UNE MIDINALE À VOIR...
ET À LIRE...
Sur la candidature de Fabien Roussel
« La candidature de Fabien Roussel a permis de porter une autre voix dans le débat politique. »
« Fabien Roussel a réussi à imposer des questions importantes. »
« La gauche a gagné quatre points. »
« Nous avons augmenté la part du gâteau en y mettant des ingrédients substantiels. »
« Il est injuste de considérer que nos voix ont manqué à Jean-Luc Mélenchon [pour qu’il passe le second tour]. »
« L’important pour nous était de ramener des gens des milieux populaires dans le jeu politique. »
« Fabien Roussel n’est pas resté le candidat du PCF en étant rejoint par d’autres organisations politiques de gauche. »
« Roussel a donné des éléments de ce que pouvait être un communisme du XXIe siècle. »
« À gauche, à part les communistes, personne n’envisage de nationaliser les banques - au moins les deux plus grandes, la Société générale et la BNP. »
« La question des pouvoirs donnés aux salariés dans l’entreprise est une question importante que je n’ai pas beaucoup retrouvé dans les autres programmes de gauche. »
« Nous [les communistes] avons donné l’habitude à nos électeurs de voter Jean-Luc Mélenchon. »
Sur les accords de la gauche et des écologistes aux législatives
« Pour ces élections, le mode de scrutin rend possible la perspective d’une victoire. »
« Dans une situation très instable où Macron a été élu avec un enthousiasme très modéré, il y a des possibilités de gagner. »
« Nous devons travailler circonscription par circonscription pour voir comment on peut faire pour gagner. »
« Les communistes ont beaucoup de choses à apporter sur le fond mais aussi sur la forme. »
« Si on veut gagner, il faut réfléchir à l’échelle des circonscriptions, là où les communistes ont un ancrage. »
« S’il y a bien des gens qui peuvent apporter des choses dans le monde dans lequel on vit aujourd’hui, c’est bien les communistes. »
« À gauche, tout le monde n’aime pas Mélenchon. Il faut donner de la place aux autres. »
« On ne fait pas campagne pour Mélenchon mais pour un front populaire victorieux. »
« On ne veut pas des calculs boutiquiers. »
« On ne demande pas un accord à 50/50 ni même un rapport de un à cinq, on veut un accord gagnant. »
Sur la ligne identitaire du PCF
« On espère un accord [aux législatives] le plus rapide possible. »
« Le congrès avait donné une orientation. Cette orientation est maintenue. On espère signer un accord le plus vite possible et il n’est pas question de remettre en cause notre orientation qui est d’être un PCF le plus utile possible. »
Bon. Les sondages envisageaient un PCF à 4 ou 5% (le double de ce que le scrutin lui a donné). Il progresse cependant de 0,4% sur M.G. Buffet en 2007. Il a même gagné 800 000 voix, mieux que J.L. Mélenchon avec seulement + 650 000 (voir intervention de G. R-Q au Conseil national du 14 avril). Bref, malgrè le vote utile qui semble avoir pénalisé durement un parti qui se veut utile, le PCF a réussi à creuser son sillon, confirmant la validité des choix faits au 38e congrès. La résolution du dernier CN a toutefois été adoptée par seulement 57,5% de ses membres...
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