Syriza
OXI, la fête démocratique
Le gouvernement grec a lancé un défi politique et donné une leçon de démocratie à l’oligarchie européenne. Il a aussi infligé une défaite à l’alliance des multinationales, des hauts fonctionnaires, des politiciens de droite et des tenants du social-libéralisme.
Un "non" pour changer l’Europe
Le séisme politique que les pouvoirs hostiles à Syriza avaient tenté de conjurer a bien eu lieu. S’ils ne vont pas renoncer à écraser la fronde, la Grèce a choisi de changer son destin, et a peut-être déjà changé celui de l’Union européenne.
Yanis Varoufakis : "Pourquoi voter ’non’ au référendum"
Le ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis explique sur son blog, en six courts points clés, pourquoi le gouvernement appelle à voter "non" dimanche.
ΌΧΙ
À la vieille du référendum grec de dimanche, chacun retient son souffle. Jusqu’au bout, Alexis Tsipras se sera battu pour que les Grecs en fassent un levier pour obtenir un accord viable, et non un référendum sur l’appartenance de la Grèce à l’euro.
Tsipras ou le retour de l’histoire
En assumant l’audace d’un référendum, Alexis Tsipras a exacerbé chez ses adversaires la peur qu’une politique alternative se révèle possible, suscitant leur basculement dans une guerre totale. Ce qu’un "non" menacerait avant tout, c’est le statu quo libéral.
Alexis Tsipras : « Un message d’espoir et de fierté adressé à toute l’Europe »
Lors d’une intervention télévisée, Alexis Tsipras est revenu lundi sur les derniers développements de la crise grecque. Il démontre la stratégie antidémocratique de l’Eurogroupe, en appelle au courage et à la dignité de son peuple. Principaux extraits.
Grecs, ne cédez pas à l’ultimatum de l’UE
Dans une tribune en forme de lettre adressée au peuple grec, des intellectuels de renom international (Butler, Mouffe, Balibar, Badiou…) appellent à résister à l’austérité imposée par l’Europe et le FMI. Et à renouer avec les Lumières et la démocratie.
Joseph Stiglitz : « Je sais comment je voterais »
À son tour, le prix Nobel d’économie rejoint la cohorte de ses confrères qui trouvent absurde l’œuvre de destruction menée par les créanciers de la Grèce et déplorent le mal fait par l’Europe à la démocratie. Traduction.
Paul Krugman : « Je voterais "non" »
L’économiste américain ne lâche pas l’affaire grecque : sur son blog, il estime que la Troïka a délibérément fait à Tsipras une offre qu’il ne pouvait pas accepter, et qu’elle a commis "un acte de folie monstrueuse" en aggravant la crise. Traduction.