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Accueil > monde | Par Loïc Le Clerc | 25 mai 2015

Pour l’Espagne, le changement c’est vraiment maintenant

D’aucuns diront que Podemos n’a pas gagné ces élections locales, la formation de Pablo Iglesias n’obtenant "que" la troisième place, juste derrière le PSOE et le PP. Mais en faisant presque jeu égal avec les deux partis historiques, les "Indignés" changent la donne.

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Ces élections municipales et régionales symbolisent ce que quelques éditorialistes ont déjà appelé « la deuxième transition démocratique ». Car ce 24 mai 2015 restera dans l’histoire de l’Espagne comme le jour où l’hégémonie "PPSOE" est tombée, mettant au moins provisoirement fin à ce partage du pouvoir, à l’âge d’or de ceux qui ont décidé de mettre fin à la transition démocratique en 1982.

Hier, en faisant de Podemos une toute nouvelle alternative, en votant contre les désastres de l’austérité, les Espagnols ont fait ce que tant de citoyens européens espèrent, mais que si peu proposent : l’audace d’un autre avenir politique.

Première étape : un bipartisme caduc

Podemos, et dans une moindre mesure Ciudadanos, ont littéralement pillé les voix du PP et du PSOE, et réussi là où IU échoua jadis. Le deux partis historiques ont fait tout leur possible, non pas pour gagner, mais pour conserver un maximum de sièges, de voix, de dignité et ainsi, de légitimité. Hélas pour eux, le mal est déjà fait. Au-delà d’un bipartisme en voie d’extinction, l’Espagne ouvre une nouvelle ère politique : la fin du règne de la majorité absolue. Le voilà, le changement promis par Podemos. Ou du moins sa première étape : rendre le système caduc.

Avec 35% d’abstention, soit un peu plus qu’aux dernières élections locales de 2011, voici les derniers résultats :

Podemos n’ayant pas concouru sous sa propre bannière, au profit d’alliances avec les forces de gauche locales, il est difficile d’estimer son score global. Mais sachez que les médias espagnols le situent dans la catégorie "Autres", pas toujours au complet d’ailleurs…

À Barcelone, l’union fait la force

« Nous avions une opportunité historique et nous en avons profité. » C’est avec ces mots qu’Ada Colau a célébré sa victoire à Barcelone. Avec 11 élus, la liste Barcelona en Comú surpasse les indépendantistes de droite (CiU, 10 élus), jusqu’ici au pouvoir, et ceux de gauche (ERC, 5 élus). Sanctionnés pour leur refus de répondre aux préoccupations sociales, les nationalistes se voient infliger un revers auxquels ils ne s’attendaient pas il y a quelques mois à peine. De quoi placer la capitale catalane au centre du renouveau politique. Comme en 1936 ?

En fédérant une coalition de partis, comme IU et Podemos, et divers mouvements politiques et sociaux, Ada Colau a validé l’adage qui veut que l’union fasse la force. Symbole de la lutte contre les expulsions locatives liées aux crédits hypothécaires depuis 2009 (lire notre interview d’Ada Colau en avril 2014), Ada Colau s’est naturellement imposée à la tête de la protestation barcelonaise. Podemos a suivi. Et c’est grâce à cette mutualisation des forces que la gauche emporte l’élection.

Reste à attendre le bal des alliances, qui s’annoncent des plus indécis. Car l’addition des forces de droite ou celles de gauche, si tant est quelle s’avère possible, ne donnerait aucune majorité. Quoi qu’il en soit, ce sont bien les partisans d’Ada Colau qui faisaient la fête hier soir. La victoire psychologique est bien acquise.

À Madrid, la mésentente totale

Dans la capitale, la situation est encore plus serrée. Podemos se hisse à la deuxième place, avec 20 élus, juste derrière le PP et ses 21 conseillers municipaux. C’est donc le PSOE et ses 9 élus qui serviront d’arbitre pour atteindre la majorité de 29 sièges. Autant dire que, là aussi, l’élection est loin d’être bouclée. C’est une protégée de Pablo Iglesias, la juge Manuela Carmena, qui a mené la liste Ahora Madrid – laquelle réunie deux listes de Podemos (les pro-Iglesias et les "gauchos"), le parti Equo (écologiste) et d’anciens membres d’IU ayant quitté leur parti pendant la campagne.

Dans la capitale, IU a vraiment tendu la pelle pour se faire enterrer, refusant toute alliance avec Podemos et allant jusqu’à faire voter ses militants contre une éventuelle coopération. Du coup, IU, sans élu, est condamné à fusionner avec Podemos ou à disparaître du paysage politique madrilène.

En plus d’avoir perdu Madrid, Séville et Valence, trois de ses fiefs historiques, le PP perd des majorités un peu partout. C’est le cas en Aragon, où l’eurodéputé Pablo Echenique, rival de Pablo Iglesias, obtient 14 sièges, derrière le PP (22 élus) et le PSOE (18). Il en va de même pour la région de Madrid, où le PP tombe à 46 élus, suivi du PSOE (39 élus), de Podemos (28) et enfin de Ciudadanos (16). Certains diront que la gauche est victorieuse, oubliant ainsi la déroute d’IU. D’autres espèrent que Podemos acceptera la main tendue du PSOE…

Des lendemains incertains

Au lendemain de ces élections, aucun parti, dans aucune ville ou région majeure, n’est en mesure de gouverner seul. Et les alliances qui pouvaient sembler les plus probables – PP/Ciudadanos ou Podemos/IU/PSOE – sont devenus trop fragiles pour livrer un résultat d’ensemble.

Va-t-on alors se diriger vers ce qui serait le coup de grâce : une alliance entre le PP et le PSOE ? Les deux partis dits historiques pourront-ils renier leurs dernières onces de dignité dans le seul but de conserver le pouvoir ? Car, dans le cas contraire, l’Espagne entière se retrouverait bloquée, incapable de former des majorités et donc incapable de gouverner ses citoyens. On irait alors droit vers le scénario andalou et vers de nouvelles élections ? Le fiasco serait total, pour le "PPSOE". Et pour Podemos, la promesse du changement serait acquise.

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Vos réactions

  • Podemos a fait la preuve que la voie du rassemblement, c’est l’action. Ici des infos quotidiennes, pour suivre la suite :
    http://www.anti-k.org/category/espagne/

    Luis Le 26 mai 2015 à 06:20
  •  
  • Bon anniversaire Clémentine !!

    Antonin STORA , le 26 mai

    ANTONIN STORA Le 26 mai 2015 à 09:48
  •  
  • Ce que les espagnols viennent de réussir à Madrid avec Manuela Carmona et à Barcelone avec Ada Colau : l’irruption d’acteurs de l’action sociale dans la politique et les institutions c’est ce que nous avions entrepris avec l’Alternative Citoyenne avec Claire Villiers et Hamida Ben Sadia.
    Malheureusement ici les forces constituées n’ont pas permis à ce processus de développer toutes ses potentialités.

    Gérard Badéyan

    Badéyan Le 26 mai 2015 à 16:46
  •  
  • Je sais que mon message risque d’être polémique ici, mais il faut voir les faits en face.
    Est que ces victoires de Zyriza et aujourd’hui Podémos ne la laissent pas envisager une victoire du RBM en France ?
    L’extrême gauche multi-divisée n’étant pas en mesure de proposer une alternative.
    Le programme du RBM et du FG étant très proche sur le plan social.
    A cette différence que la sociologie de la France est complètement différente de celle de la Grèce ou l’Espagne. Ces 2 derniers pays équivalent à peu près à la France du début des années 70.

    totoLeGrand Le 26 mai 2015 à 17:14
       
    • Ton intuition est juste , sauf qu’ elle s’ est déjà produite - LE FN RBM a fait successivement 25 % à une élection nationale à dimension européenne , puis le même score à une élection à portée locale ( départementales ) - Je n ai pas vu les détails sur l’ espagne pour Podémos : est il à 25 % nationalement ?

      Le FdG a décidé de se planter idéologiquement et stratégiquement depuis mai juin 2012 : l’ exemple de Marseille où l’ association Front de gauche marseille centre a tué le Front de gauche en son centre en faisant ressembler ce groupe à une LCR NPA PG recyclée ( avec qqs PCs égarés ) en est l exemple criant ...Leurs thèmes d’ études sont : le genre ( sic ) , un peu de travail social et de temps en temps , un débat ultra théorique sur "la guerre des idées" .. Bref ce n’ est pas en 2017 qu’ on verra l’ émergence du Syriza français , à moins d’ un exploit !

      ANTONIN STORA Le 26 mai 2015 à 17:44
    •  
    • @ ANTONIN STORA
      Savez-vous à qui vous répondez ? Je trouve assez particulier que vous preniez à témoin un militant FN de ce que qui à votre sens explique "un plantage du Front de Gauche", afin qu’il boive du petit lait...

      Aubert Sikirdji Le 27 mai 2015 à 22:12
    •  
    • Et pardon pour le, mot de trop : "...un militant FN de ce qui à votre sens..."

      Aubert Sikirdji Le 27 mai 2015 à 22:14
    •  
    • @ Toto le Grand ménardiste caméléon,
      Ainsi, selon vous : "le programme du RBM et du FG seraient très proche sur le plan social." Ben voyons !...
      ..Quant à "la Grèce ou l’Espagne" : "Ces 2 derniers pays équivaudraient à peu près à la France du début des années 70."
      Décidément, vous aimez cela, les équivalences !...

      Aubert Sikirdji Le 27 mai 2015 à 22:44
    •  
    • Je faisais référence à une équivalence sociologique.

      totoLeGrand Le 27 mai 2015 à 23:53
    •  
    • Ouais, ouais, ...on s’en est rendu compte, que vous aimiez cela, la sociologie...

      Aubert Sikirdji Le 28 mai 2015 à 07:18
    •  
    • ...En tout état de cause, ...voici le conseil d’un poète, un résistant, et aussi un anti-dogmatique : René Char... Le point 2 des "Feuillets d’Hypnos" (1943-44) dit : «  Ne t’attarde pas à l’ornière des résultats ». Aucune tyrannie des "faits" établis, que selon vous il faudrait "voir en face" n’y est admise...
      Mais, soit-dit en passant, sans doute que l’idée de la Résistance, d’une résistance possible , en l’occurrence... au capitalisme contemporain, "n’est pas vraiment votre tasse de thé", comme vous dites...
      Sur l’affaire actuelle du déni de la Résistance communiste française par Hollande, je suppose que c’est sans doute, selon vous, aussi un "fait", que le 21ème siècle aurait congédié soi-disant "le" totalitarisme, "version nazie, comme version communiste"...
      Démon de l’Equivallence, quand tu nous tiens !...
      Il existe pourtant un lien entre hier et aujourd’hui.
      Par le "fait" que... chaque époque a ses nouveaux pécheurs en eaux troubles...
      Il reste que, ...faisant mentir "l’indécrottable cheptel des profiteurs d’abîme" (Antonin Artaud),

      "A chaque effondrement des preuves le poète répond par une salve d’avenir." (= toujours René Char).

      Aubert Sikirdji Le 30 mai 2015 à 10:34
    •  
    • Euh... oui... il ne faut qu’ "une l" à "équivalence" !... ( Car dans l’autre, elle a du plomb... )

      Aubert Sikirdji Le 30 mai 2015 à 13:04
  •  
  • Mr Sirkidji,
    Il m’a semblé aussi dans des messages précédents que vous aimiez beaucoup la sociologie (celle de Mme Diallo par exemple) ainsi que les équivalence (toute pensée critique ou dissidente à la votre est qualifiée de FN/facho/nazi).
    Juste pour remettre votre analyse critique en perspective.

    totoLeGrand Le 30 mai 2015 à 15:02
       
    • A Mr Toto le grand spécialiste des perspectives tordues, mais néanmoins grand réservoir de poil à gratter :

      1/- ...Pour commencer, cher Monsieur qui jouez au sot et affichez pour la galerie un QI de pou, ...en vous obstinant à faire celui qui discute..., mais sans vraiment tenir compte de ce qui s’est déjà dit... : je vous répète que "la sociologie" se pratique effectivement dans une logique complètement distincte, si elle se place dans une esprit de classe, ou dans un esprit fachoïde de classement, de "tri sélectif" des humains...

      2/- Ensuite,... pour ce qui est de "la dissidence", ...celle-ci ne se pose que dans une même famille de pensée politique... Et il se trouve que vous revendiquez précisément de vous placer ici hors toute consanguinité, si je ne m’amuse... Donc, pas de souci !... Vous êtes hors de portée de la raison communiste !...
      La dissidence, c’est l’assomption d’une différence, qui n’est trop souvent synonyme d’apostasie que pour certaines instances régulières, mais qui, pour ceux qui la vivent, est au contraire fidélité à soi-même... On va dire, chez des chrétiens, ...synonyme d’être "mieux chrétiens"... Votre cher Robert Ménard, par exemple, dont vous dites qu’il est héritier des parfaits contre des gens comme moi... (!!!...), ...qui serais d’essence, n’est-ce pas, jacobine et centralisatrice... : vous pouvez en même temps le célébrer, ...et en même temps lorsque j’ai fait état dans ma famille politique de mes déboires passés d’"hérétique", vous n’avez pas loupé l’occasion d’un sarcasme, du style : "-D’ailleurs, ils vous ont viré !..." Cela semble témoigner d’une légère incohérence !...
      ...Une incohérence, je vous l’accorde, toute relative, car, sous votre regard, "des gens comme moi" restent évidemment staliniens par nature, du moins c’est ce que vous feignez de croire... : tout ne serait qu’une question de degrés...
      Je pense à une personne comme Lise London, restée une communiste... Etait-elle toujours une stalinienne qui s’ignorait ?
      Heureusement que vous êtes là pour nous renseigner sur nous-mêmes ! Que serions-nous sans vous ?!?...

      3/- Il ne suffit pas de s’envoyer à la face (lorsque l’on suppose que l’autre n’a pas de visage) des accusations à géométrie variable... Il faut aller au fond des choses.
      Le problème de l’équivalence, c’est au fond celui du capitalisme dans lequel nous vivons (la vocation communiste n’a été "égalitariste" que sur la base d’un colossal malentendu !... Du coup, "le socialisme réellement existant" qu’elle a créé n’a permis que...le retour du capitalisme !!!...). Vous parlez de "réalité", de "voir la réalité en face", ...eh bien justement !... Le capitalisme, auquel vous tenez tant, c’est la réalité pratique par excellence de l’équivalence, le règne de "la loi de la valeur", qui homogénéise le monde, en en faisant une marchandise... Yes or no ?... La guerre des identités, à laquelle vous soucrivez, ne mettra jamais en cause cette homogénéité fondamentale. Et, soi-dit en passant, le tort de quelqu’un comme Alain Finkielkraut n’est pas de pointer le problème de ce règne de l’équivalence ( un règne, en tout état de cause, très inégalitaire), ...mais d’en accuser ses premières victimes !...

      Aubert Sikirdji Le 30 mai 2015 à 16:15
    •  
    • 1 bis/- ...Je précise que lorsque je parle d’esprit de classe, qui n’est pas esprit de "classement" des humains, mais au contraire effort d’universalité, il s’agit évidemment du point de vue des dominés, des exploités... Chez vous, qui épousez l’esprit de classe des dominants ( exemple : en étant pour la préférence nationale, et en même temps pour l’attractivité du territoire français, pour les capitaux étrangers, contre tous ces "prélèvements obligatoires" excessifs....) , l’esprit (opposé) de classe n’est évidemment pas contradictoire avec l’esprit de classement, diffuseur infatigable que vous êtes du syndrome DPR (Diviser Pour Régner) entre les victimes du capital...
      ...Ce qui ne vous empêchera pas, d’ailleurs, de jouer, vous, la victime, dans une logique, en quelque sorte, de grande délinquance idéologique, conforme à la "terreur blanche" du "There Is No Alternative," dès que l’on ose vous contrer !... De "pauvre minou", comme dirait votre patronne, ayant le toupet de venir ici jouer la victime de l’intempérance coco !... Ce n’est pas à vous que je vais apprendre qu’il existe du totalitarisme mou, que le consensuel de convenance où rien n’est jamais tranché ne mène à rien !...

      Aubert Sikirdji Le 31 mai 2015 à 10:31
    •  
    • En résumé, c’est vous qui décidez quand on peut utiliser la sociologue ou les équivalences. Vous faites les questions, les réponses, les commentaires, le jugement, la sentence et son exécution. Vous savez tout sur tout et avez tout compris.
      Si je ne suis pas communiste, c’est parce que je suis pragmatique et que le communisme est apragmatique.
      Je préfère un système issu du monde réel que l’on puisse adapter, plutôt qu’un système théorique qui n’a jamais fonctionné nul part, mais auquel vous tenez tant.

      totoLeGrand Le 2 juin 2015 à 16:18
    •  
    • @ totoLeGrand pragmatique
      1/- Il n’est pas vrai que l’on sorte forcément d’un esprit de système, ou esprit dogmatique « théorique », ...dont l’utopisme ne pouvait qu’entraîner l’effondrement, par simple « pragmatisme » !... Le simple « faire comme » on a l’habitude de faire, machinalement, pour ainsi dire « inconsciemment », en ne se fiant qu’à son individualisme, un individualisme passant pour « système issu du monde réel », et qui « fonctionne » comme ça, ...sans se poser plus de questions que ça..., relève aussi d’un dogmatisme : car c’est, pour ainsi dire, du dogmatisme « pratique »... L’Humanité ne peut plus s’en payer le luxe. Si l’on ne considère, par exemple, comme enjeu écologique, ne serait-ce que le réchauffement climatique, « continuer comme avant » n’est plus possible... En fait il y a pragmatisme et pragmatisme : ce que vous revendiquez comme pragmatisme n’a-t-il pas à voir avec « science sans conscience et/ou conscience sans science » ?!?... Autrement dit avec un cynisme indélébile ?!?...
      2/- A l’inverse, c’est pas esprit de responsabilité que je me fais un devoir de vous contrer en ayant soi-disant « réponse à tout »... Ne faites pas le candide, tombé de l’armoire, en prenant l’air étonné !... Ce n’est pas d’aujourd’hui que l’on a reproché aux communistes d’être à la fois dans une posture de juge et de partie..., en prétendant ainsi les disqualifier. C’est justement parce qu’ils refusent le « pragmatisme » habituel de la guerre de tous contre tous et de chacun contre chacun, assorti de relativisme, de l’idée que « chacun voit midi à sa porte », complétée par cette autre qui veut que « chacun soit chez soi, et les peaux de vaches seront bien gardées », ...c’est parce qu’ils ne renoncent pas à prendre en compte la question de l’intérêt universel, autrement dit de la totalité de l’humanité, qu’il se trouve des personnages de votre genre pour les accuser d’être immanquablement « totalitaires »... Bah... bah...
      3/- « La dialectique » n’est, en tout état de cause, pas un sport de confort, ni une attitude de convenance... Elle comporte le double aspect de prendre l’autre en compte, mais, je vous le confirme : sans concession aucune !... Cela ne confère aucune prérogative particulière : pour commencer on-ne-sait-quel avantage d’ériger ses propres incompétences en compétences !!!... Evidemment, les dits « systèmes totalitaires » ont été marqués d’incuries diverses et variées... Mais, ceci dit, cela ne dédouane aucunement les actuels sectateurs de « la main invisible du marché » !... Et cela ne dispense pas de CONTINUER de s’efforcer de raisonner en termes d’intérêts de l’humanité entière, au-delà, précisément, des limites que l’on a connues...
      4/- Justement, puisqu’il est ici question de l’Espagne, d’aspirations au changement appuyées sur de nouvelles formes démocratiques, c’est de l’exploration du neuf à produire que nous devrions discuter, plutôt, je vous le confirme, que de nous enfermer dans de pseudo-équivalences et comparaisons historiques, qui n’ont pas de sens !...

      Aubert Sikirdji Le 9 juin 2015 à 02:03
  •  
  • Podemos ne veut pas quitter l’union europeenne, que ferat il face au traites europeens, aux directives europeennes aux injonctions de la commission de Bruxelles ? c’est simple ,RIEN ! Pas de changement possible sans quitter l’organisation mafieuse de l’union.

    Barozoo Le 25 juin 2015 à 10:46
  •  
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