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Accueil > actu | Par Roger Martelli | 22 janvier 2017

Hollande, les primaires et la mort du PS mitterrandien

Hamon ou Valls ? Le second tour de la primaire montre que l’essentiel du débat ne se mène plus à l’intérieur du PS, mais en dehors de lui… entre Mélenchon et Macron. Aboutissement logique, la fin de son hégémonie à gauche ouvre de nouvelles perspectives.

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Les dirigeants socialistes laissaient entendre que la participation à leur primaire pouvait à peine dépasser le million. Ils peuvent donc exulter à bon compte. Mais les comptes, justement, ne sont pas flambants. Au premier tour de la primaire de 2011, 2,7 millions de personnes s’étaient déplacées. Ce 22 janvier, ils ont été un million de moins. Si l’on tient compte de ce que, cette année, une part du camp adverse a participé à chacune des primaires, à gauche comme à droite, on peut considérer que ce sont 1,3 à 1,4 million d’électeurs de gauche qui se sont déplacés ce dimanche, moitié moins qu’en 2011. On peut tourner les chiffres dans tous les sens : la "Belle alliance populaire" n’a pas suscité l’enthousiasme.

Ceux qui ont voté ont placé en tête Benoît Hamon et Manuel Valls. L’ancien premier ministre dépasse tout juste les 30%, enregistrant à son tour le désaveu de l’exécutif. Le bateleur Montebourg, contrairement aux attentes, n’a pas raflé la mise. Le discrédit de Valls a profité d’abord à Benoît Hamon, qui contribua à sa mise en place en 2014, mais qui a pris ses distances depuis. L’homme neuf, pour l’occasion, ce fut lui... Officiellement, le duel de dimanche prochain oppose une fois de plus la gauche et la droite du Parti socialiste. Le problème est que l’essentiel du débat ne se mène plus à l’intérieur du PS, mais en dehors de lui.

Un PS au bord de l’explosion

Quel que soit le candidat retenu à l’arrivée, les électeurs qui considèrent que la logique suivie depuis 2012 est la seule possible voteront plutôt pour Emmanuel Macron. Quant à ceux qui souhaitent une rupture franchement à gauche, ils se porteront plus volontiers sur Jean-Luc Mélenchon. Dans tous les cas, le PS est désormais au bord de l’explosion.

Si Valls l’emporte au second tour, la gauche socialiste se trouve en position de marginalité confirmée. Elle a joué la carte du parti contre l’exécutif ; une défaite montrerait l’inanité de ce projet. Il ne lui resterait qu’à se soumettre ou à partir. Si, en revanche, Benoît Hamon bénéficie de l’impopularité de son rival, une grande partie des cadres socialistes, et notamment des élus, se sentiront déliés de toute contrainte partisane. La perspective d’un médiocre résultat présidentiel socialiste les poussera à rallier l’option "réaliste" et donc à rejoindre Macron. Dans cette hypothèse, l’hémorragie risque bien d’être plus grande encore qu’en cas de victoire de Manuel Valls.

Les primaires étaient censées être l’opération de survie du parti qui a dominé la gauche depuis près de quatre décennies. En pratique, elles ont signé son arrêt de mort clinique. Le président de la République en porte une lourde responsabilité. En acceptant de se soumettre au jeu de la primaire, il a cru qu’il pouvait réussir un de ces tours de passe-passe dont il est familier. Président sortant, la légitimité devait être de son côté. C’était sous-estimer son exceptionnelle impopularité. Manuel Valls en a profité pour lui donner le coup de pied de l’âne : il n’est pas plus avancé pour autant.

Compétitivité, flexibilité, ordre

Mais tout cela n’est que péripéties. En réalité, le temps du socialisme expansif du Congrès d’Épinay (1971) est définitivement clos. François Mitterrand, en 1982, l’a mis sur les rails de la mondialisation capitaliste et du "réalisme" gestionnaire. Il a certes tenté, en 1988, de le sortir de la logique de l’union de la gauche, en tentant la grande aventure du centre. La présidentielle de cette année-là confirma plutôt son intuition, mais les législatives qui suivirent la contredirent sans appel : le rassemblement au centre n’a pas convaincu le peuple de gauche.

Mitterrand reprit donc le jeu d’équilibre où il excellait : discours de gauche et gestion gouvernementale recentrée. En 1997, Lionel Jospin voulut rajeunir la méthode : sa référence à la "gauche plurielle" s’est alors assortie d’un refus officiel du recentrage radical entrepris par le "social-libéralisme" de Tony Blair. Il échoua cruellement cinq ans plus tard.

En 2012, François Hollande ouvrit sa campagne sur une tonalité de gauche. Mais il intégra Manuel Valls, le "social-libéral" assumé, dans son équipe de campagne, puis lui confia le poste décisif de l’Intérieur. En 2014, il lui livra les clés de Matignon, sous l’impulsion et la bénédiction d’Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon. Du point de vue de la pratique du pouvoir, jugea-t-il, le temps n’était plus à la tergiversation. Le socialisme ne pouvait être celui de la répartition des richesses, mais celui de leur production : il se devait donc d’assumer totalement le triple impératif de la compétitivité, de la flexibilité et de l’ordre.

Mélenchon, Macron : les deux ruptures

En 2016, Jean-Christophe Cambadélis lança la thématique de la primaire, sous l’intitulé un tantinet ridicule de la "belle alliance populaire". La logique en restait classique : associer la totalité de la gauche, au nom du vote utile, à la gestion gouvernementale recentrée sous leadership socialiste. François Hollande, après avoir hésité, s’engagea dans l’aventure. Son objectif tacite était alors de contraindre, en pratique, le Parti socialiste à glisser doucement vers un parti démocrate, sur le modèle italien.

La tactique eût pu réussir. Le PCF lui-même hésita un moment, tenté par le jeu de la primaire, au nom du danger d’extrême droite. Mais la logique de la primaire se heurta très vite à deux obstacles d’envergure. Jean-Luc Mélenchon s’en dégagea par avance, en annonçant sa candidature, sans passer par l’adoubement d’un Front de gauche d’ores et déjà bien moribond. Quant à Emmanuel Macron, il comprit très vite que l’option "démocrate" s’accommodait mal des visages du passé. S’il fallait rompre avec le vieux socialisme, il fallait le faire franchement, avec un visage neuf, le sien.

Contre l’option d’une évolution "douce" du Parti socialiste, Mélenchon et Macron ont décidé d’offrir l’hypothèse de la rupture, chacun à sa façon, contradictoire l’une de l’autre. Leur dynamique dans les sondages a très vite suggéré qu’ils avaient raison de le faire. Le roi socialiste est nu. Il va chercher à limiter la casse. Mais son hégémonie de trente-cinq années est révolue.

Une fenêtre historique pour la gauche

Le socialisme mitterrandien fut la dernière grande tentative sociale-démocrate française du XXe siècle. Or nous avons changé de siècle. La mise à l’écart du PCF le suggérait depuis longtemps. L’essoufflement accéléré du PS le confirme. Le vieux courant populaire, démocratique, de souche révolutionnaire, lui, reste vivant et les déboires de l’exécutif socialiste en sont une preuve vivifiante.

Il reste à confirmer dans les urnes la fenêtre historique que les électeurs de gauche peuvent décider d’ouvrir. Depuis la fin des années 1970, l’hégémonie socialiste à minoré le poids de la tradition de critique sociale la plus radicale. 2017 peut remettre les pendules à l’heure. La séquence électorale de 2017 dira qui, de l’option de gauche et de l’option démocrate, emportera le plus de suffrages. Cela se mesurera à la présidentielle, autour du vote Mélenchon. Et cela se décidera aussi aux législatives qui suivent et qu’il serait suicidaire de manquer.

Dans la foulée, une fois refermée la séquence électorale, se posera alors l’enjeu non encore résolu : celui d’une force politique neuve, populaire et plurielle, qui donne majorité au projet d’égalité, de citoyenneté et de solidarité, sans lequel la gauche est infirme et le peuple sans souveraineté.

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Vos réactions

  • " Or nous avons changé de siècle. La mise à l’écart du PCF le suggérait depuis longtemps. " Ne pensez-vous pas qu’un minimum de précision supplémentaire eût été bienvenu ? Et enfin, je regrette dans votre conclusion sur la nécessité d’une force politique "qui donne majorité au projet d’égalité, de citoyenneté et de solidarité, sans lequel la gauche est infirme et le peuple sans souveraineté.", l’absence de l’urgence écologique vitale pour la planète, désormais indissociable des trois autres projets.

    René-Michel Le 23 janvier 2017 à 09:53
  •  
  • Au premier tour de la Présidentielle de 2012, Hollande rassemble 10 millions de voix. Hier, les chiffres corrigés de Martelli, 1,3 à 1,4. Soit 7 fois moins ! Et 1 million de moins que la primaire Ps de 2011 !

    Une primaire ne représente en rien l’état de l’opinion. Seuls certains membres des classes favorisées vont voter ! La primaire, ce n’est pas un sondage, c’est seulement une opération de com ! Ici une opération de com totalement ratée !

    Et le 23 avril, le vote Ps, un vote inutile ?

    Pierre Magne Le 23 janvier 2017 à 10:21
  •  
  • Merci Monsieur Martelli, pour cet article fantaisiste, peuplé de mensonges, de conte de fées, et d’esprit amer.J’ai bien ris sur votre article sortis une heure ou deux aprés les résusltats. Crevé de rire, même. Evidement, vous mentez du début à la fin de l’article. C ’était 1,8 millions d’electeurs comme moi qui sont partis marcher dans le froid, pour une belle alliance de gauche. Et vous prouvez que vous n’arriverez pas, vous les PG Melenchons, les fillons, les BFM tv, les macrons, les FIllons, les lepen, à tuer la gauche, ni à tuer le PS, ni à tuer Le Parti Communiste.

    Vous nous avez ecris les mêmes propos que le porte parole de FIllon ce matin , les mêmes. Et que BFM TV. Je n’oublierai pas la tête du journaliste, qui aprés nous avoir dis pendant troix heures que le PS était mort, avec juste 400 000 voix, et la tête décomposé de celui ci aprés le million 9 de participants.

    Et oui, le peuple de gauche ne se laisse pas faire. Nous sommes la plupart sortis dans la rue pour voter, dans un esprit democratique,DANS LE FROID, ce que vous n’avez pas chez Melenchon qui vous interdit le pouvoir de vote pour vos dirigeants. C ’était une belle journée de gauche. Fillon, et ses médias, autrefois outil de propagande de Sarkozy sont tombés sur les fesses, comme leur poulain collaborateur de droite Melenchon, Vous n’avez pas tuez le PS. ni le PCF

    Et en plus Hamon viens de mettre une belle baffe à votre PG insoumis Melenchon. Ce n’est plus la gauche que vous avez passé 5 ans à vouloir tuer. Donc, Hamon, a le même programme que Melenchon, mais lui, il est moins du coté des dictateurs comme Poutine et Assad, il est democratique, et cà và vous retourner votre propre couteau sur le ventre. Moi votre Melenchon, ce sera non, par contre Hamon, ET SON REVENU UNIVERSEL, pour tout les pauvres, pour tout les chomeurs, c ’est encore plus à gauche et humaniste que votre programme, donc ce sera OUI.

    Allez monsieur Martelli, On ne vous laissera même pas un parachuté comme Corbierre aux legislatives toucher 12 000 euros pour ne rien fouttre, on ne vous laissera jamais tuer le PCF, ni le PS. Vous avez été le meilleur allié de Fillon en voulant tuer le PS. Nous ne passerons pas en 2017, mais vous n’aurez même pas une miette de nos cadavres de gauche. Rienn.

    Vive la gauche, vive le PS et vive le PCF !!!! Hamon ou Valls, nous serons dérrière vous contre Fillon, Macron, le Pen, Melenchon et Lepen. jusqu’au dernier souffle de notre respiration dans le froid et la rue. Nous perdrons, mais nous aurons eu l’honneur de ne pas baisser la tête devant notre execution au mois de mai

    BDPIF
    Petit fils Commandant Durruti. Résistant jusqu’en 1974 contre Franco, arrivé à Paris avant De Gaulle et rescapé des camps d’Argeles.

    bdpif Le 23 janvier 2017 à 10:24
       
    • Bonjour bdpif,

      Ouvrez les yeux ! Mr... Vous êtes en salle de réveil. Je suis votre infirmière... votre anesthésie est terminée...

      Il vous faut retrouver votre Raison pour rassembler toutes les forces de la vraie gauche pour éviter Fillon-LePen..

      Bon courage... Guy

      Torreilles Guy Le 23 janvier 2017 à 11:33
    •  
    • Petit fil de ...ça ne vous rend pas plus intelligent pour autant. A vous lire, on pense même le contraire. Roger Materlli essaie de nous apporter ses éclairages sur la primaire du PS en très bon connaisseur, ses conséquences immédiates et à moyen terme, et le fait avec brio. On partage ou pas, c’est une autre affaire.
      L’idiot du village, l’éternel indécrottable avec ses analyses à l’emporte-pièces et ses phrase toutes faites n’impressionne plus personne sur ce site. Il faut bien un bouffon pour amuser la galerie.
      On peut avoir du respect avec nos pères et grands-pères DCD au combat mais l’on peut que regrettons que certains de leurs fils et petits-fils se comportent avec autant de crétinisme et n’aient rien appris de l’histoire. PifPaf en est un des exemples regrettables. Le PS est presque mort (politiquement). Actons-le. Rien n’est indépassable.

      rodydecoue Le 23 janvier 2017 à 11:54
    •  
    • "BDPIF
      Petit fils Commandant Durruti. Résistant jusqu’en 1974 contre Franco, arrivé à Paris avant De Gaulle et rescapé des camps d’Argeles."

      Zut ; faut que je change de pseudo !

      Durruti Le 23 janvier 2017 à 12:39
    •  
    • La critique du revenu universel, appelé appelé revenu de base, est un dérivatif très dangereux, destiné à aménager la dictature du capital.

      dufour Le 23 janvier 2017 à 22:39
  •  
  • Quand je pense que certains voulaient nous attirer dans cette primaire de "gôche" ! Où il n’y a que des anciens ministres de Hollande et un premier ministre ! Et en plus, les responsables des loi Macron et El Khomri !
    .
    Je n’aurais pas la cruauté de donner des noms !

    Heureusement que Mélenchon ne s’est pas aventuré dans ce traquenard ! Nous serions beau aujourd’hui !

    Pierre Magne Le 23 janvier 2017 à 10:29
       
    • Mais si, mais si, ayez la cruauté. Melenchon est un ancien ministre du PS, et corbière a été élu avec des accords avec le PS. Donc, surtout ne votons pour ceux qui ont collaborés avec le PS. Ha, ha,

      Amitiés. bdpif

      bdpif Le 23 janvier 2017 à 10:35
    •  
    • Allez, Pierre, serrons nous la main et le peuple de gauche a besoin de vous, dimanche prochain pour aller voter Hamon, qui est plus de gauche, plus humaniste, et plus elligible que votre Melenchon, et qui a exactement les mêmes idées economiques que lui, et en mieux, avec un salaire minimum pour tous , un melenchon qui a perdu ses elections, qui va garder son haut salaire tout les mois pour vociférer toute les semaines sur Facebook, you tube, qui vole de ’argent aux communistes , à ses militants en leur promettant des victoires. En plus You tube, et Facebook sont des outils américains, alors que nous avons DAILYMOTION qui est francais , lui. Melenchon, le seul qui n’ a pas voté un accord international au parlement européen contre les tortures en corée du nord, sous pretexte qu’on a pas mentionné "Guantanamo" en même temps, un juste campaméricain qui devrait être supprimé mais qui est une miette de pain par rapport aux camps de tortures en Corée du nord.

      Cordialement ,et à bientôt , ce sera mon dernier commentaire sur ce pitoyable article humouristique.

      bdpif Le 23 janvier 2017 à 11:00
    •  
    • Voyons bdpif ressaisissez-vous un peu, votre amour aveugle pour un parti raccourcit dangereusement votre pensée.

      Faites-nous plaisir, prenez au moins le temps de vous renseigner sur le Revenu universel pour comprendre pourquoi la FI et une partie de la Gauche critique n’en veulent pas. Et vous verrez que la premier risque c’est de voir la disparition à terme de la sécurité sociale, rare institution anticapitaliste que nous possédons.

      C’est l’opposition entre IMPÔT et COTISATION qui apparaît là. Alors bien sûr Benoit Hamon soulève de vraies questions, notamment sur la centralité du travail dans la répartition de la richesse, mais il me semble que ses solutions n’en sont pas de vraies.

      De plus si nous avions attendu l’aile gauche du PS pour recréer une vraie force d’opposition de gauche, nous serions aujourd’hui corsetés, sans grandes perspectives. Mélenchon a eu le courage de partir du PS pour recréer une force d’opposition politique de gauche. Aujourd’hui, notamment grâce à lui, cette force existe, elle a un programme, une vision et une audience. Reconnaissons-lui au moins ça, et nul besoin d’aimer sa personne pour cela.

      Par contre je reste perplexe quant à la stratégie de communication de la FI qui continue à marquer une grande conflictualité avec le PS, alors même que Hamon va vraisemblablement gagner dimanche prochain et qu’il ne disposera pas d’un socle de voix suffisant pour peser dans la campagne présidentielle. Il me semble qu’il serait plus profitable de ne pas en parler et de se concentrer sur Macron et Fillon pour acter la FI comme seule force de gauche en position de se qualifier et ainsi éroder l’électorat futur de Hamon.

      Vincent B

      Vincent B Le 23 janvier 2017 à 17:29
    •  
    • @Vincent
      IL n’y aucun amour aveugle de ma part pour un parti politique. le seul qui l’ait sont les membres du PG et de Melenchon (Insoumis, nouvelle définition du mouvement du PG pour éviter de payer l’argent qu’il doit au PCF).

      Tout ce qui m’inporte c ’est une gauche réunie, sauf Melenchon, juste lui à cause de l’international entre autre) pour éviter un second tour droite /extreme droite.

      Pouvez vous faire vos insoumis sans lui, ou n’avez vous pas le choix ? Est il votre propriétaire ?

      Ecoutez, j’ai fait l’effort de chercher où le revenu universel va tuer la securité sociale, pratiquement aucunes traces en une heure de recherche sur google et internet, Parmis les seuls que je vois parler du sujet est Benoit Hamon, qui prévois, de prendre 20 % sur le budget de la securité sociale, ce qui « est » un peu logique, puisque moins de travailleurs et plus de travailleurs independants et donc moins d’accident de travail, de gens malade d’aller au travail pour un patron ou un commissaire du peuple en cas d’entreprise nationalisé.
      Donc /
      Soit
      Le financement du revenu universel n’est même pas encore fait à l’assemblée, ni discuté par les députés, ce qui me parait logique vu que Hamon n’est pas élu

      soit
      Vous avez lu encore un chapelet d"âneries par les membres du parti de gauche (Les insoumis). donc à vous de chercher les documents, et de nous les mettre en liens, tout simplement, hors propos du PG (Insoumis). Et maintenant, que je vous ai consacré une heure, vous allez donc nous eclairer sur le sujet, et je vous renvoyer une autre question : Comment comptez vous augmenter les salaires de tout les ouvriers Francais en arrivant au pouvoir ? (Propos des insoumis accepté)
      Rions ensemble.

      Et si vous me répondez pas, c ’est possible que vous vous foutiez de moi, comme Melenchon se fout de la poire de tout ses militants.

      bdpif Le 23 janvier 2017 à 18:39
    •  
    • Il faudrait peut-être prévenir bdpif, qui a l’air complètement largué au niveau des informations concernant son parti, que Benoît Hamon est toujours minoritaire au PS, que les investitures pour les législatives ont déjà été données, dès le 8 décembre (le PS est tellement démocratique qu’il n’a pas attendu le résultat de la primaire) et que la plupart des sortants ont été désignés. Ainsi donc, Hamon devra supprimer le loi El Khomri et voter son revenu universel avec comme députés El Khomri, Valls, Le Guen, Le Foll, Le Roux, Touraine, etc. Mieux vaut en rire.
      Hamon est tellement convaincu qu’il ne pourra pas bouger qu’il a préféré, finalement, une fois désigné, se précipiter pour se faire adouber par Cazeneuve et prendre dans son équipe de campagne le porte-flingue de Valls, Luc Carvounas, plutôt qu’appeler Mélenchon comme il s’y était engagé.
      Bref, rien de nouveau sous le soleil, Hamon est complètement ligoté, il n’y a rien à espérer de ce côté là. On attend maintenant sa version du discours du Bourget. Mais je ne suis pas sûr que ça marche encore.

      Gilbert Duroux Le 15 février 2017 à 20:31
  •  
  • L’appel à l’action n’est pas assez manifeste dans cet article.

    Arrêtons d’espérer et ayons la volonté de prendre en main notre avenir...

    L’Histoire le montre : Pas de sauveur suprême, ni d’homme providentiel,... Pas de parti suprême. Stop aux stratégies de partis qui ne luttent que pour continuer à exister... Stop aux barons éléphantesques et cumulards ainsi qu’autres politicards de père en fils...

    Il est maintenant temps de s’engager, même si on n’est pas à 100% Ok avec 100% du programme de la France Insoumise, même si on n’aime pas JL Mélenchon tout entier .

    Ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous pousse à discuter entre nous !!!...

    Il FAUT réussir à ces élections présidentialo-législatives... à obtenir une 6ème république citoyenne, sociale et écologique ... pour un nouveau "Vouloir-Vivre Ensemble"...

    Merci en tout cas... Guy,

    Torreilles Guy Le 23 janvier 2017 à 11:27
  •  
  • Est-ce la mort du PS, probablement.

    Ce que j’aimerais, c’est que ce soit un acte de mort de l’ENArchie.

    Derrière Valls c’est la confrérie des énarques. Bien sûr sur pour prendre en charge un état tel la France, il faut éducation et culture. Mais l’ENA me paraît plus comme l’école, non de le dictature, mais l’école du totalitarisme à la française.

    Sincèrement Macron est une tentative de sauvetage, le cheval de Troie de ce système Cette primaire du PS le mécanisme pour amener les citoyens a voter toujours et encore pour élire leur maître.

    On se fout des pantins, il faut combattre le système et ses serviteurs, maîtres ou esclaves. Il ne faut plus lire les choses avec les lunettes anciennes. permettez moi de citer Ferré :
    "
    Des armes et des mots c´est pareil
    Ça tue pareil
    II faut tuer l´intelligence des mots anciens
    Avec des mots tout relatifs, courbes, comme tu voudras
    "

    A entendre les media et ceux qui y causent, on a l’impression, toujours et encore, que la place, le pouvoir, est d’un intérêt supérieur à l’action.

    Il est tant de tirer le trait et de dessiner un monde nouveau. Nous avons le rêve, co-fabriquons solidairement enfin la réalité.

    La Renaudie Le 23 janvier 2017 à 11:37
  •  
  • ensemble soutient la marche du 19 mars initiée par les indigènes de la république et consorts.la famille Traoré ne s"associe.pas à cet appel. Qui n"à jamais été écrit par ces pauvres familles qui sont une nouvelle fois instrumentaliser par les islamistes. Ceux qui connaissent ces familles savent quelles n"ont jamais écrit ce genre de bouillie par le passe. Elles sont de ce des les otages de militants qui ne se sont jamais occupe de ces familles avant l"affaire Traoré et ces questions sont devenues la porte d’entrée du pif. Qui a échoué pour construire un vrai parti et porter la moindre. Lutte. Ces pauvres familles sont devenues les otages d"arrivistes et d"activistes et ensemble soutient ce genre de manipulation. Un remake de la marche de la dignité.de 2015

    celia Le 23 janvier 2017 à 14:29
  •  
  • Martelli nous refait la stratégie de lutte ouvrière,c’est original !!

    barnola Le 23 janvier 2017 à 18:53
  •  
  • Merci Roger Martelli. Analyse honnête, d’une très grande lucidité qui dresse un état réaliste de la situation à gauche aujourd’hui, qui assume la seule solution pour une victoire électorale possible de vraie gauche (quand bien même elle ne convient pas à certains esprits partisans) , avec pour conclusion ouverte la nécessité de la constitution d’une force politique neuve, populaire et plurielle,... . Je partage.

    Vitor Le 23 janvier 2017 à 20:20
  •  
  • Le PS est une mafia. Il refuse de publier des résultats détaillés et balance des chiffres invérifiables (voir dans Le Monde d’aujourd’hui).
    Des journalistes du Monde ont réussi à voter deux fois à la primaire de cette belle arnaque populaire !

    Durruti Le 23 janvier 2017 à 20:59
  •  
  • Voila vous avez énervé BPIF , et il ne veux plus prendre ses gouttes !

    le PS est mort de toute manière , les alimentaires vont filer chez vals pour assurer la gamelle.

    les ambitieux et les grosses pointures politiques vont filer chez macron, Colomb a Lyon est déjà élu par les voix de la droite " républicaine" avec MACRON c’est l’assurance d un portefeuille de ministre.

    Deux ou trois honnêtes écolos ( oxymores) vont filer chez HAMON .les autres iront a la FI , 2 ou 3 autres chez MACRON , idiot utile.

    La FI fera un très bon score , aura des élus et recomposera pour 2022 débarrassée des scories des vieilles lunes 68 hui tardes et des nostalgiques du programme commun.

    Le PS explose , et le PCF rejoindra dans les sondages les NPA et autres POI , LO a 1,03 %.

    buenaventura Le 23 janvier 2017 à 22:45
  •  
  • Sur Youtube : "Fraude à la primaire du PS : résultats truqués ou vote fantôme ?"
    (J’arrive pas à mettre le lien)

    Durruti Le 23 janvier 2017 à 22:50
  •  
  • Bdpif sévit aussi sur mediapart. La haine de Mélenchon lui tient lieu de pensée.

    Julien Le 24 janvier 2017 à 00:30
       
    • Heu ... Je ne vais jamais sur ce site mediapart. Vous avez du vous tromper.

      bdpif Le 27 janvier 2017 à 19:02
  •  
  • Quoi qu’il arrive a cette primaire et c’est pour aussi pour cela que jean Luc Mélenchon n’a pas voulu y être associé, c’est au delà du candidat choisi par les militants PS, la fin programmé du parti socialiste.

    La France insoumise et le PG n ont jamais voulu participer a titre individuel ou collectif a ces primaires d’abord par honnêteté et respect pour les adhérents socialistes. Ensuite pourquoi influer sur des résultats et accélérer un phénomène de décomposition qui n’a besoin de personne pour être achevée par le parti socialiste lui-même.

    Jusqu’à présent le parti socialiste a toujours eu plusieurs fers au feu, un pour la « vraie » gauche, comme dans le passé, Mauroy, Emmanuelli, Lienemann, Mélenchon, plus prés de nous Montebourg, Hamon.

    Le fer « gauche de gouvernement » Fabius, Jospin, royal, hollande. : Les sociaux démocrates.
    Le fer « gauche dite réaliste ou de rupture » Rocard, Vals, Macron : les sociaux libéraux.

    Toute les fois, lors d élections , un social démocrate réalisait la synthèse parmi les 3 grands courant et donc logiquement était présenté aux élections : Jospin, royal , Hollande.

    Le tour était joué, les contestataires retournaient dans les permanences et autres emplois publics, « associatifs monsieur le maire » ou para public.

    Les sociaux démocrates retrouvaient leur « fiefs », mairie, députation, régions, collectivités locales.
    Les sociaux libéraux, leur pantouflage lucratif, dans les grandes entreprises du privé ou du publique nationale ou régionale.
    Le peuple dit de gauche serait son frein, les dents, les poings et encaissait des mesures saupoudrées d un zeste de mesures sédatives sociales en attendant des jours meilleurs, et en se disant que se serait pire avec la droite

    Mais depuis l’adhésion de tous « TOUS » , les partis socialistes européens aux thèses du social libéralisme, il n y a plus de volonté au PS de la réaliser cette synthèse pire , le préposé dévolu depuis 2 décennies a cette tache , a savoir le jésuite HOLLANDE , s’est converti au social libéralisme lui aussi.

    Incapable de se régénérer de l intérieur, de s’ouvrir a l’extérieur sur sa gauche, fossilisé par des « sénateurs rentiers » des ors de la république, la fuite en avant du parti socialiste a été de se caler par « réalisme » sur les politiques économiques des droites et des sociaux démocrates les plus libérales.

    « Vous savez on n’as pas le choix, il faut s’adapter, soyez raisonnable ! »

    La création du parti de gauche par un leader charismatique et médiatique libéré par son départ du PS , des « conbinazionnes » de courant a permis a Jean Luc MELENCHON d occuper un créneau ,une niche a gauche que le PS avait mis sous l’anesthésiant de la synthèse permanente.

    Position politique à gauche également abandonnée depuis des lustres par un Parti communiste dont la préoccupation alimentaire de ses dirigeants est devenu le seul crédo « il faut sauver le soldat FABIEN »

    Tendant la sébile a la sortie des permanences PS, quémandant des strapontins dans les régions et les mairies, le parti communiste, structure sans électeurs, a été mis sous perfusion électorales par un PS le nourrissant de couleuvres politiques et l hydratant par le maigre retour du financement légal et électoral des partis.

    Le front de gauche a été un dernier emplâtre sur la fracture ouverte au sein des adhérents du PC, certains réalistes se rendant compte de la seule alternative possible qu’offrait JLM.

    L’autre tendance, les identitaires et les dirigeants alimentaires, pour qui « eux seuls » ont le leadership a la gauche de la gauche et l’oreille des hiérarques PS qui telles les dames patronnesse d’antan leur cèdent des reste de brioche ou des vêtements « presque pas portés » et bien ceux la n’ont cessé de jouer double jeu.

    Clamant FDG, FDG ! Lors d élections nationales et Gauche plurielle, Gauche plurielle ! Lors de consultations locales afin de se ménager les bonnes grâces et la reconnaissance de leur allié PS.

    La création de la France insoumise et la déclaration unilatérale de JLM des février 2016 a pris tout le monde court.

    Mettant les « frondeurs » du PS devant leur contradictions, les sommant de se positionner clairement, ils ont donc du se mettre en rupture avec la dérive autoritaire libérale Hollando- valsienne.

    La Brutus attitude de Vals, Hérault (zéro ?) des fidèles amis de trente ans inquiets de sondages leur laissant entrevoir un retour au monde du travail ainsi que le comming out émancipateur du chérubin MACRON, ont définitivement enterré la synthèse matrice et fondatrice du PS.

    Lors ces primaires ne pouvait être qu’un congrès pré-liquidateur, l option Hamo-bourg ou Vals-eillon, les urnes ayant parlés ou plutôt bégayés, au vue de a triste polémique des chiffres, le choix sera donc un duel au soleil.

    Hamon vs Vals dans un figth a mort ou aucune synthèse ne sera des lors possible.
    Cela appartient aux électeurs du 29 janvier 17,

    Mais dans les 2 cas de figures, le PS éclate, les alimentaires et les historiques « réalistes » filent chez MACRON c’est déjà commencé, Kouchner, Colomb, et Hamon se retrouve derrière JLM au premier tour des présidentielles

    Si c’est VALS, les partisans d’Hamon quittent le PS et suivant l ordre d’arrivée au premier tour, une redistribution des cartes se fera a la gauche de la gauche.

    Dans tous les cas, la position de Jean Luc Mélenchon s’en trouve renforcée et sa prise de position depuis 2008 la courageuse rupture avec le PS est récompensée.

    La transition écologique, les traités européens, la sortie du nucléaire, l’impact de la ressource OCEAN sont des propositions intégrées par tous.
    Force est de constater que l on assiste avec JLM a un phénomène nouveau depuis longtemps a gauche ses idées rencontrent un écho favorables dans toute les couches de la société

    Elles sont reprises et récupérées par les partis dit de gouvernement, pour la première fois depuis longtemps ce n est plus l idéologie nauséabonde du FN et de la droite qui sont mise en avant dans une campagne présidentielle.

    Le contesté revenu universel cher a HAMON en témoigne .proposition qui n’a pu naitre que par l aiguillon idéologique JLM

    Quand au PCF, sa ligne uniquement survivaliste depuis 20 ans son absence de lisibilité dans la France de 2017 et son incapacité a définir une vision politique claire , son attachement au nucléaire , ( fil a la patte souverainiste) tout ceci le condamne dans tous les cas de figures a n être qu’un supplétif parfois encombrant mais sans réelle influence sur les options et choix politiques et stratégiques des uns et des autres.

    Au pire une image d’Epinal au mieux une madeleine de Proust.

    buenaventura Le 24 janvier 2017 à 11:06
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  • Hamon : un “frondeur” qui a pourtant voté la confiance à Cazeneuve… (Source : http://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/14/(num)/1359)

    Ferdinand14 Le 24 janvier 2017 à 16:55
  •  
  • La question la plus importante est de battre l’extrème droite, la droite régressive de Fillon et le centre droit de Macron financé par les banques pour réduire à la misère les 99% de Français après la méga crise financière qui va être déclenchée par la dérèglementation financière totale promise par Trump aux mégabanques.

    Dans ce contexte il est vital de faire l’union des gauches avec Benoit Hamon et Mélenchon, le PS qui redevient de gauche avec Hamon, le PCF et le Parti de gauche en dépassant des anciens clivages qui seront devenus obsolètes dimanche soir.

    Valls, soutenu par des conseillers et ministres de Sarkozy comme Alain Minc etc., n’est qu’une copie de Macron. Il sera soutenu par beaucoup d’électeurs de droite.

    Les pré-sondages jusqu’à une semaine avant l’élection sont bidon. Rappelons que Mitterand faisait 38% des intentions de vote en septembre 1980 et qu’il suscitait les moqueries de la classe médiatique financiarisée comme le PS aujourd’hui.

    L’extrème droite, la Droite dure et le centre droit inféodé à la mégafinance sont divisés. L’union des Gauches peut gagner à condition de s’unir. Ceux qui refuseront l’union des Gauches risquent d’être marginalisés.

    Morice Le 28 janvier 2017 à 10:39
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  • Macron n’est pas une rupture, c’est l’aboutissement.

    choucroute Le 31 janvier 2017 à 17:32
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  • Il semblerait que la réalité soit différente. Les militants et sympathisants PS ont retrouvé des couleurs en virant Valls et se sentent en capacité, mortelle pour tous, de refaire le coup du vote utile. En plus le PCF en rajoute en essayant de faire la synthèse entre mélenchon et hamon...législatives quand vous nous tenez ! La FI va devoir se retrousser les manches pour affiner et affirmer son projet de rupture pour faire face au leurre socialiste. Pas gagné.

    christian Le 1er février 2017 à 22:10
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  • Roger Martelli ouvre son papier avec deux hypothèses. Il en a oublié une troisième : celle qui verrait Hamon louvoyer en tenant un discours pour se faire désigner tout en se rapprochant des Vallsistes. Et c’est exactement ce qui s’est produit. Du coup, l’explosion du PS est différée et pas mal naïfs retombent dans le piège du vote utile.

    Gilbert Duroux Le 15 février 2017 à 20:15
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