Mathilde Panot : "Comme d’habitude, Emmanuel Macron est d’une grande hypocrisie."
Il y a les discours. Et les actes. Il y a surtout les contradictions. Petit tour d’actualité des contradictions élyséennes avec la députée de la France insoumise, Mathilde Panot.
Sur l’interview d’Emmanuel Macron
« Comme d’habitude, une grande hypocrisie. »
Sur la fermeture des centrales thermiques et à charbon
« C’est une bonne nouvelle mais dire que l’énergie nucléaire est une énergie propre me pose souci. »
« Un accident nucléaire est probable, possible aujourd’hui, et il faut le dire pour sortir de cette énergie qui nous rend dépendant de l’extraction de l’uranium. »
Sur Notre-Dame-des-Landes
« Les solutions alternatives n’ont pas assez été étudiées. »
« J’espère que Macron abandonnera ce projet. »
« Il faut jouer le rapport de force (avec Vinci). »
Sur la ZAD
« Il faut prendre le temps de réfléchir et de voir qui veut rester et qui veut partir. »
« Il faut réinventer ce que pourraient être ces zones rurales qui sont largement abandonnées. »
« Il ne faut pas y aller avec une évacuation violente. »
« Personne n’a envie d’avoir un nouveau Rémi Fraisse. »
Sur la politique écologique du gouvernement
« Il est sur la droite lignée de la liberté d’entreprendre et la liberté des multinationales, avant l’intérêt général et l’intérêt écologique. »
« C’est la peinture verte sur le capitalisme. »
« La finance est massivement responsable d’investir dans les énergies fossiles. »
Sur les réfugiés
« On se demande combien de personnes ils vont vouloir faire mourir dans la Méditerranée avant de prendre à bras le corps ce problème-là. »
« Personne ne prend en compte qu’on dit que d’ici 2100 on aurait 250 millions de réfugiés climatiques. »
Sur le délit de solidarité
« Le délit de solidarité avait été aboli mais dans les faits on se rend compte qu’il est encore en route. »
« On ne peut pas punir les gens pour solidarité. C’est un devoir d’humanité qu’ont les gens. »
Sur les députés En Marche
« Les gens qui ne sont pas dans la réalité c’est surtout parce qu’ils ne représentent pas les citoyens et les citoyennes en France. »
Une fraîche interview pleine de jeunesse et de bonne volonté.
Sic ...
(Par contre, on ne dis pas " Des hôpitals", mais "des hôpitaux")
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