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VERBATIM

Sur Mai-68
« C’est un moment de rupture, la plus grande grève générale de France. »
« Mai-68 est infiniment plus massif que 36. »
« Il y a de nouveaux mouvement qui émergent dans la foulée de 68 comme le féminisme ou l’écologie. »
« La contestation du capitalisme et du libéralisme économique est extrêmement présente en 68. »
« 68 est un moment d’immense fraternité. »

Sur les formes de la mobilisation
« Ce qu’on doit à 68 est terriblement vivant. »
« J’ai l’impression que le moment qu’on est en train de vivre, où se cristallisent des contestations très fortes, nous dit qu’on va écrire la suite et non pas s’enfermer dans le rétroviseur. »
« Reprendre du pouvoir sur nos vies est une question majeure aujourd’hui. »

Sur le printemps 2018
« J’ai l’impression qu’il y a dans ce pays une colère depuis pas mal de temps. »
« Cette colère qui a longtemps été étouffée et peut se transformer en une vague de révoltes fécondes. »
« Ce qui est important c’est qu’on ait partout des foyers de rebellions. »
« Il nous faut retrouver l’espoir. »
« Notre responsabilité collective est de contester mais aussi trouver quels peuvent être les biais pour avoir des propositions qui tracent un autre chemin. »

Sur l’unité de la gauche
« On va pouvoir progressivement reprendre la main. »
« Je suis pour agréger, pour fédérer pour avoir la force la plus large. »
« On a besoin de cohérence politique donc sur les élections européennes la question est de savoir sur quelle orientation on va pouvoir se rassembler. »
« Je suis prête à me rassembler dès lors qu’on est cohérent sur la stratégie qui nous permettra de faire grandir un projet de transformation véritable. »

Sur les femmes en politique
« C’est compliqué dans un monde qui a été façonné par et pour les hommes. »
« J’ai constaté que le ras-le-bol était de très haut niveau. »
« Notre sentiment est qu’on a besoin de faire cause commune. »
« La vie politique sera régénérée si elle pose des questions du rapport au temps, des formes traditionnelles viriles pour faire de la politique. »
« Dans les médias, dans le monde syndicale les hommes sont aux postes clés. »

Sur la semaine média d’Emmanuel Macron
« Emmanuel Macron a visiblement l’intention de faire une grande opération de communication. »
« Il mène une politique favorable aux plus riches. »
« Emmanuel Macron ferait bien de s’inquiéter parce que la réponse qui est donnée à Nanterre ou NDDL est répressive, autoritaire, violente et en Mai-68 ce qui a déclenché cette solidarité c’est précisément cette répression qui s’est abattue sur les étudiants. »
« Il y a bon espoir de voir une mobilisation de masse arriver dans les semaines qui viennent. »

Sur le discours d’Emmanuel Macron du rapport de l’Eglise à l’Etat
« Ça m’a énormément choquée parce qu’il s’assoit sur la loi de 1905. »
« Non seulement il voulait organiser l’Islam de France - ce qui n’est pas son rôle - mais maintenant il estime que les relations entre l’Etat et l’Eglise s’est abimé. »
« Au moment ou on affronte les débats sur la bioéthique, il n’est pas à sa place en tenant ces propos. »
« Emmanuel Macron a posé un acte de défiance à l’égard de la loi des 1905. »

Sur la loi asile et immigration
« Si nous étions totalement à la hauteur nous serions aux manettes et nous mènerions une autre politique, donc on se bat. »
« On essaie d’être aux côtés de ceux qui luttent auprès des réfugiés et des migrants. »
« Ce qui me frappe c’est la violence du gouvernement : une logique comptable et technocratique très loin de l’humanisme qui a fait la grandeur de la France. »