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Sur la question du beau
« La question du beau en art a été éludée depuis la fin du XIXe siècle. »
« On a tous conscience que le beau est une question de goût personnel et d’appréciation selon la connaissance que l’on a et de à quoi on est confronté. »
Sur l’oeuvre de Christo et Jeanne-Claude
« Le principe simple de l’oeuvre de Christo et Jeanne-Claude, c’est le cachet qu’ils veulent dévoiler. Comme dans le baroque : on voit plus dans la pénombre que dans la pleine lumière. »
« Il y a le tissu qui bouge, le travail avec la lumière… C’est une oeuvre à voir in situ. »
« Dans les œuvres de Christo et Jeanne-Claude, le travail préparatoire est très important : le dessin, les photomontages… »
« Il faut expliquer et faire de la pédagogie. »
« Ce qui est intéressant avec le travail de Christo et Jeanne-Claude, c’est qu’il est dans l’espace public et gratuit : tout le monde peut aller s’y confronter. »
Sur l’art contemporain
« L’art contemporain est un mauvais terme en soir : c’est l’art que l’on fait aujourd’hui. »
« Il y a un débat qui existe depuis une trentaine d’années sur l’art contemporain, initié par Jean Clerc et repris dans la revue fasciste Crisis : contre la gauche caviar élitiste, il faut un art populaire. »
« Pour se sentir proche du peuple, les réactionnaires estiment que l’art contemporain est un art bourgeois. Alors que l’art conceptuel, c’est un art de proximité par essence. »
Sur le caractère monumental et populaire des oeuvres de Christo et Jeanne-Claude
« Le principe de l’art monumental, c’est qu’on le prend en pleine gueule : il y a donc un rapport à la sensation et au corps. »
« Le problème, c’est qu’il n’y a pas assez d’encouragements à voir l’oeuvre de Christo et Jeanne-Claude comme un art d’expérience. »
"Jouant la sensation contre la sensibilité, le gigantisme des œuvres présentées n’est pas un hasard, Il s’agit d’une reconfiguration de la perception, au cours de laquelle la sidération qui s’ensuit favorise la disparition de tout esprit critique comme l’instauration d’un nouveau mode de servitude par insensibilité mimétique. "
Annie Lebrun
https://www.lefigaro.fr/vox/culture/2018/06/30/31006-20180630ARTFIG00066-annie-le-brun-l-art-contemporain-c-est-l-enlaidissement-du-monde.php
...le reste n’est qu’emballage.
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