VERBATIM
Sur le travail de la CGT vis-à-vis des travailleurs migrants
« Notre responsabilité, c’est de rassembler tous les salariés. »
« On est très présent auprès des travailleurs migrants. »
« Une dizaine de millier de travailleurs étrangers ont rejoint la CGT depuis 10 ans. »
« On fait face à une situation d’inégalité de droits, totalement anticonstitutionnelle d’ailleurs. »
« Un grand nombre de travailleurs immigrés sont en situation d’absence de droits parce que sans titre de séjour. »
Sur l’immigration et le dumping social
« Ce n’est pas l’immigration qui crée le dumping social mais l’absence de droits. »
« La traite des êtres humains, ce n’est pas uniquement en Libye, c’est aussi sur le territoire français – et c’est une situation créée par les politiques migratoires actuelles. »
« L’Etat de droit, c’est protéger l’ensemble des travailleurs sur le territoire. »
Sur la peur du travailleur étranger
« Dans toute période de crise économique et de tension, il y a des replis identitaires : certains agitent l’opposition entre travailleurs français et étrangers. »
« Les droits des travailleurs immigrés, ce sont les nôtres. Nos intérêts sont communs sur le marché du travail. »
« En tant que syndicat, nous revendiquons l’unité du salariat. »
« C’est en luttant ensemble pour l’égalité des droits qu’on peut aller vers une société meilleure et égalitaire. »
« C’est une vraie question : est-ce qu’on n’aide plus les travailleurs sans-papiers ou est-ce qu’on se bat ensemble dans les entreprises pour que nos droits soient égaux ? »
Sur le rapport des partis politiques avec les travailleurs étrangers
« Certains partis viennent soutenir les grèves de travailleurs sans-papiers. »
« Dans partis politiques sont présents mais on peut voir certaines ambiguïtés dans des discours qui sont tenus. »
« Nous revendiquons la régularisation des travailleurs sans-papiers. »
« La régularisation est un pansement pour préparer une politique défaillante en terme d’immigration. »
Sur les objectifs de la CGT par rapport aux travailleurs étrangers
« Se battre pour les travailleurs migrants, c’est se battre pour l’intérêt de tous les travailleurs de ce pays. »
« Toute la précarisation mise en œuvre par le gouvernement, c’est ça qui fait monter le sentiment de mal-être et le repli identitaire dans la population. »
« Il faut remobiliser la gauche pour combattre notre véritable ennemi : le système capitaliste. »
C’est marrant, mais j’ai du mal à suivre Mme Poulain sur l’ambiguïté des partis politiques... Elle fait référence à qui ? J’ai la désagréable intuition qu’elle évoque la France Insoumise en précisant que la régularisation des sans-papiers ne fait pas tout (puisque cette régularisation massive fait partie du programme)...
Je me trompe ?
Surement que je me trompe parce que quand je lis le livret thématique de la FI sur la question migratoire, j’ai pourtant l’impression que le programme "l’avenir en commun" ne se borne pas uniquement à ça ! Et mieux j’ai surtout l’impression que toutes les mesures vont à l’encontre de l’idée de "durcir" les conditions d’accueil des populations qui arrivent en France... Mais d’établir une véritable politique migratoire à travers le prisme d’une société citoyenne concernée par les droits humains.
Donner le droit de travailler aux gens lorsqu’ils n’ont pas encore obtenus leurs statuts pour certains, c’est au moins leur donner accès aux mêmes droits qu’aux autres travailleurs il me semble. De fait, une autre mesure que constitue la dépénalisation des séjours irréguliers réduit d’autant la possibilité de chantage et de pressions infâmes dont abusent certains patrons pour avoir de la main d’œuvre corvéable à merci !
Vouloir établir des relations internationales sur la base d’échanges commerciaux équitables avec les pays en grande difficulté m’indique une volonté de passer de migrations subies par des populations à des déplacements "souhaitées" par celles-ci... Tout comme l’ambition d’enrayer les changements climatiques et de coopérer avec les pays qui les subissent de plein fouet pour en atténuer les effets dévastateurs et dramatiques sur les populations qui dans le cas contraire n’auraient d’autre choix que d’opter pour la fuite, question de survie !
Je ne crois pas non plus que vouloir que la France porte auprès des Nations Unies avec détermination l’idée qu’il faille des instruments de solidarité internationales plus adaptés que le Haut Commissariat aux réfugiés pour faire face aux situations d’urgence associées aux migrations (avec la création d’un Office Mondial des Migrations) relève de l’envie d’élever des "murs" entre les populations du monde !
Bref, elle est ou l’ambiguïté ? Il y a un programme, formalisant les points essentiels de l’entente des sympathisants à ce sujet, que tous ceux qui sont à la France Insoumise connaissent et que tous ceux qui s’en réclament publiquement s’avèrent déterminés à défendre. Quelle est la nature exacte du problème svp ?
En https, voici l’adresse histoire d’être sûr de savoir de quoi on parle : avenirencommun.fr/le-livret-migrations/
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