Cette année 2021 s’ouvre dans un brouillard inouï
Sur nos épaules pèsent de tout leur poids le décompte des morts, l’enfermement, l’impossible projection. Qui ne sent pas la déprime, la peur et la stupéfaction qui gagnent chaque jour du terrain ?
Faut-il désespérer de la gauche ?
Nous sommes à 500 jours de l’élection présidentielle et la gauche ne semble pas à ce jour en situation de troubler le duopole Macron-Le Pen. Analyse de Rémi Lefebvre, professeur de science politique à l’université de Lille (CERAPS-CNRS).
Que vont devenir les squatteurs du Petit Cambodge ?
Le collectif solidaire des « révoltés de la place Sainte-Marthe » qui occupait illégalement un local du restaurant Le Petit Cambodge, inoccupé depuis cinq ans, devra être expulsé. Décision prise aujourd’hui par le tribunal administratif de Paris qui avait été saisi par la majorité municipale, malgré le soutien des écologistes.
ÉDITO. Macron, meilleur allié des anti-vaccins
Nous allons de fiasco en fiasco, et nous voilà désormais dans celui du vaccin. La France est à la traîne. Le mot est faible. Mais ça n’est pas de l’avis du président de la République, irréprochable, selon lui, car la France est le pays qui gère le mieux la crise... toujours selon lui.
Covid-19 : le prolétariat dévoilé
En valorisant subitement les travailleurs les plus précarisés, en les exposant plus que les autres au risque sanitaire, la pandémie a provoqué l’implacable retour du réel social et dévoilé la structure de classe de notre société.
Les hyper-riches mettent la crise à profit
L’épidémie n’a pas seulement mis en évidence les privilèges des plus riches : elle leur a aussi permis de les conforter. Et pour les entreprises, la loi du marché est restée la loi du plus fort.
La lutte des classes à l’heure du coronavirus
Classes populaires, peuple, « délaissés », « invisibles »… Les catégories mobilisées pour incarner la contestation sociale actuelle sont nombreuses. Et la question du travail semble plus essentielle que jamais pour penser les inégalités.
« Nous devons être les alchimistes qui parviendront à transformer la colère en espoir »
En 2008, François Ruffin publiait La Guerre des classes. Aujourd’hui, il livre Leur folie, nos vies, et cette guerre n’a pas cessé. Il s’entretient avec nous de la crise, de « la conscience et la confiance de classe », de « la force des mots » que la gauche doit retrouver.
Les classes ne reviennent pas, elles se reconstruisent
Si un « retour » de la classe ouvrière et de ses luttes peut être espéré, ce ne sera pas sous leurs formes anciennes. Et ce ne doit pas être sous les formes délétères qui germent dans les nouvelles conflictualités sociales.