UNE MIDINALE À VOIR...
ET À LIRE...
Sur la pression à l’unité
« La question stratégique de l’élection présidentielle continue de traverser le mouvement [écologiste]. »
« Yannick Jadot a toujours dit qu’il se présentait pour l’emporter en 2022 (…) mais pour se faire, il faut créer les conditions de la possibilité de la réussite en 2022. Et je pense qu’actuellement, le fait que la gauche et les écologistes soient aussi dispersés par rapport à la droite et l’extrême droite, ne nous permettra pas de l’emporter. »
« La question que se pose un bon nombre de militants EELV c’est de savoir quel sera le meilleur chemin pour aller vers la gagne. »
« La dispersion et le refus des uns et des autres de la proposition d’Anne Hidalgo est une erreur politique. »
« On va continuer de mettre la pression sur Yannick Jadot. »
« Il y a une demande très puissante de la part des militants écologistes - et pas seulement des militants d’EELV - en faveur du rassemblement pour 2022. »
Sur la contrainte de temps
« Je comprends l’argument de la contrainte de temps [argument de Yannick Jadot pour s’opposer à la primaire]. C’est vrai que le temps presse et il y a urgence. Je crois néanmoins que s’il y avait une vraie volonté politique de la part des uns et des autres - et pas seulement de Yannick Jadot - on pourrait y arriver. Il n’y a pas cette volonté aujourd’hui. »
« Nos projets sont relativement proches des uns et des autres même s’il y a des points de divergences. Face à la situation qui est la nôtre, il est indispensable de mettre nos divergences de côté. »
Sur Anne Hidalgo et le Parti socialiste
« Personne n’est naïf sur les choix des uns et des autres. »
« Le PS, il y a encore quelques semaines, disait qu’il n’était pas question de s’engager dans une primaire et maintenant que sa candidate est à 5%, il tend la main à la primaire. On n’est pas naïf. »
« J’ai toujours soutenu depuis des mois l’union des écologistes et des gauches. Et une procédure qui permette ce rassemblement. La primaire pilulaire est là. C’est un outil ? Il faut peut-être s’en saisir. »
« Je ne suis pas naïf sur les intentions des uns et des autres. Reste qu’il y a un moment dans l’histoire où il faut arriver à dépasser ses impressions personnelles pour être à la hauteur des enjeux. »
Sur la proposition d’Arnaud Montebourg
« Il faut aller dans toutes les directions. Tout ce qui peut permettre d’aller vers l’unité pour 2022. »
« Ce que je regrette dans les réactions de mes amis d’EELV, c’est qu’ils aient refermé la porte à une primaire de manière aussi sèche et brutale. »
« Les propositions qui contribuent à l’unité méritent d’être étudiées. On a jusqu’au mois de janvier pour le faire. »
« Toutes les initiatives et les propositions qui sont faites, doivent être étudiées. Mettons sur la table tout ce qui permettrait de nous rassembler. »
Sur le travail de convergences des projets de gauche et des écologistes
« Le travail de convergence sur les projets, on aurait dû l’entamer il y a déjà plusieurs mois. »
« Nous avons quatre mois : aujourd’hui, tous les sondages, depuis plusieurs mois, montrent que la gauche rassemblée avec les écologistes, c’est à peine 22 à 24% des sondages. Dans la situation actuelle, aucun des candidats ne sera en capacité de passer le premier tour des présidentielles. »
« A court terme, il faut que l’on soit en situation de dire “oui, nous avons une volonté politique de l’emporter, oui, nous savons qu’il y a un certain nombre de points qui font divergences entre nous mais ce n’est pas l’essentiel, l’essentiel des 80% de mesures basculantes sur lesquelles nous pourrions nous mettre d’accord et qui nous permettraient de nous rassembler autour d’un projet, d’un candidat ou d’une majorité présidentielle.” »
« La dynamique n’est pas aujourd’hui de notre côté. Même Jean-Luc Mélenchon qui a l’habitude de ces grandes messes présidentielles, qui sait construire une démarche pour les présidentielles, plafonne. »
« Penser que l’on va l’emporter en 2022 est un déni de réalité. »
« Face à un candidat qui tient des propos racistes et homophobes, partisan de Pétain et de Maurras, nous, la gauche et les écologistes, on ne serait pas capable d’y répondre par une proposition politique d’envergure. Je suis en colère face à cette situation car je considère que l’on a une énorme responsabilité à laisser filer l’échéance de 2022. »
Sur la candidature de Christiane Taubira
« Pour nous, c’est une difficulté car on ne peut pas dire qu’elle est imprégnée par la culture des écologistes et qu’elle a participé très grandement au gouvernement de François Hollande. »
« Aucun des trois candidats à la présidentielle importants dans le jeu actuel à savoir Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et Anne Hidalgo ne souhaite véritablement se désengager au profit de l’autre. Le rassemblement, tout le monde le souhaite mais derrière son nom et derrière son projet. »
« Comme personne ne veut se désengager pour se ranger derrière un.e autre, c’est la personne tierce ou neutre qui peut peut-être créer un climat d’ouverture pour les uns et les autres. »
Sur les législatives
« Si on perd la présidentielle et que nos résultats restent médiocres comme ils le sont actuellement, ce sera la bérézina ensuite aux législatives. »
« Imaginer que sur un nouvel échec à la présidentielle, on puisse rebondir aux législatives comme certains en font l’hypothèse, me semble une fiction théorique absolue. »
« On n’a jamais connu une situation sous la Cinquième République où un président n’arrivait pas à construire une majorité présidentielle aux législatives après sa réussite aux présidentielles. »
« Comment rassembler dans nos circonscriptions autour de candidats unitaires alors qu’on aura passé toute la présidentielle désunis, me parait complètement fantaisiste. »
Sur François Hollande, Bernard Cazeneuve et Manuel Valls
« Ces gens-là sont des boulets en politique. »
« Ségolène Royal, Bernard Cazeneuve et Manuel Valls sont comptables de la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui avec une grande difficulté à rassembler. Ils ont été les fossoyeurs de la gauche pendant les années où ils ont été aux responsabilités. »
« Ces différentes personnes qui ont été aux responsabilités n’ont plus lieu d’avoir un rôle quelconque dans la recomposition qui pourrait être conduite dans les semaines qui viennent. »
« S’il y a échec de la gauche et des écologistes à la présidentielle, la recomposition sera plus difficile à faire que s’il y avait réussite. »