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Version imprimableCher Camarade,
Cher Nicolas,
Depuis jeudi, un terrible spectacle se déroule sous nos yeux, militantes et militants socialistes, sous les yeux du peuple de gauche tout entier, mais surtout sous le regard affligé des Françaises et des Français.
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Alors que nous devrions être mobilisés dans la bataille contre la réforme des retraites Borne-Ciotti, et être fiers de voir notre parti s’engager sereinement dans les combats qui vont désormais nous occuper, certains autour de toi, et toujours les mêmes en réalité à chaque congrès socialiste depuis Reims, organisent avec méthode le chaos, entretenant la suspicion sur ce qui aurait dû être un moment démocratique fort de notre parti.
Le parti auquel nous appartenons ne peut prendre des libertés avec le fait majoritaire. C’est ainsi que, dans notre Histoire, tous les courants, avec leurs différences et leurs richesses, ont fait vivre notre maison commune.
Nicolas, les militants se sont exprimés dans les urnes. Ils ont choisi de renouveler leur confiance à Olivier Faure. Il est temps à présent de se rassembler.
Nous ne céderons pas face aux menaces ou aux injonctions de quelques éléphants insatisfaits et coupables de notre état. Nous ne céderons pas, parce que nous ne le pouvons pas.
Nous voulons voir le Parti socialiste poursuivre son travail, rassembler en son sein et en dehors et assumer ce qu’il est et doit demeurer : un parti au cœur de la gauche, sans aucune ambiguïté.
Il nous faut être les meilleurs. Nous te demandons de répondre à la main tendue d’Olivier Faure, d’accepter la victoire que lui ont donnée les militantes et les militants socialistes et de rejoindre, enfin et avec nous, le camp de la raison.
Amitiés socialistes,
