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Accueil > actu | Par Clémentine Autain, Roger Martelli | 16 décembre 2013

Front de gauche : il est encore temps

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La tension interne au Front de gauche vient de franchir un nouveau seuil ce week-end (voir ici). C’est préoccupant, mais il est encore temps de redresser la barre.

Après des années de dispersion amère à la gauche du Parti socialiste, la création du Front de gauche, à la fin de 2008, fut un salvateur ballon d’oxygène. L’espoir était de retour et la dynamique de l’élection présidentielle en a montré la fécondité. Il n’est pas question de revenir en arrière. Une gauche de gauche a toute sa place dans le paysage politique français, mais cette place ne peut être réellement occupée sans une condition, non suffisante mais cardinale : l’unité.

La décennie écoulée l’a amplement démontré. Chaque fois que la gauche de gauche est rassemblée, autour d’un objectif clair (par exemple le Non au Traité constitutionnel européen), elle change la donne. Chaque fois qu’elle est divisée (par exemple l’élection présidentielle de 2007), elle laisse à d’autres forces le devant de la scène. Pendant longtemps, la gauche de transformation sociale a trouvé son expression politique la plus forte dans un vote communiste élargi. Ce n’est plus le cas et ce ne sera plus le cas. Mais nul ne peut penser qu’il va occuper à lui seul l’espace politique ainsi libéré. Si le PCF actuel pensait qu’il n’a qu’à attendre patiemment le retour du balancier, il se risquerait aux désillusions cuisantes de 2002 et 2007. Mais si, en revanche, telle ou telle force, tel ou tel courant se laissaient aller à tourner le dos au Parti communiste, ils se voueraient à l’échec et, avec lui, à l’échec de toute la gauche transformatrice.

Les élections de 2014 ne peuvent pas se traduire par des scores du Front de gauche en-deçà de ceux de 2012. « Les » élections… Les municipales comme les européennes. Le choix du PCF dans plusieurs grandes villes complique la situation ? Sans nul doute. Mais il y a suffisamment de communes, grandes, moyennes ou petites, où le Front de gauche est en lice pour porter les couleurs d’une politique locale ambitieuse, à rebours des logiques d’austérité. Ces listes doivent recueillir en mars le score le plus élevé possible. Elles n’y parviendront pas dans un climat national de rancœur et de suspicion réciproque. Et, lors des européennes du printemps, le Front de gauche doit porter une espérance plus large encore, à l’échelle de tout le continent. Il ne le pourra pas si ses acteurs ne retrouvent pas l’enthousiasme militant unitaire de 2012.

Il n’est pas trop tard. Le Front de gauche s’est accordé sur une visée stratégique assurée : énoncer une critique radicale de l’option sociale-libérale pour déblayer la voie d’une gauche rassemblée autour de ses valeurs émancipatrices, sociales et écologiques. Critique et rassembleur, à toutes les échelles, de la commune à l’Europe : c’est notre marque de fabrique. Elle ne vivra, elle ne se verra que si nous sommes ensemble, résolument ensemble, quelles que soient les difficultés. La nécessaire clarté ne passe pas avant l’unité, tout simplement parce que, sur le fond stratégique, nous avons déjà bâti notre communauté essentielle.

Retrouvons donc sans tarder l’allant de notre unité. Nous réfléchirons ensuite à notre avenir. Sans doute nos tensions disent-elles aussi, malgré nous, une limite de ce que nous avons construit. Nous sommes un espace militant : c’est notre force. Mais nous n’avons pas réussi à fonctionner autrement que comme un cartel : c’est notre faiblesse. Ne plus être un cartel, inclure – et pas seulement pour coller les affiches – tous les militants et sympathisants qui, par dizaines de milliers, ont donné de la force à notre candidat en 2012 : ce défi est devant nous. Il faudra scrupuleusement respecter le désir de ceux qui veulent conserver leur autonomie organisationnelle. Mais le Front de gauche a le devoir d’ouvrir ses portes et ses fenêtres s’il veut être à la hauteur de la responsabilité qui est la sienne : être un outil au service du peuple pour construire une alternative politique.

Ce sera notre tâche après les échéances électorales. D’ici-là, un impératif unique : le souffle irrépressible de l’unité.

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Vos réactions

  • L’unité avec celui qui poignarde dans le dos n’est pas à recommander pour qui veut rester vivant.

    Ariane Walter Le 16 décembre 2013 à 18:00
       
    • Il est clair qu il faut refonder le FDG. Un front de gauche débarrassé
      de ceux qui au premier coup de vent quitte le navire , pour se réfugier
      qui plus est sur un pédalo.

      maximilien R Le 16 décembre 2013 à 19:20
    •  
    • Ariane Walter, tu n’es pas marxiste.

      Cette analyse sentimentale et manichéenne prouve ton peu de connaissance marxiste.

      La haine… la haine anticommuniste t’inspire. Il suffit de voir tes articles sur mediapart.

      Simon Le 16 décembre 2013 à 22:56
    •  
    • Aw la prêtresse du trollage de tous les supports du net.
      Nous tenons à signaler que ses discours de haine anti PCF ne sont pas ceux du Pg dont elle ne fait plus parti. Et clémentine, merci pour cette analyse. Salutations

      Eric pg26 Le 16 décembre 2013 à 23:54
    •  
    • L’unité oui, mais combattre l’électoralisme, pour porter la visée transformatrice qui nous semble commune et qui peut rassembler bien au-delà des composantes déjà organisées du front de gauche. Combattre les dogmatismes qui séparent sur des points qui ne méritent pas de couper notre souffle mêlé. Nos différences parfois peu discernables peuvent cheminer avec notre coopération. L’essentiel est de collaborer pour rendre crédibles, donc possibles, des transformations qui permettent de vivre réellement mieux et d’assurer l’avenir.

      Cam Le 17 décembre 2013 à 16:09
    •  
    • En quoi Ian Brossat est-il marxiste ?

      marxiste Le 19 décembre 2013 à 13:37
    •  
    • Il faut que Mélenchon, le PG et of course le PCF, reconnaisse enfin que le PS est devenu un parti de droite, à la droite de l’UMP même comme l’explique trés bien Emmanuel Todd.
      Et il faut sortir de l’Euro et de l’UE condition nécessaire pour sortir du capitalisme et de l’tantisme (et donc de l’Otan).
      Et il faut se tourner vers la Chine qui est pour moi un pays qui un pilote dans l’avion, c’est à dire un Etat, une politique industrielle, des banques toutes publiques pilotées par le PCC et cela va donner la première puissance économique mondiale bien avant 2020.
      C’est aussi un pays qui augmente ses salaires, la couverture sociale et qui investit des milliers de milliers de milliards d’Euros dans ses infrastructures (Télécom et TGV où la Chine est devenue N°1 mondial en complète indépendance des US, énergie, transports publics, hopitaux, universités R&D, Eolien et photovoltaique où il N°1 mondial, et Scooter électriques (il n’y a plus de scooters à pétrole en Chine, mais des centaines de millions d’électriques et bientôt idem pour l’auto).
      C’est aussi le Pays qui se tourne plus en plus vers l’écologie via sa planification qui est autre chose que la marinière ridicule du clown Montebourg.
      Bref il faut que le Front de Gauche se développe en coupant tout lien avec un PS qui est un parti plus à droite et atlantiste et Pro-sioniste que l’UMP (comme on l’a vu avec la blague bien grasse et raciste d’Hollande au diner du CRIF...)

      Barbentane Le 22 décembre 2013 à 19:52
    •  
    • J’ai parcouru avec intérêt ton article, ou ton message, comme tu voudras, clémentine, sur l’unité à tout pris avant de clarifier la situation, qui pour moi aussi me semble insoutenable, au front de gauche. Je ne répondrai pas à tout les commentaires imbéciles que j’ai lu avec effarement, tant sur la campagne des présidentielle que sur JL Mélenchon ou les invectives lancés à la tête des uns et des autres. Je ne voudrai pas remettre de L’huile sur le feu mais tout de même, il me semble que la position du secétaire national du PCF ne me semble pas être anodine au point de l’occulter comme c’est le cas dans ton article. Il s’agit du 1er responsable du PCF et non d’un simple militant qui a choisi de faire alliance avec un parti néolibéral, le PS . Je ne comprend pas comment tu peux les renvoyer dos à dos comme si l’erreur venait et de Mélenchon et de Pierre Laurent. Oui comme toi je suis effaré de voir le front de gauche se déchirer mais je ne comprends pas comment Pierre Laurent peut encore rester à la tête de ce parti alors qu’une large majorité de communiste à décidé de mener la bataille des municipales dans le cadre du FRONT DE GAUCHE et je m’en félicite.Comment peut-on être ambiguë ou pire schizophrène pour croire qu’il est possible de mener la bataille des deux cotés à la fois. Je rappellerai à nos chères amis communistes que leur descente aux enfers vient en grande parti de leurs critiques très justifiées de la politique du PS et malgré tout des alliances qu’ils ont toujours recherchés avec eux (1981 1984,1997 2002 et toutes les alliances locales) Merci pour la clarté du message !!! au détriment de l’unité des partis anti-libéraux (Echec d’une candidature commune en 2007,avec le score ridiculement bas de 1,9%de Marie -Georges et qui pourtant a été la meilleurs candidate que le PC a eu depuis bien longtemps et qui mérite tout notre respect).Maintenant , QUE FAIT-ON ? On continue à se déchirer en laissant la porte grande ouverte pour une entrée fracassante du front national, ou bien on se décide à être des ADULTES qui sauront dépasser les idées partisanes pour ne consacrer notre énergie qu’à l’intérêt général et à la lutte contre le capitalisme.Merci pour ceux qui auront eu la patience de me lire jusqu’au bout

      LUC 50 Le 23 décembre 2013 à 14:25
    •  
    • Les gestionnaires du PCF, souvent d’obédience hutiste, ont semble-t-il gagné leur stratégie de remplacer la lutte des classes par la lutte des places ! C’était prévisible ! Dans ma commune, nous avons réussi à créer trois pôles : le Front de Gauche, Europe écologie les verts et un groupe
      de non encartés où se trouvent des sympathisants des deux premiers groupes. Une base claire a étéadoptée rejetant la politique libérale du gouvernement.
      Certes, cela demande beaucoup
      d’écoutes, de pateince mais le résulta²t est riche car il s’inscrit dans une démarche d’éducation populaire. Entre temps il y a le rassemblement de ENSEMBLE, c’est aussi un point d’appui important pour l’avenir ! Restons positif, une nouvelle génération nous attend au virage pour savoir si notre démarche peut les rassurer et pour
      nous rejoindre ! Laissons le NPA éculubrer ces certitudes,
      les gestionnaires se noyer dans le social libéralisme, continuons notre chemin, cela va payer à terme !

      LE BRIS RENE Le 4 janvier 2014 à 17:46
    •  
    • Grave confusion entre unité et unité d’action !

      grillo Le 17 janvier 2014 à 09:40
    •  
    • Une chose est sur, dès qu’il s’agit de parler des européennes sur le site de l’humanité, et que vous dites que la france doit quitter l’union européenne !, vous vous faites traité de facho par certains commentaires.
      Heureusement, que d’autre, dise que l’on peut parler de quitter l’europe sans être un dangereux réactionnaire.

      morel Le 14 mars 2014 à 13:44
    •  
    • Il faudra arrêter cette version anti-unitaire : "Il faut bien que l’on ait des élus !" Oui, mais pas à n’importe quel prix ! Des élus pour défendre les travailleurs, ceux qui ne vivent du seul revenu de leur travail ! Pas pour se faire le soutien des gérants du capitalisme !

      JO Le 22 mars 2014 à 20:37
  •  
  • Lors de l’élection présidentielle, le Front de Gauche s’est plié, avec mauvaise grace, et en le demandant longtemps, au jeu de la démocratie. Un choix ( monsieur Melenchon) a été fait. Ce choix a été respecté, malgré les errements et débordements divers, dont l’inexcusable tete à tete médiatique avec madame LePen fut le point d’orgue.

    Lorsque cette démocratie interne ne donne pas le resultat excompté par monsieur Melenchon, par contre, ce sont les insultes qui pleuvent, les insinuations douteuses, les procès d’intentions. Stop.
    Un autre Front de gauche est possible. ou pas....

    jb robert Le 16 décembre 2013 à 18:09
       
    • Un autre front de gauche débarrassé des alliés du PS

      maximilien R Le 16 décembre 2013 à 19:15
    •  
    • Un front de gauche débarrasser de Mélenchon et sa clique de social gauchiste. La gauche radicale aimerait bien qu’il la ferme.

      Simon Le 16 décembre 2013 à 23:55
  •  
  • Bonsoir. Le camarade jb robert ci-dessus continue à cogner sur Monsieur Melenchon le rendant même responsable d’un soi-disant mauvais résultat aux présidentielles si je sais lire entre ses lignes. Jean-Luc a toujours pris soin de respecter les communistes. Quand il est sorti de ses gonds c’est contre Laurent qu’il l’a fait après avoir été trahi. Quoi de plus humain ! Je suis communiste et je n’irai pas militer pour un Front de Gauche qui ne compterait plus Jean-Luc parmi ses membres. Si le FDG se fait avec d’autres composantes comme ce parti qu’a créé Larrouturou (ce dont je doute), ou l’aile gauche du PS qui ne lui sert que de ramasse-miettes, je n’en serai pas. Attendons donc les municipales et laissons le PG tranquille. A leur place, j’aurai agi exactement de la même façon !

    Lilly54 Le 16 décembre 2013 à 18:28
       
    • Non, je ne reproche pas à Melenchon le score du Front de Gauche, je regrette juste m’être betement plié à la démocratie interne, pour finalement constaté que celle ci ne fonctionne que dans un sens, celui qui arrange Melenchon.

      Je regrette juste que la stratégie du Front de Gauche ne soit jamais mise en débat et sous traitée au desiderata d’un seul homme.

      Au final, le Front de gauche est mort, car il est devenu le jouet malade de la stratégie personnelle de JLM. 
      Dommage.

      jb robert Le 17 décembre 2013 à 15:42
  •  
  • On veut un front de Gauche français
    Pas un qui s’occupe des sans papiers et des mosquées

    Pas celui de Mélanchon le bourgeois déguisé en prolo

    Etienne Laffont Le 16 décembre 2013 à 18:32
       
    • Bah va au F"N", petit facho décervelé !

      Yvan Najiels Le 17 décembre 2013 à 07:21
    •  
    • Ineffables ces bruns, quand vous lisez MelAnchon, pas besoin d’aller plus loin, ce qui suit est fronteux-marineux-troll ou fhaine.

      Car ces adorateurs de leur pays ne respectent pas jusqu’à l’orthographe de leur langue.

      Eric pg26 Le 17 décembre 2013 à 13:31
    •  
    • Moi je pense que Laffont pose une vraie question !

      fraboulet Le 20 décembre 2013 à 20:50
  •  
  • "Il est encore temps.." à voir. Où le front de gauche peut-il ouvrir ses portes et ses fenêtres pour être au service du peuple pour construire une alternative politique. Le repli sur l’autonomie ne me semble pas aller dans ce sens. Et pour tout dire, la prise de position du PG de suspendre jusqu’aux municipales la participation au Parti de Gauche Européen lors du congrès de Madrid le week-end dernier n’est pas fortuite et nous prépare de graves désillusions. En fait, le Front de Gauche, je n’y crois déjà plus. Oui, chacun devrait se ressaisir... mais chacun en a-t-il la volonté ?

    C Gauthier Le 16 décembre 2013 à 18:46
  •  
  • le choix de P.Laurent, à géométrie variable à Paris surtout, risque de coûter plus cher au PCF qu’à qui que ce soit d’autre. De plus Paris vaut une messe, pas une Grand’ Messe : JL M semble imaginer "troquer" la présidence contre (?) le rejet des listes communes avec le PS (très discutables) : une sorte de face à face "au sommet" façon Marchais/Mitterrand 1977. 1/ les sections du PCF ont décidé, ce n’est pas P.Laurent qui a imposé (quoi que l’on en pense,encore une fois !)
    2/ comme le souligne L.Lévy, que pèse Paris malgré sa symbolique) face à l’Europe ? JL M aiderait davantage le FdG en laissant aux adhérents et électeurs du FdG, le soin de trancher ce qui n’est finalement, qu’un mauvais choix mais interne au PCF. Choix qui certes, entretient la boiterie du FdG. Là est le risque le plus mortifère. Mieux vaudrait que J-L M ne le conforte pas

    jean-jules Le 16 décembre 2013 à 19:20
  •  
  • Bravo pour cet article qui fait chaud au coeur. Oui nous y tenons à notre FdG, non nous ne le lâcherons pas, en dépit de ses erreurs de jeunesse. Nous voulons autre chose pour notre société, mais aussi dans notre organisation. Un autre c hose de nouveau, et pas ce qui ressemble aux vieux débats partisans, et aux vieilles stratégies électorales. Notre projet doit être au dessus des petites mesquineries, c’est bien cela qu’attendent tous ceux qui sont prêts à nous suivre.

    Fraternellement

    Titus Le 16 décembre 2013 à 20:22
       
    • mesquineries... mais on parle du parti de la gauche européenne, qui est censé porter le combat contre l’Europe libérale, rompre avec la bureaucratie communautaire et renverser la table !! c’est ça notre projet, croyez vous qu’on puisse le mener à bien avec des gens qui ne pensent qu’à sauvegarder des intérêts pour le coup mesquins ?
      la liberté se mesure à la longueur de la laisse...

      tiphontifen Le 16 décembre 2013 à 20:52
  •  
  • Gdec Le 16 décembre 2013 à 20:34
  •  
  • Oui, il est grand temps d’ouvrir les portes et les fenêtres du Front de Gauche à celles et ceux qui se sont investi-e-s lors des présidentielles et des législatives pour sortir pcf et pg d’une confrontation stérile et mortifère ... sinon le social-libéralisme, la droite et l’extrême-droite ont un boulevard devant eux ! Paris brûle-t-il ? Non, c’est le Front de Gauche qui prend feu de toutes parts et les meilleures volontés vont se balancer par les fenêtres ou aller cultiver les carottes !

    Rivoluzione Civile Le 16 décembre 2013 à 20:42
       
    • Oui, les choses auraient peut-être tourné autrement si on avait ouvert le FdG à l’adhésion individuelle, celle des sans-grade, des clampins, de ceux qui donnent de leur personne sans se reconnaître dans tel ou tel appareil. Mais je crains, hélas, qu’il ne soit trop tard. Les appareils du PC et du PG ont cru bon de lancer la bisbille pour tirer les marrons du feu, ils s’en brûleront les doigts. Quant aux clampins, ils sont rentrés chez eux.

      ML Le 18 décembre 2013 à 10:48
  •  
  • @ Clémentine
    Je te fais part de mon sentiment, sans détour. Mon point de vue était déjà le suivant avant 2012, il est mille fois renforcé par la politique du gouvernement.
    Je ne me rendrais plus jamais complice du PS, même face au Front National que le PS imite et contribue à faire monter, parfois (voir souvent) volontairement.
    Nous n’avons pas besoin de gens type Pierre Laurent qui prêche un discours et s’associe au gouvernement qui est déjà celui qui a le plus menti, fait le plus de mal à l’idée socialiste et qui par le biai de Valls (et de Hollande qui laisse faire) font la promotion des idées du FN.
    De plus Pierre Laurent et ses amis détruisent sciemment l’idée même du Front de Gauche en associant le logo à la candidature PS.
    La messe est dite.
    Je salue la décision du PG.
    Se "réconcilier" ? Pour pervertir et donc anéantir l’une des dernière forme de résistance... Ou alors ni les mots, ni les actes ne veulent plus rien dirent.
    Moi, militant, je lutte et je défend notre cohérence. Sans celle ci, plus de raison de participer. Désolé.
    Ensemble ? Avec ces hypocrites ?

    Blablabla, JB Robert nous ressert l’argument JLM vs LP...
    Vous avez raison, ne faisons rien. Et ne dite mot du fait que les socialistes préfèrent Le Pen à Mélenchon à Henin Baumont. Laissons les socialistes ne pas lutter contre le FN, et laissons Valls faire la promotion des idées du FN, vive les médias libres qui nous servent la dédiabolisation plusieurs fois chaque jour. Et Mélenchon d’avoir abusé de s’être entêté dans cette lutte. Qu’elle erreur... Si nous avions tapé sur les immigrés, nous aurions peut être fait 20%. Vous vous rendez compte JB Robert, 1500% de plus que le score du PS lors des précedente présidentielle !

    Red’@rt Le 16 décembre 2013 à 20:58
       
    • Rien à ajouter...

      marxiste Le 19 décembre 2013 à 13:50
  •  
  • je ne suis membre d aucun parti,simplement sympathisant du front de gauche.Malheureusement ce que fait une partie des dirigeants du PC est une trahison impardonnable:comment peut on s’allier aux néolibéraux du PS ? Ce parti ne vaut pas mieux que l’UMP.Mhollandouille a reussi son coup,acheter pour une poignee de lentilles des apparrachiks du PC.Je ne vois pas comment le front de gauche pourra s’en remettre,sans virer Pierre Laurent et tous ses émules.Tant qu’ils seront là,je ne voterais pas front de gauche.

    cardona michel Le 16 décembre 2013 à 21:04
  •  
  • Ces débats crispants et inutiles me rappellent la grande période de crise des collectifs anti-libéraux... Ce n’était JLM à l’époque il était encore au PS...mais tout cela est révélateur d’une incompréhension profonde, le FDG est une construction, un rassemblement et non un parti...Le respect de la diversité est une condition essentielle de tout rassemblement... Le PG c’est le PG et c’est Mélenchon un de leur porte parole... Le PCF c’est le PCF et c’est Pierre Laurent leur secrétaire national...etc
    Vouloir imposer un discours unique est totalement contre productif...et une erreur politique...
    C’est ce que le PGE a compris et respecte...suspendre sa participation au PGE est un acte infantile...
    Le pb du FDG ce n’est pas de passer son temps à se positionner par rapport à la social-démocratie en Europe ou au PS en France...c’est par les propositions et les constructions arriver à être un rassemblement crédible et attractif à gauche...pour incarner une véritable alternative...
    Il y a encore du travail et il faudrait au moins que les forces politiques à l’origine du FDG dépassent leurs petits calculs politiciens et ridicules...
    Le fonctionnement du FDG ne sera pas une reproduction, à la gauche du PS, du fonctionnement du PS lui-même...
    Je pense que certains ont encore cette culture...mais je ne désespère pas qu’avec le temps, ils apprennent à fonctionner autrement !!!

    mgvlg Le 16 décembre 2013 à 21:05
       
    • le PG n’a rien suspendu à cause du discours mais du fait de la nomination de P Laurent dont l’alliance avec un parti de droite est en totale incohérence en France et sera utilisée contre le PGE en Europe
      P Laurent nous trahit en France , on ne va pas en plus le récompenser en votant pour lui

      micmousse Le 16 décembre 2013 à 22:08
    •  
    • Le PCF aurait dû exclure le PG du PGE car il fait une liste à Dieppe avec un parti de droite contre le maire PCF de Dieppe ?

      Simon Le 16 décembre 2013 à 23:59
    •  
    • @mgvf et simon
      Tout à fait d‘accord.
      Merci a Clementine pour cet appel à l‘unité.
      Il est où le PG “parti creuset“ de la gauche de gauche ?
      Un peu de maturité !
      Le FG est le cœur de la gauche, respectez un de nos principes normalement commun : le respect de la diversité.

      lesp78 Le 17 décembre 2013 à 14:49
    •  
    • Un camarade, de sa section PC ou d’ailleurs, pourrait-il donner ses pilules à SIMON. Cela nous ferait un peu d’air et de conneries en moins sur ce blog.

      Adrien78 Le 20 décembre 2013 à 11:37
    •  
    • En réponse à Simon. Et le PCF qui s’allie à la droite et aux nationalistes corses, c’est normal ? Et vous parlez de Dieppe mais qui a d’abord négocié avec le Ps avant que ceux ci claquent la porte ? Et que pensez vous des villes communistes ou VOS AMIS solferiniens mettent des candidats Ps en face ? Vous faites de l’anti PG primaire ! Vous regardez dans le mauvais sens et ce n’est pas avec des gens comme vous que nous avancerons ! Retournez alors avec votre logo dont vous êtes si fiers ( mais quand ça vous arrange vous prenez celui du FDG) et vous verrez si vous ferez 11% aux présidentielles ! Y’en a marre des apparatchiks ! Maintenant je répond aussi à la personne qui a écrit le com, c’est puéril d’avoir suspendu la participation au PGE ? Ke ne reviens pas sur ce qu’a dit la personne plus haut, j’approuve, mais vous semblez mettre de côté le vote du PCF contre le dossier sur l’écosocialisme présenté par le PG à Madrid qui est passé de justesse ! Est ce une attitude de fraternité de voter contre ? Mais c’est vrai que l’écologie n’a jamais été dans les ambitions du PCF préférant le nucléaire et le gaz de schiste pour maintenir ces positions au sein de la Cgt !

      patou Le 29 décembre 2013 à 14:42
  •  
  • "La nécessaire clarté ne passe pas avant l’unité"
    bien si , il faut etre clair sur ce que l’on entend par ’ unité ’ : si c’est avec le PS de droite , c’est sans moi , si c’est avec un P Laurent qui change sa vision d’unité en fonction du siège à prendre , sans moi aussi
    Si nous sommes ’ unitaires ’ avec des traîtres qui ont déjà préparé le couteau à nous planter dans le dos aussi
    Et faire l’unité avec des personnes qui ne voient pas plus loin que les prochaines élections sans croire à une alternative réellement à gauche , toujours sans moi
    Et vous avez de la chance que le PG ou moi-même l’exprimions dès maintenant , cela vous permettra peut être de revenir aux vraies valeurs de gauche qui ne sont magouilles politicardes et de faire en sorte de moins d’abstentionnistes et plus de vote en faveur du vrai FDG

    micmousse Le 16 décembre 2013 à 21:50
  •  
  • Je n’étais pas d’accord avec le fait que le PCF rejoigne la liste du PS au premier tour et me préparait à voter pour la liste PG à Paris.
    Mais je ne suis pas non plus un inconditionnel de JLM qui afait beaucoup d’erreur sur la fin de sa campgne aux présidentielles comme dans la législative du Pas de calais en ne s’en prenant exclusivement qu’à la fifille Le pen.
    Il aurait fait bien plus de 15% aux présidentielles et aurait devancé le FN. il aussi par sa stupide campagne sur lafin fait perdre beaucoup d’élus au PCF et même au PG.
    C’était peut-être le but.
    J’ai toujours eu un doute sur la sincérité de JLM ami de 30 ans de Mitterrand qui a fait la même politique qu’Hollande.

    Avec ce congres du PGE je psense que je voterai pour la liste où se trouvent les communistes (et pourtant je ne suis plus au PC depuis 1997 comme des centaines de milliers d’anciens adhrents suite à la privatisation de France Telecom faite par les anciens amis de JLM.

    Enfin je trouve JLM trop intéressé par sa petite personne
    douillette (il ai me bien la classe affaire d’Air France...).

    Bref JLM et le PG me décoivent de plus en plus sans que je sois un inconditionnel de Pierre Laurent (je préfère de loin les communistes de Paris 15 en opposition de gauche au sein du PCF).

    Et je ne suis pas noin plus pour les congres stalinien (je suis in fine pour le droit aux tendences et tant que le pCF ne le pratuera pas je n’y retournerai pas).

    Il faut aussi que le PCF et le PG dise franchement que le PS est un parti de droite, et souvent à la droite de l’UMP comme l’a dit et écrit Emmanuel Todd....

    ZAPATA Le 16 décembre 2013 à 21:50
       
    • "C’était peut-être le but" Bien sur, JLM à même eu peur d’être élu. Moi même, il m’arrivait de coller des affiches à l’envers. Peur de faire un trop gros score...

      "il ai me bien la classe affaire d’Air France." Pourquoi ne parlez vous pas du salaire mirobolant de Mr MelAnchon, vous élèverez le débat.

      "...prenant exclusivement qu’à la fifille Le pen. Il aurait fait bien plus de 15% aux présidentielles et aurait devancé le FN."
      Et de 2... Mais pourquoi ne pas taper sur les roms et les musulmans, c’est tellement vendeur. La preuve en est Vals à tellement de succès auprès des français... de droite...

      Pour ma part c’est bien ce type d’argumentation de bas étage qui me déçoit...

      Red@rt Le 17 décembre 2013 à 00:34
    •  
    • Et si JLM voulait la présidence du PGE, pas seulement pour le projet qui nous guide ? Qui se pose la question au PG ?
      Facile de donner des leçons quand on a voté le traité de Maastricht !!!

      Titus Le 17 décembre 2013 à 20:18
    •  
    • @Zapata "Avec ce congres du PGE je psense que je voterai pour la liste où se trouvent les communistes (et pourtant je ne suis plus au PC depuis 1997 comme des centaines de milliers d’anciens adhrents suite à la privatisation de France Telecom faite par les anciens amis de JLM".
      Et les amis de JLM était les 3 ministres PCF du Gouvernement Jospin !!!

      L’ouverture du capitale de l’entreprise France Telecom résulte d’un long processus. Le 1er janvier 1991, France Telecom perd son statut d’administration et devient un établissement autonome de droit public. Puis, en juin 1993, la Commission Européenne fixe au 1er janvier 1998 l’ouverture totale du secteur des télécommunications à la concurrence. En ce sens, la loi Fillon de juin 1996 abolit le monopole de France Telecom. Cependant, l’ouverture du capital de l’opérateur historique est retardée par la dissolution présidentielle de 1997, et cette question se hisse au coeur de la campagne électorale. Finalement, Lionel Jospin est contraint de revenir sur ses promesses de campagne et autorise la mise en bourse de 20,9% du capital de France Telecom.

      L’ouverture du capital de l’opérateur historique s’inscrit dans une nouvelle vague de privatisations, qui concerne également le Crédit Lyonnais et EADS. Le Parti socialiste renonce ainsi à la politique du "Ni-Ni", "ni privatisations, ni nationalisations" de l’époque mitterrandienne. Malgré ce retard, la réservation de titres France Telecom débute le 23 septembre et suscite un véritable engouement des particuliers. Plus de 3,8 millions d’entre eux souhaitent se porter acquéreurs. L’ouverture du capital de France Telecom se présente donc comme un succès populaire, un succès en outre couronné par un bon accueil des places boursières de Paris, avec une hausse du titre de 13,5% et de Wall Street (+ 9,6%) lors du premier jour de cotation, le 20 octobre 1997. Néanmoins, après une période de hausse conséquente, l’éclatement de la bulle spéculative des nouvelles technologies, et des choix de gestion contestés, France Telecom enregistre des pertes record (12,2 milliards d’euros pour le seul premier semestre 2002), et le titre, entré en bourse à 27,5€, chute autour de 10€, ce qui contraint son président Michel Bon à la démission.

      L’ouverture du capital de l’opérateur historique se poursuit toutefois progressivement, et le 1er septembre 2004, Nicolas Sarkozy, ministre de l’économie et des finances, annonce une nouvelle cession de 9,6% du capital de l’entreprise, dont le capital n’est désormais plus détenu par l’Etat qu’à hauteur de 41 à 43%. France Telecom est désormais privatisée.

      Pinder Le 17 décembre 2013 à 20:58
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  • de Arthur Morenas
    « On ne fait pas de politique autrement que sur des réalités. Bien sûr aujourd’hui on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant [l’ unité l’unité l’unité], mais cela n’aboutit à rien ».
    Je soutiendrai l’unité pour ce qu’elle doit être : non une marque électorale mais un projet politique clair et cohérent, afin de créer un front du peuple. Le PG n’a rompu aucune « unité » : il a réaffirmé ce qui est sa ligne politique, votée en congrès : l’écosocialisme et le refus de la compromission avec la sociale démocratie.

    micmousse Le 16 décembre 2013 à 22:21
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  • Si on peut partager la critique de l’attitude du PCF de Paris prenons soin de mesurer que, au final, les sections qui ont décidé non le Secrétaire National P.Laurent, si bien que telle section a voté à 1vx de majorité. Le refus de reconduire P.Laurent qui reste, quoi qu’on en pense, le représentant élu par les militants du PC le plus influent d’Europe, met Paris, qui ne vaut même plus une messe, en équivalence avec l’Europe entière et ses enjeux. Il reproduit le débat Marchais/Mitterand de 77 sur l’actualisation. les commentaires ci-dessus attestent des mêmes effets : Division et affaiblissement du FdG au moment où celui-ci est confronté à sa maladie infantile, le poids exclusif des appareils. Faute d’adhésions individuelles, notamment, il tentant de croire résoudre (??) les questions politiques (les européennnes) par des bras de fer de chefs dont les citoyens ne sont pas du tout les acteurs. JL M ou P.Laurent ne sont pas des traîtres, ce sont des responsables qui n’ont pas contrepoids

    jean-jules Le 16 décembre 2013 à 23:21
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  • Mélenchon et sa clique ne servent plus à rien.

    Il devait faire venir des socialistes, des gens de gauche déçus du PS vers la gauche de transformation sociale. C’est l’inverse, il les fait fuir.

    Ils insultent les communistes de "pleutres", de "médiocres" ou autres. Il n’insultent pas seulement tous les communistes, il insulte ou fait fuir tous les sympathisants communistes soit plus de la moitié des voix aux présidentielles au vu des résultats aux législatives.

    La stratégie de Mélenchon est claire. La social démocratie est morte, donc, il faut être anti-PS. Le PCF m’a soutenu. Maintenant, je dois m’en débarrasser afin que le PG incarne à lui seul la gauche radicale. Stratégie pourrie qui peut conduire à la reproduction des collectifs antilibéraux.

    Condamner le PCF qui subit depuis 1958 la constitution de la 5ème république et les diverses évolution du mode de scrutins plus les redécoupage électoraux. Des élus qui font alliance n’a rien de condamnable mais il faut savoir pourquoi faire. Quand des communistes chiliens s’allient avec la social démocrate Michelle Bachelet, sont ils des traîtres ?

    En plus, se faire insulter par des ex militants d’SOS Racisme, de l’UNEF ID, des personnes qui ont accepté la rigueur en 83, maastricht, la guerre au kosovo, des anciens trotskistes qui ont plus combattu l’URSS que l’impérialisme américain et qui ne disent pas grand chose quand le peuple palestinien se fait tirer dessus au phosphore par l’apartheid israëlien.

    Et bien, malgré tout ça, le PCF fait alliance avec eux pour constituer le Front de Gauche.

    Pour une simple alliance dans une municipale à Paris, Le Parti de Mélenchon sort du PGE car Pierre Laurent devient président du PGE. Par exemple, c’est comme si le PCF suite à une liste du PG à Dieppe souhaitait sortir du PGE en raison de la désignation de Mélenchon comme Président.

    Le peuple, l’Europe, la France et le mouvement ouvrier, le Front de Gauche et le PCF peuvent sortir de cette impasse que Mélenchon et sa clique parisienne à la gauche du POI sont en train de constituer.

    Il le peut seulement par le mouvement social à condition que les principales forces syndicales constituent un front, un front syndicale, un front populaire non pas par des accords de sommets mais avec l’ensemble des militants syndicaux pour les faire converger l’ensemble des salariés contre l’austérité, contre le coût du capital, la troïka, le capitalisme financier, pour les jours heureux.

    Simon Le 16 décembre 2013 à 23:46
       
    • Tiens un anti-pg primaire !!

      denis 26 Le 17 décembre 2013 à 00:20
    •  
    • Non, pas primaire. J’aimerai bien que la direction du PG se ressaisisse. Je dis tout haut : les communistes en ont marre des insultes du PG envers Pierre Laurent, envers "les pleutres" de communistes. Ils en ont marre, comme des militants du PG d’ailleurs, tout simplement de la direction du PG.

      Voilà ce que dit un militant et élu du PG.

      "Ressaisissez-vous !

      La décision du parti de gauche de suspendre sa participation au parti de la gauche européenne n’est pas infantile, j’ai trop de respect pour les enfants. Elle n’est pas inconséquente car ses conséquences justement sont graves. Non elle est incohérente, inconsistante !

      En effet, le PGE vote une motion majeure sur l’écosocialisme, sur une écologie qui soit au service de tous, pas une écologie de bobos, une vraie écologie sociale en fait. Plusieurs forces du PGE en étaient à l’initiative, avec un gros boulot du PG. Vraiment une belle avancée !

      Le PGE va présenter Alexis Tsipras du parti grec Syriza à la tête de la commission européenne, quel beau symbole d’une lutte sans merci contre le libéralisme, et contre cette construction européenne, qui se fait sur le dos des peuples. Vraiment une autre belle avancée !

      Cela ne devait pas suffire, il a fallu que le PG "suspende" sa participation. C’est incompréhensible après de telles avancées !

      C’est incohérent avec la nécessité de transformer le PGE en un vrai outil populaire au service des peuples, et pour qu’il ne reste pas un quarteron d’organisations. On en prenait le chemin avec les décisions prises lors de ce congrès. De nombreux partis européens doivent sérieusement se poser des questions sur le PG !

      C’est inconsistant, parce que la raison de tout ça est la réélection de Pierre Laurent à sa tête, en lien avec les municipales à Paris ! C’est quoi le rapport chers camarades ? Déjà que cette affaire parisienne prend trop de place au plan national, si maintenant elle vient brouiller le travail européen,heureusement que nous n’avons pas un parti de la gauche mondiale ou interplanétaire, la délégation PG aurait encore parlé de Paris, c’est bon pour le tourisme me direz vous !

      Ce ne serait pas si grave que l’on pourrait en rire. C’est vrai que le PGE pour les gens c’est un peu un inconnu. Nous avons avec les européennes qui arrivent l’occasion de promouvoir cette idée d’une autre gauche européenne. Pour nous faciliter la tâche, certains au PG se mettent à bouder, super ! Cela entraîne des débats compliqués dans le PG, met un peu plus de division dans le front de gauche, qui n’en avait pas besoin. J’ai toujours appris que parfois il faut être unitaire pour 4, là c’est raté ! Nos partenaires dans le front de gauche peuvent se poser des questions.

      Continuons sur cette voie dangereuse, trop loin du peuple, autant dire aux citoyens de se précipiter dans les bras de l’extrême-droite !

      Alors camarades ressaisissez-vous ! Cela arrive les coups de colère mais franchement il faut revenir à la raison. Croit on que l’on va être plus fort aux européennes derrière notre camarade Tsipras avec une telle attitude ! Je ne le crois pas.

      Alors camarades ressaisissez-vous sinon le front de gauche ce bel outil cette invention géniale pourrait rester suspendu en l’air, ne jamais sans remettre et tout le travail de creuset réalisé serait réduit en cendres, chacun repartira dans ses boutiques et dans ses vieilles habitudes politiques antérieures !

      Alors camarades ressaisissez-vous car dans le PG certains pourraient suspendre leur engagement bien au-delà des municipales et ce serait un formidable gâchis !

      Laurent Ziegelmeyer, Parti de Gauche, conseiller municipal Choisy leRoi"

      Simon Le 17 décembre 2013 à 00:35
    •  
    • 1/ Il faut lire les interventions de la délégation du PG au congrès du PGE, aucune insulte contre Pierre Laurent ni contre les communistes, seulement le rappel ferme d’une différence fondamentale quand à la stratégie, et à la contradiction de voter un texte d’orientation de lutte contre les politiques mises en oeuvre par les socio-libéraux alliés avec les partis de droite et d’élire un Président qui, en France, appelle à l’alliance avec le PS. Reconnaissez au moins que c’est une contradiction !
      A aucun moment Pierre Laurent et les communistes n’ont été insultés. Mais c’est bien aux communistes de gérer cette contradiction et c’est le droit du PG de ne pas la porter et de s’en exclure en restant ferme sur l’orientation d’autonomie vis à vis du PS votée par l’ensemble du Front de Gauche en janvier 2013
      2/Oui le fait marquant de ce Congrès fut l’adoption du texte faisant de l’écosocialisme un texte d’orientation politique du PGE…..Alors pourquoi le PCF a-t-il voté contre ???? le PCF a donc le droit, lui, d’être contre certaines orientations, sans s’en vanter, et pas le PG. Ayez l’honnêteté d’écouter les interventions de Martine Billard et de François Delapierre

      Je suis désolée camarades, mais le débat de fond n’est pas entre JLM et PL mais bien sur les orientations stratégiques et les choix d’autonomie face aux socio-libéraux, et vous n’y échapperez pas en salissant les dirigeants du PG

      Dans ma ville, dirigée par la droite, il n’y aura peut-être pas de liste autonome du PS, et ma décision est prise je ne voterai pas à droite, donc ni UMP ni PS. Je voterai blanc

      Dominique Le 18 décembre 2013 à 10:22
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  • Clémentine et Roger nous disent : "La nécessaire clarté ne passe pas avant l’unité, tout simplement parce que, sur le fond stratégique, nous avons déjà bâti notre communauté essentielle."
    Et si, actuellement, c’était le contraire. La double ligne du PCF ne montre-t-elle pas la faiblesse de notre unité quant à la stratégie ? C’est le retard du PCF dans l’analyse de la situation (crise du capitalisme), de la réalité du PS actuel (un parti libéral, donc de droite, malgré l’influence qu’il conserve sur nombre d’hommes et de femmes de gauche), des tâches de l’heure (travailler au renversement de l’hégémonie de la pensée libérale, gagner les esprits et non seulement parmi le traditionnel "peuple de gauche") qui menace le Front de Gauche. Et il le menace parce que le PCF en est numériquement la principale composante et que, certes, les non-encartés, comme moi, sont mis hors jeu. De manière immédiate, le problème de l’unité est donc d’aider les camarades du PCF a faire les avancées indispensables. Pour cela, il faut certes beaucoup de camaraderies pour être entendues... mais aussi et surtout de la clarté.

    alain31 Le 17 décembre 2013 à 00:10
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  • Sauf Clémentine que si tu parles d’enthousiasme dans les autres grandes villes (là où le PCF n’est pas avec le PS) il ne peut y avoir enthousiasme que si l’orientation du FdG est sans concession ! Sinon l’enthousiasme ne sera plus DU TOUT ! Moi a ce jour si il n’y avait pas le PG avec sa ligne ferme mais qui est prêt à élargir et travailler avec les communistes, les EELV et les socialistes MAIS sans bidouillage avec les Solfériniens comme le fait PL, et bien je serai orphelin en politique. Pardon, pour "ensemble", mais je veux un parti clair et courageux et je ne le vois qu’au PG avec justement cette consistance que représente ce choix qui n’est que la conséquence de l’acharnement du PCF a voter contre la motion écosocialiste et a RE présenter PL à la présidence du PGE ! Encore une fois le "PCF à la PL" fait une entourloupe et c’est au PG qu’on va demander des comptes ?

    Matcheck Le 17 décembre 2013 à 01:31
       
    • Entourloupe de quoi ?

      Je crois qu’il faut relativiser largement la motion sur l’écosocialisme. Dire que les communistes sont productivistes est faux, même en Europe. Ce n’est pas parce que les verts disent depuis des années que les communistes sont productivistes, qu’ils le sont.

      Beaucoup porte la transition écologique. J’invite à lire la critique du programme de Gotha également ou Marx pose déjà les jalons.
      Ensuite, dire qu’il faut rompre avec tous les sociaux démocrates, cette phrase est hors sol. Et Finlande, "la gauche" participe au gouvernement, on les exclus ?

      Les système électoraux n’ont rien à voir d’un pays à un autre. En Grèce, ce n’est pas le KKE qui a progressé mais bien Syriza car il souhaitait rassembler et ne s’opposait pas à une alliance en soi avec les sociaux démocrates pour obtenir une majorité face à la droite qui gouverne.

      Cette motion est partagé avec le bloco qui a soutenu un président social démocrate à la présidence du portugal et qui fait 5% alors que le PCP qui n’est pas dans le PGE mais dans la GUE fait actuellement 13%.

      Je crois bien que les choses sont plus compliqué. En revanche les préjugés politiques sont tenaces. Il faut lire les textes de congrès, les résolutions au lieu de s’attacher à des idées toutes faites.

      michel Le 17 décembre 2013 à 08:19
  •  
  • Chère Clémentine,

    Tu dis : « La nécessaire clarté ne passe pas avant l’unité, tout simplement parce que sur le fond stratégique, nous avons déjà bâti notre communauté essentielle ».

    Je pense que la nécessaire unité ne passe jamais avant la clarté. La longue histoire des défaites de notre camp est là pour nous le rappeler, et normalement nous prévenir contre la répétition des mêmes erreurs. A s’être mal fait comprendre, on s’est à chaque fois retrouvés isolés face à l’adversaire aux moments décisifs de la lutte et on l’a toujours payé très cher.

    Tu devrais par ailleurs définir ce concept inédit de « communauté essentielle », le débat entre nous étant assez compliqué sans qu’il soit nécessaire à mon sens d’y ajouter des références spiritualistes qui embrument encore plus ses enjeux.

    Tu dis : « Le choix du pcf dans plusieurs grandes villes complique la situation ».

    Je te rappelle qu’il y a autant de listes d’union ps / pcf que de liste front de gauche incluant le pcf dans les 30 plus grandes villes de France. C’est en effet plusieurs grandes villes puisque ça fait la moitié des 30 principales villes.

    Tu dis : « Retrouvons donc sans tarder l’élan de notre unité. Nous réfléchirons ensuite à notre avenir ».

    Je pense qu’il faut réfléchir sans cesse à notre avenir, en s’engueulant le cas échéant. quand c’est nécessaire pour se faire entendre du grand nombre. C’est la condition pour que notre unité remplisse ses objectifs politiques et ne se contente pas de témoigner encore une fois inutilement pour l’histoire.

    Fraternellement.

    Yann LARGOEN Le 17 décembre 2013 à 10:08
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  • Une question pour ceux qui veulent renverser la table :la ligne de Pierre Laurent à Paris pose un problème grave mais que faire avec Die Linke qui gère certains lander avec le SPD ?

    cok-cinelle Le 17 décembre 2013 à 12:20
       
    • cok-cinelle a raison. Mais à ma connaissance ce n’est pas "certains landers" qui sont gérés par le SPD et Die Linke mais le seul lander de Brandebourg.
      Ce qui n’enlève rien à la pertinence de sa remarque.

      GENARD Le 17 décembre 2013 à 20:32
  •  
  • Le Parti de Gauche est autant responsable dans cette situation.
    Mélenchon est bien content d’avoir trouvé le PCF comme allié en 2008, ce même parti qui lui a laissé le champ (presque) libre pour être candidat en 2012.
    Mélenchon ne laisse aucune place pour le PCF et les autres membres du FdG. Pourquoi on n’entend pas plus GU ou "Ensemble" ?

    C’est cruel mais le PG n’a aucun respect pour la démocratie. Le PCF parisien a certes fait un mauvais choix mais les urnes ont parlé.

    Si Mélenchon se casse, il sera tout seul, fera pas mieux, et torpillera une fois plus la vraie gauche, celle qui se bat, pendant que lui avec Jospin et les socialos ils votaient les traités ultra-libéraux et la perte de souveraineté de notre pays.

    Vive le Front de Gauche !

    AmFred Le 17 décembre 2013 à 13:12
       
    • "Mélenchon ne laisse aucune place pour le PCF et les autres membres du FdG." De quoi parlez-vous ? Vous parlez des élections à Paris, ailleurs ? Des exemples svp. Si vous voulez parler de son talent politique, oratoire, analytique, là sans doute avez-vous raison.

      Adrien78 Le 20 décembre 2013 à 11:45
  •  
  • Pour en revenir à l’essentiel , il serait bon de se poser la question suivante : à quoi sert le front de gauche ?

    S’il continue à n’être qu’un toit commun que chaque parti ou assoc ne fréquentent qu’en fonction de ses intérêts partidaires , nous ne sommes pas loin de sa mort prochaine !

    Mais cette casse unitaire est bien de la responsabilité des adhérents/élus/responsables FdG consommateurs occasionnels du magasin FdG .

    Il est peut être grand temps d’oublier les états d’ame de ces derniers pour se préoccuper d’ABORD du "pouvoir au peuple " !

    PrNIC Le 17 décembre 2013 à 13:14
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  • On peut se demander si la mise en cause personnelle de Pierre Laurent (mon poste de sénateur) répétée à satiété permet d’affronter la question du rapport entre élections municipales et bataille contre la politique d’austérité du gouvernement socialiste.
    Peut-on sérieusement dire que toutes les forces qui passent des compromis locaux ,sur des objectifs positifs,avec les sociaux-démocrates sont des traitres ?
    Les méthodes employées ( je fais adopter une motion à Madrid mais je m’en vais car je n’obtiens pas l’exclusion que je demande ) sont catastrophiques : Est-là ce que nous envisageons comme pratique politique partagée ?
    Ce qui apparait clairement, c’est que l’attaque perso sert à souder une partie des communistes autour de sa direction.
    Et en ce sens ,c’est vraiment du gribouille.

    cok-cinelle Le 17 décembre 2013 à 15:41
  •  
  • Tiens c’ est étrange - Je n’ ai jamais vu autant de commentaires sur un article de Regards en décembre

    Comme souvent mon instinct de survie est trop fort ...J ai rendu les cartes à temps , j ai sauté du navire qui avait commencé à prendre l’ eau fin juin 2012 ...je remercie indirectement les camarades de la Gauche anti capitaliste de Marseille de m’ avoir sauvé , en me poussant d’ un radeau à la dérive ... Ici à Marseille , la campagne unitaire du Front de gauche ( PC PG Ensemble ) est un flop

    Là le Grand Mélen-show a carrément pris sa hache pour faire un trou béant dans la cale du navire : Mossieur quitte le PGE , dans un cadre international , pour une raison parisienne ... Effectivement , il n a jamais su quitter les livres d’ histoire : se rendre compte que Robespierre et Jaurès sont du 18 ème et 19-20 ème siècle , que la Bastille n’ est plus habitée par le Peuple , mais par ceux ou celles ( pas des enseignants ) qui peuvent louer ou acheter un T2 T3 autour de la Bastille ( gentrification ...)

    LE FRONT DE GAUCHE est MORT -
    VIVE LE FRONT DE GAUCHE ( 2009 - 2014 )

    Thierry HERMAN
    ex militant du PC , ex militant du PG , ex militant du NPA ( cartes toutes payées moi ! )
    ex abonné à Regards et à Politis
    futur électeur socialiste dès le premier tour , par réalisme

    THIERRY HERMAN Le 17 décembre 2013 à 21:56
  •  
  • Clémentine,

    Je suis inquiet quand je lis ceci : "Retrouvons donc sans tarder l’allant de notre unité. Nous réfléchirons ensuite à notre avenir".

    C’est que de là on risque de passer très vite à l’unité pour l’unité, pour la prochaine échéance électorale, pour battre le camp d’en face, et que la "réflexion sur l’avenir" risque d’être remise aux calendes grecques... car il faudra préparer l’élection suivante.

    Ça me fait penser à ces appels du PS et du candidat Hollande à "l’unité", aux "non à la division", aux "tous derrière moi pour battre la droite". Mais pour faire quoi ? Peu importe.
    Ça me fait penser aussi à cette position des sociaux démocrates sur l’Europe : préservons la, et ensuite et ainsi nous ferons l’Europe sociale.

    On n’en est pas là au Front de Gauche, mais je ne crois pas qu’il faille préserver l’unité et ensuite réfléchir à notre avenir. C’est la réflexion sur l’avenir qui doit venir avant tout et servir de fondation à l’unité.

    B Leprêtre Le 18 décembre 2013 à 09:13
       
    • rien à ajouter sinon que c’est total langue de bois : l’unité pour quoi , avec qui , il semble que Clémentine aie choisi Pierre contre Jean-Luc avec un avenir l’humain d’abord mais encore plus d’abord ma place

      micmousse Le 28 décembre 2013 à 16:32
  •  
  • Bonjour,

    Je tiens à dire à Clémentine que en 2007, elle à contribué largement à la division. Rappelez vous le choix de José Bové....et ce qu’il est devenu.
    Par contre elle à raison sur la division qui ne mène à rien. Mais pour moi c’est la division de la gauche qui ne mène à rien, c’est cela qu’il ne faut pas perdre de vue.
    Notre ambition ne doit pas être la gauche de gauche, c’est bien trop réducteur face à la bipolarisation rampante de la société. Avoir comme seule ambition "la gauche de la gauche" est aussi paralysant que l’est l’opposition interne du PS. Notre ambition doit être de créer la dynamique unitaire de toute la gauche pour faire un vrai programme politique à Gauche. C’est pour cela que le Front de gauche doit resté une regroupement unitaire de Partis. Le Front de gauche est une dynamique qui à vocation à s’élargir. Bien entendu, c’est difficile, surtout quand le vrais rapport de force, celui porté par notre peuple n’est pas là. Mais c’est notre travail de militant que de préparer cela. Dans l’histoire jamais un parti politique n’a prévu la mobilisation de son peuple. Certains l’on préparé toute leur vie. La grande qualité de Mélenchon notre candidat commun au présidentiel a été de porter cette idée d’appel à la mobilisation la plus large du peuple . Mais cela ne se décrète pas. Sa grande erreur et celle du PG actuellement c’est que quand le peuple n’est pas là, il faut forcer la main. C’est une erreur dangereuse. J’espère que cette crise du Fdg se résoudra, mais parti comme le PG la pose j’ai des doutes. Contrairement aux feu "les collectifs antilibéraux", j’espère que vous ne prendrez pas une position de normande (comme dans votre texte) mais prendrez vraiment position. Cordialement

    joel (67) Le 18 décembre 2013 à 09:37
  •  
  • Parler d’unité, c’est bien, mais sur quelle ligne politique et avec qui ?
    Je vous rappelle quand même que dans la moitié des grandes villes, le PC a choisi de faire l’unité avec le PS et pas avec le front de Gauche ! Ça ne peut pas ne pas avoir de conséquences.
    Le Front de Gauche n’est pas une auberge ou on vient se servir quand çà vous arrange et qu’on quitte quand on pense trouver plus de postes ailleurs, c’est un programme et une stratégie politique.
    Ceux qui ont choisi de partir avec le PS, ont dans les faits quitté le FdG, qu’ils assument leur choix !
    Les électeurs ne sont pas dupes de ces petits arrangements électoraux, Mélenchon et le PG ont le mérite d’être clairs et conséquents avec leur idées ce qui est plutôt rare ces temps ci.

    Claude Le 18 décembre 2013 à 13:02
  •  
  • Désolé clémentine et Roger , mais vos incantations posent problèmes !

    Citation : Le Front de gauche s’est accordé sur une visée stratégique assurée : énoncer une critique radicale de l’option sociale-libérale pour déblayer la voie d’une gauche rassemblée autour de ses valeurs émancipatrices, sociales et écologiques.


    A voir les tensions actuelles , on peut deviner que le Fdg ne s’est surtout pas accordé sur une visée stratégique "unitaire" : c’est peut être le souhait d’ "Ensemble" …..Mais la critique radicale " en acte " de l’option sociale libérale n’est réel dans le FdG qu’avec les militants- adhérents - sympathisants en route dans des listes du FdG autonomes .

    autre citation : La nécessaire clarté ne passe pas avant l’unité, tout simplement parce que, sur le fond stratégique, nous avons déjà bâti notre communauté essentielle.


    Franchement vous planez ? : S’il y a problème , c’est justement sur des approches stratégiques totalement différentes et opposées … au point qu’elles menacent cette communauté essentielle ! ( sans parler de la menace qui pèse sur l’éclatement du PCF )

    Si la vie du FdG se réduit à une partie de ping pong entre le PCF et le PG , il est plus que temps qu’ENSEMBLE affirme sa propre stratégie pour continuer la critique radicale et " en acte " de l’option sociale libérale... avec le peuple !

    C’est bien lui qui au final tranchera !

    PrNIC Le 18 décembre 2013 à 18:29
  •  
  • Pour en finir avec la sous estimation volontaire des listes
    PS/PC : les chiffres de Savoldelli responsable nal du PC
    Sur 408 villes de +20 000 ha : 195 PS/PC, 137 FDG et 15
    où le PS refuse l’union pour l’instant (CommunisteS, l’Huma
    du 11/12/13).
    Alors, détails ? C’est le PG qui fout la grouille pour rien ?
    Un ancien communiste encarté plus de 20 ans.

    Adrien78 Le 19 décembre 2013 à 17:57
       
    • Les chiffres donnés par les responsab les du PG et du PCF sur les proportions de liste Front de Gauche sont bizarres. Il y a peu le PG annonçait 2/3 des grandes villes avec des listes Front de gauche et aujourd’hui le PCF annonce un gros tiers. Si on veut vraiment savoir, une seule solution que les noms des villes soient réellement publiées.

      Michel Matain Le 20 décembre 2013 à 03:07
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  • Des alliances de membres du PC avec des membres du PS est une chose. Avec les pires droitiers du PS type Cavournas, c’est lamentable et incompréhensible autrement que par des logiques d’appareil et la vente de leurs âmes, mais c’est bien le problème des militants du PC, pas le mien... Y associer le Front de Gauche est autre chose et m’engage personnellement, ou pas si je le quitte, chose que je ferais sans hésiter si les choses évoluent dans ce sens. C’est pour moi un motif clair de rupture et je pense qu’il en sera de même pour une masse considérable de militants. Qu’ils s’en aillent soit, qu’il embarque le front de gauche, vous devriez bondir ! Au lieu de cela, vous préférez arrondir les angles, libre à vous. Mais votre vision édulcorée du Fdg fera disparaître son essence. Je pense qu’une masse considérable d’électeurs de la présidentielle disparaîtra. Et Solférino ne vous remerciera même pas (bien que cela dépende des projets de vie de chacun...)
    Je salut le PG qui refuse toute forme de compromis avec les amis de Hollande (qui, dernière en date incite les entreprises à limiter les augmentations de salaire...). Effectivement, nous risquons fort d’être bien seul si même les autres composantes du Fdg commencent à admettre (voir à préparer) des rapprochement du Front de Gauche vers le PS alors même que celui ci pulvérise chaque jour un peu plus les limite du concevable.
    Il n’y a qu’a regarder Hamon, Guedj, Montebourg, Hue, pour ne citer que eux. Que d’audace, que de liberté, que d’efficience pour la défense des valeurs de gauche ! S’engager dans cette direction, avec les amis de ceux qui préfèrent Le Pen à Mélenchon, plutôt crever !
    Vous pourrez accuser le PG de sectarisme, vous porterez "Ensemble" la responsabilité de la fin du Fdg. Ressaisissez vous, comme le dit si bien Clémentine, il est encore temps !

    Red@rt Le 20 décembre 2013 à 01:12
       
    • A lire ici et ailleurs, il suffit de peu de choses pour que des clivages ressortent. Le Front de Gauche est une construction. Je, vous, nous avons des concepts liés à nos convictions et nous les exprimons. Il y a toujours eu des différences et pourtant le FdG existe et à même été capable de bâtir un programme. Sommes-nous capables d’aller plus loin ? Quels sont nos objectifs ? Nous ne vivons pas dans un monde de bisounours et s’il est important de s’exprimer il faut aussi savoir écouter. Nos désaccords ne doivent-ils pas servir de base d’évolution ? Comment voulons-nous élargir le FdG si nous restons coincés ? Chaque composante du FdG doit s’interroger, mais aussi chacun d’entre nous. Sinon, brisons-là ? Ce serait terrible, Non ?

      max Le 20 décembre 2013 à 08:41
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  • Effectivement ce serait terrible. Et c’est bien ce qui se prépare. Un Front de Gauche qui tend vers le PS et pas l’inverse. La fin d’une belle idée...
    Si tel est la nouvelle ligne de certaines composantes du Ffg et qu’ils décident, et qu’isl parviennent a y associer la "marque" Fdg, je cesserais instantanément de me sentir concerné.

    Red@rt Le 20 décembre 2013 à 08:55
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  • le pg c’est la grenouille qui se prend pour un boeuf . le pg voulaient de nombreux élus sur la liste fdg alors qu’ils representent pas grand choses et ils veulent aussi la tete de liste aux européennes c’est pour cela qu’ils commencent a s’en prendrent a le hyaric car ils veulent garrido comme tete de liste . le pg ne represente pas grand chose sur le terrain a toulon nous voyons que les militants du pc qui militent . ils prennent la position des militants parisiens comme excuse mais ils vont tomber de haut sans le fdg au complet chaque partie est un groupuscule . posez vous la questio du départ de marc dolez du pg lui qui en était le principal fondateur avec mélenchon

    michel de toulon Le 20 décembre 2013 à 14:08
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  • Il faut que le PCF, le PG et le FDG reconnaisent enfin que le PS est un parti de droite et à la droite de l’UMP comme l’explique trés bien Emmanuel Todd.
    Et il faut militer pour la sortie de l’Euro et de l’UE pour sortir du captalisme, de l’atlantisme (et donc de l’Otan) et du soutien au colonialisme sioniste (la sortie raciste d’Hollande au dîner du CRIF (qui est tenu par le Likoud) de ce WE est exemplaire à cet égard.
    Et il faut se tourner vers la Chine et la Russie (JLM le dit et le PCF ne dit pas étant encore coincé par son soutien au stalinisme pendant 50 ans).
    Enfin il faut reparler de nationalisations massives de secteurs entiers stratégiques pour la planification (pas seulement écologique mais nécessairemen écologique) : Télécom, Energie, Transports, Ecoles, universités, Santé, Banques, Assurances, Eau, et cela en ne rembousant que les petits porteurs particuliers.
    C’est que font les régimes progressistes du Venezuela, Bolivie et Equateur, et le Brésil et le Chili seront obligés de le faire.

    Barbentane Le 22 décembre 2013 à 20:14
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  • L’idée partagée au Front de Gauche que le peuple doit prendre en main ses propres affaires ne signifie justement pas qu’il doive, pour faire court, « se démerder », face à une image décevante de la Politique : elle ne peut être entendue comme de la paresse intellectuelle, comme une démission du nécessaire travail de médiation politique, qui permette de donner de l’espace à cette auto-organisation souhaitable. En quelque sorte, la dénonciation de « la délégation de pouvoir » du peuple vers les institutions ne doit pas se traduire par une sorte de « délégation de pouvoir à l’envers », pour ainsi dire populiste, de la part des organisations qui se disent au service du peuple, mais qui en réalité reporteraient plus ou moins sur « le peuple » leurs propres insuffisances théoriques et pratiques...
    Si l’on veut clarifier les choses, il y a quelques notions à préciser. Par exemple, depuis que la Gauche dite « plurielle » au Pouvoir a donné du pluralisme une version douteuse, il est nécessaire de se dire à quoi correspond l’idée d’une nécessaire diversité du Front de Gauche... Cette diversité ne peut être comprise comme diversité « des défauts et qualités » des uns et des autres, qui constitueraient un objet de rivalité interne entre composantes, en fonction de quoi l’on pourrait aller pour une part vers une sorte de complémentarité, de partage compensatoire des rôles qui « se tiendraient mutuellement en respect », et pour une autre part vers des rééquilibrages, qui trancheraient les litiges d’hégémonie... Accepter une telle vision, c’est en rester au principe de cartel. Il faut plutôt partir de l’idée qu’il y a des efforts à faire partout, pour sortir des pratiques anciennes de la Politique, et que nul n’est indemne de ce point de vue.
    Par exemple, autant l’idée d’unité peut-elle couvrir des pratiques plus ou moins démissionnaires, autant celle de clarté et de cohérence peut-elle virer à l’illusion de toute-puissance pédagogique, qui a déjà montré ses limites dans le passé, en toute « sincérité »... Ainsi, suffirait-il de « dire ce qu’on fait et faire ce qu’on dit », en « appliquant » la même orientation, « comme un seul homme » ?
    En un mot, l’abandon (très tardif) par le PCF du centralisme démocratique ne peut justifier une idée de « diversité » opportuniste. Mais inversement, la vive déception ressentie devant les ambiguïtés pratiques de celui-ci ne peut nous amener à nous rabattre sur une idée de « discipline révolutionnaire » périmée !... Il y a une ligne de crête à tenir, qui n’a rien à voir avec un « juste milieu », entre telle et telle pente idéologique à l’ancienne. Il y a à inventer autre chose, qui n’est plus ni l’un ni l’autre de ces deux paradigmes, mais qui nous sorte effectivement par le haut des pratiques dépassées.
    Oui, de nouvelles méthodes, oui une nouvelle forme de politique, et j’emploie ici à dessein le singulier, qui n’a plus rien à voir avec une nouvelle variante de pensée unique. Je veux souligner ici plus avant ce en quoi on ne peut se satisfaire du pluriel : l’expression « les formes historiquement nouvelles » de la lutte est en effet trop souvent d’abord un symptôme de dispersion des forces, dans une situation historique d’échec. Si l’on prend de la hauteur, depuis le début du 20ème siècle, on peut dire que le mouvement populaire a subi de la part des forces du capital une série de traumatismes délibérés, comme autant de « stratégies du Choc ». Le modèle soviétique, qui a surgi après la première guerre mondiale, s’est finalement effondré dans une contre-offensive et une « guerre idéologique » menée par les néolibéraux. Après tout cela, il n’est plus possible à la gauche de gauche de se contenter d’idéologies de « boutiques » diverses et variées. La rencontre de ses différents courants est une urgence.
    « La sortie du court 20ème siècle » était déjà inscrite dans le moment 68. Mais la génération du baby-boom, qui a « explosé » à ce moment-là n’a toujours pas, depuis, écrit sa propre histoire. Parce qu’elle n’a pas encore réalisé LA forme politique adéquate, tout pendant qu’elle a pourtant un héritage à transmettre, alors qu’elle a l’âge de « la retraite » !... Quel retard !...

    Aubert Dulac Le 23 décembre 2013 à 22:55
       
    • Oui, le Front de Gauche = tendre la perche à chacunE, qu’il, elle ait lieu et place où agir...
      Et puis... une remarque en passant, sur ce qu’est « une attitude de normandE(s) ». (Cf le post de joel (67), le 18 décembre à 09:37). Non, la Normandie où j’habite n’est certainement pas peuplée d’indécis, incapables de trancher dans une contradiction logique : ceci est une convention de caricature. La façon qu’on peut y avoir de répondre par « p’t-être » ne correspond pas à une absence d’opinion, mais en réalité à une aptitude à la « diplomatie » envers l’autre, au respect quasi pascalien de l’interlocuteur, que l’on évitera de contredire d’emblée, ce qui n’empêche aucunement « de n’en penser pas moins ». Cela correspond en fait à une aptitude à relativiser, oui à un genre d’« opportunisme », mais pas dans le sens négatif. C’est de la prudence.

      Aubert Dulac Le 25 décembre 2013 à 01:05
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  • J’ai parlé de « forme politique nouvelle ». Dominique FILIPPI, vous dîtes « mouvement politique nouveau » à l’intérieur duquel « les anciens partis » devraient « dépérir »...
    Dans votre post précédent, du 22 décembre à 07:59, vous préconisez deux choses : que le Front de Gauche puisse être investi par les adhésions directes (ENSEMBLE fait déjà cela, à son échelle), et qu’il existe une sorte de code de bonne conduite entre partenaires...
    Lorsque vous parlez « des » anciens partis, précisons : dans le Front de Gauche, le PCF est la seule organisation qui a l’ambition de « se continuer ». Toutes les autres se sont créées ou renouvelées dans la dernière décennie. Certes, il prétend avoir opéré les changements nécessaires. Rappelons qu’il est entré dans une crise « globale », il y aura bientôt 30 ans, en 1984, au lendemain de précédentes élections européennes. Je ne vais pas refaire l’ensemble de la chronique historique, mais il reste qu’il s’en est sorti, au travers d’immenses gâchis, en ayant justement recours à l’idée de « respect mutuel », une valeur le faisant entrer en « diversité »… (Ce qui peut faire dire à certains qu’aujourd’hui, il y a plusieurs PCF !…)
    Malheureusement, le concept de « Respect » n’est pas suffisant pour signifier une pratique révolutionnaire. A la limite, on tombe dans le dilemme d’avoir ou pas « le bon ton »…, comme critère démocratique ! Et dans le risque d’en rester, comme les media dominants, à l’écume des choses. Au-delà du tempérament personnel d’un Mélenchon, le problème n’est pas de sa part de soi-disant dérapages verbaux, à l’occasion « irrespectueux »…. Le verbe, c’est d’abord la question de savoir quelle vision l’on a de la démocratie. C’est d’abord savoir si l’on a encore « personnellement » quelque chose à dire, si l’on est à même de produire un nouveau récit « décomplexé », afin de contribuer vraiment à dégager le chemin.
    C’est là qu’à mon sens, parler d’une soi-disant contradiction dans le propos de Clémentine et Roger, qui pourrait (mal) définir leur position comme « normande », c’est se refuser à prendre au sérieux l’idée de DEPASSEMENT : aucune organisation du Front de Gauche ne nie aujourd’hui, au moins sur le papier, la nécessité de se transcender, afin de donner sens précisément à ce Front de Gauche. Je n’écarte pas votre terme de « dépérissement », mais encore une fois, à condition de le voir comme un processus « par le haut », ce qui implique de ne pas faire à la place des organisations existantes, qui doivent être effectivement « scrupuleusement respectées »... Cela signifie en fait que personne ne peut prendre prétexte de l’autre pour éviter de se remettre « personnellement » en cause ! Sans quoi, c’est retomber dans les mêmes travers que ceux de feu l’union de la gauche, des années 70-80, où l’on a déjà bien donné, dans le genre battons-nous notre coulpe sur la poitrine de notre voisin...
    Mais, vous l’avez-vous-même souligné auparavant (post du 21 décembre à 16:36), ce respect des organisations existantes, c’est surtout parce que l’on ne peut pas nier « le poids d’une Histoire » et d’une culture, dont, par exemple le PCF, est porteur (mais pas que lui) ...
    Le Front de Gauche ne peut pas se donner des ailes, sans racines... Continuer de faire l’Histoire, c’est s’en servir, et donc se donner aussi les moyens de la réécrire ensemble.
    Ainsi, par exemple, le Front de Gauche ne renie-t-il pas le modèle Front Populaire, où la fertilité du Mouvement des masses a donné la base et l’élan du Programme… Il reste aussi qu’aujourd’hui, la nécessité de favoriser l’initiative diffuse, et d’en faire à chaque fois un ferment de changement, a carrément périmé l’idée d’avant-garde, qui maintenait paradoxalement l’idée d’un monopole de l’initiative historique légitime… Et c’est tant mieux.
    Mais les points de repères de l’alternative sont loin d’être assurés. Une « conscientisation » au service de la spontanéité, par laquelle les idées prennent corps ; Une verticalité de collégialité, au service de la mise en relief de l’horizontal, de la mise en mouvement du transversal, à contre-sens des habitudes hiérarchiques qui, au contraire, ne « prennent de la hauteur » que pour mieux les écraser ; une représentation qui ne représente pas qu’elle-même, et sorte, comme vous dites, du « nombrilisme »...
    Qui dira que le travail en ce sens est achevé ? A faire « ensemble », mais aussi chacun séparément, afin d’aller vers de nouveaux amalgames, c’est-à-dire d’alliages des qualités de chacun.

    Aubert Dulac Le 25 décembre 2013 à 13:52
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  • Face a cette crise au sein du Front de Gauche, il y a deux solutions, mettre de l’huile sur le feu et pousser les antagonismes jusqu a un point de non retour avec une attitude intransigeante exigeant la reddition de l autre partie en rase campagne, ou essayer de s’en sortir par le haut en considerant que ce qui nous unit est plus important que ce qui nous oppose, que la destruction de l’unite realisee jusqu’a aujourd’hui est plus prejudiciable a tous qu’un compromis qui par definition ne sera pleinement satisfaisant pour personne. C’est cette attitude qu’adoptent Ensemble avec Clementine Autain et la Gauche Unitaire avec Christian Piquet. Ne pas arriver a une solution positive a cause du probleme pose par le choix electoral du PCF a Paris releve du suicide de type gauche italienne. Celle ci a si bien su mettre en avant toutes ses divergences plutot que ce qui l’unissait a parfaitement reussi a disparaitre de la scene politique, a etre invisible et impuissante sans plus aucune representation parlementaire dans un pays ou existe la representation proportionnelle. Est ce que nous voulons ? Paris pose un grave probleme mais Paris n’est pas toute la France et Paris n’est pas tout le PCF. Nous sommes a quelques mois des elections europeennes qui peuvent contribuer fortement a renverser le rapport de forces et les listes ne sont toujours pas composees, alors que tous les partis du Front de gauche sont d accord sur l essentiel et sur le fait de presenter le president de Siryza comme notre candidat europeen. C est de la pure folie, il est urgent de se ressaisir.

    Michel Matain Le 25 décembre 2013 à 21:39
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  • Dominique, je reste perplexe par rapport aux chiffres annonces et attends un comptage objectif. Le PG a annonce jusqu’a aujourd’hui 2/3 de listes Front de Gauche et le PCF un gros tiers. En tout cas sur les 10 ou 11 premieres villes de France, 7 auront une liste Front de Gauche. Le Front de Gauche s est forge par une premiere bataille electorale europenne il y a 5 ans. Il serait paradoxal en 2014, qu’apres une serie d’autres batailles menees ensemble, malgre les divergences reelles qui existent sur quelques villes, on ne puisse plus avancer ensemble de nouveau. Ce serait revenir a la case 2002 et pour le coup laisser le champ entierement libre a l’abstention, au decouragement, aux socialistes, a la droite et a l’extreme-droite.

    Michel Matain Le 26 décembre 2013 à 00:07
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  • A faire moi-même "le normand" qui ne dit pas totalement ce qu’il pense, je suis resté précédemment, dans des considérations générales, comme quoi des pratiques révolutionnaires ne pouvaient s’enfermer dans une notion de "Respect" d’une "diversité", Dominique Filippi dirait "d’auberge espagnole", mais on pourrait pousser l’image jusqu’au risque de "babélisme", lorsque personne ne comprend plus personne...
    C’est pourquoi, quelques soient les chiffres, je considère qu’on ne peut minimiser la valeur désespérante de certaines décisions, par leur valeur symbolique. Je ne suis pas de ceux qui prétendent, par exemple, que Paris ne vaut pas une messe, du moment qu’il y a une bonne proportion de membres du PCF qui ne sont pas d’accord, et que "l’Avenir" se chargera de rebattre les cartes... Car, comme vous le dites, Michel Matain, « Paris pose un grave problème mais Paris n’est pas toute la France et Paris n’est pas tout le PCF. »
    Dans le moment présent, je ne trouve en l’occurrence pas "anti-unitaire" la position du Parti de Gauche qui a voté contre la reconduction du mandat de Pierre Laurent à la présidence du PGE. Pourquoi faudrait-il considérer que c’est mettre de l’huile sur le feu ? Martine Billard a précisé : "Ce n’est ni une remise en cause de la personne, ni du travail fait. C’est une divergence politique. C’est le refus d’une image brouillée pour le PGE."
    Tout en étant sensible à leur souci d’unité, on va donc dire que "je ne suis pas sûr d’être d’accord » avec Clémentine et Roger. ...Ni donc avec vous, Michel Matain. Ok il faut se garder de vouloir toujours « faire du ménage », mais je crois que le niveau d’unité attendu du Front de Gauche, c’est un peu plus que de « mettre ce qui nous unit au-dessus de ce qui nous oppose », si c’est mettre notre mouchoir sur certains désaccords importants.
    ...Et puis, à ce propos, j’ai été témoin, lors de la clôture des « Estivales » à Grenoble, l’été dernier, de ce moment du « rien ne va plus »... Où, avant les prises de positions sur les municipales, Jean-Luc Mélenchon a du protester contre les reproches de l’irrespect dont il aurait fait preuve à l’égard ...de Manuel Valls, parce qu’il aurait parlé de sa « contamination par le FN », dans ses propos sur les Roms... Oui, Michel, la question se pose de savoir ce que nous voulons, mais dans l’ordre des faits, c’est une question qui est à poser d’abord au PCF.

    Aubert Dulac Le 26 décembre 2013 à 16:56
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  • Une fois constater le désaccord sur Paris, que veut le PG ? Refaire voter les communistes parisiens (comme l’Europe le fait avec les Irlandais) jusqu’à ce qu’ils votent "bien" ? Paris est et restera une épine. C’est un fait. Mais maintenant il faut recommencer à avancer : 1) d’abord en soutenant toutes les listes Front de Gauche et il y en a et il y a du travail que ce soit à Sevran, Montreuil, Marseille, Lille, Limoges, Bordeaux et bien d’autres... 2) En présentant immédiatement les listes européennes puisque tout le monde est d’accord sur le programme et le candidat. Est-ce si compliqué ? Ou bien certains ont-ils des plans B plus foireux les uns que les autres en tête ? Plus foireux parce que tout ce qui ne relancera pas la dynamique unitaire sera un échec pour tous.

    Michel Matain Le 26 décembre 2013 à 21:37
       
    • C’est sûr. Je n’ai rien à redire à ce dernier post. D’autant qu’il y a quelque chose dans la dynamique unitaire qui n’appartient à personne, qui ne relève pas du simple débat PG-PCF.
      J’ai d’ailleurs un peu faussé votre formule, Michel Matain, excusez-moi, vous n’avez pas préconisé de mettre ce qui nous unit « au-dessus » de ce qui nous oppose -ce qui est une expression qui m’a toujours fait tiquer-, vous avez juste signalé que ce qui nous unit est plus important que ce qui nous oppose...
      Je ne suis par ailleurs pas d’accord avec la suspension pour 4 mois du PG de sa participation au Parti de la Gauche Européenne. ...Et j’aimerais comprendre le refus du PCF d’y voter la motion sur « l’écosocialisme » du PG...
      C’est l’honneur des humains que de s’efforcer de regarder en face ce qui les divise, sans rien y retirer, ni en rajouter.

      Aubert Dulac Le 27 décembre 2013 à 16:23
  •  
  • Albert,
    "Le Manifeste des Assises pour l’écosocialisme s’inscrit dans la lignée du Manifeste international de l’écosocialisme publié en 2002 ainsi que de la déclaration écosocialiste de Belem de 2009, pour ouvrir la voie à un nouveau projet
    politique. Il a été très largement soumis à débat dans le cadre des Assises pour l’écosocialisme organisées par le Parti de Gauche le 1er décembre 2012 à Paris. (...)
    Ce « Manifeste des Assises pour un écosocialisme  » sera discuté tout au long de l’année et donnera lieu à de nouveaux débats à l’occasion des secondes Assises pour
    l’écosocialisme qui se tiendront en décembre 2013."
    Je sors ces lignes sur l’ecosocialisme du site de Jean-Luc Mélenchon. Il est clair que l’écosocialisme est porté d’abord par le PG. Le PCF a d’autres références historiques et idéologiques. Les thèses sur l’écosocialisme, même si elles ont largement influencé la rédaction de L’Humain d’abord n’ont encore pas été discutées et adoptées par un Congrès du PCF. Je vois mal la direction du PCF adopter une motion non encore votée au sein du PCF.

    Michel Matain Le 27 décembre 2013 à 18:29
       
    • Merci, Michel, de ces éléments de réponse. Il va en avoir, le PCF, des points à aborder, à son... prochain congrès ! Quant au fait qu’il s’est construit sur d’"autres références historiques et idéologiques" que le thème de l’écosocialisme...
      Sans que l’on soit tenu de valider ce terme comme un concept satisfaisant ( à cause de "socialisme"), je signale néanmoins que ce fut une raison de la bifurcation d’un Pierre Juquin, qui a écrit un livre sur le sujet avec d’autres européens (d’ailleurs moins publié en France qu’ailleurs), en... 1990 !
      Aubert (et non "Albert", mon prénom - Dulac est un pseudo.)

      Aubert Dulac Le 27 décembre 2013 à 23:26
  •  
  • Professionnellement il m’est aujourd´hui impossible de ne pas utiliser un pseudo. Quand de grandes avancées démocratiques et durables auront eu lieu dans ce pays, pourquoi pas... Justement et si on commencait par changer le rapport de force aux europénnes ca aiderait !

    Michel Matain Le 28 décembre 2013 à 15:45
  •  
  • C’est fou le nombre d’ex !
    Ex-PC, ex-NPA, ex-LCR, ex-PG...
    Que de claquements de portes !

    Auguste Le 29 décembre 2013 à 10:45
  •  
  • N’ayant que 19 ans, je n’avais effectivement pas le droit de vous importuner. Je vous promets donc de ne plus intervenir.
    Veuillez accepter mes excuses.

    Auguste Le 29 décembre 2013 à 11:44
       
    • Bah, bah !... Un Auguste est toujours important, jamais importun.

      Aubert Dulac Le 29 décembre 2013 à 13:11
  •  
  • Visiblement le nom vous a inspiré.
    Allez ! Salut les vieux !
    Continuez à occuper vos retraites d’ex !

    Auguste Le 29 décembre 2013 à 15:20
       
    • Trop facile ce pied-de-nez gratuit. Moi, jeune Auguste, je ne vous salue point. Et vous faîtes quoi, dans votre vie, de la politique ou pas, vous qui n’avez pas encore eu le temps d’être un ex ? Avez-vous une idée positive quelconque à proposer ?

      Aubert Dulac Le 29 décembre 2013 à 16:33
  •  
  • Faudra m’expliquer en quoi s’allier avec EELV parti au pouvoir avec le PS, est plus fréquentable aux municipales que le PS ? Sans parler des endroits ou le PG passe en Vaucluse et ailleurs des accords avec des gens qui je crois n’ont pas grand chose à voir avec nos idées. Aussi important soit t’il le débat sur la stratégie des municipales ne doit pas masquer ce qui nous rassemble.

    Point Vivian Le 30 décembre 2013 à 10:11
  •  
  • Qui parle de "réconciliation". La question ne concerne pas une querelle de famille... La Gauche a besoin d’une unité visible et programmatique pour avoir un minimum de crédibilité politique. L’histoire de ces cinq dernières années suffit à cette évidence. Que des héritages opportunistes ou "gauchistes" nous traversent, quoi de plus normal, concernant la stratégie à adopter vis à vis du social libéralisme. Le débat est vieux comme le monde, et découvrir l’eau chaude en voulant qualifier le Parti Socialiste et par là même tout ce qui l’approche, en employant les "grands mots" est risible. La sociale démocratie n’a toujours fait qu’accompagner les choses en leur donnant une caution de gauche... Selon les rapports de force, elle a pu redistribuer. Le capitalisme financiarisé ne lui laisse pas de place aujourd’hui, ce qui exaspère l’urgence d’une solution "anticapitaliste". Cela ne peut passer que par l’union de toutes les forces à Gauche, en accord avec des solutions émancipatrices.... et dans la confrontation de nos divergences stratégiques au sein du Front de Gauche, pas dans l’isolement "purifié" d’avant garde. Nous avons l’ambition d’une révolution citoyenne.

    Daniel Fleury Le 5 janvier 2014 à 18:28
  •  
  • Le Front de Gauche est une construction non achevée, j’en suis à regretter le PC au centralisme démocratique. Les ambitions locales et parfois même les stratégies individuelles seront toujours sur notre route . A ce propos il faudra un jour expliquer pourquoi la FASE 57 préfère une alliance avec la CNT et le NPA pour les élections municipales à METZ.
    Nous avons l’impression d’avoir dans ce cas des ambitions personnelles voire de l’égocentrisme des vengeances des rancoeurs anti PCF . Il faut débarrasser le Front de Gauche de ses tendances anti communiste

    GARRIBAL Le 1er février 2014 à 12:11
       
    • Encore heureux, Garribal, que le Front de Gauche est une construction non achevée ! Le Centralisme Démocratique faisait du PCF une construction tellement achevée, qu’il s’est achevé lui-même. Sous le prétexte d’interdire soi-disant les ambitions personnelles, ce principe constituait par lui-même une tendance organisée, anticommuniste, puisqu’il préjugeait de l’accord entre les gens. Le communisme, c’est un mouvement de convergence, la possibilité de tomber d’accord, pas l’obligation. Autant je refuse une idée de « respect de la diversité » qui nous fait retomber en réalité dans le « à chacun sa vérité et chacun fait ce qu’il veut dans son coin », autant je pense que la discipline de pensée et d’action, cela existe, autant il est impossible d’envisager que celle-ci repose sur un apriori d’homogénéité. Cela va sans dire, mais encore mieux en le disant.

      Aubert Dulac Le 4 février 2014 à 19:43
  •  
  • Bonjour Clémentine AUTIN
    Je rejoins votre souhait
    Bien à vous Christian
    Le sursaut nécessaire et vital !

    Il y a de cela deux mois, quelques habitants d’une commune du Morbihan lançaient un « Appel de Saint-Barthélémy pour un sursaut républicain » . Les événements des dernières heures démontrent la pertinence de notre démarche et révèlent la nécessaire actualité de notre appel.

    Quelque soit la teneur du remaniement ministériel annoncé, l’essentiel est d’apporter une réponse de fond, de redéfinir une politique crédible et correspondant aux attentes formulées en 2012 . Il importe, plus que jamais de fixer un vrai cap pour le pays, en plaçant celui-ci comme l’objectif à atteindre et qui se doit de l’être.

    Non, la Gauche n’est pas moribonde, mais ses diverses composantes ont l’incontournable exigence d’agir et de travailler ensemble en définissant des orientations qui redonnent l’enthousiasme et rétablissent la confiance.

    Cette Gauche renouvelée et forte de sa diversité doit se mobiliser autour d’un projet ambitieux, captivant, optimiste et qui repose sur des convictions empreintes d’humanisme et de solidarité

    L’urgence de la situation impose ce sursaut républicain c’est pourquoi je réitère cet Appel. .

    Christian DANIEL

    christian.daniel1793@orange.fr

    christian DANIEL Le 29 août 2014 à 11:39
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