UNE MIDINALE À VOIR...
ET À LIRE...
Sur la crise migratoire aux frontières de l’Europe
« Ces images sont insupportables. On voit des milliers de femmes et d’hommes, beaucoup d’enfants, aux frontières de l’Union européenne qui sont dans des situations catastrophiques, dans le froid, dès fois sans nourriture. On ne peut supporter ces images. Encore plus quand on se veut une terre d’accueil défendant les droits de l’homme. »
« Il faut mener une politique d’accueil à l’échelle européenne pour leur permettre de vivre dignement. »
« Il faut leur donner des cours de français si ce n’est pas leur langue maternelle, leur permettre de trouver une formation, un emploi, pour qu’ils puissent participer à l’effort collectif, à la nation. D’ailleurs, ils y participent déjà mais, on le voit, ils acceptent beaucoup de boulots que les Français n’acceptent pas, ils sont surexploités et vivent dans des situations indignes. »
« On ferme les yeux et on laisse se détériorer des situations. La France n’est pas du tout à la hauteur. »
Sur le malaise à gauche concernant l’immigration
« On l’a vu avec l’intervention de Jean-Luc Mélenchon, qui a fait de la langue de bois, qui n’a pas répondu aux questions du journaliste pour savoir s’il fallait accueillir les migrants en France. Quand on est de gauche, on est avant tout humaniste et, dans ce cas-là, la question ne se pose pas. Bien sûr qu’il faut les accueillir dignement. »
Sur Fabien Roussel déclarant qu’il faut expulser les étrangers déboutés du droit d’asile
« Il y est revenu. Il faut regarder au cas par cas. »
« La réalité est radicalement différente, aujourd’hui on est face à une urgence humanitaire. »
Sur le nucléaire
« Il faut parler de la production d’énergie et du réchauffement climatique sans dogmatisme. Si on veut que la planète continue d’être habitable, il faut réduire notre empreinte carbone. On a deux options : 1/ sortir du nucléaire, investir dans le tout-renouvelable et accepter qu’il y ait des coupures d’énergies lorsqu’il n’y a pas assez de soleil, pas de vent. Ça veut dire que, de temps en temps, l’hôpital public est en sous-régime parce que l’électricité ne fonctionne pas. 2/ investir dans une énergie potable, qui puisse être produite à longueur de temps et qui soit décarbonée. Ça veut dire investir dans le nucléaire. Nous faisons le choix de cette deuxième option parce que nous pensons qu’il va falloir augmenter la production énergétique. »
« Nous avons conscience des dangers du nucléaire. La France a les instituts les plus forts au monde. Renforçons-les encore ! Et investissons aussi dans la recherche pour permettre de tendre vers le zéro déchet. »
« Il faut aussi investir massivement dans l’hydraulique. »
Sur la sobriété et la décroissance
« Parler de sobriété alors qu’aujourd’hui on a des milliers de foyers qui ne se chauffent pas parce qu’ils n’ont pas les moyens de se chauffer, je trouve que c’est indécent. »
« Il faut regarder comment on améliore les rendements : la rénovation thermiques des bâtiments. Mais la décroissance ? Au contraire, on a besoin de construire des hôpitaux publics, des écoles, des chemins de fer. On a besoin de grands travaux écologiques qui demandent davantage de production. »
« La sobriété se ferait au détriment des pauvres. »
Sur la proposition du PCF et la candidature de Fabien Roussel
« Tout d’abord, ce qui m’attire, c’est la place qu’il laisse à la jeunesse. Il veut en faire une des priorités de sa campagne et, contrairement aux autres forces politiques, il n’impose pas son programme à la jeunesse, il veut construire un pacte avec les jeunes. Il met des revendications sur la table avec l’idée de les travailler, de pouvoir les retirer, en ajouter d’autres, dans des débats que nous organisons partout en France. »
Sur l’incarnation du populaire par Fabien Roussel
« Fabien Roussel vient du peuple : c’est un gars de Saint-Amand-Les-Eaux dans le Nord. »
« La figure de Fabien Roussel renouvelle le personnel politique : on le voit, ça campagne détonne. »
« Fabien Roussel n’a pas de sujet tabou, il peut discuter des aspirations des Français, de ce qui touche leur quotidien. Par exemple, la sécurité n’est pas qu’une question de droite : on la prend à bras-le-corps parce que lorsque l’on se balade dans nos villes, que ce soit dans les banlieues de Seine-Saint-Denis ou dans les villes et les villages partout en France, on nous interpelle là-dessus. »
« Aujourd’hui, il y a un sentiment d’insécurité et il faut y répondre. »
« Il faut construire une police de proximité capable de répondre aux besoins de la population, c’est-à-dire avoir un rôle de prévention et surtout de gardien de la paix et pas juste de répression. »
Sur les sondages qui créditent Fabien Roussel de 1 à 2,5% des intentions de vote
« Les sondages à 6 mois des élections présidentielles - on l’a vu par le passé - ont tendance à être des prophéties qui ne se réalisent pas. »
« On verra à partir de janvier parce qu’il y a beaucoup de Françaises et de Français qui sont éloignés de la politique et ne savent pas aujourd’hui pour qui voter. Fabien Roussel peut incarner cet espoir pour le peuple de gauche qui n’a plus confiance dans la politique parce que la gauche a trahi et qu’on ne parle plus de leurs besoins, de leurs aspirations ou de leur réalité. »
« Quand la candidature de Fabien Roussel sera connue du grand public - et cela arrivera vers janvier ou février -, je suis persuadé que chez beaucoup, cela redonnera envie et espoir dans la politique. »
Sur la main tendue à Arnaud Montebourg et aux autres candidats de gauche
« Avec Arnaud Montebourg, notamment sur l’énergie ou la réindustrialisation, nous avons beaucoup de points communs. Mais nous avons aussi des divergences : on l’a vu il y a une semaine sur la question des obligations de quitter le territoire français (OQTF) sur laquelle le Parti communiste était en profonde opposition. »
« La gauche n’est pas divisée, elle est diverse : il faut respecter cette diversité. Chaque candidat peut porter des propositions innovantes et inédites. »
« Respecter la diversité de la gauche lui permettra de revenir en force en France. »
« Nous sommes favorables à ce qu’il y ait un pacte pour les élections législatives pour pouvoir élire un maximum d’élus de la nation progressistes et écologistes. »
« Il faut que dès maintenant les partis politiques à l’échelle nationale se rencontrent pour pouvoir discuter de chacune des circonscriptions. »
Et qu’est-ce qu’il va se passer d’ici le 10 avril 2022 pour que la campagne décolle ?
« Malheureusement, notre système politique est structuré autour d’une élection-mère : l’élection présidentielle - que nous dénonçons d’ailleurs car c’est un déni de démocratie à plus d’un titre. »
« L’élection présidentielle peut être un moment où l’on redonne de l’espoir dans la politique à celles et ceux qui n’y croient plus. »
« On le voit depuis 2-3 mois, il y a une réelle dynamique sur le territoire. »
« Il faut aller faire du porte-à-porte pour retrouver le sens de ce qui faisait le peuple de gauche. »
« La candidature de Fabien Roussel permet de redonner de l’espoir : nous sommes présents sur la plupart des marchés de France et nous faisons du porte-à-porte. »
« La question, c’est “quel rapport de forces nous arriverons à construire dans ces élections pour que tout au long du quinquennat suivant, nous puissions peser dans la vie politique ?” et ce, peu importe que le président de la République soit de gauche ou de droite. »