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UNE MIDINALE À VOIR...

ET À LIRE...

 Sur la liberté de la presse 
« Le milieu journalistique se mobilise pour défendre la liberté de la presse et c’est bien normal. Je note d’ailleurs qu’il n’y a pas que la question des attentats terroristes, il y a aussi celle d’un gouvernement qui dit que maintenant les journalistes devront être accrédités pour couvrir les manifestations.
« On est dans un pays ou la situation du travail journalistique et du métier de journaliste recule. »
« Toutes les initiatives qui vont dans ce sens sont bonnes. »

 Sur Charlie, l’islam et la laïcité 
« Je ne vois pas de haine dans le discours de Mélenchon, je vois plutôt une volonté d’apaiser. »
« Sur la laïcité, il y a toujours eu deux gauches. Dès 1905, les gens n’étaient déjà pas d’accord. »
« Il y a une volonté d’une partie des responsables politiques de faire disparaître de l’espace public les femmes voilées. Il y a une forme de détestation de ce que peut représenter l’Islam. »
« La question de la laïcité est devenue une question sociale. Ça n’est pas une question théorique, c’est une question qui s’attaque directement aux conditions de vie des gens qui ne peuvent plus défendre leurs opinions. »
« On ne peut pas discuter avec des gens dont l’existence politique ne tient qu’avec la détestation d’une partie de la population. »

 Sur la loi sur le séparatisme  
« Notre identité est politique en France. L’Islam est la deuxième religion de France. Ça mérite quand même qu’on se dise qu’on ne va pas cracher sur la figure de la deuxième religion de France. »
« Le gouvernement organise une loi sur le séparatisme en faisant une loi sur la différenciation des territoires. »
« Si c’est l’Islam et les sectes qui sont dans le viseur pourquoi le gouvernement est en train de dissoudre la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives ? C’est pas les sectes leur problème, c’est l’islam. »
« Il faut faire un bilan sur ce qui a été fait sur le séparatisme. Soit ils sont incapables de faire l’état des lieux, soit ils ne veulent pas le faire. »

 Sur Bridgestone 
« L’Etat peut protéger les salariés et les familles. »
« Il faut réfléchir dans cette période à la dose d’espoir que l’on peut donner, nous à gauche, aux gens. »
« On a donné des millions à Bridgestone et dans le même temps on organisait les délocalisations. »
« Il y a une brutalité économique qui va s’abattre sur les gens. »
« Il nous faut parler des 32h, de la semaine de 4 jours, de l’Etat en dernier ressort. Il faut faire fermer ces idées là. »
« Les gens en France méritent de travailler moins. »
« Un ouvrier de Bridgestone à 32h sera toujours plus utile que le ministre de l’économie. »
« Quand on dit qu’il faut faire une planification écologique et une relance écologique c’est précisément pour créer des filières nouvelles où il y a moins de problème : l’éolien, la géothermie… »

 Sur la stratégie politique de la FI 
« On a publié un texte d’orientation voté par 15000 votants et dans lequel on parle de fond. »
« Bayou est déjà candidat aux régionales. Nous on a un programme. »
« Je suis pour que le meilleur projet soit récompensé par la tête de liste. »
« À la FI, on a joué collectif. Pour les municipales, on a accepté de se mettre derrière d’autres candidats. S’il faut le refaire, pourquoi pas. Le but, ça reste quand même, c’est d’exercer des responsabilités et de gagner. »
« Il y a une guerre interne en ce moment à EELV et je n’ai pas envie d’être le faire valoir de ça. »
« Pour la présidentielle, on travaille le projet en partant du fait qu’on a déjà un acquis. On a un programme qui va être enrichi. »
« J’aimerais que le candidat à la présidentielle soit Jean-Luc Mélenchon. Et qu’il soit si possible, le candidat d’un rassemblement. »

 Sur le malaise LREM 
« J’ai l’impression que c’est un peu comme le PS sous Hollande : ils sont en train de se désagréger. »
« Les gens sont là pour saisir des opportunités, comme Aurore Bergé par exemple. »
« LREM est une organisation qui est profondément verrouillée. »
« Le fait politique, c’est qu’il y a une dégradation, une explosion, une décomposition politique au sein du macronisme. »