Accueil > Culture | Par Paul Chemetov | 6 mars 2018

La campagne de France

Avec L’Insoumis, Gilles Perret raconte l’aventure électorale de la France insoumise et de son candidat. Il livre de celui-ci un portrait saisissant, parfois involontairement à charge, tout en filmant la France elle-même.

Vos réactions (30)
  • envoyer l'article par mail envoyer par mail
  • Version imprimable de cet article Version imprimable

Gilles Perret, auteur remarqué de La Sociale, a filmé avec L’Insoumis la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon et en même temps, comme on le dit, un des compétiteurs : Jean-Luc Mélenchon. Tout l’intérêt et l’ambiguïté du film est dans cette dualité. Il faut d’abord le voir – chacun avec ses envies et ses préventions – comme un remarquable documentaire.

Mais comme dans tout film, il y a un décor, des costumes, des acteurs avec un rôle-titre et des figurants. Ces derniers sont les figures du film, car ils sont la multitude incontournable d’un peuple qui espère trouver son point d’équilibre et sa projection dans l’avenir en un seul homme.

Ce dernier se défend d’être le porteur unique de cet espoir, quelquefois avec rouerie et souvent avec sincérité. Il faut reconnaître aux metteurs en scène de la campagne leur invention : sans parler de l’hologramme, les tribunes placées au milieu de la foule et le leader s’adressant aux quatre points cardinaux, le bateau qui porte – comme un char carnavalesque – les orateurs sur le canal de l’Ourcq ou, enfin, ces banderoles sur des voiliers qui traversent le Vieux-Port à Marseille.

Mélenchon, acteur de composition

Commençons par le décor. La France, tout d’abord, qui défile vue du train. Les villes de France, à l’occasion des meetings : Toulouse, Paris, Dieppe, Lyon, Lille et d’autres encore, la coque d’un navire résumant Concarneau et aussi Rome, chaque fois ramenées à l’essentiel, saisies en quelques plans, cartes postales, en mouvement, fixées pour toujours dans notre mémoire par l’ancrage d’une silhouette, d’une lumière, d’un repère monumental.

Les costumes. Scène première : des essais de veste avant une rencontre télé et, sans anticiper sur la surprise du dénouement, ce qui se noue, ce qui se joue dans cette partie de porte-manteau, est prémonitoire de la chute. Il y a une vulgarité complaisante dans ces essayages et on en vient à regretter l’éternel veston de tweed gris de Berlinguer, son uniforme de la société civile.

Les acteurs. Tout d’abord l’équipe de campagne dont on entrevoit le rôle essentiel et quelquefois l’inexpérience. Delapierre – mort prématurément –, qui fut l’alter ego de Mélenchon, n’a pas encore trouvé son égal ou son égale. Enfin, dans le rôle-titre, Jean-Luc Mélenchon, acteur de composition ; quelques photos à tous les âges de sa vie, quelques extraits d’interventions datées en montrent le talent, la culture, mais aussi les limites : celles de ses expériences politiques passées, le trotskysme, comme les trente-deux ans au sein de l’appareil du Parti socialiste.

Comme une antienne, on retrouve dans ses attitudes l’autosatisfaction de tout comédien qui commencerait toutes ses phrases par : « M’as-tu vu dans… » Un m’as-tu vu, c’est hélas ce que donne à voir ce documentaire et pour les anciens téléspectateurs on retrouve le Georges Marchais du « Taisez-vous, Elkabbach ! » C’est dommage car, dans l’improvisation, dans la minute de silence intimée à la foule marseillaise s’affirme un tribun et un orateur à l’écoute.

Le peuple retrouvé

Ce peuple mis en mouvement est bien plus qu’insoumis. Car ce mauvais slogan se réfère à l’ordre dominant pour en refuser les règles certes mais encore, mais après ? De tout temps, au parti de l’Ordre que les macroniens ont mis en marche s’opposait le parti du Mouvement. Le mouvement que la candidature de Jean-Luc Mélenchon provoque et suscite transfigure ce dernier, le pousse à improviser quittant la trame rhétorique des discours composés, des programmes ficelés.

Enfin, les figurants. Ceux qui figurent, c’est-à-dire le peuple de France, et c’est un des mérites du film que ces plans de foule plus ou moins resserrés qui montrent la présence des hommes et des femmes, des jeunes et des plus âgés, de tous milieux et de toutes origines. Le peuple introuvable, dont beaucoup se gaussent, se retrouve là, porté par un espoir insensé : on va gagner !

Et tout se délite à quelques points près, car l’analyse de la situation, qui théorise l’étincelle qui mettrait le feu à la plaine, est insuffisante, il ne suffit pas d’écrire « Je prends tout aux riches » pour rassurer les épargnants. Ceux qui ont un compte aux chèques postaux, l’épargne – fruit du travail, disait-on en d’autres temps. Celle d’un peuple encore marqué par ses origines rurales. Et même Jean-Luc Mélenchon dit dans le film qu’il épargne sur son salaire « trop élevé » (sic) de parlementaire !

Raymond Depardon filmait la France et aussi une campagne électorale. Le film de Gilles Perret peut être mis sur la même étagère, tout en haut à gauche, car il parle, à tous, de nos espoirs et de nos désillusions, mais il est d’abord un film sur la France de nos jours.

Vos réactions (30)
  • envoyer l'article par mail envoyer par mail
  • Version imprimable de cet article Version imprimable

Vos réactions

  • Finalement, ce film va aider autant les nostalgiques qui théorisait en son temps l’échec, ou ceux au contraire la relative victoire, de la France Insoumise à la présidentielle à revivre des instants passés...

    Sinon, apparemment, il s’agit plus d’un film sur J.L. Mélenchon, l’homme avec ses points forts, faiblesses, imperfections, ses relations aux autres ainsi que sa vision du monde dans les coulisses d’une campagne électorale (jusqu’à le présenter "faussement" seul... en occultant son entourage proche... Un vœux semble-t’il du protagoniste principal qui ne souhaitait pas mettre en scène sa famille), que d’un documentaire sur "les espoirs et les désillusions de la gauche"...

    carlos Le 5 mars 2018 à 11:43
       
    • C’est un très beau film, un film vrai comme le sont les gens. J’ai noté cependant qu’il met le doigt qu’il va falloir corriger. Le peuple n’est pas - comme chez Michelet et un peu (un peu seulement mais quand même) chez JLM - un être mythique . Le peuple c’est aussi celui qui porte partout en Europe des bonimenteurs fascisants aux portes du pouvoir..

      Dominique FILIPPI Le 5 mars 2018 à 15:04
  •  
  • Quand ce gourou,JLM,de la secte Fi,disparaîtra,que deviendra Fi ?

    Maurice Le 5 mars 2018 à 12:05
       
    • @ Maurice

      Faut vous faire soigner ! On peut guérir du fascisme et de la haine .

      Pas d’argument de la bêtise a l’état pure .

      Vous accusez les autres de votre propre défaut, le sectarisme.

      Gege Le 5 mars 2018 à 12:21
    •  
    • Maurice est un homme des origines de la lutte révolutionnaire..... c’est ce qui fait qu’on ne peut lui en vouloir...un gardien de musée en quelque sorte...

      Dominique FILIPPI Le 5 mars 2018 à 14:58
  •  
  • Il semble bien qu’on ne recule pas dans l’opinion (partielles)malgré le bashing permanent....c’est dire l’immense potentiel devant nous si :

     Moins de moraline : les purs en politique c’est pour les ballots et les totalitaires.
     Moins d’angélisme sur les questions identitaires. le peuple français a envi de rester français et ce n’est pas demain qu’il sera citoyen du monde. La question de la laïcité ne doit pas être délaissée car dans l’EN cela devient grave.
     Prendre une initiative de manif nationale si possible avec d’autres , leur demander de se mouiller notamment les FO et CFDT ainsi que les derniers socialistes encore un peu à gauche sur ce qui va nous tomber dessus avec la SNCF, les retraites, la santé, la fonction publique...etc...
     Continuer ce qu’on fait sur les médias et envisager une manif nationale sur ce theme. Le média est un bide total et n’intéresse que les groupies LFI...moi je n’y suis jamais allé car çà n’a aucun avenir ...ce qui a de l’avenir c’est être encore plus faux cul qu’eux c’est à dire faire la meme chose que sur les autres chaines en montant la dose LFI. Il faut que le pluralisme soit total ...y compris sur ce qui nous dérange sinon on ne sera pas pris au sérieux.

    Dominique FILIPPI Le 5 mars 2018 à 16:11
  •  
  • Le peuple ne doit pas être essentialisé ; il n’est pas un être mythique sinon l’invocation incantatoire voire l’imprécation nous décrédibilisent. En ce moment le peuple ...il ne voit pas la guerre se profiler à l’horizon à l’Est....en ce moment le peuple il cède par pans entiers aux sirènes fascisantes en Europe et aussi chez nous en redevenant raciste...en ce moment le peuple il considère la question du climat comme seconde...en ce moment le peuple il subit sans vraiment réagir contre la plus grande attaque contre ses droits sociaux qui n’a jamais existé.... Bien sûr çà peut changer avec l’aggravation future qui ne va pas manquer d’avoir lieu car les puissants pensent que c’est maintenant où jamais qu’il faut liquider 36,45,68,81...qu’il faut éradiquer l’esprit de 89...qu’il faut faire de nous tous des animaux-machines vautrés dans la fornication consumériste US (enfin... pour ceux qui peuvent...)....çà peut changer dans ce sens lugubre là...ALORS OUVRONS LES YEUX ET TENONS UN DISCOURS QUE LE PEUPLE PEUT ENTENDRE !Il ne doit plus y avoir d’angélisme tiers-mondiste dont tout le monde se fout et être clair avec des musulmans plus nombreux qu’on fait semblant de croire en ne leur cédant rien sur la place de la femme, sur le communautarisme...Il doit y avoir un discours de sortie de l’UE car cette histoire de plan A entraine l’incrédulité la plus totale ...ayons le courage de dire que le plan B est le plan A...car de toute façon l’Europe capitaliste nous livrera le meme combat que l’Europe féodale jadis et pour être victorieux il faudra un immense soutien populaire...pour l’instant ce sont les fascistes qui engrangent le plus en Europe...et chez nous...

    Dominique FILIPPI Le 5 mars 2018 à 16:38
  •  
  • Pour résumé votre analyse si balancée, " c’est un excellent film, dommage qu’il y ait Mélenchon ! Tout " Regards " est là.

    malinvoy Le 5 mars 2018 à 16:44
       
    • Non. Je veux simplement dire qu’il faut savoir être un pas en avant des masses (sur l’immigration, sur l’identité, sur l’Europe)et pas donner le sentiment qu’on est deux pas en avant comme Besancenot et tous les gauchistes de la terre. JLM doit être candidat en 2022.C’est le seul qui fasse le poids.

      Dominique FILIPPI Le 5 mars 2018 à 19:13
  •  
  • @Gege:ignorant des bienfaits du débat argumenté, vous écrivez :
    ’Faut vous faire soigner !’ ?????????????
    Mesurez vous la portée de vos propos ?
    Ainsi,les opinion différentes des vôtres ne sont pas respectables.
    Critiquer le gourou JLM,est passible d’hospitalisation psychiatrique ?
    Ce raisonnement est dérisoire parce qu’il est infantile.
    Ce culte de la personnalité,ne peut pas mener trés loin.
    Jouer le Troll,anti démocratique ,et mélenchinocentré est trop facile.C’est pour ça,que vous n’argumentez pas.
    Au minimum,Il faudrait ARGUMENTER !
    Mais,vous vous rendez compte que Mélenchon est mortel,or Fi est entièrement centrée sur Mélenchon.
    Le problème est là,incontournable.

    Maurice Le 5 mars 2018 à 16:54
       
    • @ Maurice

      Votre cas est plus grave que je le pensais, visiblement vous ne savez même pas faire la différence entre , un avis, une affirmation gratuite et un argument . Par exemple si je dit comme vous le faies « tous les blonds son bêtes « ;c’est une affirmation gratuite, ça n’en fait pas une vérité pou autant, et c’est carrément idiot .

      Traiter JL M ou le diable à quatre de gourou , ce n’est pas argument, c’est une affirmation insultante, un jugement sans fondement.

      Traiter er un mouvement politique, la FI , de secte ce n’est pas un argument c’est une affirmation sectaire , et jugement sans fondement.

      Vous avez le droit de ne pas être d’accord, mais cela ne vous autorise à tenir des propos dévalorisants , insultants , à l’égard de ceux qui ne partage vos avis et vos jugement à l’emporte-pièce.

      JLM et les gens de la FI vous valent bien ! A bon entendeur salut !

      Gege Le 5 mars 2018 à 18:42
    •  
    • @ Maurice

      Quand je parle de jugements , je parles de jugements de valeurs, vous n’avez que ça à la bouche

      Gege Le 5 mars 2018 à 18:49
    •  
    • TOVARITCH MAURICE

      Tu ne parviens pas à comprendre que les jugements de valeurs à forte dose rendent la dose de moraline inopérante.

      Dominique FILIPPI Le 5 mars 2018 à 19:06
  •  
  • Ce pauvre Maurice

    La question qu’ il pose " et quand MELENCHON ......?.." revient dans chaque tribune comme une longue plainte , une sourde angoisse qu il égrène ! et pourtant nous lui avons tous deja fait la réponse.

    Et alors ? , et bien on continuera autrement ! sans lui avec d’autres ou pas , on verra bien , "il n’est de sauveur supréme" et "un parti n’est qu un outil" .

    Comme cela a du etre difficile pour lui d’admettre que les temps avaient changé :

    Mais pour Maurice on touche au "sacré" et c est pour cela que je le plaint sincèrement

    Fini , le PCF hégémonique a gauche avec ses certitudes
    Ses permanents et son comité central
    Des fêtes de l humanité hyper médiatisées
    Une presse florissante, avant garde, la marseillaise, l huma .Pif.
    Des vendeurs par milliers de l humanité dimanche
    Le grand frère soviétique et son modèle
    Les démocratie populaires, ,les pays frères.
    La vente des brioches et du muguet.
    Les bal choucroutes et autres soirées folkloriques Russes.

    Vous n’arrivez pas a vous en passer Maurice ? et bien nous nous passerons de JLM et de son folklore perso si efficace soit il.

    Nous sommes un mouvement Maurice ! pas un parti .

    Faites votre deuil Maurice , vous irez mieux après

    buenaventura Le 6 mars 2018 à 10:37
       
    • Ne pas nier le rôle de Robespierre en 93, de Lénine en 17, de Staline en 41, de Churchill et De gaulle en 40 ,de JLM en 2017.Je les mets très sérieusement ( je dis sérieusement parce que je devine les sourires )à égalité de dimension historique. Donc NON N’EST PAS PRET DE POUVOIR SE PASSER DE JLM. CE N’EST PAS VRAI. Ni Clémentine (trop bobo),ni le Rouquin (trop jeune), ni Corbière (trop prof), ni Ruffin (trop naturel peut être encore que j’ai un faible pour celui là...).

      Dominique FILIPPI Le 6 mars 2018 à 12:24
    •  
    • Le PCF n’est plus hégémonique à gauche depuis quasiment 40 ans ...révisez votre histoire.
      Quant à se réjouir de la disparition supposée de la culture communiste en France, mon pauvre ami ( c’est une façon de parler) c’est se réjouir qu’il n’ y ait plus de force organisée pour contrer les projets du Capital.
      Ne méprisez pas ceux qui se sont engagés, avant vous, pour défendre des idées progressistes.
      Il ne me semble pas que la FI, première force à" gauche" aujourd’hui, ait la capacité de faire front. Grandes gueules mais ça patine un max ...Donc un peu d’humilité serait la bienvenue.

      André.G Le 9 mars 2018 à 18:10
  •  
  • Erratum On n’est pas prêt

    Dominique FILIPPI Le 6 mars 2018 à 12:26
  •  
  • Prêt peut être pas en effet .

    Mais il faut nous y préparer , en 2022 , la FI devra se renouveler .

    Sous peine de finir comme Maurice a toujours ressasser le bon vieux temps du programme commun , de jacques Duclos et de Pif gadget.

    buenaventura Le 7 mars 2018 à 00:42
  •  
  • Jacques Duclos a obtenu plus de 21% en 1969,ce qui a poussé JLM,à lire ses oeuvres et les répèter.
    Pif le chien existe toujours.
    Mes enfants,et mes petits enfants sont membres du PCF comme l’étaient mes grands parents.
    Ce n’est pas violence de votre mépris infantile qui nous impressionnerons..

    Maurice Le 7 mars 2018 à 06:36
  •  
  • @buonaventura
    Vous prenez les autres pour des imbéciles et utilisez un mode de communication violent.
    Vous croyez évitez les débats de fond.
    Or ceux ci vous reviennent sans cesses comme un boomerang.
    Vous affirmez béatement,que le programme commun est un vieil outil dépassé.FAUX !
    Etablir une alliance avec un programme commun est le BaBa de toute activité politique sérieuse.
    Concernant Fi et son absence de démocratie interne évidente :
    Pour parler concrètement,et c’est mon argument,JLM est le chef,l’inspirateur et le porte parole de Fi.
    La question à laquelle vous ne répondez pas,parceque vous
    préfèrez votre quant à soi,c’est :
    ’Qu’adviendra t il,lorsque JLM,ne sera plus là’ ?
    Vous le savez trés bien,Fi est en déroute et JLM l’incarne en la portant à bout de bras.
    Vous même avouez être d’anciens ’staliniens’,désireux de renouer avec un attachement excessif à une personnalité(autre figure illusoire du père).
    Je reste fidèle au PCF,parti de mes grand parents,auquels mes petits enfants adhèrent aussi.
    Ma démarche est cette d’une communauté,pérenne, d’éducation populaire et politique,le PCF.
    Nous fêterons bientôt son 100 ième anniversaire.
    Vous,vous êtes d’une morgue méprisante et haineuse du PCF.
    Vous admirez JLM,pour son extraordinaire éfficacité à nuire au PCF,depuis plus de 40 ans.
    D’abord comme membre de l’AJS(brutes trotskystes),puis 35 ans de pro-Mittérandisme et pro UE/OTAN à la direction de la France et du PS.
    Argumentez honnêtement ,en énonçant ce qui constitue votre fond de commerce:l’anti-PCFisme constant,arrétez de faire croire que vous êtes dans la bienveillance.

    Maurice Le 7 mars 2018 à 06:46
       
    • Mon cher Maurice

      Je ne suis pas dans la bienveillance, mais je ne suis pas dans la béatitude comme vous.

      Loin de moi l idée de me moquer de vos engagements, vous etes croyants de grand père en petit fils, c’est respectable !

      Vous etes persuadé que la mission sur terre de Mélenchon c’est de détruire le PCF, vous faites une erreur, c’est plutôt JLM avec le FDG qui lui a permis de renaître un petit peu.

      Je vous laisse a vos chimères, s il vous plait a croire que le Programme commun est un outil d’actualité et le PCF un parti d’avenir.

      Nous continuerons notre chemin a la FI, avec ou sans jean Luc Mélenchon

      buenaventura Le 9 mars 2018 à 11:40
  •  
  • L’article relate plutôt correctement l’ambiance du film (qui est le portrait d’un homme et non un documentaire sur une campagne), notamment lorsqu’il évoque la vision des Français lors des déplacements. Il est dommage que des approximations douteuses en gâchent la tonalité générale. Exemples :

    Sur la "vulgarité complaisante des essayages de veste" :
    Le passage relate les essais techniques pour la prise de vue des hologrammes, pas pour une "rencontre sur un plateau télé". A ce moment précis, les détails (brillance, couleur) ont une importance capitale.

    Sur "l’autosatisfaction du comédien m’as-tu-vu" :
    Dans ces passages, Mélenchon s’adresse à la directrice de sa communication après des séquences télé qui peuvent lui coûter extrêmement cher. On ne peut pas réduire à du narcissisme ces demandes d’avis techniques.

    Sur le "Georges Marchais du « Taisez-vous, Elkabbach ! » :
    Apparemment, cette vieille scie n’est toujours pas rouillée. Marchais n’a jamais dit ça, c’est un sketch de Le Luron (de mémoire).

    Sur le "il ne suffit pas d’écrire « Je prends tout aux riches » pour rassurer les épargnants" :
    Pendant la campagne, Mélenchon n’a cessé d’expliquer que son programme fiscal (avec simulateur en ligne) permettait aux revenus inférieurs à 4000 euros de payer moins d’impôts. Les analyses électorales montrent que le vote Mélenchon a été transclasse, et que cette partie du programme n’a pas effrayé les épargnants.

    Yves-André Peremer Le 7 mars 2018 à 10:30
  •  
  • Monsieur Chemetov attribue à Georges Marchais des mots qu’il n’a jamais prononcés. Il confond avec Pierre Douglas (ex journaliste) son imitateur, qui animait les meetings du PS et déployait son humour lourd sur les ondes.

    André.G Le 7 mars 2018 à 19:33
  •  
  • Maintenant sans trouver Pierre Douglas désopilant ; il faut bien reconnaître aux vu des vidéos You toube qu il y a sinon une similitude disons un ton assez juste concernant G .Marchais.

    Il aurait très bien dire les bêtises que Douglas lui fait dire ; voire le Bilan globalement Positif et autre " Simone fait les valises"

    buenaventura Le 9 mars 2018 à 11:26
  •  
  • euh ...c’est le propre des imitateurs d’imiter...Le PS socialiste lors de la campagne présidentielle de 1981 s’en est beaucoup servi dans ses meetings, il assurait la première partie pour chauffer la salle juste avant le discours de Mitterrand. Histoire de pas trop se salir les mains.
    Vous confondez " Simone" et Liliane. Simone nous ramène à Guy Lux. Le Marchais bashing prospérait à l’époque ... Je constate qu’il vous en reste quelques miettes.

    André.G Le 9 mars 2018 à 17:39
  •  
  • Oui ok pour Simone, ce sont des choses vues sur You tube d’où la confusion, c’ était le rire un peu lourd de l époque surement.

    Cela ne passerait plus maintenant pas plus que péchin ? je crois la cigale et la fourmi et Le luron également.

    buenaventura Le 9 mars 2018 à 23:15
  •  
  • @buonaventura
    Vous êtes aveugle.
    Vous prenez un air supérieur pour parler du PCF .
    Pourquoi ?
    Qui êtes vous à part ce diffuseur de haines anti-pcf,depuis des années ici..
    Quel est cette personne qui répète mécaniquement,ces preuve s’il en est de votre trop plein de chimères à commencer ,à propos de vous mêmes,trop méprisant,pour être honnête...

    Maurice Le 11 mars 2018 à 20:36
       
    • Tu devrais te faire aider...

      Dominique FILIPPI Le 12 mars 2018 à 16:35
  •  
  • C’est ça ta conception du débat politique ?
    Là,une fois de plus,tu montres tes limites.
    C’est exactement pour contrer les censeurs comme toi que nous au PCF, nous continuons et nous continuerons encore longtemps après tes propos d’exclusions du pcf hors du champ politique.
    Cela fait des années que sur ce blog,tu distilles ta malveillance à l’égard du pcf,en vain...

    Maurice Le 13 mars 2018 à 15:33
       
    • Tu fais comment...dis tu fais comment pour être aussi....?

      Dominique FILIPPI Le 1er avril 2018 à 11:55
  •  
Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.