Montebourg
Vœux 2017 : socialistes au crépuscule
Valls, Hamon, Montebourg et Peillon ont présenté leurs vœux aux Français sans grand enthousiasme apparent, et dans une ambiance plutôt sombre. Doutent-ils de se livrer à cet exercice depuis l’Élysée, l’an prochain ?
Gauche : explosion ou reconstruction ?
Les derniers jours ont vu s’allonger la liste des candidats pour 2017. Le hollandisme n’est pas florissant. Mais ses opposants se dispersent. Décryptage d’une désagrégation, et des choix que la présidentielle impose de faire à gauche.
Montebourg dans l’impasse du "rassemblement national"
Arnaud Montebourg, attendu à Frangy-en-Bresse ce week-end, est parti pour axer sa candidature sur le "rassemblement national" plutôt que sur l’unité de la gauche alternative. Un choix ambigu qui l’expose, une nouvelle fois, à l’impuissance politique.
Montebourg prend de la hauteur, mais reste dans la brume
Ce lundi de pentecôte, Arnaud Montebourg s’est hissé en haut du Mont Beuvray pour y contempler son horizon présidentiel, convoquant les esprits saints de grandes figures politiques. Et délivrer un discours vaporeux.
Montebourg s’échauffe à l’eau tiède
Cosignataire avec Mathieu Pigasse d’une tribune qui a fait son effet, Arnaud Montebourg semble avoir oublié son passage au gouvernement et ne propose aucune réelle alternative politique. À quoi sert de hausser le ton si c’est pour rester sans fond ?
Dialogues à distance entre les gauches du PS
Trois courants de la gauche du PS ont tenu leurs universités de rentrée. Les proches de Maurel, Hamon et Montebourg ont posé les mêmes questions et esquissé des pistes similaires… qui convergent avec celles des dirigeants du PCF et d’EELV présents.
Démission du gouvernement : le débat interdit
Le remaniement traduit la crispation de l’exécutif face aux écarts pourtant relatifs de Benoît Hamon et Arnaud Montebourg, pas une prise de conscience de l’impasse des politiques menées, dans laquelle François Hollande et Manuel Valls continuent de s’enferrer.
Démission du gouvernement : le temps des clarifications
L’annonce de Manuel Valls après les charges de ses ministres "frondeurs" achève la perte de légitimité du président et de son Premier ministre. Le moment est peut-être venu, au-delà d’une recomposition dont on ne peut rien attendre, d’une décomposition du régime lui-même.
PS : où va passer la ligne de fracture ?
Ébranlé par l’orientation Hollande-Valls, le Parti socialiste se dirige vers un éclatement quasi certain. Reste à savoir comment vont s’en séparer les morceaux. Arnaud Montebourg, lui, se place déjà comme caution "de gauche" d’un futur Parti démocrate à la française.
Arnaud Montebourg, ou l’art d’habiller les renoncements
Les négociations autour du rachat d’Alstom illustrent une fois de plus l’impuissance du ministre de l’Économie aussi bien que ses reculades idéologiques. L’ancien candidat de la démondialisation est porté disparu.