UNE MIDINALE À VOIR...
ET À LIRE...
Sur le meeting de Zemmour
« L’hypothèse d’une victoire de l’extrême droite est une hypothèse que l’on n’écarte pas. »
« Si on cumule les scores de Le Pen et de Zemmour dans les sondages, il y a un potentiel très fort d’extrême droite dans ce pays. »
« Hier, on a eu d’un côté un meeting qui s’est très bien déroulé dans lequel il y avait de la chaleur, de l’enthousiasme, de l’envie et une forme d’harmonie. Et de l’autre côté, on a eu un meeting dans lequel on a vu les violences. »
« On a vu des militants de Zemmour frapper des militants antiracistes, y compris des jeunes femmes. »
« La candidature d’Éric Zemmour est une candidature de choc des civilisations. Il incarne une forme de violence et de brutalité qui est assumée. »
« Monsieur Zemmour ne peut que semer la pagaille. »
Sur l’électorat populaire et le vote extrême droite
« On à toutes et tous un devoir de salubrité publique à réaliser. »
« Il y a des gens qui, subissant le déclassement et le délaissement que l’on a dénoncés nous aussi, cherchent des réponses. Et il y a des personnages, notamment monsieur Zemmour, qui disent que la question de l’identité est la réponse à tous vos maux. Il faut qu’on s’adosse clairement à tous ces gens (…). Si on retire l’immigration, l’identité du discours de Zemmour, il reste quelque chose qui est banalement de droite et finalement assez macro compatible. »
« Sur la question de l’immigration, il faut avoir un discours de vérité : on ne peut pas croire sincèrement à l’idée d’un grand remplacement alors qu’il y a deux exilés pour 1.000 personnes aux portes de l’Union européenne. »
« Ça n’est pas vrai que les migrants seraient responsables de la désindustrialisation du pays ou du fait que les entreprises délocalisent, que les salariés sont si mal payés ou que la richesse est si mal répartie. »
« Il faut assumer une confrontation des idées avec l’extrême droite. »
« Demain, quand l’eau va monter, on ne va pas se soucier de savoir comment les gens s’appellent pour savoir comment on s’y prend. »
« La France de monsieur Zemmour n’existe pas. »
Sur Valérie Pécresse
« On peut considérer que la droite républicaine a disparu. »
« Aucun des candidats en place ne tenait une ligne républicaine - ce que faisait Jacques Chirac en dépit de tous nos désaccords. »
« Les candidats de droite ont couru derrière Zemmour. »
« La base électorale des LR correspond à la droitisation très forte, très accrue. »
« Le programme économique de Valérie Pécresse est interchangeable avec celui d’Emmanuel Macron. »
« Une chose nous revient souvent : les gens ont le sentiment d’avoir connu des alternances politiques sans avoir aucun changement dans leur quotidien. Il y a vraiment cette sensation que tout se vaut et que tout est interchangeable. »
« Pécresse au pouvoir ferait du Macron à quelques nuances près. »
Sur la "résistance" de Mélenchon vs la "reconquête" de Zemmour
« Mélenchon est l’incarnation d’une candidature et d’un programme. On est les seuls à avoir présenté un programme complet à quatre mois de l’élection présidentielle. »
« On doit refuser la logique selon laquelle l’élection présidentielle serait juste une course aux petits chevaux et un casting. L’élection présidentielle, c’est d’abord un programme. »
« Il y a un niveau d’adhésion à nos propositions qui est très fort. Qui est massif. Il y a une énigme à résoudre : comment se fait-il que quand on interroge les gens sur un programme, on ait une base de 70 à 90% favorables à nos propositions et que pour l’instant dans les sondages, on soit autour de 10 à 12%, grand maximum ? Comment on traduit une adhésion à des idées en bulletin de vote. Notre stratégie découle de ce constat et de cette énigme à résoudre. »
« Il va y avoir un réveil et une accélération de la campagne de Jean-Luc Mélenchon à partir de la rentrée prochaine. »
« Mélenchon, dans son discours à La Défense, a rappelé le but philosophique de notre programme : c’est l’harmonie des êtres humains avec la nature. C’est une vision de la France et de ce que l’on doit faire. Il y a à la fois notre programme et notre vision. »
« Dans les secteurs populaires, les gens attendent assez peu une vision globale. Ils peuvent y être sensibles mais ils attendent d’abord et avant tout nos propositions qui vont changer le quotidien. »
« Ce qui doit être très clair, c’est que notre programme n’est pas un programme d’accommodement mais un programme de rupture. »
« Personne n’est capable de faire ce qu’à fait Mélenchon hier, à gauche. »
Sur les partenaires traditionnels de la gauche
« Le programme l’Avenir en commun n’a pas été écrit dans une salle avec quatre personnes. C’est une synthèse de tout ce que la société produit de meilleur : les ONG, les syndicats, les associations. »
« Je crains, je perçois, que parmi nos concurrents à gauche, certains aujourd’hui sont persuadés et ont intériorisé l’idée que 2022 était plié et, à travers leurs candidatures, préparent autre chose : la conservation de l’appareil politique et le coup d’après. »
« Personne ne comprend la décision du Parti communiste français. Je crois que Fabien Roussel, pour le connaître très bien, qu’il ira jusqu’au bout - même si j’espère qu’il peut encore changer d’avis. Et on ne cessera de leur tendre la main parce que c’est la famille. »
« On ne peut pas renoncer à nos idées pour s’accorder [avec Jadot et Hidalgo]. »
« Les discours sur l’unité, c’est toujours bien devant les caméras de télévisions mais une fois qu’elles sont éteintes on voit bien que le plan en coulisse c’est l’affrontement avec la France insoumise. »
« La stratégie de l’union populaire consiste à dire qu’il faut faire l’union à la base. »
Sur les "pleurnicheries" et les "jérémiades"
« Quand Mélenchon évoque les "pleurnicheries et les jérémiades », il s’adresse aux femmes et aux hommes de gauche qui hésitent - ceux là iront voter contrairement aux quartiers populaires abstentionnistes - et qui pourraient passer toute l’élection jusqu’au mois d’avril à déplorer - et ça serait regrettable - qu’on n’est pas rassemblés et que de toute façon on va perdre. Ça, ça crée le désespoir. »
Sur le "trou de souris"
« Le "trou de souris" est réaliste. Contrairement à d’autres, nous ne disons pas que l’élection est perdue. Nous croyons absolument que nous pouvons gagner mais il y a une condition pour ça. Et la condition, c’est la mobilisation du plus grand nombre. C’est la raison pour laquelle Mélenchon a dit "je ne peux pas être le seul à pelleter ». Il faut du monde. Il y a énormément de travail de conviction à faire. »
Sur les législatives
« Chez les écologistes, les accords aux législatives sont conditionnés à un soutien à la candidature de Yannick Jadot. »
« Il y a des discussions. Le PCF a demandé à nous voir donc les choses vont bouger. »
« Tant qu’on n’est pas plus avancé sur quel va être le tableau de la présidentielle, c’est un peu compliqué. J’ai bon espoir que les discussions sont possibles. »
Sur le Parlement de l’Union populaire
« On va se réunir tous les mois. »
« C’est une instance qui a d’abord un rôle consultatif. »
« On vise à traduire notre programme en plan d’actions concrets dans l’hypothèse où l’on serait amenés à gouverner ce pays. »
« Ces deux cent premiers noms qui sont apparus hier, membres du Parlement de l’Union populaire, ont chacun/chacune, un rôle à jouer qui consiste à essaimer. »
« Le Parlement pourrait, à l’issue de l’élection présidentielle, être pérennisé et devenir les bases d’un nouveau mouvement politique. »
Sur la "génération Mélenchon"
« La politique n’est pas le domaine réservé de spécialistes. Tout le monde devrait faire de la politique et c’est possible. »
« Beaucoup des jeunes vont voter pour la première fois : c’est environ cinq millions de jeunes qui vont voter pour la première fois. Ça nous intéresse de discuter avec eux et de tenter de les convaincre. »
« La nouvelle génération est la génération au pied du mur. »
« Il y a de grands défis à relever à ça va reposer essentiellement sur cette génération. »
Il y a un niveau d’adhésion à nos propositions qui est très fort. Qui est massif. Il y a une énigme à résoudre : comment se fait-il que quand on interroge les gens sur un programme, on ait une base de 70 à 90% favorables à nos propositions et que pour l’instant dans les sondages, on soit autour de 10 à 12%, grand maximum ?
Parceque les prolos en ont marre de l’immigration, du terrorisme et de la délinquance ; et qu’ils ont l’impression que vous voulez encore plus d’immigration, et encore plus de laxisme envers la délinquance.
Rentrez le vous dans le crâne.
Acceptez le .
C’est une réalité qui ne changera pas
Vous n’arrivez pas à convaincre une majorité de Français qu’il faut plus d’immigration.
Et puis bon sang : le laxisme avec la délinquance je ne comprends pas. Ça sert à quoi ? La prévention ok, l’éducation ok, mais pourquoi pas une vrai bonne grosse répression comme en URSS ou en Chine ? Il est où le problème ?
Bref ajoutez un peu de sang et de larmes à votre programme, l’alchimie prendra.
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