UNE MIDINALE À VOIR...
ET À LIRE...
Sur les frontières qui tuent
« On a à peu près 50.000 morts en Méditerranée depuis la fin des années 90. »
« On est dans une sur-militarisation des frontières. »
« Une grande partie de la migration afghane est allée se réfugier au Pakistan et en Iran. Donc, ils ont souvent travaillé au Pakistan, parlent une langue commune, sont anglophones et connaissent les réseaux de travail pakistanais. Pour eux, le Royaume-Uni est un endroit relativement connu où l’on peut travailler comme demandeur d’asile – ce qui est très difficile en France. »
Sur les conditions d’accueil en France
« Quand on a éradiqué la jungle de Calais, on a proposé à certains de demander l’asile en France. Souvent, on ne leur pose même pas la question. On dit "Dublin ! Vous n’êtes pas arrivés en Europe par la France !" »
« Ils ne veulent pas retourner en Italie, en Grèce ou à Chypre où il y a une grande pauvreté, aucune perspective d’emploi ni de trouver un statut de réfugié. »
« La France est le plus vieux pays d’immigration en Europe. Ça a commencé à la deuxième partie du 19ème siècle puisqu’on avait besoin de mains d’œuvre dans un contexte de déclin démographique. Les étrangers ont toujours été très mal acceptés. Prenez les Espagnols, qui ont traversé les Pyrénées à pied, dans la neige, qui ont dû camper du côté de Rivesaltes. Et c’était le Front populaire ! Il ne faut pas oublier non plus les réfugiés politiques allemands, italiens, etc. »
« Les Vietnamiens et les Chiliens ont été des épisodes de grâce. Il y avait un contexte favorable. »
« Relisons Zola et Germinal ! Il faut voir comment les Belges étaient considérés par les travailleurs syndiqués. »
« Aujourd’hui, il y a une sorte d’accélération de ce rejet, à la faveur du développement des idées d’extrême droite qui se sont étendues dans toute l’Europe. »
Sur le mythe de la France terre d’asile
« On pourrait faire du cas par cas, mais dans l’ensemble, la France ne s’accepte pas comme terre d’immigration. Il y a un malentendu. »
« La plupart des Français ne considèrent pas qu’ils sont dans un pays d’immigration. »
Sur la réponse sécuritaire
« Frontex a eu de multiples condamnations pour ne pas être allé au secours, en mer, d’un certain nombre de gens qui sont morts. »
« On a l’impression que Frontex est l’ange-gardien de l’Europe, ce qui est loin d’être le cas. »
« La réponse politique est de dire : "C’est la faute des passeurs". Les passeurs, c’est le résultat de frontières impossibles à traverser. »
« Nous, avec nos passeports européens, on peut aller dans 185 pays sans visa. Alors que les Érythréens, le Soudanais, etc., ne peuvent aller que chez les pays voisins qui sont pauvres, en conflit, comme le leur. Il leur faut des visas pour venir en Europe où ils sont considérés comme un "risque migratoire". »
« Il faut donner plus de voies légales à plus de gens et il y aura moins de passeurs. Il faut donner un horizon au deux tiers de la population mondiale qui ne peut pas circuler librement. »
Sur la politique migratoire européenne
« Alors que c’est l’UE qui s’occupent des frontières extérieures, les États essaient de faire croire à leurs populations qu’ils sont souverains. Il y a une mise en scène de la frontière. »
Sur la parole du gouvernement sur la question migratoire
« Il y a plusieurs sons de cloche au gouvernement : il y a ceux qui disent qu’il faut renégocier avec l’Angleterre et il y a ceux qui disent qu’il faut tout miser sur Frontex. Il y a une cacophonie interne au gouvernement. »
« La philosophie de la mairie de Calais, c’est “plus on les accueille mal, moins ils viendront”. Mais cela ne marche pas parce que Calais est en face de Douvres et Calais sera toujours en face de Douvres quoique l’on fasse. »
« L’idée que l’on peut être très peu attractif en leur supprimant l’eau, la possibilité de se nourrir et de vivre sur place ne marchera jamais. Le campement de Calais s’est reconstitué de multiples fois à cause de son emplacement stratégique en face de Douvres. »
« La stratégie de dissuasion ne marche pas puisque les passeurs continuent à œuvrer et les gens continuent à camper dans les conditions de plus en plus précaires qui leur sont offertes. »
Sur la criminalisation de la solidarité
« J’ai été six ans à la Commission nationale de déontologie de la sécurité (l’ancêtre du Défenseur des Droits) et le gros de nos affaires, c’était les bavures policières. Il y en avait des quantités à Calais : des profs de lycée qui se retrouvent en garde-à-vue parce qu’ils leur ont servi des soupes, on retirait aux gens leurs couvertures la nuit en plein mois de décembre, il y avait des mineurs. Ce qu’on a fait à Calais est innommable depuis des années. »
« Cela fait longtemps que les associations d’aide aux migrants sont inquiétées : No Border, Utopia56, Tous Migrants, Cédric Herrou, ceux de la frontière à Briançon. Ce sont des Justes ces gens-là. »
« Certaines personnes ont été condamnées à des mois de prison ferme pour avoir accueilli des gens qui, à pied, avaient traversé les Alpes depuis l’Italie pour arriver en France. »
Sur le politique et la question migratoire
« On cherche toujours un bouc-émissaire, un autre. »
« Dans un contexte de dilution du sentiment d’appartenance commune à cause du monde incertain dans lequel on vit avec la mondialisation et le changement climatique, pour essayer de faire cause commune, on s’invente un ennemi : le migrant. Parce qu’il est le plus faible et qu’il ne vote pas. »
« En France, on a trente ans de débats pour finir par systématiquement refuser aux étrangers le droit de vote aux élections locales. »
« La gauche est présente sur la question migratoire dans le contexte associatif. Je suis impressionnée par des gens qui se battent au quotidien auprès des migrants. »

on s’invente un ennemi : le migrant. Parce qu’il est le plus faible et qu’il ne vote pas
Et c’est avec ce genre de raisonnement dignes de Oui-Oui qu’ensuite la gauche sombre à 20%....
Il y a un très grand nombre de raisons pour lesquelles la majorité des français (et 76% des électeurs de la FI) ne veulent pas des migrants. Réduire ça à "s’inventer un ennemi" relève vraiment de la sottise. Grandissez un peu, acceptez de regarder la réalité en face.
Pour donner les 3 principales raisons pour lesquelles moi-même je ne veux pas des migrants :
# les migrants sont majoritairement d’extrême droite.
# leurs enfants se comportent en vrai skin heads qui organisent des ratonnades anti blancs.
# Le flux devient collosal. D’après Mélenchon lui même, dans 10 ans la majorité des français seront d’origine extra Européenne.
Que vous le vouliez ou non, l’immense majorité des gens ici comme ailleurs sont attachés à leur nation et à son identité culturelle et ethnique. Braillez autant que vous voulez, ça ne changera pas. Cessez d’imaginer qu’avec une propagande médiatique différente, les gens seraient heureux d’accueillir des dizaines de millions d’africains en France et de voir la population française autochtone devenir minoritaire. Il faut vraiment être totalement détaché du réel pour croire une idiotie pareille. Qui imaginent les indiens d’Amérique heureux de voir des millions d’Européens venir les remplacer ?
Répondre