UNE MIDINALE À VOIR...
ET À LIRE...
Sur le rassemblement de la police
« Il ne s’agissait pas d’un hommage mais d’un appel de syndicats de police sur des mots d’ordre sécuritaires. »
« Cette manifestation s’apparente à un coup de force politique. Une manière de faire pression sur la justice et l’assemblée nationale pour renchérir sur le sécuritaire. »
« Dans un contexte assez grave de contagion de la société par les idées d’extrême droite, il faut garder des digues et ça commence par ne pas aller manifester avec Darmanin, Bardela ou Zemmour. »
« Ce qui est grave dans cette affaire, c’est surtout d’un point de vue de la reconstruction d’une gauche qui soit solide sur ses valeurs sociales et de l’écologie mais aussi ses valeurs sociétales - et notamment des questions de libertés publiques et de l’égalité réelle. »
« Depuis un an, il y a un étouffement des libertés publiques. »
Sur la gauche face au rassemblement des policiers
« Une gauche qui est sûre d’elle, c’est une gauche qui tient bon sur ses valeurs des libertés publiques et de l’égalité réelle. »
« Il ne faut pas lâcher un seul centimètre de terrain à l’extrême droite. »
« Cette mobilisation, c’est le signe d’une contagion de plus en plus manifeste des idées de l’extrême droite dans la société - y compris dans une dite gauche. »
« Une gauche qui gagne, c’est une gauche qui parle aux quartiers populaires qui sont marqués par les violences policières, notamment envers les personnes racisées. »
« Il est très dangereux à gauche d’être dans la surenchère sécuritaire là où il faudrait parler lutte contre le chômage et d’un autre service public de la police. »
« On a besoin de moyens supplémentaires pour le service public de la police mais pas selon les termes sécuritaires qui sont utilisés par les organisations de policiers qui ont appelé à cette manifestation. »
« La gauche cède à une certaine opinion et se plante. »
« Les idées de la gauche et de l’écologie sont majoritaires. »
Sur les désaccords à gauche et l’appel à l’unité
« L’unité de la gauche se fera sur des valeurs donc il y a besoin de débats. »
« L’unité pour l’unité n’a pas de sens, il faut partir d’un projet et pas d’une personne. »
« Une gauche qui gagne, c’est une gauche radicale au sens de la remise en cause des racines du système. »
Sur Plus Jamais Ça
« On peut créer des centaines de milliers d’emplois avec la transition écologique et sociale et on pourrait même atteindre le plein emploi en s’appuyant sur les besoins sociaux et écologiques. »
« On peut avoir un arc de force relativement large sur des bases radicales. »
« On a occupé Berçy il y a deux semaines pour sauver l’usine de La Chapelle Darblay : c’est une lutte concrète et on arrive à faire bouger le gouvernement. »
« Il faut une grande mobilisation à la rentrée, en positif, face à l’extrême droite. »
« On ne s’occupe pas de recomposition électorale. »
« On a un arc de force large avec des revendications radicales et on va interpeller au mois de juin, publiquement, l’ensemble des forces de gauche et de l’écologie. »
« Il y a beaucoup de mouvements avec de la créativité et qui montrent une volonté de convergence. Il y a des alliances très intéressantes qui se créent dans le mouvement social. »
Sur le débat public
« Il y a des médias dominants qui ne sont pas des plus sympathiques avec la gauche et les écologistes donc il faut compter sur les médias alternatifs qui se développent de plus en plus. »
« On ne peut plus en rester au conflit classique capital/travail, c’est aussi l’écologie et les questions de libertés publiques et d’égalité réelle. Il faut que la gauche l’assume dans le débat. »