Accueil | Par Catherine Tricot, Pablo Pillaud-Vivien | 18 février 2023

#DÉBRIEF. Réforme des retraites : la moitié de LFI seule contre tous

Débrief hebdomadaire sur la folle semaine parlementaire sur le débat de la réforme des retraites. Avec Catherine Tricot et Pablo Pillaud-Vivien.

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  • Merci de soulever un point essentiel : l’impôt ne doit pas servir à financer les retraites, qui doivent rester (ou redevenir) un salaire continué, payé par les salariés en emploi. En donnant à entendre le contraire les Insoumis sombrent dans un socialisme redistributif peu différent d’un keynésianisme de réparation du capitalisme, dont il faut sortir. C’est maintenant. Les Insoumis ont raté la sortie. Au moment où le PC rechigne à assumer l’héritage de 46.

    Bernard Barthalay Le 20 février à 11:56
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  • Merci pour ce débrief. Mesurons bien l impact considérable d’une victoire sur la question des retraites. Cela ouvrirait la voie à une alternative politique. Rien à voir avec la vision autocentrée de Melenchon. Une construction populaire serait enfin possible. Prochain rdv le 7 mars.

    gb26100 Le 20 février à 21:35
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  • Bonjour
    J arrete aujourd’hui de vous suivre. Vous en avez parfaitement le droit, mais votre ligne éditoriale anti FI, contrairement à Blast, Mediapart, Le Media, qui ne sont pas nécessairement pro FI, et plus neutres, est par trop évidente. On vous croirait à Droite , ne regardant que ce qui va permettre d enfoncer la FI.
    Continuez bien, sans moi.
    Daniel

    garnes Le 21 février à 12:04
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  • Bonjour,
    Merci bien pour vos analyses très intéressantes.
    Je mets un petit bémol : sur la décision de recourir à une tactique de blocage, LFI ne s’est pas montrée hostile au vote puisque c’est un vote des députés LFI qui a pris cette décision.
    Cela dit, je souscris à votre argument : cette tactique de blocage n’est pas en soi stupide mais inopportune parce qu’opposée au reste de la gauche et du mouvement syndical.

    Vous avez raison de souligner les freins à l’union de la gauche qui émergent, tant à LFI qu’au PS, au PCF et chez les Verts.
    Or, il serait illusoire de croire qu’une partie de la gauche (que ce soit la gauche radicale ou la gauche modérée) peut seule accéder au pouvoir et y changer la vie des gens.

    Merci aussi pour votre défense des cotisations sociales.
    PS : Rien de droite dans les arguments employés ; par ailleurs, c’est le tweet de Mélenchon qui a constitué un cadeau à la droite (il n’y avait qu’à écouter Attal pour le comprendre).

    François L. Le 22 février à 12:17
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  • Bien intéressant votre debrief, et merci de poursuivre.

    Je comprends l’irritation de Catherine quant aux pratiques hégémoniques du seul contre tous qu’elle diagnostique comme risquant de casser la Nupes. Mais elle passe sur le fait que cela a fait l’objet d’un vote (le fameux 26 contre 25) parmi la députation LFI et que le tweet de Mélenchon n’est pas un ukase sans le relais de Bompard et alii.

    Pourquoi faire chorus aux médias et à l’intersyndicale en faisant peser sur la seule LFI la responsabilité de dégrader la vie parlementaire, alors que depuis 1958 l’abaissement du Parlement est une constante poussée à son paroxysme sous Macron couronné par l’emploi du 47.1 pour brider la contestation de la réforme considérée, en prologue de la loi-travail nouvelle mouture, comme la mère de toutes les batailles ? Qui plus est avec la référence thorézo-garaudyste de la main tendue par opposition au poing levé de Léon Blum (viriliste le Léon ?) ?

    L’idée du caractère démobilisateur d’un vote en faveur de l’art. 7 sur le report à 64 ans de l’âge légal avant le 7 mars mérite-t-elle le sarcasme ? Elle me semble plus avertie du rôle toujours important du législatif que celle qu’il fallait pouvoir dévoiler le comportement des députés face à leurs électeurs. De quelles élections serait-il seulement question hors dissolution ?

    Moi, je comprends que LFI fête victoire, puisque c’est incontestablement une défaite pour le gouvernement qui voulait arriver à ce vote en première lecture, et JLM me semble sur ce point plus lucide que vous.

    Par contre, sur la nature fiscale des amendements en trombe de LFI qui dénaturent l’intention du CNR et l’assiette salariale de la retraite, je suis Catherine, bien qu’elle ne semble pas tenir compte de tout ce qui a été accumulé par les économistes et autres démographes pour désamorcer l’idée qu’il n’y avait pas péril financier pour le régime actuel.

    Allez, vivement le 7, et bravo pour les caravanes populaires reprenant la route.

    Dario Le 26 février à 16:26
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  • Fortissimo les "débriefeurs"
    Vous allez apprécier le débat ZEN au sénat !
    Vous les sénateurs vous parlementez suffisamment calmement pour anesthésier les tenants d’une retraire à 62 ans voire ceux qui pensaient qu’à 60 ans c’était envisageable de partir pour laisser la place aux jeunes .

    Bravissimo !!
    Continuez tranquillement votre papotage, à bientôt sur céniouzz ?

    Fred Le 27 février à 14:15
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