UNE MIDINALE À VOIR...
ET À LIRE...
Sur les 200 communistes qui s’opposent à une candidature PCF en 2022
« On n’est pas exclusivement contre une candidature du PCF à l’élection présidentielle, on veut porter l’exigence d’une candidature de rassemblement qui dépasse le seul cadre du Parti communiste. »
« Le choix de porter un candidat communiste à l’élection présidentielle représente aujourd’hui une forme d’impasse et de renoncement à essayer de rassembler un arc beaucoup plus large de forces de progrès. »
« La question qui se pose à nous c’est de savoir si la gauche pourra figurer au second tour de l’élection présidentielle pour affronter la droite ou l’extrême droite. »
« La lutte contre la banalisation de l’extrême droite fait qu’aujourd’hui, il y a une urgence. »
« Le PCF a toujours cherché à faire bouger les lignes et il s’est toujours grandi quand il a cherché à faire bouger les lignes à rassembler les forces de gauche sur un projet de rupture plutôt qu’uniquement à penser à sa survie. »
Sur la capacité du PCF à présenter un candidat en 2022
« Le PCF a les moyens humains et financiers de porter un candidat en 2022 même si l’affaiblissement des forces de gauche touche aussi le Parti communiste. »
« Il serait plus constructif au sein du PCF d’avoir une forme de lucidité sur l’état de ses forces. Néanmoins ça reste un parti très important avec des militants très implantés. »
« Il y a beaucoup de force et de détermination au PCF. »
« On a les capacités d’aller chercher une candidature et de mener une campagne mais pour quel résultat ? »
« J’ai vécu 2007 avec Marie-George Buffet et les 1,93% obtenus à l’élection présidentielle de 2007 n’ont pas contribué à ancrer de nouveau le Parti communiste dans le paysage politique mais a contribué à l’accélération de sa marginalisation. »
« Ça n’est pas parce qu’on sera candidat en 2022 qu’on passera plus à la télé. »
« Le danger de l’extrême droite est réel. »
Sur la possibilité de l’implosion du PCF
« Le PCF est à l’image de la société et en ce moment c’est tendu partout. La situation sanitaire de repli et d’enfermement ne facilite rien. »
« J’ai une conviction et c’est pour ça que le Parti communiste doit être au rendez-vous de l’histoire : si on fait le choix d’une candidature communiste, l’histoire règlera pour nous. Plus on va approcher l’élection présidentielle, plus le danger de l’extrême droite va devenir palpable, plus l’exigence d’une candidature de rassemblement à gauche va monter. »
« La question du moment c’est de savoir si le PCF va être acteur de l’histoire ou être spectateur indifférent. »
« Je respecterai le choix majoritaire des communistes (…). Mais ça ne veut pas dire se taire et je continuerai d’alimenter le débat politique. »
« Il y a une forme d’impensé stratégique au PCF qui ne résistera pas longtemps à la réalité. »
« Il y a plein de choses qui émergent et qui se cherchent en ce moment dans la société. »
« Je ne m’interdirai pas de travailler à faire grandir l’exigence du rassemblement. »
Sur l’obsession de la survie du PCF
« Je ne crois pas que sortir d’une élection présidentielle avec un très faible score participe à renforcer une organisation. »
« Il y a des choses que je partage avec Fabien Roussel, notamment quand il dit que la gauche ne souffre pas uniquement de ses divisions mais du fait qu’elle ne s’adresse plus aux couches populaires. Mais je crois qu’on s’y adresse d’autant mieux qu’on s’y adresse de manière commune avec l’ensemble des forces politiques prêtes à faire ce pari. »
« Il y a une forme de déconnexion complète entre des forces politiques qui continuent à passer des accords dans un océan d’abstention avec des citoyens qui se détournent de plus en plus de la politique. »
« Je ne pense que l’obsession du PCF soit sa survie : cela part d’une analyse biaisée de la réalité. »
Sur l’élection présidentielle et le PCF
« Le PCF peut être la surprise de l’élection présidentielle tout comme il peut ne pas l’être. Mais surtout, on n’a pas aujourd’hui le privilège de pouvoir jouer à ce jeu. »
« L’élection présidentielle, historiquement, n’a jamais été favorable au Parti communiste. On a un problème avec cette élection depuis qu’elle existe sous cette forme dans la 5è République. »
« C’est un peu la stratégie Jean-Claude Dusse des Bronzés : on ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut toujours marcher. On ne peut pas se payer le luxe de faire ce genre de pari vu l’ancrage et l’emprise des idées réactionnaires dans la société. »
« Ça ne m’intéresse pas de savoir si le Parti communiste fera 5 ou 10%. Ce qui m’intéresse, c’est que l’on puisse prendre le pouvoir dès cette échéance présidentielle et législative et que l’on puisse changer nos vies. »
Sur la candidature de Jean-Luc Mélenchon
« Tant que l’on ne prend pas l’initiative pour essayer de faire bouger le paysage politique à gauche, on va finir par peut-être devoir choisir par défaut. »
« Je n’ai pas envie de me ranger derrière Jean-Luc Mélenchon, y compris à cause de la manière dont il a posé sa candidature me pose un problème. »
« Avant une consultation interne des communistes, Jean-Luc Mélenchon aime bien s’exprimer sur nos débats. »
« La vraie difficulté, c’est que Jean-Luc Mélenchon est à la fois incontournable et, comme la façon dont il a construit sa candidature, il est un frein à un rassemblement plus large. »
« Ce qui me frappe dans la période politique, c’est que les forces de gauche ne sont pas capables d’avoir une expression commune que ce soit sur la défense des libertés ou sur la crise sanitaire. »
Sur la méthode pour prendre le pouvoir en 2022
« On a déjà perdu beaucoup de temps. »
« Il faut s’appuyer sur le mouvement réel. »
« Ce qui me frappe depuis le début du quinquennat Macron, c’est qu’il n’y a jamais eu autant de mouvements sociaux, éparses, variés, souvent dispersés mais qui remettent en cause par un bout ou par un autre, les logiques productivistes, capitalistes et de la 5è République. »
« Les gilets jaunes, avec toute leur hétérogénéité, ont posé la question de la souveraineté et de la justice sociale ; les mouvements féministes et antiracistes posent avec force la question de l’égalité ; les marches du climat posent avec force la question du productivisme concilié avec la justice sociale. »
« Il y a des existences de rupture très fortes qui montent dans la société et c’est incroyable qu’on ne soit pas capable de travailler avec toutes ces forces-là. C’est là qu’est le rôle du Parti communiste : travailler à l’émergence d’une conscience de classe commune avec toutes les forces qui aujourd’hui se mobilisent et aspirent à un changement en profondeur. »
Sur les alliances à géométrie variable du Parti communiste pour les élections régionales
« J’ai du mal à comprendre la logique politique derrière. »
« Pour les régionales dans les Hauts-de-France, on nous explique - et je le partage - que, face au danger de la droite et de l’extrême droite, pour ne pas renouveler ce qu’il s’est passé en 2015, il faut impérativement se rassembler mais que cela n’est pas valable pour l’élection présidentielle de 2022. C’est du bon sens notoire. »
« De plus en plus, la gauche travaille en vase clos, coupée des masses - et c’est ce avec quoi il faut rompre. »
Face aux droites et extrêmes droites, il y a besoin de mise en commun. Le parti a tenté , comme d’habitude, de rassembler la gauche. Mais tous les dirigeants, des écologistes à la FI, se sont précipités pour être candidats.Alors, que faire ? Passer encore sous les fourches caudines de mr melenchon et continuer l’effacement du parti ou bien se mobiliser et s’ adresser aux salariés du public , du privé, aux privés d’emploi, à toute notre jeunesse, étudiants, apprentis, à tous les retraités, et évidemment aux 50% d’abstentionistes. Le chacun pour soi a du plomb dans l’aile. La crise du capitalisme, accentuée par la pandémie, a révélé le besoin de solidarité, aussi bien au niveau local qu’au niveau international. Nous réclamions la levée des brevets sur les vaccins et maintenant une majorité de pays le demande, il s’ agit bien de mise en commun des savoirs. Les communistes posent la question du dépassement des big pharmas par un pôle public européen et même, rêvons, mondial. Ce qui nous amène à la formation et à l’education nationale, pour que les budgets soient en rapport avec l’énorme chantier .Peut être faudrait il des budgets internationaux pour créer une recherche sur la médecine et, notamment , sur les maladies virales, bactériennes, bacillaires, pouvant entraîner des pandémies. Tout cela sous le contrôle des États participants. De même pour la protection de la planète. Nous pouvons faire en sorte que le communisme lié à l’écologie soit enfin le vecteur incontournable de l’humain et la planète d’abord.
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