VERBATIM
Sur la perquisition de mardi 16 octobre
« On est abasourdis et révoltés. »
« C’est une opération politique qui vise à nous intimider. »
« C’est une opération disproportionnée : plus de 100 policiers mobilisés, 11 points de perquisitions. »
« On n’est pas des terroristes, on est des militants sincères qui défendent leurs idées. »
« Au siège de la France insoumise, il y a quatre personnes qui ont fait constater des blessures avec des certificats médicaux. »
« On va déposer une plainte auprès du procureur de la République et de l’IGPN pour violences des policiers sur le lieu de la perquisition. »
Sur les comptes de campagne de la France insoumise
« S’il y a eu des difficultés, il faut que l’ensemble des comptes de campagnes soit réexaminés. »
« On va publier l’ensemble des documents des comptes de campagne pour que les citoyens puissent se faire une idée par eux-mêmes. »
« On n’a rien à se reprocher. »
Sur les zones d’ombre de la perquisition
« Il y a une justice à deux vitesses : à ma connaissance, M. Castaner n’a pas été perquisitionné à son domicile à 7h du matin. »
« Quand on va perquisitionner chez M. Benalla, on y va la veille, il y a un petit truc qui nous dit qu’on ne peut pas rentrer et on revient le lendemain et il a eu le temps de vider les coffre-fort. »
« La perquisition qui a eu lieu dans ces locaux est entachée d’un certain nombre de vices de procédure. »
« On a le droit d’assister à une opération de perquisition et moi, en tant que responsable administratif, je n’ai pas pu assister à l’ensemble des opérations de perquisition. »
« Dans une perquisition, à la fin, s’il y a des documents avec lesquels la police repart, ça doit être consigné dans un procès-verbal. Ca vise à garantir qu’ils ne puissent pas rajouter des éléments ou prendre des éléments qui n’ont rien à voir avec l’affaire. Et aujourd’hui, je n’en sais rien. »
« C’est une procédure qui n’est pas raisonnable ni régulière. »
« La violence, c’est d’abord celle de la procédure. »
« Il y a une opération médiatique qui vise à nous discréditer en nous rapprochant du Front national, ce n’est pas nouveau. »
Sur le remaniement
« Emmanuel Macron joue cartes sur table : pour les prochaines élections européennes, il veut construire le clivage entre d’un côté les progressistes dont il serait le leader – il faudrait voir en quoi sa politique est progressiste d’ailleurs – et tous les autres. »
« Le remaniement n’est pas en mesure de répondre à la crise de confiance à laquelle est confrontée le gouvernement. »
« Hier Macron a dit que le remaniement était un nouveau souffle, moi, j’ai plutôt l’impression de voir un gouvernement à bout de souffle. »
« Macron fait de la politique pour une minorité qui s’est beaucoup enrichie depuis qu’il est arrivé au pouvoir. »
« Il reste une seule solution : changer de président de la République. »
« Les élections européennes sont l’occasion d’envoyer un message national de rejet de la politique gouvernementale. »
« Si on bat très sèchement Macron aux élections européennes, on peut obtenir le fait que ce pouvoir s’en aille avant que le mandat arrive à son terme. »
Sur la démission de Pascal Pavageau
« M.Mailly a été sorti par des adhérents de Force ouvrière qui n’étaient pas d’accord avec l’orientation qu’il avait donné à cette organisation syndicale. »
« Ce qui se produit à Force ouvrière, ce sont des entreprises de déstabilisations. »
« On a besoin d’une intersyndicale, d’unité syndicale et d’un front syndical qui se mobilise de manière ferme et déterminée. »
Ah ben non les gars ! Vous avez choisi ! Il fallait pencher entre passer soit pour des "voleurs", soit pour des "terroristes" : BEN VOUS AUREZ LES DEUX !!!!
Si c’est pas beau le travail de la justice et de la presse...
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