VERBATIM
Sur les gilets jaunes
« C’est le nom d’une grande colère qui était sourde et invisible jusque-là et qui est remontée à la surface. »
« Ces gilets jaunes nous disent à quel point il y a un décalage entre un si petit monde si arrogant, dogmatique, qui applique depuis des décennies la même politique, et le grand nombre, qui décroche complètement vis-à-vis de ce cadre institutionnel. »
« Il y a le sentiment d’être méprisés, incompris et de sans cesse devoir tirer la langue pendant que là-haut, ça se passe bien et même de mieux en mieux. »
Sur la mobilisation à Paris
« On est dans un mouvement qui frise un cadre insurrectionnel, c’est une révolte d’ampleur. »
« Pour basculer dans la révolution, il faudrait beaucoup plus de monde. »
Sur la responsabilité à gauche
« Notre responsabilité, c’est d’offrir des solutions politiques et une cohérence de solutions politiques. »
« On ressent le rejet des politiques, de la politique. Il y a une grande déception. »
« Comme on est devant une crise politique, l’issue sera de nature politique. »
« C’est la colère qui domine la révolte mais il va bien falloir choisir un chemin si on met Macron dehors. »
« Notre responsabilité, c’est la clarté dans les cohérences de projets qui s’opposent. »
Sur le risque que le mouvement des gilets jaunes bénéficie à l’extrême droite
« Ce qu’ils ont pour eux, c’est d’avoir une vague internationale qui leur est plutôt favorable. »
« À travers les gilets jaunes, ça peut être l’occasion de vérifier une cohérence politique alternative qui est opposée en tout point à ce projet d’extrême droite. »
« Au démarrage du mouvement, je trouve que ça partait sur des termes qui nous étaient extrêmement défavorables et là, ce qu’on voit poindre, c’est des slogans très forts qui sont plutôt de notre côté : l’abolition des privilèges, l’injustice fiscale. »
Sur l’issue de la crise
« Le gouvernement ne comprend pas ce qu’il se passe. »
« Le minimum, aujourd’hui, c’est de dire qu’on enlève cette taxe et qu’on donne un coup de pouce au SMIC. »
« J’ai l’optimisme de la volonté : il y a des potentialités nouvelles qui s’ouvrent et une accélération de l’histoire. »
« Mon obsession c’est qu’on ait une issue émancipatrice, de progrès humains, démocratiques, écologiques et sociales dans cette séquence historique. »
Sur la France insoumise et les européennes
« Je ne sais pas quel est exactement le chemin que va emprunter la France insoumise pour les élections européennes. »
« On a besoin d’améliorer le fonctionnement de la France insoumise. »
« On est dans un moment charnière pour la France insoumise et il y a besoin d’un sursaut. J’espère qu’il va arriver. »
« Je suis toujours du côté du rassemblement plutôt que de la division mais je ne crois pas que le problème majeur que nous rencontrions aujourd’hui soit celui de la dispersion. »
« Aujourd’hui, on est dans une phase de reconstruction (…). Et il faut la faire sur des bases rassembleuses dans le pays. »
Sur l’initiative politique avec Elsa Faucillon
« On s’organise nous-mêmes avec des gens qui ont envie d’agir politiquement et d’infléchir, du point de vue de l’orientation, ce qui se produit. »
« On travaille avec Elsa Faucillon pour peser dans le débat pour agir sur le plan des idées et aussi très concrètement par des initiatives. »
« Il y a eu des moments, notamment avec le Manifeste pour l’accueil des migrants, où j’ai pu vivre des moments difficiles. »
« Je pense que la France insoumise est un mouvement politique dans lequel vous avez de très nombreux militants qui peuvent se retrouver dans des choses que je porte ou qu’Elsa Faucillon porte. »
« L’état d’esprit, ça n’est pas de faire un microparti de plus, mais au contraire de porter des contributions dans la refondation politique qui s’annonce. »
« Je ne sais pas quel est exactement le chemin que va emprunter la France insoumise pour les élections européennes. »
Eh bé. Elle ne doit pas souvent aller sur le site de la Fi. Les choses sont claires et les Insoumis sont en train de voter sur le texte programmatique de la Fi pour l’élection européenne.
C’est un peu n’importe quoi, Clémentine.
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