À Calais, l’État a trouvé une solution inédite pour résoudre la question des exilés : les affamer. Désormais, il est interdit aux associations de leur donner de la nourriture ou de l’eau. La députée LFI Mathilde Panot est allée sur place pour dénoncer cette situation (et elle a pris son amende pour délit de solidarité). Elle nous raconte...

La crise du Covid-19 a mis en exergue une réalité : celle de la continuité, dans son aggravation, des conditions d’existence des toxicomanes et des migrants. Une situation d’exclusion éminemment politique, pour le professeur de philosophie Marouane Essadek.

Depuis près de deux semaines et alors que la crise du Covid-19 s’amplifie, les retenus des centres de rétention administratifs alertent sur les risques que leur font encourir des conditions d’enfermement dégradées et se mobilisent contre la multiplication des violences. Samedi soir, entre 60 et 80 retenus de différents bâtiments du CRA du Mesnil-Amelot ont dormi dans la cour afin de dénoncer des conditions sanitaires « pires qu’en prison ».

Entre la Grèce et la Turquie, le torchon brûle. La bataille de communication qui se fait sur le dos des migrants se double, désormais, d’une escalade militaire.

« Soyez les bienvenus. » Le dire. Devoir le faire, dans le simple objectif de redonner de la dignité, une humanité, aux familles accueillies, à contre-sens des politiques menées depuis des années.

Sous nos yeux, dans la Méditerranée, dans l’indifférence générale, plus de 22.000 personnes migrantes ont péri depuis 2015. Combien de morts faudra-t-il encore pour nous enrager ? Nous insurger ? Notre silence nous rend complices.

Plus de 13.000 migrants attendent sur l’île de Lesbos, à quelques kilomètres de la Turquie, mais en territoire européen. Ils sont les victimes de la politique migratoire européenne les rejetant et des tensions entre les deux rives de la Méditerranée orientale.

Migrants, réfugiés, demandeurs d’asile... La confusion est trop souvent partagée et nourrit les fantasmes. Roger Martelli fait le point.

Ce lundi 7 octobre, l’Assemblée nationale va débattre, sans vote, le thème de l’immigration. Un débat voulu par Emmanuel Macron. Loin de polémiques, Roger Martelli dresse un constat factuel de la situation.

Emmanuel Macron a décidé d’infléchir le discours officiel sur l’immigration vers l’extrême droite. Le choix présidentiel témoigne d’un manque tragique d’humanité, de courage et de lucidité. Il n’est pas digne de la France.