VERBATIM
Sur le climat dans les écoles
« L’école primaire souffre d’un sous investissement chronique. »
« Les écoles sont à flux tendus, on manque d’adultes dans les écoles. »
« Les élèves ont changé : avoir 25 élèves aujourd’hui dans une classe ça n’est pas la même chose qu’il y a trente ans. »
« On souffre de manque de formation pour les enseignants et d’un manque de bienveillance de notre institution. »
Sur la mobilisation du 12 novembre
« La mobilisation prend parce que c’est une grève spécialement sur l’éducation. »
« Les enseignants sont en souffrance, il y a un malaise dans cette profession. »
« Il y a beaucoup d’exaspération qui se traduit parfois par du découragement. »
« Tous les enseignants disent que les conditions de travail se sont dégradées ces dernières années. »
« Quand les enseignants souffrent, tout le monde souffre et le climat scolaire est délétère dans les écoles. »
Sur l’augmentation du nombre d’élèves d’ici à 2021
« Comme les enseignants sont moins formés et que le concours n’est plus attractif, il y a de plus en plus de contractuels, d’enseignants moins formés, et avec les chiffres du nombre d’élèves qui augmentent, ça risque de faire des situations explosives et une éducation revue à la baisse. »
Sur la revalorisation du métier d’enseignant
« Il faudrait revaloriser le salaire des enseignants. »
« Les responsabilités qui nous sont confiées sont de plus en plus importantes et le salaire ne suit pas. »
« Il faut aussi que les enseignants soient revalorisés dans ce qu’on dit d’eux. »
Sur Jean-Michel Blanquer
« Jean-Michel Blanquer est un ministre complexe : il communique toujours à l’opinion publique. Jamais aux fédérations de parents d’élèves ni aux enseignants et aux organisations syndicales. »
« Il présente son discours comme imparable et scientifique alors qu’en réalité sa politique éducative est très idéologique. »
« Jean-Michel Blanquer n’est pas dans le dialogue. »
Sur l’unité syndicale
« Je trouve dommage qu’il y ait cet appel avec deux plateformes différentes alors qu’on aurait pu se mettre d’accord. »
« On est en période d’élections professionnelles et c’est surement la raison principale [de ce désaccord]. »
« Je souhaite qu’il y ait un mouvement d’ampleur avec une prise de conscience générale. »
« Je crois beaucoup à la grève, on ne peut pas y échapper si l’on veut créer un rapport de force. »
« Il faut sauver l’école publique maintenant si on ne veut pas avoir une école à deux vitesses et creuser encore plus les inégalités sociales et scolaires. »
Sur le harcèlement scolaire
« Ca a toujours existé et aujourd’hui on le prend davantage en compte. »
« On sait très bien, nous les enseignants, que le harcèlement scolaire est très fort entre 9 et 12 ans, ça veut dire au CM1 et au CM2. »
« Au collège, ils ont des moyens humains. En primaire, on est complètement à faux tendu. »
« On manque de formation, de temps et de moyens humains pour avoir des regards croisés sur ce genre de situation. »
Non, c’est en 2022 qu’il faudra sauver l’Éducation Nationale.
Si Mélenchon n’atteint pas le second tour, un Bolsonaro l’emportera face à Marine Le Pen et privatisera l’EN.
Sans la fraude électorale au premier tour, et sans l’utilisation de la Justice Politique, aujourd’hui, Fillon serait président et il aurait déjà entièrement "dé-étatisé" la sécurité sociale et l’EN.
Réveillez-vous les gauchistes : sans Mélenchon, ce scénario deviendra réel. Alors mettez vos rancœurs, vos élans libertaires et vos BA de cathos de côté : rentrez dans le rang, rejoignez la FI, soutenez Mélenchon.
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