Jordan Bardella
« Je pense que l’extrême gauche va transformer l’Assemblée nationale en ZAD. » (23/06/2022, France Inter)
Jordan Bardella
« Le parcours de Kylian Mbappé est un modèle d’assimilation pour la jeunesse issue de l’immigration. » (24/05/2022, franceinfo)
George W. Bush
« La décision d’un seul homme de lancer une invasion absolument injustifiée et brutale de l’Irak… Je veux dire de l’Ukraine. » (18/05/2022)
Julien Aubert
« Judas a vendu Jésus pour 30 deniers. Olivier Faure est prêt à vendre le PS pour 30 circonscriptions. » (03/05/2022, Twitter)
Guillaume Peltier
« Jean-Luc Mélenchon est en train de rassembler les islamistes, les musulmans radicaux, les wokistes et l’ultra-gauche. » (01/05/2022, Europe 1-CNews-Les Échos)
Michel Onfray
« Ça me parait évident que Marine Le Pen n’est pas d’extrême droite. » (19/04/2022, BFMTV/RMC)
Emmanuel Macron
« Je n’ai jamais méprisé les Français. » (05/04/2022, Le Dauphiné)
Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs
« À chaque fois qu’on a eu un problème à régler avec un ministre de l’Écologie, Emmanuel Macron est intervenu. » (29/03/2022, Le Parisien)
Anne Hidalgo
« Soit on est pour les démocraties, soit pour les dictatures. Il n’y a pas une troisième voie non-alignée avec la complaisance dont Jean-Luc Mélenchon a fait preuve vis-à-vis de Vladimir Poutine, de Maduro au Venezuela ou encore de Bachar el-Assad en Syrie. » (14/03/2022, franceinfo)
Valérie Pécresse
« Les Français de papiers sont des Français qui n’aiment pas notre pays parce qu’ils ne s’y sentent pas bien. » (15/02/2022, France 2)
Nathalie Loiseau
« Face à Moscou, l’Europe ne doit pas être une grosse Suisse molle. » (04/02/2022, Le Point)
Éric Zemmour
« Les délinquants du quotidien et les djihadistes, ce sont les mêmes. Mêmes origines, mêmes parcours, mêmes quartiers. Les uns font le djihad, les autres font le djihad du quotidien. » (02/02/2022)
André Chassaigne
« Jamais je ne suis allé devant une usine avec un mégaphone pour gueuler et lever le drapeau rouge. Je préfère demander à rencontrer le chef d’entreprise et essayer de faire avancer les choses. » (17/01/2022, Le Point)
Jean Castex
« Quand on est cas contact, on ne risque rien. » (10/01/2022, France 2)
Olivier Véran
« On n’a pas fermé des lits intentionnellement. Il y a des chambres doubles qui sont devenues des chambres seules. » (10/01/2022, Public Sénat)
PCF
« Avant on reprochait aux communistes de manger des enfants, maintenant on leur reproche de manger de la viande. Y a du progrès. » (09/01/2022, Twitter)
Valérie Pécresse
« Je vais ressortir le Kärcher de la cave. Cela fait dix ans qu’il y est et il est temps de l’utiliser. Il s’agit de remettre de l’ordre dans la rue. [...] On ne donne plus de réponse face à la violence des nouveaux barbares. » (06/01/2022, La Provence)
Olivier Faure
« Si demain je dois choisir entre mon chien et un migrant, je choisis le migrant, jamais mon chien (même si j’adore mon chien). » (18/12/2021, BACKSEAT)
Valérie Pécresse
« Être Français, c’est avoir un sapin de Noël, c’est manger du foie gras, c’est élire Miss France et c’est le Tour de France. » (12/12/2021, France 3)
Gérald Darmanin
« C’est sans doute mon côté de gauche, ou issu d’un milieu très populaire, mais je refuse de ne voir les gens que par rapport à l’économie. » (29/11/2021, BFMTV)
Susciter de l’espoir est bien sûr infiniment mieux que de cultiver la désespérance. Le couple électoral qui arrive dans un peu plus de trois mois - présidentielle/législatives- a cette fois des caractérisrtiques bien particulières.
Il va se tenir par temps de pandémie et nous ignorons quel sera le degré de dangerosité de cette dernière pendant la campagne électorale et au moment du vote. Ce qui doit conduire à la plus grande prudence, certes sanitaire mais aussi en matière de pronostics électoraux.
Pour la première fois pour des élections considérées unanimement jusqu’ici comme les plus importantes, un nombre considérable d’électrices et d’électeurs de gauche et de l’écologie n’en attendent rien du point de vue des enjeux colossaux qu’elles sont censées soumettre au vote de nos concitoyens.
Les candidats eux-memes de ce camp là, s’ils sont nombreux, ont tous et toutes renoncé à la gagne. Ils se contentent de vouloir exister pour eux et leurs formations politiques respectives, reportant leurs espoirs à des jours électoraux meilleurs.
Cette fois, être le premier "des petits", tel est l’ambition de chacun. Elle n’a de sens que s’ils se présentent séparés.
Du côtés des électeurs, le rejet du duo Macron/Le Pen est incontestable, avec la tentation de s’y opposer dès le premier tour avec un vote jugé utile même au prix du sacrifice de ses convictions. Avec aussi le choix de l’abstention à ce premier tour.
Mais chez les électeurs de gauche et de l’écologie leur disparition de ce scrutin continue d’être rejetée par beaucoup. Non pas qu’ils se fassent des illusions sur ce qui pourrait en sortir mais tout simplement pour participer à la confrontation avec l’ambition d’y jouer un rôle politique qui ne se réduit pas au résultat.
Un rôle de témoignage que seule la prise en compte de l’aspiration unitaire peut permettre de jouer. Laisser toute la place à Macron, à la droite et à l’extrême droite leur est intolérable. Qui pourrait les en blâmer ?
Il en irait tout autrement si cette aspiration légitime et fort honorable se voyait détournée à des fins politiciennes par une ou plusieurs composantes. Le risque n’en est pas écarté. Si à un espoir, même ténu, succédait une nouvelle terrible déception, nous savons d’expérience que ce sont nos adversaires qui en tireraient bénéfice puisque, cette situation, est celle que nous affrontons aujourd’hui.
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