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UNE MIDINALE À VOIR...

ET À LIRE...

 Sur l’instabilité politique en Italie  
« On aura tout vu en Italie et l’Italie est aussi un grand laboratoire de ce qui se passe en Europe, on l’a vu dans l’histoire. »
« Il y a eu une accélération de l’histoire avec la crise du Covid et le temps du populisme est révolu. »
« Cette crise du Covid a imposé le grand retour de la compétence. »
« Face à une crise qui a l’envergure d’une guerre avec les mêmes effets dévastateurs sur l’économie et le social, le discours simpliste des populistes, de l’extrême droite et du mouvement cinq étoiles, ne pouvait plus tenir. »
« C’est le grand retour en force des gens qui savent de quoi ils parlent et de l’unité nationale. »

 Sur la très grande hétérogénéité politique du nouveau gouvernement Draghi 
« La politique politicienne est un luxe qu’on peut se permettre en temps de paix et les circonstances exceptionnelles que l’on traverse en Italie, en Europe et dans le monde, expliquent la formation de ce gouvernement d’union nationale. »
« Il y a un besoin urgent, criant, d’unité nationale mais surtout d’unité européenne pour pulvériser ce virus. »

 Sur la place de l’extrême droite (anti Europe et anti euro) dans ce gouvernement pro-européen 
« Les électeurs de la Ligue [Le mouvement de Matteo Salvini] ont pris la calculette et ils ont vu qu’ils avaient intérêt à soutenir le plan de relance européen. »
« Les grands dirigeants de La Ligue sont souvent de grands entrepreneurs donc ils ont intérêt à ce que ce plan de relance entre en vigueur de la meilleure manière qui soit. »
« Il faut que le plan soit présenté d’ici le mois d’avril donc le temps presse. »

 Sur le plan de relance européen  
« La manière dont va être redistribué et réparti le plan de relance, va être un grand pari [vu l’hétérogénéité politique du gouvernement] et c’est pour ça qu’on a nommé à la tête du gouvernement une Ferrari [Mario Draghi]. »
« Mario Draghi est un grand homme d’Etat. Il lui revient la tâche très complexe de dépenser cet argent du plan de relance pour construire un avenir meilleur pour tout le monde. »
« Ce plan de relance est aussi une nouvelle forme de mise en place de fraternité et de solidarité européenne. »
« Il faut espérer que le plan de relance européen va mettre un point final à ces politiques d’austérité. »
« Il y a un grand espoir d’un rebond et d’un sursaut européen. »

 Sur le nouveau président du gouvernement Mario Draghi 
« Quand Draghi était le patron de la BCE [banque centrale européenne] il s’est mis à contre-courant de la politique de la rigueur allemande. Il a renversé la table. »
« Draghi est une personnalité sobre, sérieuse, respectée en Europe mais c’est aussi quelqu’un qui suscite un grand espoir pour que la relance économique conduise à une nouvelle politique en Europe, moins associée à l’Allemagne. »
« Mario Draghi peut imposer à l’Europe une politique plus ouverte au social et à l’humain. »
« Le gouvernement de Draghi va s’installer dans la durée. Tant que le virus n’est pas vaincu, il faut de l’unité nationale et européenne. »

 Sur l’extrême droite italienne 
« Le risque est là de voir, face à l’union nationale [et à l’hypothèse d’un échec de la coalition], l’extrême droite apparaître comme la seule alternative politique possible. »
« Un peu comme Marine Le Pen en France, face à cette crise majeure que l’on traverse, il y a un manque de compétences de la part des dirigeants d’extrême-droite en Italie. »