Accueil > actu | Par Roger Martelli | 8 juin 2017

J-3 : bilan d’étape, avant élection

Le cycle tumultueux des élections voulues par la Constitution s’achève bientôt. Va-t-il de nouveau déjouer les pronostics et accumuler les surprises ? Ou les électeurs sont-ils las des tourbillons politiques ? Tour d’horizon avant le résultat final…

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1. Emmanuel Macron aura-t-il sa majorité absolue ?

La réforme du quinquennat, en 2001, liait institutionnellement présidentielle et législatives pour faire coïncider les majorités et éviter les cohabitations. Jusqu’à ce jour, la logique a toujours fonctionné. Si l’on en croit les sondages, il en sera de même cette fois-ci. Les plus récents (Ipsos, Ifop, BVA) s’accordent à attribuer de 29,5% à 31% au mouvement du président et les fourchettes de projection en sièges vont de 350 à 415, soit une majorité absolue dans tous les cas. La France politiquement éclatée accorderait une marge de manœuvre considérable au nouvel élu.

Inutile de brocarder les sondeurs : ils ne se sont pas si mal débrouillés dans la phase précédente. On ne sous-estimera pas pour autant la part d’aléatoire qui demeure. On ne sait quel sera le niveau d’abstention, qui a augmenté continûment de 2002 (35,6%) à 2012 (42,8%). Quant à la diversité classique des configurations locales, elle est avivée cette fois par une "offre" pléthorique : la moyenne de candidats par circonscription (13,6) est à peine moins forte qu’en 2002 (14,7), nettement supérieure à 2012 (9,8) et même au-dessus de celle de 2007 (12,9). Dans ces conditions, l’anticipation locale des majorités est incertaine, que ce soit en tête-à-tête ou en triangulaire. Des variations modestes sur le plan national peuvent provoquer des écarts inattendus, dans tous les sens.

Disons simplement qu’Emmanuel Macron semble tenir solidement la corde, sans que l’on puisse en dire davantage. Il a pour lui l’exigence de renouveau, que le premier tour de la présidentielle a manifestée de façon éclatante et qu’incarne à sa manière son mouvement En marche ! (EM). Mais le renouveau a son revers – l’absence de notoriété des candidatures – et les sondages disent à la fois l’attrait du vote en faveur d’EM et la coupure en deux d’une opinion qui hésite entre le désir de donner au président la base parlementaire dont il a besoin et le souhait d’un partage des responsabilités avec d’autres forces, à droite comme à gauche. En bref, la logique présidentialiste attire et fait peur, à parts égales…

Tel est le lot des crises politiques : elles perturbent les logiques installées, brouillent les repères et diversifient les comportements, qu’elles rendent volatiles. Au départ, c’est une chance pour Emmanuel Macron. Mais jusqu’à quel point et pour combien de temps ?

2. La droite pourra-t-elle surmonter son échec de la présidentielle ?

La droite française est dans une situation bien étrange. Elle a voulu sanctionner l’exécutif précédent et le résultat a été sans appel. François Hollande a renoncé, Manuel Valls a mordu la poussière et le PS est exsangue. Le nouveau chef du gouvernement vient de la droite, qui détient aussi les ministères cruciaux de l’économie. Bref, le libéralisme économique a le vent en poupe et la gauche stricto sensu est dans ses plus basses eaux.

Mais l’opinion, qui a opté largement pour des libéraux, affirme en même temps qu’elle préfère le dialogue social à la manière forte des ordonnances. Et elle ne semble pas avoir l’intention de choisir des représentants aussi clairement à droite qu’on le prévoyait il y a quelques mois. Les sondages donnent à la droite hors FN entre 19% (Ifop) et 23% (Ipsos) (20% pour BVA) et annoncent une fourchette allant de 105 à 153 sièges. Les électeurs de la primaire à droite avaient repoussé largement la propension réputée centriste d’Alain Juppé et choisi l’option plus radicale qu’incarnait François Fillon. Ce faisant, ils ont libéré un espace au centre, qui siphonne les partis "gouvernementaux", à droite comme à gauche. S’il n’y a plus de muraille de Chine entre les gestions de droite et de gauche, pourquoi ne pas tenter de les réunir ? Du coup, l’électorat de droite est démobilisé et désarçonné, écartelé entre l’entente avec Macron et une franche opposition.

Le choix est d’autant plus difficile que le Front national lui-même est dans un surprenant entre-deux. Les départementales et les régionales de 2015, de même que les premiers sondages présidentiels lui laissaient espérer une confortable première place. Les résultats de Marine Le Pen ne sont certes pas à négliger. Elle fait mieux que tous les scores précédents du FN, dispose d’un électorat populaire et consolide l’implantation locale de son parti : le 23 avril, elle est en tête dans 216 circonscriptions et plus de la moitié des communes ; au second tour, elle est majoritaire dans un quart des communes métropolitaines. Mais elle a fléchi en fin de campagne (François Fillon et Jean-Luc Mélenchon l’ont presque rattrapée) et elle peine à s’implanter dans la France urbaine et métropolitaine. Du coup, ce qui aurait pu être tenu pour un franc succès apparaît comme un semi-échec.

D’une certaine façon, Marine Le Pen rencontre le problème classique de toutes les martingales politiques, contrainte tout à la fois de mobiliser le cœur de son électorat et de gagner des secteurs de l’opinion plus éloignés au départ. Elle a longtemps cherché à rassurer pour "dédiaboliser" son image, au risque d’attiser les mécontentements identitaires. In extremis, elle a décidé de montrer à nouveau des dents, au risque de les briser. À l’arrivée, elle a perdu sur les deux tableaux, ce qui annonce des lendemains stratégiques tumultueux. De ce fait, les législatives ne s’annoncent pas sous leur meilleur jour, malgré des résultats exceptionnels dans les Hauts-de-France et dans l’Est. Les sondages la fixent à 17-18% et ne lui laissent espérer qu’une fourchette allant de 5 à 16 sièges. Les digues, en 2017, ne sont pas encore toutes tombées, ce qui met Marine Le Pen au pied du mur et menace le FN d’éclatement.

3. Le PS ira-t-il au bout de l’enfer ?

Le 23 avril, les électeurs ont rejeté Benoît Hamon du côté du score désastreux que le socialiste Gaston Defferre avait obtenu en 1969. Sans doute les sondages laissent-ils entrevoir un score législatif un peu meilleur, mais nettement au-dessous des 10% (7,5% pour l’Ifop, 8% pour BVA, 8,5% pour Ipsos), avec une représentation parlementaire qui pourrait osciller entre 20 et 35 sièges. Dans tous les cas, cela place les socialistes au niveau législatif le plus bas de toute leur histoire depuis le début du XXe siècle (en 1993, ils étaient tombés à 57 députés).

À quoi s’ajoute bien sûr le dilemme stratégique à venir : le futur groupe – s’il s’en constitue un – sera partagé entre plusieurs options possibles, difficilement conciliables (bonne entente avec Macron, opposition "constructive", alliance avec la gauche "radicale"). Quant à la question du parti, elle reste en suspens. La seule certitude est celle de la mort du socialisme mitterrandien. Inutile de chercher ailleurs le ou les responsable(s) de sa chute. Personne n’a détruit le PS : il s’est autodétruit. Plus de quatre décennies de recentrage et d’hésitations l’ont placé dans une ambiguïté qui ne pouvait déboucher que sur un désastre. Au fond, Benoît Hamon n’a obtenu en avril rien d’autre que ce que les sondages lui prédisaient, avant sa victoire inattendue à la primaire de la "Belle alliance populaire"…

Y aura-t-il place pour une social-démocratie relancée, à côté d’un "démocratisme" à l’américaine ou à l’italienne ? Les législatives risquent de ne donner qu’une indication bien floue sur ce champ des possibles. Les lendemains s’annoncent donc difficiles, pour un parti qui a perdu son hégémonie.

4. La France insoumise peut-elle être majoritaire ?

Le 23 avril au soir, Jean-Luc Mélenchon manifestait étrangement son amertume, alors qu’une présence au second tour s’annonçait, tout à la fois, statistiquement possible et hautement improbable. Une fois passé le tour décisif, il a affirmé à plusieurs reprises que les législatives pouvaient corriger le tir et donner une majorité à France insoumise, lui permettant ainsi de briguer la direction du futur gouvernement.

Incontestablement, les soutiens de Jean-Luc Mélenchon disposent sur le papier d’un socle non négligeable. Le leader de la France insoumise a placé la gauche de gauche à son plus haut niveau présidentiel depuis 1969. Alors que le PCF était passé peu à peu d’une implantation nationalisée à un archipel de plus en plus éclaté, le score départemental de Jean-Luc Mélenchon n’est nulle part au-dessous de 13,6%. Il a replacé la gauche du PS à des scores exceptionnellement hauts, jusque dans des territoires où l’influence communiste d’hier s’était étiolée au fil des élections. Bien implanté en zone urbaine dense, Jean-Luc Mélenchon a séduit un électorat plutôt jeune et regagné une part des catégories populaires qui avaient accompagné la dynamique à gauche des années 1960-1970 et que la gauche avait perdues, toutes tendances confondues. En bref, le premier tour de la présidentielle n’a pas inversé la réalité d’une gauche fragilisée, mais elle lui a redonné une part des couleurs qu’elle n’avait plus.

En 2012, le résultat des législatives (6,9%) n’avait pas été à la hauteur du score présidentiel (11,1%). Il est vrai que la très grande majorité des candidatures du Front de gauche (FDG) étaient alors communistes. Or si l’élan de la présidentielle avait relevé sensiblement les scores du FDG là où le PCF s’était presque complètement marginalisé, il n’avait pas pour autant contredit l’érosion des territoires où il était le mieux implanté. Les 3% supplémentaires par rapport à 2007 n’avaient donc pas empêché le net recul du nombre final des élus. La présidentielle de 2017 a changé en cela les données de base : les zones de force se sont à nouveau épaissies le 23 avril (voir le fichier joint). JLM s’est trouvé en tête dans 66 circonscriptions métropolitaines ; il dépassait les 30% dans 27 d’entre elles, les 25% dans 66 et les 20% dans 240 [1].

Ce n’est pas pour autant que le transfert de la dynamique présidentielle se reproduira automatiquement sur le terrain législatif. Il en est pour la France insoumise comme pour En Marche : le renouvellement du personnel politique est un atout (88% des candidats n’ont jamais été élus, 63% n’ont aucune appartenance partisane et leur moyenne d’âge est de 41 ans) ; mais le manque de notoriété peut être un handicap, surtout s’il ne s’appuie pas sur la légitimité d’un exécutif. En outre, Jean-Luc Mélenchon a imposé sa personnalité dans une présidentielle où il a su trouver les mots pour mobiliser la gauche, par la persuasion plus que par l’exclusion. À partir du soir du premier tour, il ne semble pas avoir marqué avec la même force un espace qui l’avait découvert et reconnu, sans pour autant se reconnaître dans la totalité de son propos. Tout se passe comme si le "dégagisme", qui avait occupé une place mineure avant le 23 avril, était revenu sur le devant de la scène. Or cette tentation risque de profiter aux candidats du président, davantage qu’à son opposition la plus résolue.

On notera surtout que les soutiens de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle se retrouvent désunis dans la très grande majorité des circonscriptions. Sur 538 circonscriptions métropolitaines, le PCF est seul en lice dans seulement 12 d’entre elles (2,2%), FI dans 87 (16,3%) et les deux sont en compétition dans 438 (81,4%). Le résultat n’est guère différent dans les tranches supérieures : sur les 66 circonscriptions où JLM était au-dessus de 25%, le PC n’est seul que dans 4 (6%) et FI dans 9 (13,6%) ; sur les 240 circonscriptions où il dépassait les 20%, le PC est seul dans 7 (2,9%) et FI dans 36 (15%).

La question du moment n’est pas de savoir qui porte la responsabilité de cet état de fait : il suffit ici de constater que, dans plus de huit circonscriptions sur dix, les électeurs de JLM devront choisir entre plusieurs candidatures qui ont voté dans le même sens en avril. Dans une situation de mobilisation incertaine, cela pourrait écarter du second tour un grand nombre de candidatures en état d’y figurer. Et, plus encore, cela peut perturber une dynamique prometteuse, qui peinera à se retrouver à l’identique au niveau législatif. Globalement, les sondages suggèrent pour l’instant un vote allant de 12% à 12,5% pour France insoumise et de 2% à 2,5% pour le PCF, pour un volant global de sièges allant de 12 à 25 [2].

Au total, les partisans de Mélenchon, toutes étiquettes réunies, peuvent espérer un score législatif global sensiblement supérieur à celui de 2012. Mais, si les estimations actuelles se confirmaient, elles les situeraient au-dessous du résultat du 23 avril et la représentation parlementaire de la gauche de gauche serait bien moins fournie que ne le laissait espérer la présidentielle.

5. Remarques finales

A priori, les législatives ne devraient pas annuler ce qui a été l’une des données majeures du résultat du 23 avril. Depuis la fin des années 1970, le Parti socialiste reconstruit à Épinay (1971) dominait largement la gauche française. Cette situation est désormais forclose. Le PS est placé devant l’exigence de refondations substantielles, dans un sens ou dans un autre. Quant à la gauche de gauche, le score de Mélenchon a confirmé qu’elle n’était pas en France vouée à la marginalisation politique. De 1978 à 2012, le PCF avait reculé presque continûment sans qu’aucune force ne soit en état d’occuper la place qui était la sienne.

La dynamique du Front de gauche avait commencé à inverser la tendance : en 2012, pour la première fois les forces électorales s’agrégeaient à la gauche du PS. Mais la gauche "radicale" dans son ensemble restait au niveau global qui est le sien depuis une dizaine d’années (entre 10 et 15%). Le premier tour de la présidentielle a ouvert la possibilité d’un nouveau cycle. Sa confirmation suppose de nouvelles avancées. Les législatives esquisseront-elles un pas dans cette direction ? Rien n’est moins sûr. La présidentielle a installé une opposition de gauche solide et reconnue comme telle (selon l’IFOP, 36% des sondés considèrent que France insoumise « incarne le plus l’opposition à Emmanuel Macron », tandis que 48% choisissent le FN). Reste à construire la conviction que cette opposition est la base d’une alternative crédible.

Une force radicale "pure" peut-elle conquérir une majorité à elle seule ? C’est peu probable. En revanche, ce qui reste décisif est de savoir qui, dans une gauche potentiellement majoritaire, est en état de donner le ton. Depuis la fin des années 1970, c’est sa composante réputée plus "modérée" qui a imposé l’idée qu’elle était la mieux à même de rassembler toute la gauche. Le résultat est devant nos yeux : en perdant majoritairement le sens des valeurs qui la fondent historiquement, la gauche est affaiblie et laisse la main à la droite, dans son option radicalisée ou dans une variante plus recentrée.

La difficulté stratégique reste donc de concilier l’exigence d’originalité et de clarté, sans laquelle aucune mobilisation populaire n’est possible, et la nécessité du rassemblement sans lequel aucune dynamique transformatrice globale n’est possible. Rien n’est plus mortifère que les enlisements consensuels ; rien n’est plus inapproprié que l’exacerbation de clivages qui, en écartant a priori telle ou telle composante, risquent de laisser le drapeau du rassemblement à une gauche d’accommodement.

Une gauche de gauche ne peut être majoritaire à elle seule ; ajoutons qu’elle ne peut donner le ton à toute la gauche que si elle est elle-même rassemblée. L’union de la gauche dans ses formes anciennes est une impasse ; la désunion de la gauche d’alternative est une calamité.

Il restera bien sûr à trouver la forme possible de cette unité. Ce n’est pas facile ? Sans nul doute. Articuler la cohérence et le pluralisme, la souplesse et la continuité, le pragmatisme et la solidité intellectuelle, l’efficacité et la démocratie : voilà qui relève d’équations redoutables. Raison de plus pour ne pas partir d’exclusions réciproques. Aucune force, même dynamique, ne peut imposer son magistère sur la totalité du champ de la "radicalité" ; mais, en sens inverse, aucune force ne peut être récusée, quand bien même ce serait au prétexte qu’elle prétendrait à l’hégémonie.

Dans tous les cas, faute d’avancer ouvertement dans une convergence claire et respectueuse de tous, la gauche de gauche raterait une occasion historique. Pour elle-même et pour la gauche tout entière…

NB. Pour suivre les résultats dimanche, le tableau Excel téléchargeable ci-dessous contient deux séries de données : la liste des candidatures dans la France métropolitaine établie par le ministère de l’Intérieur ; le tableau des résultats de la présidentielle dans les circonscriptions métropolitaines où Jean-Luc Mélenchon a obtenu plus de 20% des suffrages exprimés.

Notes

[1Pour pouvoir rester en lice au second tour des législatives, il faut 12,5% des inscrits. Si le taux d’abstention se situe entre 40 et 50%, il faut donc être au premier tour dans une fourchette de 20 à 25%.

[2Le PCF, de son côté, très menacé dans les Hauts-de-France, peut tenir pour gagnables une bonne dizaine de sièges, dont quelques-uns avaient été perdus dans les consultations précédentes (Bagneux, Gennevilliers, Ivry, Saint-Denis, Montluçon, Le Havre…).

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  • Je sais bien qu’avec 18% de participation, y’a pas de quoi crier victoire mais il y a quand même quelque chose d’encourageant à aborder les législatives en regardant les résultats des votes des français de l’étranger :

    La FI est au second tour dans 3 des 11 circonscriptions.
     2ème circonscription avec 23,61% ! Ses meilleurs scores :
    MANAGUA : 52%
    PARAMARIBO : 50%

     4ème circonscription avec 10,64% ! Son meilleur score :
    Bruxelles : 13,01%

     5ème circonscription avec 14,64% ! Ses meilleurs scores :
    BILBAO : 20,97%
    SEVILLE : 18,89%
    MADRID : 17,82%
    BARCELONE : 17,20%

    La FI arrive 3ème dans 2 autres.
     1ère circonscription avec ses meilleurs scores :
    MONCTON :13,29%
    MONTREAL:16,85%
    QUÉBEC :15,47%
    LA NOUVELLE ORLEANS :14,89%

     8ème circonscription avec son meilleur score :
    ATHENES : 22,56%

    ça montre en tous cas que l’électorat de la France Insoumise est l’un des plus mobilisé à l’étranger... j’espère bien qu’il en sera de même à l’intérieur des frontières.

    carlos Le 8 juin 2017 à 16:43
  •  
  • Chouette ! me suis-je dit, un nouvel article long.
    J’ai lu, et finalement, il n’y a pas grand chose dedans qui apporte un éclairage original.
    Quant à la conclusion "Dans tous les cas, faute d’avancer ouvertement dans une convergence claire et respectueuse de tous, la gauche de gauche raterait une occasion historique. ", qui pourrait être contre une telle Lapalissade ?
    Le problème c’est : comment ?
    La France Insoumise était un cadre permettant cette convergence, beaucoup se sont évertués à le dénigrer pour le saboter. Bien adapté à une échéance électorale, où il a pu articuler la cohérence et le pluralisme, la souplesse et la continuité, le pragmatisme et la solidité intellectuelle,[et] l’efficacité il ne convient pas selon moi pour être une structure pérenne, car une plate-forme Internet, propriété de quelqu’un qui tient la souris, ne permet pas sur le long terme l’organisation démocratique, dernier point, mais point premier, de l’équation.
    Probablement qu’il faudra créer de nouveaux partis, qui tiendront congrès, où l’on votera, pas forcément sous la forme mortifère des motions de factions, mais où l’on votera car il n’y a pas d’autres moyens d’organiser les désaccords.
    Je vois des nouveaux partis car les nouvelles générations ne se reconnaissent pas dans les anciennes structures comme le PS ou le PC, sans parler du Parti Radical auquel on doit pourtant la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Ces nouveaux partis comme les anciens seront la force qui se maintient pendant les mortes eaux, et qui se fédèrent momentanément dans des mouvements circonstanciels dans les luttes sociales et électorales, un peu sur le mode des comités de coordination dans les grèves où les militants des syndicats s’agrègent avec des individus qui se révèlent à ces occasions, et deviennent souvent des militants aguerris des structures syndicales.
    Avec le mouvement France Insoumise qui pouvait les accueillir dans leurs diversités, des milliers de nouveaux venus sont entrés dans la lutte, comme sortis de terre. Pourtant il faut que ce mouvement s’estompe en tant que tel après les élections pour que les nouveaux militants s’organisent dans des partis nouveaux, et que son principe puisse renaître, sous un nom ou un autre après demain à l’occasion d’un évènement paroxystique comme une élection présidentielle ou un mouvement social de grande ampleur.

    DMc Le 9 juin 2017 à 00:05
  •  
  • La gauche de la gauche ?

    " Il a replacé (JLM)la gauche du PS à des scores exceptionnellement hauts, jusque dans des territoires où l’influence communiste d’hier s’était étiolée au fil des élections "
    Cette phrase me semble bien confuse.

    " la gauche du PS " ? Qu’est-ce que ça veut dire , où ce situe la frontière ? La gauche ne se positionne pas par rapport à un P"s" moribond , mais par rapport à la droite . Il n’existe pas de gauche de la gauche . Il existe la droite et la gauche . La droite pense qu’il faut laisser le champ libre à " la main invisible du marché " qui va tout réguler, elle veut étendre cette " main " à tous les champs d’activité de la vie des êtres humains. A l’opposé la gauche pense que le " marché " doit être sérieusement et sévèrement régulé , qu’il n’existe pas de " main invisible " , elle pense que des pans entiers de la vie des être humain ne doivent être soumis aux règles du fameux "marché " , tel que l’éducation, la santé, etc... Pour la gauche le marché des biens et des services est une des dimensions de l’activité humaine, qu’il faut remettre à sa juste place qui ne doit pas être centrale . La gauche place l’humain et son écosystème au centre de son projet politique.

    " l’influence communiste d’hier s’était étiolée ..." Pourquoi cet imparfait ? Tant que le PCF n’aura pas effacé certaines ambiguïtés, son influence continuera de s’étioler, appel à une primaire de " gauche ", soutient à JLM mais pas au programme, refus de s’inscrire dans la dynamique de la FI (curieux pour un parti qui dit vouloir l’union à tout bout de champ)...etc, etc...

    Il n’existe pas plusieurs gauches, il existe une seule gauche avec des sensibilités différentes. Pour l’avenir , de cette gauche doit se dégager une ligne majoritaire, cela ne peut se faire avant tout , qu’autour d’un programme , afin de creer une dynamique. Dans les faits c’est ce qui c’est passé à la présidentielle avec la FI et l’Avenir en commun . Certe il y aura des améliorations, des évolutions, mais la base est là, elle est dorénavant présente dans le paysage politique Français.

    La recomposition est en marche !

    GG Le 9 juin 2017 à 14:29
  •  
  • Bonjour,
    La justesse des problématiques évoquées par FI... Un exemple. J’étais present à la conférence de l’Observatoire des Sciences à Toulouse, il y a 3 semaines. Sujet évoqué : le changement climatique et ses conséquences dans un proche avenir. Je vous livre une des conclusions des scientifiques qui ne cessent d’alarmer les politiques alors que ces memes politiques de tout bord (sauf FI) font tout pour en masquer les effets (aprés moi le déluge) ce qui est criminel au regard des générations à venir : si nous continuons au même rythme nos gestes anthropiques, c’est la disparition assurée de l’espèce humaine à l’horizon 2080-2090. Rien que ca ! Il est grand temps que les peuples reprennent la main en virant tous ces dégénérés du fric et tous ces vieux partis dits de gauche (car contenant la droite). Seul le peuple doit etre MAITRE d’ouvrage ET MAITRE d’oeuvre dans le processus de transformation sociale et pour élire l’intérêt général. Ce que nous devons fédérer c’est le PEUPLE ! Quand à ceux qui pensent que nous allons nous évaporer et qui sont les representants de ces vieux partis (eelv, PS, PCF...), ils vont se rendre compte très vite qu’ils ne représentent plus rien. Ce sont des ruines qui nous laissent totalement indifférents tant est notre détermination à ce que la Force Citoyenne soit ambassadrice du nouveau monde ! Et celà ne va pas s’arrêter après les elections, bien au contraire ! Voter FI et venez nous rejoindre !

    ecureuil66 Le 9 juin 2017 à 16:00
  •  
  • Quiconque se demande pourquoi la gauche se divise et s’effondre trouvera la réponse à la lecture des nombreux posts de Cabalier bleu". Un sectarisme hystérique amène cet Insoumis à cogner à bras raccourcis sur le PC, le PS (sans traiter différemment la gauche socialiste) et les Verts. Croit-il élargir ainsi l’électorat de Jean-Luc Mélenchon ?

    Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la division vous fuira à l’échec aux législatives comme à la présidentielle.

    Sur le fond, nos amis Insoumis commettent une erreur théorique majeure. En admettant même la stratégie du "populisme de gauche", il va de soi se celui-ci doit s’articuler avec la réalité politique française. C’est d’ailleurs ce que Podemos a fait en Espagne en s’alliant avec les communistes.

    dominique vidal Le 9 juin 2017 à 22:16
       
    • @Vidal - estimez vous sur le "Front de gauche" est un succès ? Puisque c’est exactement ce que les communistes preconnisent de refaire avec leur proposition de "bannière commune", à nouveau un rassemblement mais avec chacun ses positions et chacun sa stratégie...

      Carlos Le 11 juin 2017 à 11:55
  •  
  • Lorsque je discute (rarement) sur ce forum, je ne peux que constater non seulement le sectarisme des "insoumis" vis à vis des autres forces de la gauche de transformation sociale mais aussi leur constance à taper avec la grossièreté d’un "Cavalier bleu" ou d’un "Filippi" sur ceux qui osent critiquer leur conception étriquée de l’union. L’union, ce n’est pas "l’assimilation" des autres forces derrière un seul logo, un seul programme, un seul chef, un seul mouvement. Quand à leur sens de la négociation, on a vu ce qu’il en est. Le "dégagisme" qu’ils prônent à longueur de temps vise surtout à leur assurer de la place, rien de plus. Surfant sur la démagogie, sur la médiatisation à outrance des coups de communication grossier d’un leader médiatique qui s’est montré autant mauvais perdant que vulgaire dans ses accusations. Un inquisiteur qui passe son temps à répéter "châtiez-les" comme au temps de l’épuration. Un personnage qui se la joue pucelle vertueuse alors qu’il s’est vautré pendant 30 dans les arcanes d’un PS bureaucratique et carriériste qu’il n’a quitté qu’en.. 2008. Les communistes, malgré les coups portés garderont la porte ouverte et la main tendue, car c’est dans leur ADN, leur histoire de rassembler. J’espère qu’ils n’oublieront pas de si tôt "la mort et le néant", propos qui en dit long sur les arrière-pensée de ce mouvement. La FI est en train de devenir une entreprise de démolition, rien de plus.

    SB Le 10 juin 2017 à 10:19
       
    • @SB

      Vous vomissez votre haine sans aucune mesure et aucune retenue, et vous qualifié les autre de sectarisme . Vous ne doutez de rien.

      Une union derrière plusieurs programmes c’est ce que proposez , quand vous n’érructez pas , ça c’est une sacrée idée !

      Votre manichéisme sans borne vous discrédite d’emblée . L’avantage c’est qu’à part quelques haineux du FN , vous gagnerez personnes à vos thèses. Je vous rappelle que les personnes qui s’expriment ici , le font en leur nom , il n’ont pas de mandat de la FI . Ils ne sont pas représentatifs , et ne représentent pas la FI , même si cela vous arrange de le croire et de le faire croire, pour étayer vos affirmations .

      Je suis un Insoumis et je vous vaux bien !

      GG Le 10 juin 2017 à 16:54
  •  
  • Les mêmes se pâmaient devant Podemos et Syriza. Il fallait disaient-ils faire la même chose en France. Suite dans le prochain épisode qui sera la structuration du mouvement de la France Insoumise pour en faire une force pérenne et active en remplacement des vieux partis en déroute. L’Avenir en commun n’est pas un programme circonstanciel et électoraliste. Il est la traduction programmatique du nouvel humanisme social et écologique qu’exige la situation actuelle.

    choucroute Le 10 juin 2017 à 10:58
  •  
  • Je vous avoue, Carlos, ignorer ce qu’est vraiment la stratégie à long terme du Parti communiste. "Front de gauche" me semble surtout, pour l’instant, une étiquette électorale.

    Ce qui me paraît évident, c’est que la stratégie "populiste de gauche", dont se réclame Jean-Luc Mélenchon, n’a pas grande chance de succès si elle ne s’articule pas pas avec la réalité politique française. La gauche, chez nous, est diverse, trop diverse pour qu’on la fasse rentrer de force dans le rassemblement avec la France insoumise et autour de son leader.

    Et je rappelle un argument qui n’a pas été relevé, alors qu’il est significatif. Podemos, qui s’inspire également de l’universitaire belge Chantal Mouffe, théoricienne du "populisme de gauche", n’a pas hésité à passer alliance avec les communistes. Ce n’est pas le cas de la France insoumise.

    Dominique Vidal Le 11 juin 2017 à 12:12
       
    • A tout hasard, je vous rappelle que podemos est un parti, pas un mouvement, et qu’il a été tiraillé entre un leader pro-rassemblement avec le PS, et un leader pro-union avec le parti communiste ! Je vous laisse deviner qui a gagné de ce 2 leaders... P. Iglesias bien sûr.

      Maintenant, ce "Front de gauche" à l’espagnol que nous avons déjà tenté en France avec l’échec que nous connaissons à cause du "flou" des positions et des stratégies partidaires divergentes liées aboutira peut être à un destin différent en Espagne... Ce sera tant mieux. En France, on n’en veut plus !

      Carlos Le 11 juin 2017 à 12:41
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  • Je ne suis pas sur dans la même approche que le cavalier bleu ou d’autres du même acabit (il n’y a qu’à comparer) mais je me revendique sympathisant de la France Insoumise.

    Voici une réflexion que nous nous faisions il y a peu avec un autre sympathisant, babeuf, sur les accusations pénibles, recurrentes et sans fondements réels que nous prenons dans la gueule depuis que le mouvement a montré sa détermination à mener à bien le projet progressiste qu’il porte :

    Effectivement, l’étiquette politique de "sectariste" est très difficile à porter... D’autant que raisonner de façon globale sur la France Insoumise suffit à relativiser largement le propos !

    Car s’il y a clairement une radicalité en ceci que ce mouvement politique cherche à opérer des ruptures par rapport à des paradigmes actuels (sur le mode de production, l’approche démocratique, etc...), il s’agit plus d’une radicalité "critique" qui permet de comprendre la réalité en l’interrogeant (quel est la place de l’Homme et du citoyen ? Quelles sont ses responsabilités par rapport au "vivant" et "aux générations futures" ? Quelles voies pour l’émancipation humaine ?, etc..), qu’un unilatéralisme intellectuel sectaire confinant à l’ignorance !

    Évoquer le sectarisme en parlant de la France Insoumise c’est tout simplement reprocher à PHI de parvenir à cristalliser une radicalisation politique d’une fraction croissante de la population, sous l’impact "écocide" et "sociocide" du libéralisme et des politiques d’austérité. Population qui rejète de fait les partis "responsables" de la situation actuelle car se succédant au pouvoir depuis des décennies (ou dans la majorité présidentielle), sans que rien ne change, sinon en pire. Le marqueur le plus évident de cette profonde crise c’est l’effondrement de la base électorale du PS, alors qu’il était tout puissant depuis le début des années 80 !

    La France Insoumise, qui reste une plateforme ouverte à tous ceux qui cherchent à travailler sur l’axe de la rupture, représente donc une réelle opportunité de travail "collectif" car la seule sélection qu’elle opère ne se fait pas sur l’appartenance à tel ou tel parti, mais sur la propension à s’engager pour le "changement" ! En l’occurrence, agir pour la "rupture", c’est aussi travailler à l’émergence d’alternatives, et donc faire preuve de pensée critique (l’anti-thèse du sectarisme). D’évidence, le programme de la FI sera amené à évoluer encore tant que des problématiques nécessitant des solutions politiques apparaîtront au grand jour... Il ne risque donc pas d’être écrit dans le marbre !

    Bref, réduire les sympathisants PHI et la France Insoumise à des comportements sectaires, c’est confondre la radicalité politique vue comme un impératif de résistance et la vulgate totalitaire despotique et autoritaire... Belle preuve d’intelligence !

    Carlos Le 11 juin 2017 à 12:17
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  • Je vous laisse, Carlos, vos appréciations sur Podemos. Personnellement, je ne me considère pas comme compétent pour juger depuis Paris les expériences de "nouvelles gauches" en cours en Europe : je me contente de les suivre de manière intéressée et a priori positive. En l’occurrence, je constate que Podemos se réclame de Chantal Mouffe, et que Chantal Mouffe se réclame de Podemos. Raison de plus pour s’y intéresser.

    Dominique Vidal Le 11 juin 2017 à 12:49
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  • La FI n’a pas à ce justifier face à des accusations et qualification comme celle de sectarisme. Ce genre de parti pris ne relève pas du débat politique, mais du jugement de valeur . Ce type de faux débat permet d’éviter de parler du fond , nucléaire, reconversion écologique, traités de l’EU , productivisme , positionnement par aux par rapport au P"s", etc...

    Depuis le début la direction du PCF s’en est pris à la personne de JLM , maintenant c’est le tour de la FI , ces jugements de valeur n’on rien à faire dans débat politique . Tout ces procès en sorcelleries évitent de présenter des arguments. La FI n’est pas plus sectaire que le PCF ou le diable à quatre .

    Le problème de certains communistes est d’accepter que la recomposition de la gauche Française se fasse autour de l’Avenir en Commun et de la FI .

    Comme Je l’ai déjà écrit plu haut :

    "Il n’existe pas plusieurs gauches, il existe une seule gauche avec des sensibilités différentes. Pour l’avenir , de cette gauche doit se dégager une ligne majoritaire, cela ne peut se faire avant tout , qu’autour d’un programme , afin de creer une dynamique. Dans les faits c’est ce qui c’est passé à la présidentielle avec la FI et l’Avenir en commun . Certe il y aura des améliorations, des évolutions, mais la base est là, elle est dorénavant présente dans le paysage politique Français.

    La recomposition est en marche ! "

    GG Le 11 juin 2017 à 14:20
       
    • La FI ?
      Une voiture balai pour la droite.

      Son bilan : Une gauche ruinée qui n’a même plus le pouvoir d’avoir la majoritée à l’assemblée.

      Le But de la FI ?
      Détruire le PS/ Réussie
      Détruire le PCF/ Réussie

      Avoir quelques députés de la FI pour remplacer les vieux députés PCF/ En cours d’attente.

      La FI, un mouvement populiste, sectariste, violent dans les propos, qui n’aura été qu’une voiture balai pour la droite.

      Ses résultats : Mettre quelques opportunistes à des places de députés, avec du 6000 euros de salaire, et 6000 euros de restaurants. On attends les noms, je suppose Melenchon, Corbière, Gerard, Coquerel, etc}

      ET SURTOUT FAIRE PASSER LA DROITE OU LE CENTRE}

      Macron va faire tellement de députés, que même l’opposition droite et gauxhe LR + PS+ PCF + FN+FI, réunis, n’auraient plus aucune majoritée, ni aucun pouvoir d’opposition.

      Merci au PG (les insoumis) au nom de Macron.
      Vous lui avez été, avec le canard enchainé son meilleur allié.
      Pouvoir total pour le centre pendant 5 ans, donc

      bdpif Le 11 juin 2017 à 21:04
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  • Bilan des 2 élections : une abstention tres forte à la presidentielle, une abstention de + de 50% au 1er tour des legislatives !
    Conclusion : les électeurs sont definitivement ecoeurés de la politique... La France Insoumise est arrivée trop tard sur un terrain vague qui semble aussi étendu que le Sahara !
    Difficile de convaincre maintenant que la parole politique ne vaut plus rien aux yeux des gens !
    Merci donc aux partis installés et "speciale dedicace" aux partis dits de gauche pour leur prestation récurrente depuis 2 décennies...

    Carlos Le 11 juin 2017 à 21:36
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  • Au soir de ce 1er tour des législatives on ne peut s’empêcher de trouver M. Le Guen pathétique lorsqu’il s’évertue à enterrer le parti socialiste,pour la énième fois.Les dignitaires du P.S. se faisant les fossoyeurs de leur propre famille politique:la situation est ubuesque.M.Valls s’est essayé à cet exercice avec le succès que l’on sait.La faute n’est pas seulement politique,elle est morale.Par conséquent la sanction venue des électeurs,c’est-à-dire du peuple (vous avez bien lu du PEUPLE)est lourde mais parfaitement méritée.Partout ailleurs (en Allemagne,en GB,en Espagne,en Grèce.. ;etc)le dégagisme qui a frappé des responsables politiques ayant trahi les promesses d’une "gauche" à la dérive a été cinglant.La gauche de demain,bien vivante,responsable,créative est du côté de la France Insoumise.Les idées ne meurent jamais mais des leaders sans envergure,sans force morale,parfois corrompus (dans tous les sens du terme)peuvent anéantir un projet,une espérance,un avenir.Que M. Le Guen se rassure:la gauche n’est pas morte en France,bien malgré lui,contre lui.

    42gauchedignité773 Le 12 juin 2017 à 03:03
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