Stéphanie Barrat - 6 article(s)
Charles Enderlin : "Je suis sioniste jusqu’à la ligne verte"
Correspondant à Jérusalem de la chaîne France 2 depuis 1981, Charles Enderlin est un familier du Proche-Orient. Ses reportages sur le conflit israélo-palestinien ont souvent suscité des réactions hostiles dans les deux camps. Grand reporter, il est aussi écrivain et a publié de nombreux ouvrages sur le sujet : Paix ou guerre, les secrets des négociations israélo-arabes 1917-1995 (1997), Le rêve brisé : histoire de l’échec du processus de paix au Proche-Orient 1995-2002 (2002), Les années perdues : intifada et guerres au Proche-Orient 2001-2006 (2006). Son dernier livre, Par le feu et par le sang ( Ed. Albin Michel) est paru au début du mois de mars. Il y met notamment en lumière l’activité des groupes paramilitaires juifs en Palestine avant 1948. Entretien.
Léo Moreau, vice-président de l’UNL : " Le 15 mai sera une manifestation décisive "
Le défilé contestataire des lycéens est parti en début d’après-midi, mardi 6 mai, de la place de la République en direction de Bastille. Les lycéens d’Ile de France se sont retrouvés pour protester contre les suppressions de postes prévues à la rentrée 2008. Cette mobilisation n’a pas été aussi importante que les précédentes. En effet, ils étaient 1 900 selon la police et 6 000 selon l’Union nationale lycéenne, on est loin des chiffres des précédents cortèges.
"Regard sur mai 68", une autre vision
Alain Quemper, photographe de presse de 1962 à 1972, à l’agence Dalmas et Paris International presse, expose une centaine de clichés inédits, pris de mai à décembre 1968. Cette exposition se tient jusqu’au 2 juin, à la Dorothy’s gallery, rue keller, dans le 11e arrondissement de Paris. L’artiste a délaissé les photographies des traditionnelles barricades, il a préféré montrer la vie quotidienne, l’ambiance des rues parisiennes et a privilégié les vedettes du cinéma, de la chanson et du théâtre.
Le cas Fabio Lucci : les travailleurs sans-papiers "ont gagné une première victoire"
La grève collective des salariés "sans-papier" de la restauration, du bâtiment, du nettoyage ou encore de la sécurité, entamée depuis le 15 avril, entrevoit une solution. Depuis plusieurs jours, des dossiers sont constitués et déposés à la Préfecture pour une régularisation au cas par cas.
Des travailleurs "sans-papiers" sortent de la clandestinité pour une régularisation massive
Il aura fallu de longs mois au syndicat de la CGT pour coordonner cette action de grève collective des travailleurs "sans-papiers" de la restauration, du BTP, du nettoyage ou encore de la sécurité, à travers toute l’Ile-de-France. Mardi 15 avril, plus de 200 salariés clandestins ont occupé leurs lieux de travail tels que le restaurant "Chez Papa", "Pizza Marzano", l’entreprise Véolia, avec une seule idée en tête la régularisation de tous les illégaux du pays.