Ulcos, « Ultra-Low Carbon Dioxide Steelmaking » (fabrication d’acier à faible teneur en CO2), était un projet qui répondait à un appel d’offres de la Commission européenne sur des projets de recherche permettant le captage et l’enfouissement du CO2. Soutenu financièrement ou techniquement par un consortium de 48 entreprises et organisations issues de 15 quinze pays européens, dont les principaux sidérurgistes comme ArcelorMittal, propriétaire de Florange, et son concurrent allemand ThyssenKrupp, cette technologie devait permettre de réduire d’au moins 50 % les émissions de CO2 lors de la fabrication de l’acier, une activité industrielle très émettrice de ce gaz à effet de serre. Le site de Florange était initialement prévu pour tester cette technologie et garantissait le maintien en activité d’au moins un des deux haut fourneaux du site.
Lors de sa visite du 14 février 2012 à Florange, François Hollande, alors candidat à la présidentielle, il défendait une proposition de loi qui imposait aux entreprises souhaitant fermer une unité de production l’obligation de la céder à un éventuel repreneur : « Quand une grande firme ne veut plus d’une unité de production et ne veut pas non plus la céder », il faut qu’elle en ait « l’obligation pour que les repreneurs viennent et puissent donner de l’activité supplémentaire » rappelle la pétition de la CFDT.
Aujourd’hui, les salariés d’Arcelor-Mittal de Florange maintiennent l’exigence d’une nationalisation du site et appellent les citoyens à soutenir leur démarche en signant et diffusant leur pétition :