UNE MIDINALE À VOIR...
À ÉCOUTER...
>> sur Spotify
...ET A LIRE
Sur les conditions de travail à Transdev
« Transdev nous a vendu au rabais, nos conditions de travail et nos acquis avec - comme nos chèques vacances, nos congés annuels qui passent de 33 à 26 ou nos aménagements du temps de travail. »
« La direction met en place des services avec des amplitudes de travail qui dépassent parfois les 11h - certains jusqu’à 17h. C’est énorme humainement. Un humain ne peut pas tenir 17h dans un bus pour transporter des usagers. »
« On demande que nos acquis ne soient pas écrasés. On nous demande d’effacer ce pour quoi nos anciens se sont battus. »
« On est prêts à négocier et à parler avec la direction mais le problème c’est qu’elle nous dit : c’est comme ça ou c’est rien. »
« On réclame des conditions de travail correctes pour transporter nos usagers. »
« On s’excuse auprès de nos usagers, on n’a rien contre eux et on ne les prend pas en otage. »
« Nos pauses ne sont payées qu’à 50%. »
Sur la méthode de l’appel à la concurrence
« Notre problème, c’est qu’on avait des acquis et des conditions de travail avant cette mise en concurrence et on n’accepte pas que ça soit remis en cause. »
« Valérie Pécresse a mis un tel dégât dans notre société. On est beaucoup à être touchés par les appels à la concurrence : la RATP, la SNCF… »
« L’impact financier est autant pour nous, voire plus pour nous que pour eux parce qu’eux, ils continuent de s’enrichir. »
« On ne transporte pas du bétail, on ne transporte pas de la marchandise. On transporte des êtres humains qu’on veut transporter dans de bonnes conditions. »
Sur Valérie Pécresse
« Valérie Pécresse est occupée par d’autres choses que de venir nous voir. »
« On ne s’attend pas à être écoutés. Aujourd’hui, on a compris une chose : les patrons, c’est nous. »
« Tant qu’on n’aura pas été écoutés sur nos revendications, on ne reprendra pas le travail. »
« On ne lâchera rien et on reprendra le travail que quand on nous écoutera. »
Sur le rôle des syndicats et des politiques dans la grève
« Les syndicats sont là pour représenter les salariés. »
« On a un avocat qui nous soutient. »
« Tout ce que les salariés veulent faire remonter à la direction, on [les syndicats] est là pour transmettre leur parole. »
« C’est important pour les salariés que les politiques se mobilisent mais ce qu’on veut, c’est qu’eux viennent à nous - comme Mélenchon et Besancenot - bien que sans doute ça leur profite. Mais ça nous profite autant. »
« Pour nous aider, il faut diffuser notre mobilisation un maximum sur les réseaux sociaux. »
« On invite tout le monde à venir nous voir. »
« On a ouvert une cagnotte pour les salariés grévistes. »