SCIENCES POLITIQUES
« Il y aura des moments difficiles avec l’histoire de la gauche parce que cela supposera de revenir sur des certitudes passées, qui sont, à mes yeux, des étoiles mortes. » (Mediapart, octobre 2013)
« Ce "socialisme de l’offre" suppose de revisiter un des réflexes de la gauche, selon lequel l’entreprise est le lieu de la lutte des classes. » (Mediapart, octobre 2013)
« On ne peut plus présenter la gauche comme l’extension infinie des droits. » (Mediapart, octobre 2013)
« Le travail du dimanche c’est plus de liberté et la liberté c’est une valeur de gauche. » (RTL, 11/12/2014)
« Le FN est un Syriza à la française, c’est le repli sur soi. » (La Provence, 06/07/2015)
« Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort. » (Le Point, 08/07/2015)
« On va progressivement entrer dans une zone – on y est déjà d’ailleurs – où la justification d’avoir un emploi à vie garanti sur des missions qui ne le justifient plus sera de moins en moins défendable. » (19/09)
« Si on ne s’émancipe pas par le travail, je ne sais pas par quoi on s’émancipe. » (27/09/2015)
« La réforme du pays c’est de laisser les gens la faire. » (01netTV, 07/01/2016)
« Nous avons une force, c’est que nous avons le CAC 40. Le paradoxe c’est que beaucoup trop de Français ne l’aiment pas. » (18/03/2016)
« Si on arrive devant les gens dans le contexte politique et social qu’on connaît en leur disant ’j’ai une bonne idée, ce matin, on va supprimer ou réformer l’ISF (...), à mon avis ça ne va pas plaire à tout le monde. » (23/06/2016)
« Je suis pour les libertés sur le plan économique et social. La liberté permet une plus grande égalité. » (France Inter, 04/09/2016)
PHILOSOPHIE
« Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. » (Les Échos, 07/01/2015)
« Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord. » (BFMTV, 18/01/2015)
« Je suis libre et volontaire, je n’ai pas de plan de carrière. » (BFMTV, 18/02/2015)
« On ne commence jamais un match de football en pensant que l’on va perdre. » (BBC, 16/03/2015)
« Les jeunes générations veulent devenir entrepreneurs, pas fonctionnaires. » (24/09/2015)
« Je ne fais pas les unes de la presse people ; la presse people fait des unes sur moi. » (France Inter, 04/09/2016)
"ÊTRE DE GAUCHE"
« Quand on est de gauche, on est contre l’expulsion des étrangers et pour le pouvoir d’achat des Français. Les yeux fermés, j’aurais pu dire la même chose il y a 5, 10 ou 15 ans – ce n’est pas un truc moderne et il n’y a pas d’approche d’ensemble. » (Mediapart, octobre 2013)
« Être de gauche aujourd’hui, c’est donner à chaque moment de la vie la possibilité d’avancer, de réussir. » (Twitter, 18/02/2015)
« Je dis qu’il faut que notre jeunesse ait envie de réussir. Être de gauche c’est combattre la rente et permettre à chacun d’aller plus haut. » (BFMTV, 18/01/2015)
« Être de gauche aujourd’hui, c’est partir du réel, et tout faire pour mettre nos concitoyens en capacité de travailler. » (JDD, 22/02/2015)
« Le travail c’est une valeur de la gauche, pas le conservatisme. » (JDD, 22/02/2015)
« Pour moi être de gauche c’est rendre l’homme capable. » (France 2, 12/03/2015)
« Les Français se moquent de savoir si je suis socialiste de gauche, de droite ou social-libéral. » (iTélé, 26/06/2015)
« J’assume qu’il y ait un libéralisme. Le libéralisme est une valeur de gauche. » (Le Monde, 27/09/2015)
« Je suis d’un gouvernement de gauche et je l’assume totalement avec les valeurs auxquelles je crois et ce qui me caractérise. Mais je veux travailler avec des gens qui se sentent aujourd’hui à droite, aussi. » (06/04/2016)
« L’honnêteté m’oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste. » (19/08/2016)
HUMOUR
« Il y a dans cette société [Gad] une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. » (Europe 1, 17/09/2014)
« Il y a beaucoup de Français et de Français qui aimeraient travailler le dimanche pour précisément pouvoir se payer le cinéma. » (RTL, 11/12/2014)
« Un groupe de travail planchera pour rendre la pénibilité supportable pour les entreprises. » (Radio Classique, 02/12/2014)
« Je compte sur vous pour engager plus d’apprentis. C’est désormais gratuit quand ils sont mineurs. » (Université d’été du Medef, 19/08/2015)
« [ma réforme des autocars] est, toutes proportions gardées, comme le lait que Pierre Mendès France a imposé dans les écoles pour lutter contre la dénutrition dans les années 50. » (Le Parisien, 13/11/2015)
« La vie d’un entrepreneur est bien plus dure que celle d’un salarié. » (RMC, 20/01/2016)
[À un opposant à la loi travail] « Vous n’allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler. » (27/05/2016)
« On ne tutoie pas un ministre, on ne l’invective pas. » (AFP, 31/05/2016)
« Quand on est jeune, 35 heures, ce n’est pas long. » (L’Obs, 09/11/2016)
Est il vraiment nécessaire que ces phrases passent à la postérité ? Je parie qu’elles seront vite oubliées comme leur auteur.
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