-1953", Laffont, 1973 p. 151-152 et l’ouvrage collectif , "Histoire de la France contemporaine 1947-1968 " p.37-p.39 Livre Club Diderot 1981, Paris.Bonne lecture .

      Albert S Le 26 décembre 2017 à 18:22
    •  
    • Merci Albert S pour vos conseils de lecture, je ne manquerai pas de consulter ces ouvrages. J’en avais déjà consulté d’autres, à la recherche de la vérité historique. Qualifier d’âneries mes positions sur la manière qu’ont les communistes de prendre le pouvoir et de l’exercer est insignifiant. C’est une méchanceté gratuite de votre part. Elle ne vous grandit pas, toutes choses égales par ailleurs.

      Glycère Benoît Le 26 décembre 2017 à 23:43
    •  
    • Glycère, vos propos sont inutiles : vu leur faiblesse organisationnelle et le rejet qu’ils inspirent à une grande majorité de Français , les communistes, même s’ils le voulaient, sont incapables de prendre le pouvoir d’État ni même d’y participer.
      Le fin politique que vous qui êtes aura certainement remarqué que depuis le résultat ridicule de sa candidate MG Buffet ( 1,93%) à une élection présidentielle au suffrage universel, ils n’ont présenté aucun des leurs à la magistrature suprême et se sont ralliés à la candidature non communiste qui leur paraissait représenter le mieux ce qu’ils souhaitent pour la France...Pourquoi vous évertuez-vous à tirer sur une ambulance ? peut-être croyez-vous au phénix qui renaît de ses cendres ?

      Laurent V Le 27 décembre 2017 à 19:01
    •  
    • @Laurent V. Je n’y crois pas. Mes propos ne changent évidemment rien au rapport de forces politiques, très défavorable au PCF. Je ne me soucie pas de supputer sa remontée possible ou la renaissance des régimes qu’il soutenait. J’agis pour le principe. Sur ce plan mes propos ne sont pas inutiles.

      Glycère Benoît Le 27 décembre 2017 à 23:41
  •  
  • Bonjour
    J’adore vraiment ce que vous faites je me demande comment j’ai pu rater votre blog <3.
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    Ritta Le 26 décembre 2017 à 15:41
  •  
  • Less derniers dinosaures cacochymes rampent encore vers le siège vermoulu de leur dernier local PCF ? Ce qui n’est plus ne mérite pas un article et encore moins une glose dans Regards....

    Dominique FILIPPI Le 30 décembre 2017 à 18:36
       
    • Certains, comme le dénommé D Philippi, continuent ici de prendre leur désirs pour la réalité. Hélas pour eux, le cadavre du PCF bouge encore et sa tombe est toujours vide. Conclusion : il est dommage que trop de connerie ne tue pas les cons !

      Georges L Le 2 janvier 2018 à 14:47
    •  
    • @Dominique FILIPPI. La mort n’est pas la seule façon de sceller le destin d’un parti politique tombé en déshérence. Il y a aussi la métamorphose : changer de nom, changer de doctrine, renégocier les alliances ou en projeter d’autres, tout en conservant le capital, les prérogatives juridiques, le réseau d’élus, la clientèle. Pour s’affranchir des responsabilités passées il suffit de miser sur l’oubli, un enfantillage tant les gens ont la mémoire courte. Quelle aubaine, on peut survivre. À petite allure mais survivre.

      Glycère Benoît Le 4 janvier 2018 à 08:29
  •  
  • @ Glycère Benoît Le 4 janvier à 08:29
    Je ne suis pas un fan de l’acharnement thérapeutique. Etre membre du PCF aujourd’hui c’est être gardien de musée...après tout c’est un métier comme un autre....mais cela n’a plus rien avoir avec le vivant.

    Dominique FILIPPI Le 15 janvier 2018 à 22:22
       
    • Moi non plus mais je n’ai rien contre les gardiens de musée. Qu’on leur reconnaisse le libre exercice de leur activité est normal. L’interdire ce serait appliquer un des principes fondamentaux de leur doctrine : tout ce qui s’oppose au communisme n’a rien à voir avec le vivant il faut donc le liquider. C’est bien d’un musée qu’il s’agit : le musée des horreurs.

      Glycère Benoît Le 16 janvier 2018 à 11:37
  •  
  • Très bon article.
    Ce qui est intéressant avec les articles de Roger, c’est qu’ils sont argumentés.

    jacques casamarta Le 22 février 2018 à 22:23
  •  
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