Caravane des sans-papiers suite et fin

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La caravane des sans-papiers, refoulée la semaine dernière aux frontières de la Tunisie, est rentrée à Paris sans encombre. Partie en bus le 20 mars dernier, la quarantaine de militants ambitionnait de rallier Tunis pour participer au Forum social mondial (FSM) et porter à l’échelle internationale leurs revendications. Bloquée par les autorités tunisiennes, la caravane avait dû rebrousser chemin, et les participants craignaient fort d’être arrêtés en Italie et placés en centre de rétention. Finalement, ils sont passés entre les mailles et ont pu rejoindre Paris, sains et saufs. De retour à la capitale, une partie des militants disposant de titre de séjour en règle a repris l’avion le jour même pour Tunis. « Nous voulions absolument participer à l’atelier du FSM consacré à la libre circulation des migrants, raconte Anzoumane Sissoko, porte-parole de la caravane. Nous sommes intervenus pour dénoncer l’absence de sans-papiers parmi les participants. Les personnes présentes n’étaient pas directement concernées par la liberté de circulation » Et d’ajouter : « De manière globale, nous n’avons pas été soutenus par les organisateurs du FSM, c’est aussi pour ça que nous n’avons pas pu entrer en Tunisie. Ils n’ont pas fait le travail auprès des autorités. Ils sont passés à côté de l’histoire. Mais nous qui sommes concernés, nous avons fait un pas. »

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