La première erreur dans l’analyse de ce scrutin serait d’en relativiser l’importance en raison de l’ampleur de l’abstention qui s’élève à 66,7 %. Ce serait oublier les résultats des deux scrutins précédents. En mars 2011, le FN Jean-Paul Dispard l’avait emporté de cinq voix avec 50,03% sur le candidat communiste avant que l’élection ne soit annulée. En juin 2012, un an plus tard, le communiste l’emportait avec 50,1% et 13 voix d’avance contre le même Dispard, élection qui allait être annulée à son tour. Ces deux résultats indiquent la permanence et la force du vote FN qui atteint sur ce territoire 50% au second tour. L’élection de 2012 est aussi intéressante comme élément de comparaison car il s’agissait déjà d’une élection partielle à fort taux d’abstention (62,5%). Or, à cette élection, le candidat du PCF soutenu par le PS avait obtenu 39,6% quand le candidat frontiste réalisait 34,9% et l’UMP 25,4%. C’est donc bien à un effondrement de l’électorat de gauche auquel on a assisté et les dates ne sont pas anodines. Juin 2012, octobre 2013 : ce qui sépare ces deux élections partielles, ce sont les seize mois au pouvoir de la majorité gouvernementale PS/EELV.
Dans ces conditions, les déclarations de certains responsables socialistes peuvent abasourdir. Christophe Borgel, secrétaire national chargé des élections, a ainsi déclaré "Ce résultat doit sonner comme un sévère avertissement pour tous les partis de gauche : lorsque le Front national est fort, la division produira souvent le même résultat". Ainsi donc, l’urgence serait de mettre au pas toute la gauche, d’anéantir toute critique de la politique gouvernementale. Et déjà se met en place le scénario, si bien rodé côté socialiste, du "vote utile" pour les prochaines élections en agitant l’épouvantail de l’extrême droite. Cette approche politicienne n’est pas simplement médiocre, elle est dans ses effets catastrophique car elle refuse d’interroger les conséquences de la politique gouvernementale.
Et c’est là qu’une nouvelle fois ressort le Front républicain. Curieux Front républicain au demeurant puisqu’il englobe la gauche, l’UMP et … Jean-Paul Dispard éconduit par le FN et qui émarge désormais au Parti de la France du très républicain Carl Lang. Et puis pour qui connaît, même un peu, la réalité de l’UMP du département du Var, il faut avoir l’estomac bien accroché pour en faire un quelconque rempart contre l’extrême droite. Dans un canton dont on voit mal comment il pourrait échapper au FN, n’y avait-il pas meilleure idée que d’afficher un cadre commun gauche/UMP ? Dès dimanche soir, le vice-président du FN Florian Philippot se frottait les mains devant une telle aubaine et dénonçait les partis du système unis contre ce pauvre FN.
Finalement, ce front républicain va consister à soutenir des gens peu recommandables, affublés d’alliés qui le sont encore moins et probablement, en plus, pour perdre. Un vrai travail d’orfèvre...
LA PESTE....LE COLERA
SANS DOUTE
MAIS LE FASCISME.LUI.SUPPRIME IRREMEDIABLEMENT TOUT ESPACE DE LIBERTE........L HISTOIRE !!!!!!
LE CHILI.LA GRECE.......HITLER "DEMOCRATIQUEMENT" ELU
PASSONS NOUS LA CORDE AU COU....C EST LE GARROT ASSURE
ALORS.OUI. FRONT REPUBLICAIN !!!!!
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